Mesocaine 25 mg/5 ml, solution injectable, boîte de 1 ampoule de 5 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Mesocaine (25 mg/5 ml) est un médicament sous forme de solution injectable à base de Lidocaïne (5 mg/mL).
Autorisation de mise sur le marché le 22/06/1988 par PHARMY II au prix de 1,11€.
À propos
- Lidocaïne
Principes actifs
- Sodium chlorure
- Sodium hydroxyde (E524)
- Eau pour préparations injectables
- Présence de :
- Sodium
Excipients
système nerveux
anesthésiques
anesthésiques locaux
amides
lidocaïne
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 22/06/1988.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Anesthésie locale par infiltration
- Anesthésie régionale
- Anesthésie locorégionale intraveineuse
- Infiltration intra-articulaire
- Infiltration péri-articulaire
- Infiltration sympathique
Indications thérapeutiques
- anesthésie locale par infiltration.
- anesthésie régionale : caudale, péridurale, plexique, tronculaire.
- anesthésie locorégionale intraveineuse.
- infiltrations intra ou péri-articulaires.
- infiltrations sympathiques.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ce médicament NE DOIT JAMAIS être utilisé en cas de :
- hypersensibilité aux anesthésiques locaux à liaison amide.
- porphyries.
- troubles de la conduction auriculoventriculaire nécessitant un entraînement électrosystolique permanent non encore réalisé.
- épilepsie non contrôlée par un traitement.
- contre-indications propres à la technique.
Posologie et mode d'administration
En dehors de l'anesthésie locale par infiltration, la lidocaïne devra être uniquement utilisée par ou sous la responsabilité de médecins expérimentés dans les techniques d'anesthésie locorégionale.
La forme, la concentration utilisées varient en fonction de l'indication et du but recherché, de l'âge et de l'état pathologique du patient.
L'anesthésie obtenue est habituellement fonction de la dose totale administrée.
La dose à injecter est fonction de la technique d'anesthésie pour laquelle le produit est utilisé.
- Chez l'adulte :
. En anesthésie locale par infiltration :
La dose maximale à ne pas dépasser est de 200 mg. Pour des doses plus élevées, il est recommandé de recourir aux formes adrénalinées.
. En anesthésie régionale (péridurale, caudale, plexique, tronculaire) :
La dose maximale à ne pas dépasser est de 400 mg. Pour des doses plus élevées, il est recommandé de recourir aux formes adrénalinées.
Les formes les plus concentrées augmentent l'intensité du bloc moteur.
En obstétrique, pour l'anesthésie péridurale il est recommandé de diminuer les doses de moitié.
. En anesthésie locorégionale intraveineuse :
Ne pas utiliser de concentrations supérieures à 0,5% et ne pas dépasser la dose totale de 200 mg.
. Pour les infiltrations péri et intra-articulaires et les infiltrations sympathiques :
La dose maximale à ne pas dépasser est de 200 mg. Pour les injections intravasculaires, les formes adrénalinées sont formellement contre-indiquées.
- Chez le nourrisson et le jeune enfant :
Utiliser la plus faible concentration possible d'anesthésique local.
. En anesthésie locale par infiltration et régionale (péridurale, caudale, plexique, tronculaire) :
Les doses maximales recommandées sont de 2 à 7 mg/kg suivant la technique utilisée.
. En anesthésie locorégionale intraveineuse :
L'anesthésie locorégionale intraveineuse est contre-indiquée chez l'enfant de moins de 5 ans.
Ne pas utiliser de concentrations supérieures à 0,5%.
La dose recommandée est de 2,5 mg/kg.
Mises en garde et précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
- L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
- Un surdosage ou une injection IV rapide accidentelle peut provoquer des réactions toxiques.
- Il n'est pas recommandé de faire une anesthésie locale par infiltration dans les zones infectées et inflammatoires.
- Les techniques d'anesthésie locorégionale ne sont pas recommandées chez les patients sous anticoagulants.
- Pour les injections intravasculaires, les formes adrénalinées sont formellement contre-indiquées.
- L'anesthésie locorégionale intraveineuse est contre-indiquée chez l'enfant de moins de 5 ans.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- L'utilisation de la lidocaïne nécessite :
Lors de l'anesthésie locale :
. un interrogatoire destiné à connaître le terrain, les thérapeutiques en cours, les antécédents du patient,
. si nécessaire, une prémédication par une benzodiazépine à dose modérée,
. de faire l'injection (sauf indication particulière) strictement hors des vaisseaux après aspirations répétées,
. de disposer d'un matériel de réanimation (en particulier d'une source d'oxygène).
En outre, lors de l'anesthésie régionale (caudale, péridurale, tronculaire, plexique), locorégionale intraveineuse :
. de disposer d'une voie veineuse et d'un matériel complet de réanimation,
. de disposer de médicaments aux propriétés anticonvulsivantes (thiopental, benzodiazépines), myorelaxantes (benzodiazépines), d'atropine et de vasopresseurs,
. une surveillance électrocardiographique continue (cardioscopie), et tensionnelle,
. de pratiquer une injection test de 5 à 10% de la dose,
. d'injecter lentement en réaspirant fréquemment,
. de maintenir le contact verbal avec le patient.
