Tamik, capsule, boîte de 60
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Tamik gé est un médicament sous forme de capsule molle (60) à base de Dihydroergotamine (3 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 04/04/1979 par ALFA WASSERMANN PHARMA et retiré du marché le 24/01/2014. Ce médicament n’est pas remboursé par la sécurité sociale.
À propos
- Dihydroergotamine
Principes actifs
- Polyoxyéthylèneglycol
- Eau purifiée
- Glycérine (E422)
- Ascorbique acide (E300)
- Monopropylèneglycol (E1520)
- Tunique de la capsule :
- Gélatine
- Glycérine (E422)
- Titane dioxyde (E171)
- Fer oxyde (E172)
Excipients
système nerveux
analgésiques
antimigraineux
alcaloïdes de l'ergot
dihydroergotamine
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 04/04/1979 et le 24/01/2014.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Migraine
- Insuffisance veinolymphatique
- Hypotension orthostatique
Indications thérapeutiques
· Traitement de fond de la migraine.
· Amélioration des symptômes en rapport avec l'insuffisance veinolymphatique (jambes lourdes, douleurs, impatience du primo-decubitus).
· Proposé dans le traitement de l'hypotension orthostatique.
ALERTE ANSM du 24/09/2013 :<?xml:namespace prefix = u1 />
En accord avec l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) et l’Agence européenne du médicament (EMA), nous vous informons que les médicaments contenant de la dihydroergotamine ne devront plus être utilisés dans les indications suivantes :
· Traitement de fond de la migraine.
· Traitement de l’hypotension orthostatique.
· Amélioration des symptômes en rapport avec l'insuffisance veinolymphatique (jambes lourdes, douleurs, impatience du primo-decubitus).
Ces médicaments feront prochainement l’objet d’une suspension d’AMM et d’un rappel des lots présents sur le marché
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ce médicament NE DOIT JAMAIS être utilisé dans les cas suivants:
· hypersensibilité connue aux dérivés de l'ergot de seigle,
· en association avec les macrolides, sauf la spiramycine (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
· en association avec le sumatriptan (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
· en association avec le ritonavir (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
· en association avec le diltiazem, le fosamprenavir, la phénylpropanolamine.
Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS être utilisé dans les cas suivants:
· association avec la bromocriptine et la cabergoline (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
· allaitement.
Posologie et mode d'administration
Une capsule trois fois par jour, à prendre au milieu du repas avec un verre d'eau.
Capsule beige.
Mises en garde et précautions d'emploi
La prise du médicament à jeun est déconseillée.
A utiliser avec précaution en cas d'insuffisance hépatique sévère et en cas d'insuffisance rénale sévère non compensée par hémodialyse.
Une surveillance médicale est conseillée en cas d'antécédent pathologique artériel (notamment maladie coronarienne et hypertension artérielle sévère).
Grossesse et allaitement
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
Il n'existe pas actuellement de données pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la dihydroergotamine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
Cependant, il existe un risque théorique, à forte dose, d'action contracturante sur l'utérus.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la dihydroergotamine pendant la grossesse.
Allaitement
En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, le risque n'est pas connu; en conséquence, l'allaitement est déconseillé pendant la prise de dihydroergotamine.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations contre-indiquées
+ Macrolides (sauf spiramycine)
Par extrapolation à partir de l'érythromycine et de la josamycine et de la clarithromycine.
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).
+ Sumatriptan
Risque d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
Un délai de 24 heures doit être respecté entre l'arrêt de ce médicament et l'administration de sumatriptan. De même, ce médicament ne doit pas être administré dans les 6 heures qui suivent la prise de sumatriptan.
+ Ritonavir
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).
+ Fosamprenavir:
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).
+ Diltiazem:
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).
+ Phénylpropanolamine:
Risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.
Associations déconseillées
+ Bromocriptine, cabergoline
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives
Effets indésirables
Possibilité de nausées, surtout en cas de prise à jeun.
Manifestations de vasoconstriction périphérique: rares cas de paresthésies des doigts et des orteils, d'ischémie périphérique et de cyanose périphérique.
Fibrose: exceptionnellement des cas isolés de fibrose (plèvre, espace rétropéritonéal) ont été rapportés après plusieurs années de traitement.
Surdosage
Symptômes (ergotisme):
Douleurs abdominales, nausées, vomissements, céphalées, tachycardie ou bradycardie associées à une hypotension, troubles respiratoires, vertiges, paresthésies au niveau des extrémités (dues à l'ischémie).
Traitement:
En cas d'intoxication aiguë une évacuation digestive par le lavage gastrique doit être envisagée en milieu hospitalier.
L'administration de charbon actif peut diminuer le passage digestif de la dihydroergotamine.
En cas de confirmation d'ergotisme vasculaire, un traitement d'urgence doit être administré en milieu hospitalier: il consiste généralement en une perfusion d'héparine associée à un vasodilatateur et éventuellement aux corticoïdes.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Des sensations vertigineuses ont été rapportées comme effet indésirable du traitement. La prudence est recommandée chez les patients effectuant des tâches nécessitant une certaine habileté, comme conduire des véhicules ou utiliser des machines.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIMIGRAINEUX.
(N: système nerveux central).
La dihydroergotamine est essentiellement caractérisée par les propriétés suivantes:
· au niveau du système carotidien extracrânien, une action agoniste partielle (stimulation), notamment sur les récepteurs sérotoninergiques,
· une action agoniste partielle au niveau des récepteurs alpha-adrénergiques vasculaires, action plus marquée sur la circulation veineuse; il a été montré que l'effet vasoconstricteur peut être en partie attribué à la synthèse d'une substance « prostaglandine-like ».
A doses élevées enfin, la dihydroergotamine se comporte comme un bloqueur des récepteurs alpha-adrénergiques et sérotoninergiques.
L'absorption du produit est rapide.
Le produit présente une forte affinité tissulaire.
L'élimination s'effectue essentiellement par voies biliaire et fécale.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
40 mois
Précautions particulières de conservation :Pas de précautions particulières de conservation.
100 capsules sous plaquettes thermoformées (P.V.C. - Alu)