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Azantac 50 mg/2 ml injectable boîte de 5 ampoules de 2 ml

Azantac est un médicament sous forme de solution injectable (5) à base de Ranitidine (50 mg/2 mL).
Autorisation de mise sur le marché le 27/02/1984 par GLAXOSMITHKLINE au prix de 4,19€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Ranitidine

    Excipients

  • Sodium chlorure
  • Potassium dihydrogénophosphate
  • Phosphate disodique
  • Eau pour préparations injectables

    Classification ATC

    • voies digestives et métabolisme

      • anti-acides, médicaments de l'ulcère peptique et des flatulences

        • médicaments pour le traitement de l'ulcère peptique

          • antagonistes des récepteurs h2

            • ranitidine

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 27/02/1984.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Ulcère gastrique
  • Ulcère duodénal
  • Syndrome de Zollinger-Ellison
  • Hémorragie de la maladie ulcéreuse gastroduodénale
  • Lésion gastroduodénale liée au stress
  • Oesophagite par reflux gastro-oesophagien
  • Reflux gastro-oesophagien

Indications thérapeutiques

Adultes

·         Ulcère gastrique ou duodénal évolutif.

·         Syndrome de Zollinger-Ellison.

·         Hémorragies de la maladie ulcéreuse gastro-duodénale.

·         Lésions gastro-duodénales liées au stress.

Enfants et nourrissons (de 6 mois à 18 mois)

·         Traitement à court terme des ulcères gastriques ou duodénaux,

·         Traitement du reflux gastro-oesophagien, y compris les oesophagites par reflux et le soulagement des symptômes liés au reflux gastro-oesophagien.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

·         Hypersensibilité à la substance ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition.

 

Posologie et mode d'administration

Adultes

En injection intramusculaire (IM) : 1 à 4 ampoules à 50 mg réparties sur le nycthémère.

En injection intraveineuse (IV) lente (au moins 2 minutes), après dilution d'une ampoule à 50 mg dans 20 ml de solution injectable : 1 à 4 ampoules à 50 mg réparties sur le nycthémère.

En perfusion IV : 0,125 à 0,250 mg/kg/heure.

Si nécessaire, le relais sera pris par les comprimés dès que possible.

Les doses peuvent être augmentées dans les états hypersécrétoires (syndrome de Zollinger-Ellison).

Insuffisants rénaux :

Chez les patients ayant une insuffisance rénale (clairance de la créatine inférieure à 50 ml/min), il se produit une accumulation de ranitidine conduisant à une élévation des concentrations plasmatiques. Il est recommandé d'administrer des doses de 25 mg chez ces patients.

Enfants (de 12 à 18 ans)

En injection IV lente (au moins 2 minutes), après dilution d'une ampoule de 50 mg dans 20 ml de solution injectable : 1 à 4 ampoules de 50 mg réparties sur le nycthémère.

Enfants et nourrissons (de 6 mois à 11 ans)

Voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques. Propriétés pharmacocinétiques - Populations spéciales de patients.

Azantac injectable peut être administré en injection IV lente (au moins 2 minutes) avec un maximum de 50 mg toutes les 6 à 8 heures.

Traitement à court terme des ulcères gastriques ou duodénaux et Traitement du reflux gastro-oesophagien

Le traitement par voie intraveineuse chez l'enfant atteint de maladie ulcéreuse est indiqué uniquement lorsqu'un traitement par voie orale n'est pas possible.

Pour le traitement à court terme des ulcères gastriques ou duodénaux et le traitement du reflux gastro-oesophagien chez l'enfant, Azantac injectable peut être administré à des doses qui se sont montrées efficaces chez l'adulte dans le traitement de ces pathologies et efficaces dans la diminution de la sécrétion acide chez l'enfant sévèrement atteint. La dose initiale (2,0 mg/kg ou 2,5 mg/kg, avec un maximum de 50 mg) peut être administrée en injection intraveineuse lente sur 10 minutes, soit à l'aide d'une seringue électrique suivie d'un rinçage par 3 ml de sérum physiologique pendant 5 minutes, soit après dilution dans 20 ml de sérum physiologique. Un maintien du pH > 4 peut être atteint  par perfusion intermittente de 1,5 mg/kg toutes les 6 à 8 heures. Le traitement peut également être administré de manière continue, à l'aide d'une dose de charge de 0,45 mg/kg suivie d'une perfusion continue de 0,15 mg/kg/heure.

