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Hexastat, gélule, boîte de 25

Hexastat est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de gélule (25) à base de Altrétamine (100 mg).
Mis en vente en pharmacie le 22/01/1979 par DELBERT au prix de 20,20€. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Altrétamine

    Excipients

  • Lactose
  • Amidon de blé
  • Talc (E553b)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Carboxyméthylfécule sodique
  • Enveloppe de la gélule :
  • Gélatine
  • Erythrosine (E127)
  • Indigocarmin (E132)

    Classification ATC

    • antinéoplasiques et immunomodulateurs

      • antinéoplasiques

        • autres antinéoplasiques

          • autres antinéoplasiques

            • altrétamine

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 22/01/1979.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Cancer de l'ovaire
  • Cancer bronchique à petites cellules

Indications thérapeutiques

HEXASTAT est indiqué en traitement de 2ème ligne du cancer de l'ovaire et du cancer bronchique à petites cellules.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament est contre-indiqué en cas de :
- Hypersensibilité ou intolérance au gluten, en raison de la présence d'amidon de blé (gluten).
- Grossesse et allaitement :
. grossesse : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène. En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l'HEXASTAT lorsqu'il est administré pendant la grossesse. Ce médicament est contre-indiqué au cours de la grossesse.
. allaitement : le passage dans le lait maternel de l'altrétamine n'est pas connu. En raison de la possible toxicité de ce médicament pour le nouveau-né allaité, l'allaitement est contre-indiqué en cas de traitement de la mère par HEXASTAT.
- Association avec le vaccin contre la fièvre jaune (voir interactions).
- Association avec la phénytoïne à visée prophylactique (voir interactions).
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou d'un déficit en lactase.
DECONSEILLE :
Associations déconseillées : vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune) ; pyridoxine.

 

Posologie et mode d'administration

Voie orale.
La dose totale quotidienne doit être répartie en 2 à 3 prises données après les repas et avant le coucher.
En fonction de l'indication de l'état du malade et des renseignements fournis par la surveillance hématologique et clinique, les posologies moyennes sont les suivantes :
- En monothérapie, la dose habituelle est de 260 mg/m² par jour, pendant 14 à 21 jours consécutifs. A répéter tous les 28 jours.
- En cas d'association, la dose indiquée en monothérapie peut être diminuée en fonction de l'association avec un ou plusieurs cytostatiques ou cytolytiques, habituellement 150 mg/m²/j pendant 8 à 14 jours. A répéter tous les 28 jours.

Gélule violet foncé transparente.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- Pratiquer systématiquement avant chaque cycle une numération formule sanguine pour rechercher une       atteinte éventuelle de la fonction hématopoïétique de la moelle osseuse. Si le nombre de neutrophiles est inférieur à 1500/mm3 et/ou si le nombre de plaquettes est compris entre 75000 et 100000/mm3, il faut retarder le traitement jusqu'à normalisation de ces paramètres et surveiller le malade.
- Les gélules d'HEXASTAT ne doivent pas être ouvertes. En effet, la poudre contenue dans les gélules est irritante et ne peut être manipulée qu'avec précaution ; il faut éviter tout contact avec les muqueuses. L'administration simultanée d'anti-émétiques est indiquée afin de réduire les risques de nausées et vomissements.
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou d'un déficit en lactase.
- Association nécessitant des précautions d'emploi : anticoagulants oraux ; phénytoïne, en cas de traitement antérieur à la chimiothérapie.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l'HEXASTAT lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
Ce médicament est contre-indiqué au cours de la grossesse.
Allaitement :
Le passage dans le lait maternel de l'altrétamine n'est pas connu. En raison de la possible toxicité de ce médicament pour le nouveau-né allaité, l'allaitement est contre-indiqué en cas de traitement de la mère par HEXASTAT.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

