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Clarinase repetabs 5 mg/120 mg, comprimé enrobé à libération modifiée, étui de 14

Clarinase repetabs est un médicament sous forme de comprimé enrobé à libération répétée (14) (5 mg/120 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 13/05/1992 par SCHERING-PLOUGH et retiré du marché le 05/06/2008. Ce médicament n’est pas remboursé par la sécurité sociale.

 

À propos

    Principes actifs

  • Loratadine
  • Pseudoéphédrine

    Excipients

  • Noyau :
  • Lactose
  • Amidon de maïs
  • Povidone (E1201)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Enrobage :
  • Gomme arabique (E414)
  • Calcium sulfate (E516)
  • Cire de carnauba (E903)
  • Cellulose microcristalline (E460)
  • Colophane
  • Oléique acide
  • Savon
  • Saccharose
  • Talc (E553b)
  • Titane dioxyde (E171)
  • Cire d'abeille blanche (E901)
  • Zéine

    Classification ATC

    • système respiratoire

      • préparations nasales

        • décongestionnants à usage systémique

          • sympathomimétiques

            • pseudoéphédrine en association

              • système respiratoire

                • antihistaminiques à usage systémique

                  • antihistaminiques à usage systémique

                    • autres antihistaminiques à usage systémique

                      • loratadine

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 13/05/1992 et le 05/06/2008.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Rhinite allergique saisonnière

Indications thérapeutiques

CLARINASE REPETABS 5 mg/120 mg, comprimé enrobé à libération modifiée est indiqué dans le traitement symptomatique de la rhinite allergique saisonnière, lorsque celle-ci s'accompagne de congestion nasale.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
CLARINASE REPETABS est contre-indiqué en cas d'hypersensibilité ou d'idiosyncrasie à la loratadine, à la pseudoéphédrine, à l'un des excipients du médicament ou à des substances adrénergiques.
EN RAISON DE LA PRESENCE DE PSEUDOEPHEDRINE dans CLARINASE REPETABS, ce médicament est également contre-indiqué :
- chez les patients recevant un traitement par inhibiteur de la mono-amine-oxydase (IMAO) et dans les 2 semaines qui suivent l'arrêt d'un tel traitement :
- en cas de :
. glaucome par fermeture de l'angle,
. rétention urinaire,
. maladies cardiovasculaires telles que cardiopathie ischémique, tachyarythmie ou hypertension artérielle sévère,
. hyperthyroïdie,
. antécédent d'accident vasculaire cérébral hémorragique ou en cas de facteurs de risque pouvant accroître le risque d'accident vasculaire cérébral hémorragique, en raison de l'activité alphamimétique du vasoconstricteur,
. en association avec des vasoconstricteurs tels que la bromocriptine, le pergolide, le lisuride, la cabergoline, l'ergotamine, la dihydroergotamine et tout autre décongestionnant utilisé comme décongestionnant nasal, par voie orale ou nasale (phénylpropanolamine, phényléphrine, éphédrine...).
- CLARINASE REPETABS, comprimé enrobé à libération modifiée ne doit pas être utilisé lors de la grossesse : les études animales n'ont pas révélé d'effet tératogène de la loratadine. L'innocuité de CLARINASE REPETABS au cours de la grossesse n'a pas été établie. L'administration de pseudoéphédrine diminue le débit sanguin utérin de la mère. L'utilisation de CLARINASE REPETABS est contre-indiquée pendant la grossesse.
- CLARINASE REPETABS ne doit pas être administré chez les enfants de moins de 12 ans car l'efficacité et l'innocuité dans cette population n'ont pas été établies.
- Chez les patients de 60 ans ou plus, les sympathomimétiques sont plus susceptibles de provoquer des effets indésirables. L'innocuité et l'efficacité de l'association dans cette population n'ont pas été établies et les données sont insuffisantes pour pouvoir recommander une dose adaptée. Par conséquent, l'association fixe ne doit pas être utilisée chez les patients âgés de 60 ans ou plus.
- Insuffisance rénale et hépatique : l'innocuité et l'efficacité de l'association n'ont pas été établies chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique, et les données sont insuffisantes pour pouvoir recommander une dose adaptée. Par conséquent, l'association fixe ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.
- En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en sucrase-isomaltase.
- En raison de la présence de lactose, ce médicament n'est pas recommandé en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
DECONSEILLE :
- Allaitement : CLARINASE REPETABS est excrété dans le lait maternel, par conséquent l'utilisation de CLARINASE REPETABS n'est pas recommandée chez les femmes allaitant.
- Les associations avec les substances suivantes ne sont pas recommandées : bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide ; dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine (vasoconstricteurs dopaminergiques) ; linézolide ; autres vasoconstricteurs utilisés comme décongestionnant nasal, par voie orale ou nasale (phénylpropanolamine, phényléphrine, éphédrine...) ; anti-acides, kaolin.