Nouveau-né (moins d'un mois)

Voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques. Propriétés pharmacocinétiques - Populations spéciales de patients.

Patients âgés de 50 ans et plus

Voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques Propriétés pharmacocinétiques- Populations spéciales de patients.

Solution limpide, incolore à jaune pâle.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

L'utilisation par voie i.v. de doses d'antagonistes H2 supérieures à celles recommandées a été associée à une élévation des enzymes hépatiques lorsque le traitement a été prolongé au-delà de cinq jours.

Une bradycardie lors de l'administration rapide de ranitidine a été rarement rapportée, en général, chez des patients ayant des facteurs prédisposant à des troubles du rythme cardiaque a été rarement rapportée. Les vitesses d'administration recommandées ne doivent pas être dépassées.

La possibilité de malignité de la lésion devra être exclue avant toute instauration de traitement chez les patients présentant un ulcère gastrique; le traitement par la ranitidine pouvant masquer les symptômes d'un carcinome gastrique.

La ranitidine est éliminée par voie rénale, aussi les taux plasmatiques du médicament augmentent chez les patients  présentant une insuffisance rénale. En cas d'insuffisance rénale, la posologie doit être ajustée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

De rares rapports cliniques suggèrent que la ranitidine peut précipiter des crises de porphyrie aiguë. Il convient donc de s'abstenir d'utiliser ce médicament chez les personnes ayant des antécédents de porphyrie aiguë.

Chez les patients tels que les sujets âgés, les sujets atteints d'une maladie pulmonaire chronique, de diabète ou immunodéprimés, il pourrait y avoir un risque accru de développer une pneumonie communautaire acquise.

Une large étude épidémiologique a montré une augmentation du risque de développer une pneumonie communautaire acquise chez les sujets prenant de la ranitidine seule en comparaison avec ceux qui avaient arrêté le traitement, avec un risque relatif ajusté de 1,82 (95% IC 1,26-2,64).

Ce médicament contient du potassium. Le taux de potassium est inférieur à 1 mmol par ampoule, c'est-à-dire « sans potassium ».

Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par ampoule, c'est-à-dire « sans sodium ».

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

La ranitidine traverse le placenta. En clinique, les données sur un grand nombre de femmes enceintes exposées (plus de 1000 issues de grossesses) à la ranitidine n'indique aucun effet malformatif ni foetotoxique.

Azantac peut être utilisé au cours de la grossesse si nécessaire.

Allaitement

La ranitidine est excrétée dans le lait mais sa demi-vie d'élimination est courte (environ 3 heures).

Aucun effet indésirable n'a été rapporté chez l'enfant allaité.

En conséquence, Azantac peut être utilisé au cours de l'allaitement si nécessaire.

Fertilité

Aucune donnée sur l'effet de la ranitidine sur la fertilité chez l'Homme n'est disponible. Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet sur la fertilité des mâles et des femelles (voir rubrique Données de sécurité précliniques).

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Association déconseillée

+        Posaconazole

Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.

Associations à prendre en compte

+        Atazanavir

Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l'atazanavir.

+        Itraconazole

Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.

+        Kétoconazole

Diminution de l'absorption de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.

+        Cyanocobalamine

Risque de carence en cyanocobalamine après traitement prolongé (quelques années), la réduction de l'acidité gastrique par ces médicaments pouvant diminuer l'absorption digestive de la vitamine B12.

+        Inhibiteurs des tyrosine kinases

Risque de diminution de la biodisponibilité de l'inhibiteur de tyrosine kinases, en raison de son absorption pH-dépendante.

+        Ulipristal

Risque de diminution de l'effet de l'ulipristal, par diminution de son absorption.

