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Theprubicine 10 mg, poudre et solvant pour solution pour perfusion, boîte de 1 flacon de poudre + ampoule de solvant de 5 ml

Theprubicine est un médicament sous forme de poudre et solvant pour solution pour perfusion iv à base de Pirarubicine (10 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 08/01/1990 par SANOFI-AVENTIS FRANCE au prix de 28,29€ et retiré du marché le 01/03/2011.

 

À propos

    Principes actifs

  • Pirarubicine

    Excipients

  • Poudre :
  • Lactose
  • Sodium hydroxyde (E524)
  • Chlorhydrique acide (E507)
  • Solvant :
  • Eau pour préparations injectables

    Classification ATC

    • antinéoplasiques et immunomodulateurs

      • antinéoplasiques

        • antibiotiques cytotoxiques et apparentés

          • anthracyclines et apparentés

            • pirarubicine

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 08/01/1990 et le 01/03/2011.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Cancer du sein

Indications thérapeutiques

Cancer du sein : l'activité a été prouvée dans les cancers métastatiques et en cas de récidive locale.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :
- hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients,
- grossesse - allaitement : THEPRUBICINE est contre-indiqué durant la grossesse et l'allaitement,
- insuffisance cardiaque,
- l'administration doit être évitée en cas d'infarctus du myocarde récent, de troubles du rythme ventriculaire, d'angor non contrôlé,
- en association avec le vaccin anti-amaril (fièvre jaune) (voir rubrique interactions).
DECONSEILLE :
Ce médicament est déconseillé avec les vaccins vivants atténués (sauf le vaccin anti-amaril), la phénytoïne ou la fosphénytoïne (voir rubrique interactions).

 

Posologie et mode d'administration

- THEPRUBICINE doit être administrée par voie intraveineuse stricte.
- Toute extravasation risque de produire une nécrose des tissus environnants et doit entraîner l'arrêt immédiat de l'injection.
- Reconstituer la solution à l'aide de l'ampoule de solution et agiter le flacon jusqu'à l'obtention d'une solution limpide.
- La dose est injectée en 5 à 10 minutes dans la tubulure d'une perfusion de solution glucosée à 5%.
- Après la fin de l'injection, il est conseillé de procéder à un lavage abondant de la veine à l'aide d'un sérum glucosé.
- La posologie moyenne est de 50 mg/m² toutes les 3 à 4 semaines, selon la récupération hématologique.
- Attention :
Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse. Toute extravasation risquerait de produire une nécrose de tissus environnants. En cas d'extravasation, l'administration sera interrompue immédiatement.
Modalités de manipulation :
- La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment de blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation de cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
- Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
- A la posologie préconisée, une granulopénie majeure et de courte durée peut, exceptionnellement, survenir entre le 10ème et le 15ème jour après l'administration d'une dose unique, particulièrement chez les sujets lourdement prétraités par chimiothérapie ou chez les patients dont les fonctions hépatiques sont perturbées.
- Chez les patients ayant préalablement reçu des anthracyclines ou des anthraquinones et/ou une radiothérapie thoracique, et/ou ayant des antécédents d'infarctus du myocarde, un traitement par la pirarubicine peut être entrepris, à condition de s'assurer que la fonction myocardique est normale (fraction d'éjection ventriculaire).
- En cas d'altération du bilan hépatique (tout particulièrement du métabolisme de la bilirubine) ou d'une insuffisance rénale, il existe un risque d'accumulation du produit et d'aggravation de la toxicité hématologique.
- Certaines leucémies secondaires aux agents anticancéreux (voir rubrique effets indésirables) peuvent être curables à condition d'une prise en charge précoce et adaptée. En conséquence, tout patient traité par la pirarubicine doit faire l'objet d'une surveillance hématologique.
- Ce médicament est déconseillé avec les vaccins vivants atténués (sauf le vaccin anti-amaril, voir rubrique contre-indications), la phénytoïne ou la fosphénytoïne (voir rubrique interactions).
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Pratiquer avant chaque nouveau cycle, une numération formule sanguine, un bilan cardiovasculaire clinique et électrocardiographique.
- Au-delà d'une dose cumulative comprise entre 600 et 700 mg/m², un contrôle de la fraction d'éjection ventriculaire est conseillé avant chaque cycle.
- Associations nécessitant des précautions d'emploi : anticoagulants oraux.

