Cebedexacol, poudre et solution pour collyre en solution, flacon de poudre + flacon de solution de 5 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Cebedexacol est un médicament sous forme de poudre et solvant pour collyre en solution à base de Chloramphénicol + dexaméthasone (0,4 %/0,1 %).
Autorisation de mise sur le marché le 19/01/1998 par CHAUVIN au prix de 1,69€ et retiré du marché le 23/11/2009.
À propos
- Poudre :
- Chloramphénicol
- Solution :
- Dexaméthasone
Principes actifs
- Poudre :
- Dextran
- Sodium borate
- Borique acide
- Solution :
- Dextran
- Parahydroxybenzoate de méthyle (E218)
- Phosphate monosodique
- Phosphate disodique
- Sodium métabisulfite (E223)
- Eau purifiée
Excipients
organes sensoriels
médicaments ophtalmologiques
anti-inflammatoires et anti-infectieux en association
corticoïdes et anti-infectieux en association
dexaméthasone et anti-infectieux
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 19/01/1998 et le 23/11/2009.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Infection de l'oeil avec inflammation
Indications thérapeutiques
- En l'absence d'alternatives, traitement local anti-inflammatoire et antibactérien des infections de l'oeil dues à des germes sensibles au chloramphénicol avec composante inflammatoire.
- Le risque d'effets indésirables dus au chloramphénicol doit être pris en compte en regard du bénéfice thérapeutique attendu (voir mises en garde et précautions d'emploi).
- Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
CONTRE-INDIQUE :
- Hypersensibilité à l'un des constituants du collyre, notamment au chloramphénicol (antibiotique de la famille des phénicolés).
- Kératite herpétique épithéliale dendritique, kératite mycosique, kératoconjonctivite virale épidémique au stade précoce.
- Nourrisson de moins de 6 mois.
- Antécédents d'insuffisance médullaire.
- Femme enceinte ou qui allaite :
. grossesse : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène et foetotoxique. En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un effet malformatif du chloramphénicol lorsqu'il est administré au cours du premier trimestre de la grossesse. En raison de l'immaturité hépatique foetale, l'administration surtout si elle est proche du terme, expose le nouveau-né à un syndrome gris (collapsus cardiovasculaire avec coloration grise irréversible de la peau). Par ailleurs, le nouveau-né est exposé tout au long de la grossesse au risque de toxicité hématologique du chloramphénicol. En conséquence, son utilisation est contre-indiquée pendant toute la grossesse. Cet élément ne constitue pas un argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse.
. allaitement : le chloramphénicol passe dans le lait maternel. En conséquence, il est contre-indiqué chez la femme qui allaite, principalement en raison de sa toxicité hématologique mais également parce que son amertume provoque des vomissements chez l'enfant allaité, associés à un refus de l'alimentation.
DECONSEILLE :
Associations déconseillées : alcool, anticoagulants oraux, phénytoïne ; médicaments donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine).
Posologie et mode d'administration
En instillation oculaire.
1 goutte de collyre, 3 à 8 fois par jour selon la gravité, pendant 7 jours en moyenne.
Instiller 1 goutte de collyre dans le cul-de-sac conjonctival inférieur de l'oeil (ou des yeux) malade(s) en regardant vers le haut et en tirant légèrement la paupière inférieure vers le bas.
Ne pas toucher l'oeiI ou les paupières avec l'embout du flacon.
Reboucher le flacon après utilisation.
Mises en garde et précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
- ATTENTION : l'utilisation du chloramphénicol par voie locale est considérée comme pouvant causer la survenue d'effets indésirables hématologiques connus du produit :
. aplasie médullaire imprévisible, concomitante ou postérieure au traitement, sans relation avec la dose et la durée d'utilisation, et souvent mortelle. Le risque est accru chez les sujets ayant antérieurement reçu du chloramphénicol même par voie locale ;
. anémie, neutropénie, thrombopénie, liées à un déficit transitoire de l'hématopoïèse. Ces troubles dépendent de la dose et sont habituellement réversibles à l'arrêt du traitement s'ils sont dépistés précocement. Ils sont plus précoces et plus sévères en cas de surdosage, d'insuffisance médullaire antérieure ou d'insuffisance rénale.
