Navigation

Hemipralon l p, gélule à libération prolongée, étui de 28

Hemipralon lp est un médicament sous forme de gélule à libération prolongée (28) (80 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 10/08/1990 par BEAUFOUR IPSEN PHARMA au prix de 7,17€ et retiré du marché le 11/07/2008.

 

À propos

    Principes actifs

  • Propranolol

    Excipients

  • Saccharose
  • Amidon de maïs
  • Diffucril
  • Talc (E553b)
  • Povidone (E1201)
  • Enveloppe de la gélule :
  • Gélatine
  • Soufre dioxyde (E220)

    Classification ATC

    • système cardiovasculaire

      • bétabloquants

        • bétabloquants

          • bêtabloquants, non sélectifs

            • propranolol

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 10/08/1990 et le 11/07/2008.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Hypertension artérielle
  • Angor d'effort
  • Infarctus du myocarde
  • Troubles du rythme
  • Tachycardie sinusale
  • Tachycardie jonctionnelle
  • Tachycardie des fibrillations et flutters auriculaires
  • Tachycardie ventriculaire
  • Manifestation cardiovasculaire des hyperthyroïdies
  • Intolérance aux traitements substitutifs des hypothyroïdies
  • Cardiomyopathie obstructive
  • Migraine

Indications thérapeutiques

- Hypertension artérielle.
- Prophylaxie des crises angineuses, angor d'effort.
- Traitement au long cours après infarctus du myocarde.
- Réduction ou prévention des troubles du rythme sympathicodépendants : tachycardies sinusales ou jonctionnelles, tachycardies des fibrillations et flutters auriculaires, certaines tachycardies d'origine ventriculaire.
- Manifestations cardiovasculaires des hyperthyroïdies et intolérance aux traitements substitutifs des hypothyroïdies.
- Signes fonctionnels de la cardiomyopathie obstructive.
- Traitement de fond de la migraine.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
- hypersensibilité au propranolol,
- asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives,
- insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,
- choc cardiogénique,
- blocs auriculoventriculaires des 2ème et 3ème degrés non appareillés,
- angor de Prinzmetal,
- maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),
- bradycardie (< 45-50 contractions par minute),
- phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques,
- phéochromocytome non traité,
- hypotension,
- antécédent de réaction anaphylactique,
- association à la floctafénine, au sultopride (voir interactions).
DECONSEILLE :
- Ce médicament est généralement déconseillé en cas d'association à l'amiodarone (voir interactions).
- Allaitement : les bêtabloquants sont excrétés dans le lait. Le risque de survenue d'hypoglycémie et de bradycardie n'a pas été évalué : en conséquence et par mesure de précaution, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

 

Posologie et mode d'administration

La biodisponibilité particulière du propranolol dans les gélules d'Hémipralon LP (voir propriétés pharmacocinétiques) autorise les posologies suivantes :
- Hypertension artérielle, prophylaxie des crises angineuses, angor d'effort, cardiomyopathie obstructive : Une gélule à 80 mg par jour, de préférence le matin.
Toutefois, chez certains patients, il pourra être nécessaire d'augmenter la posologie jusqu'à 2 gélules par jour. Chez certains hypertendus, on pourra éventuellement associer un autre antihypertenseur ou diurétique.
- Traitement au long cours après infarctus du myocarde :
. traitement initial : il devra être institué entre le 5ème et le 21ème jour après l'épisode aigu de l'infarctus ; 1 comprimé à 40 mg 4 fois par jour pendant 2 à 3 jours.
. traitement d'entretien : 1 gélule à 80 mg par jour le matin.
- Migraines, troubles du rythme, hyperthyroïdies :
Les doses actives pouvant varier d'un malade à l'autre, et des doses inférieures à 80 mg pouvant être efficaces, il conviendra de débuter le traitement par la forme à libération conventionnelle.