 

Grossesse et allaitement

THEPRUBICINE est contre-indiqué durant la grossesse et l'allaitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

INTERACTIONS COMMUNES A TOUS LES CYTOTOXIQUES :
ANTICANCEREUX ET INR :
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.
ASSOCIATION CONTRE-INDIQUEE (voir rubrique contre-indications) :
- Vaccin anti-amaril (fièvre jaune) :
Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi Mises en garde) :
- Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne) :
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
- Vaccins vivants atténués sauf anti-amaril :
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).
ASSOCIATION A PRENDRE EN COMPTE :
Immunosuppresseurs :
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.

 

Effets indésirables

- Granulopénie chez environ 2/3 des malades avec recouvrement rapide dès la 3ème à 4ème semaine après l'administration,
- thrombopénie beaucoup plus rare,
- nausées, vomissements peu intenses et de courte durée chez environ deux tiers des malades,
- stomatites dans environ 5% des cas,
- alopécie réversible à l'arrêt du traitement, n'imposant le port d'une perruque que dans 20 à 25% des cas,
- aménorrhée, azoospermie.
- Comme avec d'autres agents anticancéreux altérant l'ADN, des syndromes myélodysplasiques et des leucémies aiguës myéloïdes ont été observés après traitement combiné incluant la pirarubicine.
- Avec les inhibiteurs de la topoisomérase II, il a été rapporté une incidence plus élevée qu'attendue de leucémies secondaires se présentant comme des leucémies de novo LAM2, LAM3, LAM4. De telles formes peuvent présenter une courte période de latence (de 1 à 3 ans). Ces formes, accessibles à un traitement curateur, nécessitent un diagnostic précoce et un traitement adapté à visée curative (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).

 

Surdosage

En cas de surdosage, on doit s'attendre à ce que les effets indésirables soient majorés, en particulier une aplasie sévère directement dose-dépendante doit être attendue.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : ANTHRACYCLINES ET APPARENTES, code ATC L01DB08.
(L : antinéoplasiques et immunomodulateurs).
La pirarubicine inhibe la synthèse de l'ADN et de l'ARN en s'intercalant dans la double hélice d'ADN et en entraînant l'inhibition de l'action des polymérases des acides nucléiques.

- Après administration intraveineuse d'une dose unique thérapeutique chez des patients présentant des fonctions hépatique et rénale normales, il a été observé une décroissance triphasique des concentrations de pirarubicine dans le plasma, avec notamment une phase alpha de distribution tissulaire extrêmement courte (T1/2 alpha de 1 à 5 minutes), une T1/2 bêta d'environ 20 à 30 minutes et une phase terminale variant de 13 à 23 heures.
- Le volume apparent de distribution dans les compartiments tissulaires, très élevé, met en évidence une diffusion large de la pirarubicine dans l'organisme. Des dosages tissulaires, en particulier au niveau des tissus tumoraux, ont montré des concentrations largement supérieures aux concentrations plasmatiques.
- La pirarubicine est principalement excrétée par voie biliaire. L'excrétion urinaire est faible (en 48 à 72 heures : 5 à 10% de la dose administrée).
- Les métabolites de la pirarubicine retrouvés dans le sang et les urines sont, d'une part de la doxorubicine, en quantité faible, d'autre part des composés 1-3-dihydro dérivés, métabolites glycosides (THP-adriamycinol et adriamycinol, biologiquement actifs) et enfin des composés aglycones inactifs.
- La pirarubicine se distingue de la doxorubicine par une demi-vie plus courte, une large diffusion et une plus forte concentration tissulaire.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
- Après reconstitution dans l'eau pour préparations injectables, la solution peut être conservée 7 jours au réfrigérateur entre + 2°C et + 8°C.
- La solution reconstituée mise dans un sérum glucosé à 5% doit être utilisée rapidement. Toutefois, la solution reconstituée peut être conservée maximum 6 heures, à une température ne dépassant pas + 25°C.
Précautions particulières de conservation :
- A conserver au réfrigérateur (entre + 2°C et + 8°C).
- Pour les conditions de conservation du médicament reconstitué, voir rubrique durée de conservation.

- Il est déconseillé de mélanger la pirarubicine à tout autre produit dans le flacon ou le système de perfusion, en particulier le chlorure de sodium avec lequel une gélification est susceptible de se former.
- La dose est injectée en 5 à 10 minutes dans la tubulure d'une perfusion de solution glucosée à 5%.

- La manipulation de ce cytotoxique par le personnel infirmier ou médical nécessite un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement (voir rubrique posologie et mode d'administration).
- Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

10 mg de poudre en flacon (verre) et 5 ml de solvant en ampoule (verre) ; boîte de 1 + 1.