Syncortyl 10 mg/1 ml, solution injectable im, boîte de 4 ampoules de 1 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Syncortyl est un médicament sous forme de solution injectable im (4) à base de Désoxycortone (10 mg/mL).
Autorisation de mise sur le marché le 09/03/1998 par HAC PHARMA au prix de 7,38€ et retiré du marché le 22/06/2017.
À propos
- Désoxycortone
Principes actifs
- Cholestérol
- Benzylique alcool
- Ethanol
- Huile d'arachide
Excipients
hormones systémiques, hormones sexuelles exclues
corticoïdes à usage systémique
corticoïdes à usage systémique non associés
minéralocorticoïdes
désoxycortone
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 09/03/1998 et le 22/06/2017.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Insuffisance surrénale aiguë
Indications thérapeutiques
Substitution minéralocorticoïde de l'insuffisance surrénale aiguë.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament est contre-indiqué en cas d'hypertension artérielle.
DECONSEILLE :
- Allaitement : en l'absence de données du passage dans le lait de ce médicament, l'allaitement est déconseillé pendant le traitement.
- Associations déconseillées : médicaments donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, vincamine).
Posologie et mode d'administration
Voie intramusculaire.
Il est conseillé d'utiliser, pour l'injection, une seringue en verre.
- Chez l'adulte : 1/2 à 1 ampoule de 10 mg, 1 ou 2 fois par jour lors d'une décompensation aiguë d'insuffisance surrénalienne avec fuite sodée.
- Chez l'enfant et le nourrisson : en phase aiguë : 5 à 10 mg/m²/jour.
A renouveler selon l'évolution.
Ce traitement s'administre en complément des corticostéroïdes et de la réhydratation.
Mises en garde et précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
Ce médicament contient de l'alcool benzylique responsable de syndrome toxique chez les prématurés et les nouveau-nés et de l'huile d'arachide responsable de réaction d'hypersensibilité (voir effets indésirables).
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Une surveillance du malade est nécessaire pour dépister une rétention anormale d'eau (hypertension, oedèmes) et une hypokaliémie. L'apport salé alimentaire sera alors ajusté.
- Cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
En raison de la gravité de la maladie, la conduite du traitement ne doit pas être modifiée par la grossesse.
Allaitement :
En l'absence de données du passage dans le lait de ce médicament, l'allaitement est déconseillé pendant le traitement.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Médicaments donnant des torsades de pointes : astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, vincamine.
L'hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant.
Utiliser des substances ne présentant pas l'inconvénient d'entraîner des torsades de pointes en cas d'hypokaliémie.
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Médicaments donnant des torsades de pointes : amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol.
L'hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant.
Prévention de l'hypokaliémie, et si besoin la corriger ; surveillance de l'espace QT. En cas de torsades, ne pas administrer d'anti-arythmique (entraînement électrosystolique).
- Autres hypokaliémiants : diurétiques hypokaliémiants (seuls ou associés), laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV).
Risque accru d'hypokaliémie (effet additif).
Surveillance de la kaliémie, si besoin, correction, à prendre particulièrement en compte en cas de thérapeutique digitalique.
- Digitaliques :
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Surveillance de la kaliémie et s'il y a lieu, EGC.
- Inducteurs enzymatiques : anticonvulsivants (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone), rifampicine.
Diminution de l'efficacité des corticoïdes (augmentation de leur métabolisme). Les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie des corticoïdes pendant l'association et après arrêt de l'inducteur enzymatique.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
Antihypertenseurs :
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
Effets indésirables
- Rétention hydrosodée, hypertension artérielle.
- Risque de survenue de réaction d'hypersensibilité (choc anaphylactique, urticaire) en raison de la présence d'huile d'arachide.
Surdosage
Il se manifeste par une hypokaliémie.
Propriétés pharmacologiques
MINERALOCORTICOIDE.
(H : Hormones systémiques).
Non résorbable par voie orale. Absorption rapide par voie IM (l'effet sur les électrolytes urinaires se manifeste 2 heures après l'injection ; l'effet de l'administration d'une dose de 1 à 3 mg IM se prolonge plus de 24 heures).
Biotransformation essentiellement en tétrahydroxycortone (THDOC).
Elimination principalement urinaire sous forme de métabolites.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
5 ans.
Il est conseillé d'utiliser, pour l'injection, une seringue en verre.
1 ml en ampoule autocassable de type bouteille en verre incolore de type I ; boîte de 4.