 

Posologie et mode d'administration

- Adultes et enfants de plus de 12 ans : 1 comprimé CLARINASE REPETABS 5 mg/120 mg, deux fois par jour pris avec un verre d'eau.
Le comprimé doit être avalé en entier (sans le broyer, le casser ou le mâcher). Le comprimé peut être pris indifféremment par rapport au moment des repas.
CLARINASE REPETABS ne doit pas être administré chez les enfants de moins de 12 ans car l'efficacité et l'innocuité dans cette population n'ont pas été établies.
- La durée du traitement devra être la plus courte possible. Le traitement ne devra pas être poursuivi après que les symptômes ont disparu. Il est recommandé de limiter le traitement à environ 10 jours car l'activité de la pseudoéphédrine en administration chronique diminue au cours du temps. Lorsque la congestion au niveau de la muqueuse des voies respiratoires supérieures est diminuée, le traitement peut être poursuivi, si nécessaire, avec un antihistaminique seul.
- L'association fixe ne doit pas être administrée aux sujets âgés de plus de 60 ans ou en cas d'insuffisance rénale ou hépatique (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).

Comprimé enrobé blanc, rond, biconvexe, d'aspect lustré.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- Ne pas dépasser la dose recommandée et la durée de traitement (voir rubrique posologie et mode d'administration).
- Chez les patients de 60 ans ou plus, les sympathomimétiques sont plus susceptibles de provoquer des effets indésirables. L'innocuité et l'efficacité de l'association dans cette population n'ont pas été établies et les données sont insuffisantes pour pouvoir recommander une dose adaptée. Par conséquent, l'association fixe ne doit pas être utilisée chez les patients âgés de 60 ans ou plus.
- Insuffisance rénale et hépatique : l'innocuité et l'efficacité de l'association n'ont pas été établies chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique, et les données sont insuffisantes pour pouvoir recommander une dose adaptée. Par conséquent, l'association fixe ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.
- Les patients devront être informés que le traitement doit être interrompu en cas d'hypertension, tachycardie, palpitations ou arythmies cardiaques, nausées ou tout autre signe neurologique (tel que céphalées ou augmentation des céphalées).
- Les amines sympathomimétiques peuvent induire une stimulation du système nerveux central, avec convulsions ou hypotension pouvant entraîner un collapsus cardiovasculaire.
- Ces effets sont plus susceptibles d'être observés chez l'enfant, le sujet âgé, ou en cas de surdosage (voir rubrique surdosage).
- La prudence est également recommandée chez les patients traités par les digitaliques, en cas d'arythmies cardiaques, d'hypertension, d'antécédents d'infarctus du myocarde, de diabète, de rétrécissement du col vésical ou lorsque l'anamnèse retrouve la survenue d'un bronchospasme.
- La prudence est recommandée en cas de glaucome, d'ulcère peptique sténosant, de sténose pyloroduodénale, d'hypertrophie prostatique, de rétrécissement du col vésical, de maladie cardiovasculaire ou de pression intra-oculaire élevée.
- La prudence est également recommandée chez les patients traités par d'autres sympathomimétiques tels que décongestionnants, anorexigènes ou psychostimulants de type amphétamine, des antihypertenseurs, des antidépresseurs tricycliques et d'autres antihistaminiques.
- La prudence est recommandée chez les patients souffrant de migraine traitée par des vasoconstricteurs alcaloïdes de l'ergot de seigle.
- Comme pour tout stimulant du système nerveux central, l'administration de sulfate de pseudoéphédrine peut induire un risque de consommation abusive. L'augmentation des doses peut entraîner une toxicité. Une utilisation continue peut entraîner une tolérance elle-même inductrice d'une augmentation du risque de surdosage. Le sevrage rapide peut induire la survenue d'un état dépressif.
- L'utilisation d'anesthésiques halogénés volatils au cours d'un traitement par des agents sympathomimétiques indirects peut entraîner une poussée aiguë hypertensive péri-opératoire. Par conséquent, si une intervention chirurgicale est prévue, il est préférable d'interrompre le traitement 24 heures avant l'anesthésie.
- L'attention des sportifs sera attirée sur le fait qu'un traitement par la pseudoéphédrine peut entraîner une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
- En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en sucrase-isomaltase.
- En raison de la présence de lactose, ce médicament n'est pas recommandé en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
- L'administration de CLARINASE REPETABS doit être interrompue au moins 48 heures avant de pratiquer des tests cutanés pour le diagnostic de l'allergie car les antihistaminiques peuvent inhiber ou réduire la réponse cutanée.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Les études animales n'ont pas révélé d'effet tératogène de la loratadine. L'innocuité de CLARINASE REPETABS au cours de la grossesse n'a pas été établie.
L'administration de pseudoéphédrine diminue le débit sanguin utérin de la mère.
L'utilisation de CLARINASE REPETABS est contre-indiquée pendant la grossesse.
Allaitement :
CLARINASE REPETABS est excrété dans le lait maternel, par conséquent l'utilisation de CLARINASE REPETABS n'est pas recommandée chez les femmes allaitant.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