Gélule transparente.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Arrêt du traitement :
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire idéalement sur une à deux semaines, en utilisant la forme conventionnelle dosée à 40 mg et en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l'angor.
- Insuffisance cardiaque :
Chez l'insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le propranolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte. Initier le traitement en utilisant le comprimé de propranolol dosé à 40 mg.
- Bradycardie :
Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
- Bloc auriculoventriculaire du premier degré :
Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêtabloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculoventriculaire du premier degré.
- Phéochromocytome :
L'utilisation des bêtabloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
- Sujet âgé :
Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier la traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
- Insuffisant rénal ou hépatique :
Ces deux situations nécessitent la prudence dans l'institution de la posologie initiale : utiliser alors la forme conventionnelle dosée à 40 mg.
- Sujet diabétique :
Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
- Psoriasis :
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêtabloquants, l'indication mérite d'être pesée.
- Réactions allergiques :
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (voir interactions) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
- Anesthésie générale :
Les bêtabloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension. La poursuite du traitement par bêtabloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêtabloquant.
Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures peut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
Dans certains cas, le traitement par bêtabloquant ne peut être interrompu :
. chez les malades atteints d'insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêtabloquants.
. en cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins.
L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
Le risque anaphylactique doit être pris en compte.
- Thyrotoxicose :
Les bêtabloquants sont susceptibles d'en masquer les signes cardiovasculaires .
- Sportifs :
L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
- Grossesse : chez l'animal, aucune action tératogène n'a été mise en évidence. Dans l'espèce humaine, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêtabloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance. Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêtabloquante persiste plusieurs jours après la naissance : si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP) ; par ailleurs bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C'est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.
- Associations nécessitant des précautions d'emploi : anesthésiques volatils halogénés ; antagonistes du calcium (bépridil, diltiazem et vérapamil) ; anti-arythmiques (propafénone et classe Ia : quinidine, hydroquinidine, disopyramide) ; insuline, sulfamides hypoglycémiants ; lidocaïne ; produits de contraste iodés ; baclofène ; cimétidine ; clonidine ; ergotamine ; fluvoxamine ; sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, d'aluminium et de calcium (topiques gastro-intestinaux).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Aspect tératogène :
Chez l'animal, aucune action tératogène n'a été mise en évidence. Dans l'espèce humaine, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêtabloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Aspect néonatal :
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêtabloquante persiste plusieurs jours après la naissance : si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (voir surdosage), en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP) ; par ailleurs bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées.
C'est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.
Allaitement :
Les bêtabloquants sont excrétés dans le lait (voir propriétés pharmacocinétiques).
Le risque de survenue d'hypoglycémie et de bradycardie n'a pas été évalué ; en conséquence et par précaution, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES :
- Floctafénine :
En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants.
- Sultopride :
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive), par addition des effets bradycardisants.
ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Amiodarone :
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
ASSOCIATIONS NECESSITANT DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Anesthésiques volatils halogénés :
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants (l'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêtastimulants).
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêtabloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
- Antagonistes du calcium (bépridil, diltiazem et vérapamil) :
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).
- Anti-arythmiques (propafénone et classe Ia : quinidine, hydroquinidine, disopyramide) :
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance attentive clinique et électrocardiographique.
- Baclofène :
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
- Cimétidine :
Augmentation des taux plasmatiques du propranolol par inhibition de son catabolisme hépatique, avec majoration de l'activité et des effets indésirables : par exemple bradycardie importante.
Surveillance clinique accrue ; si besoin, adaptation de la posologie des bêtabloquants pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.
- Clonidine :
En cas d'arrêt brutal du traitement par la clonidine, augmentation importante de la pression artérielle avec risque d'hémorragie cérébrale par effet sympathomimétique.
Arrêter de façon progressive la clonidine.
- Ergotamine :
Ergotisme ; quelques rares cas de spasme artériel avec ischémie des extrémités ont été observés (addition des effets vasculaires).
Surveillance clinique renforcée, en particulier pendant les premières semaines de l'association.
- Fluvoxamine :
Augmentation des taux plasmatiques du propranolol avec majoration de l'activité et des effets indésirables, par exemple bradycardie excessive (inhibition du catabolisme hépatique du bêtabloquant par la fluvoxamine).
Surveillance clinique accrue ; si besoin, adaptation de la posologie du propranolol pendant le traitement par la fluvoxamine et après son arrêt.
- Insuline, sulfamides hypoglycémiants :
Tous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : les palpitations et la tachycardie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout au début du traitement, l'autosurveillance sanguine.
- Lidocaïne (décrit pour le propranolol, le métoprolol, le nadolol) :
Augmentation des taux plasmatiques de lidocaïne avec majoration possible des effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution du métabolisme hépatique de la lidocaïne).
Adapter la posologie de la lidocaïne. Surveillance clinique, électrocardiographique et, éventuellement, des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant le traitement bêtabloquant et après son arrêt.
- Produits de contraste iodés :
En cas de choc ou d'hypotension dus aux produits de contraste iodés, réduction par les bêtabloquants des réactions cardiovasculaires de compensation.
Le traitement par le bêtabloquant doit être arrêté chaque fois que cela est possible avant l'exploration radiologique. En cas de poursuite indispensable du traitement, le médecin doit disposer des moyens de réanimation adaptés.
- Sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, d'aluminium et de calcium (topiques gastro-intestinaux) :
Diminution de l'absorption digestive du propranolol.
Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance du bêtabloquant (plus de 2 heures, si possible).
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- AINS :
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
- Antagonistes du calcium (dihydropyridines) :
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif n vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêtabloquants). La présence d'un traitement bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
- Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques :
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
- Corticoïdes, tétracosactide :
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
- Méfloquine :
Risque de bradycardie (addition des effets bradycardisants).
- Phénobarbital, rifampicine (inducteurs enzymatiques) :
Diminution des taux plasmatiques du propranolol avec réduction de ses effets cliniques (accélération de son métabolisme hépatique).