Aussi, le risque d'effets indésirables dus au chloramphénicol doit être pris en compte en regard du bénéfice thérapeutique attendu.
- Ne pas injecter, ne pas avaler.
- Le collyre ne doit pas être administré en injection péri- ou intra-oculaire.
- En cas d'hypersensibilité, arrêter le traitement.
- Ce collyre contient des sulfites qui peuvent éventuellement entraîner ou aggraver des réactions de type anaphylactique.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Cette spécialité ne devra être utilisée ni en traitements répétés, ni de façon prolongée.
- Le port de lentilles doit être évité durant le traitement en raison du risque d'adsorption des principes actifs. Par ailleurs, en cas d'inflammation/d'infection de l'oeil, le port de lentilles de contact est déconseillé pendant toute la durée du traitement.
- En cas de traitement par un autre collyre, espacer de 15 minutes les instillations.
- L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif (dexaméthasone) pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage.
- Associations nécessitant des précautions d'emploi : chlorpropamide, tolbutamide ; acide acétylsalicylique par voie générale et par extrapolation, autres salicylés ; anti-arythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, brétylium, disopyramide, quinidiniques, sotalol) ; anticoagulants oraux ; autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV) ; digitaliques ; inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine) ; héparines par voie parentérale ; insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants ; isoniazide ; topiques gastro-intestinaux (sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, d'aluminium et de calcium).
Grossesse et allaitement
En cas d'administration oculaire, le passage systémique est non négligeable.
La présence de chloramphénicol conditionne la conduite à tenir en cas de grossesse et en cas d'allaitement.
Grossesse :
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène et foetotoxique.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif du chloramphénicol lorsqu'il est administré au cours du premier trimestre de la grossesse.
En raison de l'immaturité hépatique foetale, l'administration, surtout si elle est proche du terme, expose le nouveau-né à un syndrome gris (collapsus cardiovasculaire avec coloration grise irréversible de la peau).
Par ailleurs, le nouveau-né est exposé tout au long de la grossesse au risque de toxicité hématologique du chloramphénicol.
En conséquence, son utilisation est contre-indiquée pendant toute la grossesse. Cet élément ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse.
Allaitement :
Le chloramphénicol passe dans le lait maternel. En conséquence, il est contre-indiqué chez la femme qui allaite, principalement en raison de sa toxicité hématologique mais également parce que son amertume provoque des vomissements chez l'enfant allaité associés à un refus de l'alimentation.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Bien que les quantités de chloramphénicol et de dexaméthasone passant dans la circulation systémique soient faibles après instillation oculaire, il convient de tenir compte des interactions observées avec le chloramphénicol et la dexaméthasone par voie générale.
LIEES A LA PRESENCE DE CHLORAMPHENICOL :
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Alcool :
Effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissement, tachycardie).
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
- Anticoagulants oraux :
Augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique (diminution du métabolisme hépatique de l'anticoagulant oral).
Si l'association ne peut être évitée, contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l'INR. Adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par le phénicolé et 8 jours après son arrêt.
- Phénytoïne :
Surdosage en phénytoïne avec augmentation de ses effets indésirables (diminution de son métabolisme).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite, dosage des taux circulants et adaptation de la posologie pendant le traitement par le phénicolé et après son arrêt.
ASSOCIATIONS NECESSITANT DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
Chlorpropamide, tolbutamide :
Augmentation de l'effet hypoglycémiant du sulfamide (inhibition de son métabolisme).
Prévenir le malade et renforcer l'autosurveillance sanguine et urinaire. Adapter éventuellement la posologie des sulfamides hypoglycémiants pendant le traitement par le phénicolé et après son arrêt.
LIEES A LA PRESENCE DE DEXAMETHASONE :
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
Médicaments donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine) :
Torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant).
Utiliser des substances ne présentant pas l'inconvénient d'entraîner des torsades de pointes en cas d'hypokaliémie.
ASSOCIATIONS NECESSITANT DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Acide acétylsalicylique par voie générale et, par extrapolation, autres salicylés :
Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes et risque de surdosage salicylé après son arrêt, par augmentation de l'élimination des salicylés par les corticoïdes.