- Lorsque la loratadine a été administrée en association avec l'alcool, il n'a pas été observé de potentialisation de l'effet sur les performances psychomotrices.
En raison de la marge thérapeutique large de la loratadine, aucune interaction cliniquement significative n'est à attendre et aucune n'a été observée au cours des essais cliniques réalisés (voir rubrique propriétés pharmacocinétiques).
- L'administration simultanée d'inhibiteurs de la mono-amine-oxydase et d'agents sympathomimétiques peut entraîner des poussées hypertensives.
- Les agents sympathomimétiques réduisent l'effet antihypertenseur de l'alphaméthyldopa, de la mécamylamine, de la réserpine, des alcaloïdes de veratrum et de la guanéthidine.
- L'utilisation d'anesthésiques halogénés volatils au cours d'un traitement par des agents sympathomimétiques indirects peut entraîner une poussée aiguë hypertensive péri-opératoire. Par conséquent, si une intervention chirurgicale est prévue, il est préférable d'interrompre le traitement 24 heures avant l'anesthésie.
LES ASSOCIATIONS AVEC LES SUBSTANCES SUIVANTES NE SONT PAS RECOMMANDEES :
- Bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide : risque de vasoconstriction et d'élévation de la pression artérielle.
- Dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine (vasoconstricteurs dopaminergiques) : risque de vasoconstriction et d'élévation de la pression artérielle.
- Linézolide : risque de vasoconstriction et d'élévation de la pression artérielle.
- Autres vasoconstricteurs utilisés comme décongestionnant nasal, par voie orale ou nasale (phénylpropanolamine, phényléphrine, éphédrine...) : risque de vasoconstriction.
- Les anti-acides augmentent la vitesse d'absorption du sulfate de pseudoéphédrine ; le kaolin la diminue.

 

Effets indésirables

- Effets secondaires rapportés pendant les essais cliniques avec une fréquence supérieure à celle observée sous placebo avec le comprimé enrobé à libération modifiée à la dose de 5 mg/120 mg :
. Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Fréquent (> 1/100, < 1/10) : Sensation de soif.
. Affections psychiatriques :
Très fréquent (> 1/10) : Insomnie.
Fréquent (> 1/100, < 1/10) : Nervosité, somnolence, dépression, agitation, anorexie.
. Affections du système nerveux (périphérique et central) :
Fréquent (> 1/100, < 1/10) : Vertiges.
Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Confusion, tremblements.
. Affections du système nerveux autonome :
Très fréquent (> 1/10) : Bouche sèche.
Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Sudation accrue, bouffées de chaleur, modification du goût.
- Affections oculaires :
Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Larmoiement.
- Affections de l'oreille et du labyrinthe :
Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Tinnitus.
- Affections cardiaques :
Fréquent (> 1/100, < 1/10) : Tachycardie.
Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Palpitations.
- Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Fréquent (> 1/100, < 1/10) : Pharyngite, rhinite.
Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Epistaxis.
. Affections gastro-intestinales :
Fréquent (> 1/100, < 1/10) : Constipation, nausées.
. Affections du rein et des voies urinaires :
Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Pollakiurie, dysurie.
. Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) : Prurit.
. Troubles généraux :
Fréquent (> 1/100, < 1/10) : Céphalées, fatigue.
- Les autres effets indésirables très rarement rapportés depuis la commercialisation sont listés ci-dessous :
. Affections du système immunitaire : Anaphylaxie.
. Affections du système nerveux : Vertiges.
. Affections vasculaires : Hypertension.
. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Toux, bronchospasme.
. Affections hépatobiliaires : Anomalies des fonctions hépatiques.
. Affections du rein et des voies urinaires : Rétention urinaire.
. Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Alopécie.
- D'autres effets indésirables qui n'ont été rapportés que pour la loratadine au cours d'essais cliniques et pendant la commercialisation incluent une augmentation de l'appétit, des rashs et une gastrite.