 

Effets indésirables

Les effets indésirables sont classés par fréquence, en utilisant la classification suivante : très fréquents (≥1/10) ; fréquents (≥1/100 à<1/10) ; peu fréquents (≥1/1000 à <1/100) ; rares (≥1/10000 à< 1/1000), très rares (<1/10000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Les fréquences des effets indésirables ont été estimées à partir des notifications spontanées après commercialisation.

Affections hématologiques et du système lymphatique :

Très rares : modifications de la numération formule sanguine (leucopénies et thrombocytopénies) généralement réversibles ; agranulocytose ou pancytopénie, avec parfois hypoplasie ou aplasie médullaire.

Affections du système immunitaire :

Rares : réactions d'hypersensibilité (urticaire, oedème angioneurotique (oedème de Quincke), fièvre, bronchospasme, hypotension et douleur thoracique).

Très rare : choc anaphylactique.

Fréquence indéterminée : dyspnée

Ces effets ont été rapportés après administration d'une dose unique de ranitidine.

Affections psychiatriques :

Très rares : confusion mentale réversible, dépression et hallucinations rapportées principalement chez les sujets très malades, les sujets âgés et les sujets présentant une néphropathie.

Affections du système nerveux :

Très rares: céphalées (parfois sévères), sensations vertigineuses et mouvements involontaires réversibles.

Affections oculaires :

Très rare : vision floue réversible, suggérant dans certains cas une modification de l'accommodation.

Affections cardiaques:

Très rares: comme avec d'autres antagonistes des récepteurs H2, bradycardie, bloc auriculo-ventriculaire, tachycardie et asystolie.

Affections vasculaires:

Très rare : vascularite.

Affections gastro-intestinales :

Peu fréquents : douleurs abdominales, constipation, nausées (la plupart de ces symptômes s'améliorent en poursuivant le traitement)

Très rares: pancréatite aiguë, diarrhée.

Affections hépatobiliaires :

Rares : changements transitoires et réversibles des tests de la fonction hépatique.

Très rare : hépatite (cytolytique, cholestatique ou mixte) avec ou sans ictère habituellement réversibles.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

Rare : éruption cutanée.

Très rares : érythème polymorphe, alopécie.

Affections musculo-squelettiques et systémiques :

Très rares : symptômes musculos-squelettiques tels que myalgie et arthralgie.

Affections des reins et des voies urinaires :

Rares : élévation de la créatinine plasmatique (habituellement légère; normalisée en poursuivant le traitement).

Très rare: néphrite aiguë interstitielle.

Affections des organes de reproduction et du sein :

Très rares: impuissance réversible, gynécomastie et galactorrhée.

Population pédiatrique

Les données de sécurité d'emploi de la ranitidine ont été évaluées chez les enfants âgés de 0 à 16 ans, ayant des troubles liés à l'acidité. La ranitidine a un profil d'effets indésirables proche de celui des adultes. Il existe peu de données de sécurité à long terme disponibles, notamment sur la croissance et le développement.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

 

Surdosage

Symptômes et signes

La ranitidine a une action très spécifique et aucun problème particulier n'est attendu suite à un surdosage quelle que soit la formulation de ranitidine.

Traitement

Un traitement symptomatique et de soutien devra être administré si besoin.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : ANTAGONISTE DES RECEPTEURS H2, Code ATC : A02BA02.

(A : appareil digestif et métabolisme)

La ranitidine est un antagoniste des récepteurs H2 à l'histamine.

La ranitidine inhibe la sécrétion d'acide gastrique provoquée non seulement par l'histamine, mais également par la pentagastrine, l'insuline, la caféine ou par les aliments.

La ranitidine n'altère pas la production de mucus, n'affecte pas la sécrétion pancréatique et semble sans effet sur le sphincter inférieur de l'oesophage.

Une étude conduite chez 1200 patients sous ventilation mécanique (COOK et al...) a montré que le traitement par ranitidine 50 mg en bolus IV (toutes les 8 - 12 ou 24 heures selon la clairance de la créatinine) a diminué, par rapport au traitement par sucralfate 1 g (par voie orale ou par sonde nasogastrique toutes les 6 heures) la survenue d'hémorragies digestives durant la période de ventilation.