 

Effets indésirables

AU PLAN CLINIQUE :
- Les plus fréquemment rapportés :
. asthénie,
. refroidissement des extrémités,
. bradycardie, sévère le cas échéant,
. troubles digestifs (gastralgies, nausées, vomissements),
. impuissance,
. insomnie, cauchemars.
- Beaucoup plus rarement :
. ralentissement de la conduction auriculoventriculaire ou intensification d'un bloc auriculoventriculaire existant,
. insuffisance cardiaque,
. chute tensionnelle,
. bronchospasme,
. hypoglycémie,
. syndrome de Raynaud,
. aggravation d'une claudication intermittente existante,
. diverses manifestations cutanées y compris éruptions psoriasiformes.
AU PLAN BIOLOGIQUE :
On a pu observer, dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.

 

Surdosage

- En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l'administration :
. d'atropine, 1 à 2 mg IV ;
. de glucagon à la dose de 1 mg renouvelable,
. suivie si nécessaire d'isoprénaline 25 µg en injection lente ou de dobutamine 2,5 à 10 µg/kg/min.
- En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêtabloquant :
. glucagon sur la base de 0,3 mg/kg,
. hospitalisation en soins intensifs,
. isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée (voir grossesse et allaitement).

 

Propriétés pharmacologiques

BETABLOQUANT.
(C : système cardiovasculaire).
- Le propranolol se caractérise par 3 propriétés pharmacologiques :
. l'absence d'activité bêtabloquante bêta1 cardiosélective,
. un effet anti-arythmique,
. l'absence de pouvoir agoniste partiel (ou d'activité sympathomimétique intrinsèque),
. un effet stabilisant de membrane (quinidine-like ou anesthésique local) aux concentrations suprathérapeutiques.
- Le propranolol diminue le risque de récidive d'infarctus du myocarde et la modalité, particulièrement la mort subite.

La formulation galénique d'Hémipralon LP est spécifique à celle spécialité et lui confère une biodisponibilité plus élevée une gélule d'Hémipralon LP correspond à une gélule des autres spécialités à libération prolongée dosées à 160 mg de propranolol.
La formulation galénique en microgranules neutres allonge de façon importante le temps d'absorption du propranolol sans modifier ses paramètres d'élimination.
La concentration plasmatique maximale est atteinte au bout de 5 heures pour cette forme à libération prolongée. La demi-vie apparente d'élimination est de 12 heures.
Celle formulation convient bien au propranolol qui n'est pas absorbé au niveau de l'estomac, mais sur tout l'intestin, y compris le rectum. Elle permet d'assurer un taux sanguin efficace pendant 24 heures en écrêtant les pics de concentration observés avec des comprimés classiques fortement dosés.
Le propranolol passe la barrière hémato-encéphalique.
Le propranolol est métabolisé dans le foie, notamment en 4-hydroxypropranolol, métabolite doté également de propriétés bêtabloquantes. Les métabolites sont éliminés par le rein, sous forme glycuroconjuguée, de même qu'une faible fraction de la molécule mère, inchangée (3-4%) ou glycuroconjuguée (15-20%).
L'élimination du propranolol et de ses métabolites est complète en 48 heures.
La dialysance en épuration extrarénale est d'environ 20 ml/min pour un débit de 250 ml/min.
Le propranolol passe la barrière placentaire et se retrouve dans le cordon (concentration : environ 1,5 fois celle du sang maternel).
La concentration dans le lait maternel est environ moitié de celle du sang. La quantité absorbée par le nourrisson serait ainsi inférieure à 1% de la dose thérapeutique.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.

28 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).