 

Surdosage

- Symptômes :
Les symptômes d'un surdosage sont principalement de nature sympathomimétique, à l'exception d'une légère sédation qui peut être provoquée par la loratadine à des doses largement supérieures à la dose recommandée. Les symptômes peuvent varier d'une dépression du système nerveux central (sédation, apnée, diminution des capacités mentales, cyanose, coma, collapsus cardiovasculaire) à une stimulation du système nerveux central (insomnie, hallucinations, tremblements, convulsions) avec issue fatale possible. D'autres symptômes peuvent être observés : céphalées, anxiété, difficultés à la miction, faiblesse ou tension musculaire, euphorie, excitation, tachycardie, palpitations, soif, transpiration, nausées, vomissements, douleur précordiale, vertiges, tinnitus, ataxie, vision trouble et hypertension ou hypotension. La stimulation du système nerveux central peut survenir en particulier chez l'enfant, de même que les symptômes atropiniques (bouche sèche, pupilles fixes et dilatées, rougeurs, hyperthermie et symptômes gastro-intestinaux).
- Traitement :
. En cas de surdosage, traitement symptomatique et maintien des fonctions vitales sont préconisées. Du charbon activé en suspension dans l'eau peut éventuellement être administré pour absorber le produit restant dans l'estomac. Un lavage gastrique avec une solution saline physiologique peut être envisagé en particulier chez l'enfant. Chez l'adulte de l'eau du robinet peut être utilisée. Oter le plus possible de la quantité administrée avant l'instillation suivante. La loratadine n'est pas éliminée par hémodialyse et on ne sait pas si la loratadine peut être éliminée par dialyse péritonéale. Le patient doit rester sous surveillance médicale après le traitement d'urgence.
. Le traitement du surdosage par pseudoéphédrine est symptomatique. Les stimulants (analeptiques) ne doivent pas être utilisés. L'hypertension peut être contrôlée par un agent alphabloquant et la tachycardie par un bêtabloquant. Les barbituriques à courte durée d'action, le diazépam, ou le paraldéhyde peuvent être administrés pour contrôler les convulsions. En cas d'hyperthermie, surtout chez l'enfant, utiliser un linge mouillé tiède ou une couverture hypothermique. En cas d'apnée, les patients devront être placés sous assistance respiratoire.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

- Lors des études cliniques évaluant l'aptitude à conduire des véhicules, aucun effet délétère n'a été observé chez les patients recevant de la loratadine. Cependant, les patients doivent être informés que très rarement chez certaines personnes il a été décrit une somnolence qui pourrait affecter leur capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
- Il est peu probable que le sulfate de pseudoéphédrine modifie les performances psychomotrices.

 

Propriétés pharmacologiques

DECONGESTIONNANTS A USAGE SYSTEMIQUE/SYMPATHOMIMETIQUES, en association, code ATC : R01BA52.
ANTIHISTAMINIQUES A USAGE SYSTEMIQUE, code ATC : R06AX13.
La pharmacodynamie de CLARINASE REPETABS est directement liée à celle de ses composants.
- Loratadine :
. La loratadine est un antihistaminique tricyclique agissant sélectivement sur les récepteurs H1 périphériques. La loratadine n'a pas d'action significative au niveau des récepteurs H2. Elle n'inhibe pas la capture de la noradrénaline et n'a pratiquement aucune influence sur les fonctions cardiovasculaires ou sur l'activité pacemaker intrinsèque.
. La loratadine n'exerce pas d'effet sédatif ou anticholinergique significatif dans la majeure partie de la population et lorsqu'elle est utilisée à la dose recommandée.
. Lors de traitements au long cours, il n'a pas été observé de modification cliniquement significative des fonctions vitales, des paramètres biologiques, de l'examen clinique ou des tracés électrocardiographiques.
- Sulfate de pseudoéphédrine :
. Le sulfate de pseudoéphédrine (sulfate de d-isoéphédrine) est un agent sympathomimétique ayant une activité principalement alphamimétique plutôt que bêtamimétique.
Le sulfate de pseudoéphédrine assure, après administration orale, un effet décongestionnant nasal en raison de son action vasoconstrictive. Il a un effet sympathomimétique indirect principalement par le biais de la libération de médiateurs adrénergiques qu'il induit à partir des terminaisons nerveuses post-ganglionnaires.
. L'administration orale de pseudoéphédrine à la dose recommandée peut entraîner d'autres effets sympathomimétiques, comme une augmentation de la pression artérielle, une tachycardie ou des manifestations d'excitation du système nerveux central.