Le traitement de 100 patients a permis d'éviter en moyenne 2,1 hémorragies (p = 0.02) par rapport au sucralfate.

Population pédiatrique

Quelques données cliniques sur l'utilisation de la ranitidine chez l'enfant dans la prévention de l'ulcère de stress sont disponibles, mais il n'existe aucune preuve directe sur la prévention de l'ulcère de stress. Le traitement pour ces patients est basé sur l'observation d'un pH supérieur à 4 après administration de la ranitidine. La valeur de ce paramètre de prédictif  chez les enfants atteints d'ulcères de stress reste à établir.

Absorption

L'absorption de la ranitidine après injection intramusculaire est rapide : obtention du pic plasmatique en 15 minutes. La demi-vie d'élimination est d'environ 2,5 heures.

Suite à l'administration orale de 150 mg de ranitidine, les concentrations maximales plasmatiques (300 à 550 ng/ml) sont atteintes en 1 à 3 heures. La biodisponibilité absolue de la ranitidine est de 50-60% et les concentrations plasmatiques augmentent proportionnellement jusqu'à la dose de 300 mg.

Distribution

La ranitidine est faiblement liée aux protéines circulantes (15%) et le volume de distribution est de 96 à 142L.

Biotransformation

La ranitidine est faiblement métabolisée.  La fraction de la dose retrouvée dans les urines sous forme de métabolites est identique après administration orale ou I.V. et représente 11-12% de la dose administrée.

Elimination

La diminution des concentrations plasmatiques de la ranitidine est bi-exponentielle, avec une demi-vie d'élimination terminale comprise entre 2 et 3 heures. L'élimination se fait essentiellement par voie rénale. Après administration orale, l'élimination urinaire moyenne de la ranitidine est de 70% de la dose absorbée, dont 35% sous forme inchangée. Après administration IV, l'élimination urinaire moyenne de la ranitidine est de 93% de la dose absorbée, dont 70% sous forme inchangée.

La clairance rénale est approximativement de 500 ml/min, celle-ci dépasse la filtration glomérulaire et indique une nette sécrétion tubulaire rénale.

Populations spéciales de patients

Enfants de 6 mois et plus

Les données parcellaires de pharmacocinétiques ont montré, après correction de la masse corporelle, qu'il n'y avait pas de différences significatives relative à la demi-vie (comprise entre 1,7, à 2,2 h pour les enfants de 3 ans et plus) ou à la clairance plasmatique (comprise entre 9 à 22 ml/min/kg pour les enfants de 3 ans et plus) entre la population pédiatrique et les adultes volontaires sains recevant de la ranitidine par voie IV. Les données pharmacocinétiques chez les nourrissons sont très limitées mais semblent correspondre à celles chez les enfants plus âgés.

Nouveaux-nés (moins d'un mois)

Des données pharmacocinétiques issues de nouveaux-nés à terme sous ECMO (Oxygénateur Extra Corporel à Membrane) suggèrent que la clairance plasmatique suivant une administration IV peut être réduite (1,5 à 8,2 ml/min/kg) et la demi-vie augmentée chez le nouveau-né. La clairance de la ranitidine semble liée au taux de filtration glomérulaire estimé chez les nouveaux-nés.

Patients de 50 ans et plus

Chez les patients de 50 ans et plus, la demi-vie est prolongée (3-4 h) et la clairance diminuée, en raison du déclin de la fonction rénale lié à l'âge. Cependant, l'exposition systémique et l'accumulation des produits de la ranitidine est supérieure de 50%. Cette différence dépasse l'effet lié au déclin de la fonction rénale et augmente la biodisponibilité de la ranitidine chez les patients âgés.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation:

3 ans.

Précautions particulières de conservation :

A conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de la lumière.

Il n'est pas nécessaire de protéger de la lumière les flacons pendant la perfusion.

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

2 ml en ampoule (verre). Boîte de 5.

 

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