COMMUNES A TOUS LES CYTOTOXIQUES :
Anticoagulants oraux : en raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.
ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES :
- Phénytoïne à visée prophylactique : décrit pour doxorubicine, daunorubicine, carboplatine, cisplatine, carmustine, vincristine, vinblastine, bléomycine, méthotrexate.
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la phénytoïne par le cytotoxique.
- Vaccin anti-amaril : risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
Vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune) : risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).
ASSOCIATION NECESSITANT DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
Phénytoïne, en cas de traitement antérieur à la chimiothérapie : décrit pour doxorubicine, daunorubicine, carboplatine, cisplatine, carmustine, vincristine, vinblastine, bléomycine, méthotrexate.
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la phénytoïne par le cytotoxique. Associer momentanément une benzodiazépine anticonvulsivante.
ASSOCIATION A PRENDRE EN COMPTE :
Ciclosporine (et, par extrapolation, tacrolimus) : décrit pour doxorubicine, étoposide.
Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.
INTERACTION SPECIFIQUE A L'ALTRETAMINE :
ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Selon des données cliniques limitées, il n'est pas recommandé d'utiliser conjointement l'altrétamine avec la pyridoxine, en raison d'un risque de diminution de l'efficacité du cytotoxique et ce, malgré une diminution de sa neurotoxicité.

 

Effets indésirables

- Toxicité hématologique habituellement modérée : thrombopénie, granulopénie, anémie.
- Toxicité neurologique possible (en cas de traitement prolongé), mais réversible : neuropathies périphériques sensitives et motrices, manifestations centrales (confusion, agitation, dépression, hallucination).
- Intolérance digestive à type de nausées, vomissements, perte d'appétit, et occasionnellement diarrhée.
- Réactions cutanées possibles (rash, prurit, lésions eczémateuses).
- Cystites.
- Aménorrhée, azoospermie.

 

Surdosage

Jusqu'à présent, aucun cas de surdosage aigu n'a été rapporté. En cas de surdosage, on doit s'attendre à une exagération des effets secondaires. On pratiquera quotidiennement une numération formule sanguine pour guider d'éventuels gestes symptomatiques.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Les capacités individuelles à conduire un véhicule ou à utiliser une machine ne sont pas affectées sauf quand le patient montre des symptômes d'une neurotoxicité (voir "effets indésirables").

 

Propriétés pharmacologiques

AUTRES ANTINEOPLASIQUES. Code ATC : L01XX03.
Le mécanisme d'action de l'altrétamine n'est pas précisément déterminé. L'activation métabolique préalable de l'altrétamine est nécessaire pour induire une cytotoxicité. Les métabolites de l'altrétamine se lient notamment à l'ADN par des liaisons covalentes.

- La cinétique de l'altrétamine a été déterminée chez des patientes présentant un cancer de l'ovaire avancé. Après administration orale de doses de 120 à 300 mg/m² les pics plasmatiques sont atteints entre 0,5 et 4 heures. Les concentrations maximales atteintes ne sont pas proportionnelles à la dose administrée et varient de 0,2 à 20,8 mg/L. Le temps de demi-vie d'élimination est compris entre 2,3 et 10,2 heures.
- L'altrétamine et ses métabolites, pentaméthylmélamine et tétraméthylmélamine, se lient respectivement à 94%, 75% et 50% aux protéines plasmatiques.
- Après administration orale de C14 altrétamine (4 mg/kg), chez 2 patients, on a constaté que le pic de radioactivité se situe à 1 heure après l'administration et que la demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 13 heures. On retrouve 61% de la radioactivité administrée dans les urines de 24 heures et 89% dans les urines de 72 heures. 48 heures après l'administration on retrouve 0,1% dans les fèces.
- L'altrétamine se concentre essentiellement dans les tissus à composante lipidique.
- L'altrétamine est métabolisée par les cytochromes P450 essentiellement en dérivés N-methylé éliminés par le rein.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

25 gélules sous plaquettes thermoformées (Aluminium/PVC/PVDC).