- Loratadine :
. Après administration par voie orale, la loratadine est rapidement et bien absorbée, et subit un important effet de premier passage hépatique, par métabolisation essentielle par les CYP3A4 et CYP2D6. Le principal métabolite - la desloratadine - est pharmacologiquement actif et responsable en grande partie de l'effet clinique. Les concentrations plasmatiques maximales de loratadine et de desloratadine sont atteintes (Tmax) entre 1-1,5 heure et 1,5-3,7 heures, respectivement, après l'administration.
. Au cours d'études cliniques contrôlées, une augmentation des concentrations plasmatiques de loratadine a été rapportée lors de l'administration simultanée de kétoconazole d'érythromycine ou de cimétidine, mais sans conséquence clinique significative (ni modification des tracés ECG).
. La liaison de la loratadine aux protéines circulantes est intense (97% à 99%), alors que celle du métabolite est plus modérée (73% à 76%).
. Chez les volontaires sains, les demi-vies de distribution de la loratadine et de son métabolite actif sont d'environ 1 et 2 heures respectivement. La demi-vie principale d'élimination chez les sujets volontaires sains était de 8,4 heures (fourchette de 3 à 20 heures) pour la loratadine et de 28 heures (fourchette de 8,8 à 92 heures) pour le principal métabolite actif.
. Approximativement 40% de la dose est excrétée dans les urines et 42% dans les fèces sur une période de 10 jours et principalement sous forme de métabolites conjugués.
Approximativement 27% de la dose est éliminée dans les urines pendant les 24 premières heures. Moins de 1% de la substance active est excrétée sous la forme active inchangée loratadine ou desloratadine.
. La biodisponibilité de la loratadine et de son métabolite actif est dose-dépendante.
. Le profil pharmacocinétique de la loratadine et de ses métabolites est comparable chez les volontaires sains adultes et âgés.
. Chez les patients atteints d'une insuffisance rénale chronique, l'ASC et les pics plasmatiques des concentrations (Cmax) de la loratadine et de son métabolite ont été plus élevés que l'ASC et les pics plasmatiques (Cmax) observés chez les patients ayant une fonction rénale normale. Les demi-vies moyennes d'élimination de la loratadine et de son métabolite n'étaient pas significativement différentes de celles observées chez les sujets normaux. L'hémodialyse n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de la loratadine et de son métabolite actif chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique.
. Chez des patients présentant une atteinte hépatique chronique d'origine éthylique, l'ASC et les pics de concentration plasmatiques (Cmax) de la loratadine observés ont été doublés alors que le profil pharmacocinétique du métabolite actif n'était pas significativement modifié par rapport à celui des patients ayant une fonction hépatique normale. Les demi-vies d'élimination de la loratadine et de son métabolite étaient de 24 heures et de 37 heures respectivement et elles augmentaient parallèlement à la sévérité de l'atteinte hépatique.
. La loratadine et son métabolite actif sont excrétés dans le lait maternel chez les femmes allaitant.
- Sulfate de pseudoéphédrine :
. Après administration orale, le sulfate de pseudoéphédrine est rapidement et complètement absorbé. Un effet apparaît dans les 30 minutes et une dose de 60 mg exerce un effet décongestionnant pendant au moins 4 à 6 heures. Le sulfate de pseudoéphédrine subit un métabolisme hépatique incomplet par N-déméthylation donnant un métabolite inactif.
. Chez l'homme, la demi-vie d'élimination, à un pH urinaire approximatif de 6, se situe dans une fourchette de 5 à 8 heures. La substance active et son métabolite sont excrétés dans l'urine, 55-75% de la dose administrée est excrétée sous forme inchangée. Le taux d'excrétion est accéléré et la durée d'action est diminuée à un pH urinaire acide (pH5).
L'alcalinisation de l'urine peut entraîner une résorption partielle.
. La pseudoéphédrine semble traverser le placenta et la barrière hémato-encéphalique.
. La substance active est excrétée dans le lait maternel chez les femmes allaitant.
. L'ingestion concomitante de nourriture peut augmenter la quantité de loratadine absorbée, mais sans effet cliniquement significatif. Ce phénomène n'est pas observé avec la pseudoéphédrine.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
2 ans.
Précautions particulières de conservation :
Pas de précautions particulières de conservation.

Pas d'exigences particulières.

14 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

 

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