Adapter les doses de salicylés pendant l'association et après l'arrêt du traitement par les corticoïdes.
- Anti-arythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, brétylium, disopyramide, quinidiniques, sotalol) :
Torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant).
Prévenir l'hypokaliémie, la corriger si besoin ; surveiller l'espace QT. En cas de torsade, ne pas administrer d'anti-arythmique (entraînement électrosystolique).
- Anticoagulants oraux :
Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôle biologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
- Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, amphotéricine B IV) :
Risque accru d'hypokaliémie par effet additif.
Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin, surtout en cas de thérapeutique digitalique.
- Digitaliques :
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin et, éventuellement, ECG.
- Héparines par voie parentérale :
Aggravation par l'héparine du risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
L'association doit être justifiée, renforcer la surveillance.
- Inducteurs enzymatiques (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine) :
Diminution des taux plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie des corticoïdes pendant l'association et après arrêt de l'inducteur enzymatique.
- Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants :
Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes). Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance sanguine et urinaire, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
- Isoniazide (décrit pour la prednisolone) :
Diminution des taux plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.
Surveillance clinique et biologique.
- Topiques gastro-intestinaux : sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, d'aluminium et de calcium (décrit pour la prednisolone, la dexaméthasone) :
Diminution de l'absorption digestive des glucocorticoïdes.
Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance des glucocorticoïdes (plus de 2 heures si possible).
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Antihypertenseurs :
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
- Interféron alpha :
Risque d'inhibition de l'action de l'interféron.
- Praziquantel :
Diminution possible des concentrations plasmatiques de praziquantel.
- Vaccins vivants atténués :
Risque de maladie généralisée, éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).
Effets indésirables
- Risque de survenue de myélodysplasies (voir mises en garde et précautions d'emploi : aplasie médullaire, anémie, neutropénie, thrombopénie).
- Possibilité d'irritation locale transitoire : prurit et gonflement des paupières et érythème conjonctival.
- Risque de réaction d'hypersensibilité cutanéoconjonctivale.
- En cas d'ulcération cornéenne ou sclérale, les corticoïdes peuvent retarder la cicatrisation et favoriser la surinfection.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
En cas de gêne oculaire importante liée à l'infection bactérienne de l'oeil, il est recommandé d'attendre la disparition des symptômes pour conduire un véhicule ou utiliser une machine.
Propriétés pharmacologiques
ASSOCIATION ANTIBIOTIQUE/CORTICOIDE A USAGE OPHTALMIQUE.
(J : anti-infectieux ; S : organes sensoriels).
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S < = 8 mg/L et R > 16 mg/L.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram positif :
. Corynebacterium.
. Entérocoques.
. Erysipelothrix.
. Staphylococcus.
. Streptococcus.
. Streptococcus pneumoniae (10-40%).
- Aérobies à Gram négatif :
. Aeromonas.
. Brucella.
. Burkholderia pseudomallei.
. Campylobacter.
. Citrobacter (?).
. Enterobacter (?).
. Escherichia coli (?).
. Haemophilus influenzae.
. Klebsiella (?).
. Morganella morganii (?).
. Neisseria gonorrhoeae.
. Neisseria meningitidis.
. Pasteurella.
. Proteus mirabilis (?).
. Proteus vulgaris (?).
. Salmonella.
. Shigella.
. Stenotrophomonas maltophilia (40-80%).
- Anaérobies :
. Bacteroïdes.
. Clostridium.
. Fusobacterium.
- Autres :
. Chlamydia.
. Mycoplasma hominis.
. Mycoplasma pneumoniae.
. Rickettsia.
. Ureaplasma urealyticum.
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
Aérobies à Gram positif :
Listeria monocytogenes.
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram négatif :
. Acinetobacter.
. Providencia.
. Pseudomonas.
. Serratia.
- Autres :
. Mycobactéries.
. Treponema pallidum.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques du chloramphénicol. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physicochimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Après reconstitution : 15 jours.
Flacon en verre brun de 10 ml + flacon polyéthylène basse densité (PEBD) de 5 ml avec embout compte-gouttes (incorporé) PVC.