- La lidocaïne étant métabolisée par le foie, la quantité d'anesthésique utilisée sera limitée chez les insuffisants hépatiques.
- Compte-tenu des effets indésirables de la lidocaïne au plan cardiovasculaire, la quantité d'anesthésique utilisée sera limitée chez les insuffisants cardiaques.
- Ce médicament contient 2,95 mg de sodium par mI : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
- Grossesse : ne pas utiliser dans un bloc paracervical en anesthésie obstétricale, en raison du retentissement néonatal (hypertonie-hypoxie). Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal. En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de la lidocaïne. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque. En conséquence, l'utilisation de la lidocaïne ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire, mais peut être prescrite au moment de l'accouchement si besoin.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Ne pas utiliser dans un bloc paracervical en anesthésie obstétricale, en raison du retentissement néonatal (hypertonie-hypoxie).
Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de la lidocaïne. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.
En conséquence, l'utilisation de la lidocaïne ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire, mais peut être prescrite au moment de l'accouchement si besoin.
Allaitement :
L'allaitement est possible.
Effets indésirables
La survenue d'un effet indésirable doit faire suspecter un surdosage.
Les réactions toxiques, témoins d'un surdosage en anesthésique local, peuvent apparaître dans deux conditions : soit immédiatement, par surdosage relatif dû à un passage intraveineux accidentel, soit plus tardivement par surdosage vrai dû à l'utilisation d'une trop grande quantité d'anesthésique.
Les signes de toxicité peuvent être :
- sur le plan du système nerveux central : nervosité, agitation, bâillements, tremblements, appréhension, nystagmus, logorrhée, céphalées, nausées, bourdonnements d'oreille. Ces signes d'appel nécessitent une surveillance attentive pour prévenir une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.
- sur le plan respiratoire : tachypnée puis apnée.
- sur le plan cardiovasculaire : tachycardie, bradycardie, dépression cardiovasculaire avec hypotension artérielle pouvant aboutir à un collapsus, troubles du rythme (extrasystoles ventriculaires, fibrillation ventriculaire), trouble de la conduction (bloc auriculoventriculaire). Ces manifestations cardiaques peuvent aboutir à un arrêt cardiaque.
Devant l'apparition des premières manifestations toxiques, il est recommandé de demander au patient d'hyperventiler.
Les concentrations veineuses auxquelles peuvent apparaître les premiers signes de toxicité neurologique sont de 5,6 µg/ml.
Les signes de toxicité cardiaque sont observés pour des concentrations quatre fois plus élevées (20 µg/ml).
Surdosage
Les manifestations toxiques neurologiques sont traitées par injection d'un barbiturique de courte durée d'action ou d'une benzodiazépine, oxygénation, ventilation assistée.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Ce produit peut modifier les capacités de réactions pour la conduite de véhicule ou l'utilisation de machines.
Propriétés pharmacologiques
ANESTHESIQUES LOCAUX.
(N : système nerveux central).
La lidocaïne fait partie du groupe des anesthésiques à liaison amide.
Le pKa de la lidocaïne est de 7,7. C'est une base faible. Elle est liée aux protéines (essentiellement les alpha1 glycoprotéines) à environ 65%.
L'ABSORPTION de la lidocaïne dépend du lieu d'injection, de la dose administrée et de la présence ou non d'adrénaline.
- La voie IV donne les concentrations les plus élevées. Le pic sanguin dépend de la quantité et surtout de la vitesse d'injection. Ainsi, une injection de 2 mg/kg en 2 minutes donne une concentration artérielle de 3 µg/ml après 5 minutes, et de 1 µg/ml après 30 minutes.
- Au cours des blocs, l'absorption varie avec le bloc considéré.
- Après injection SC, l'absorption varie avec la vascularisation. Une dose de 200 mg injectée au niveau de l'avant-bras donne, une demi-heure après l'injection, des concentrations de 0,30 à 0,50 µg/ml.
LA DISTRIBUTION, à partir du sang, se fait dans tous les tissus, surtout ceux richement vascularisés (coeur, poumon, cerveau, foie, rate), puis dans les tissus adipeux et musculaires.
METABOLISATION ET ELIMINATION :
La métabolisation de la lidocaïne est essentiellement hépatique : dégradation enzymatique par le système mono-oxygénasique dépendant du cytochrome P450 ; 70 p. cent de la lidocaïne injectée sont métabolisés en un seul passage. Les métabolites les plus importants car actifs sont la mono-éthyl-glycine-xylidine (MEGX) et la glycine-xylidine (GX). Les métabolites sont éliminés dans les urines sauf une petite partie qui subit un cycle entéro-hépatique.
LE PASSAGE TRANSPLACENTAIRE se fait par simple diffusion. Le rapport taux foetal/taux maternel est de 0,52 à 0,69.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
18 mois.
Ampoule bouteille autocassable (verre de type I) de 5 ml ; boîte de 1.