Diamox 500 mg, poudre et solvant pour préparation injectable, boîte de 1 flacon de lyophilisat + ampoule de solvant de 5 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Diamox est un médicament sous forme de lyophilisat et solution pour usage parentéral à base de Acétazolamide (500 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 20/06/1986 par SANOFI-AVENTIS FRANCE au prix de 14,08€.
À propos
- Lyophilisat :
- Acétazolamide
Principes actifs
- Sodium hydroxyde (E524)
- Solvant :
- Eau pour préparations injectables
- Présence de :
- Sodium
Excipients
organes sensoriels
médicaments ophtalmologiques
antiglaucomateux et myotiques
inhibiteurs de l'anhydrase carbonique
acétazolamide
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 20/06/1986.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Alcalose métabolique au cours de décompensation d'insuffisance respiratoire chronique
- Hypertonie oculaire
Indications thérapeutiques
- Traitement d'attaque des hypertonies oculaires élevées.
- Traitement de certaines alcaloses métaboliques, en particulier au cours des décompensations des insuffisances respiratoires chroniques, nécessitant le recours à la ventilation mécanique.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
· Hypersensibilité à l'acétazolamide ou à l'un des excipients,
· Insuffisances hépatique, rénale ou surrénale sévères,
· Intolérance aux sulfamides,
· Antécédents de colique néphrétique.
Posologie et mode d'administration
Posologie :
- Adulte : la posologie usuelle est de 1 à 2 g par jour, soit 2 à 4 flacons de 500 mg/jour.
- Enfant de plus de 6 ans : 5 à 10 mg/kg/jour.
Mode d'administration :
- Injection intraveineuse lente ou dans la tubulure de la perfusion.
- La voie intramusculaire peut être éventuellement utilisée.
RESERVE A L'ADULTE ET A L'ENFANT DE PLUS DE 6 ANS.
Mises en garde et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
Des cas de glaucome bilatéral aigu par fermeture d'angle et/ou de myopie ont été rapportés chez les patients traités par acétazolamide.
Le mécanisme supposé du glaucome aigu par fermeture d'angle et/ou de la myopie est un oedème cilio-choroïdien dû à une réaction allergique ou idiosyncrasique à la composante sulfonamide, également décrite avec d'autres dérivés des sulfamides.
Le traitement par Diamox doit être arrêté et il convient de demander conseil à un médecin.
Des cas d'insuffisance rénale aiguë ont été observés (voir rubrique Effets indésirables). Une évolution favorable a été observée après l'arrêt de DIAMOX et après un traitement correcteur approprié si nécessaire.
Chez les patients souffrant d'insuffisance chronique, la fonction rénale doit être surveillée.
Cette spécialité contient un principe actif (acétazolamide) pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage, chez les sportifs.
Précautions particulières d'emploi
Chez certains sujets à risque (sujets âgés, diabétiques ou en état d'acidose), ou en cas d'utilisation au long cours, il est recommandé de surveiller l'ionogramme sanguin, la glycémie, l'uricémie et la formule sanguine.
Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 3,73 mmol (ou 85,64 mg) de sodium par flacon de lyophilisat. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.
En clinique, l'utilisation de l'acétazolamide sodique au cours d'un nombre limité de grossesses n'a révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour.
Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
Compte tenu de l'indication et de l'absence d'alternative, l'acétazolamide par voie intraveineuse peut être utilisé, si besoin, au cours de la grossesse.
Allaitement :
Compte tenu du passage de l'acétazolamide dans le lait, l'allaitement est déconseillé.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Carbamazépine
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage.
Surveillance clinique et, si besoin, contrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine et réduction éventuelle de sa posologie.
+ Quinidiniques (hydroquinidine, quinidine)
Augmentation des concentrations plasmatiques du quinidinique et risque de surdosage (diminution de l'excrétion du quinidinique par alcalinisation des urines).
Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle de la concentration plasmatique du quinidinique; si besoin, adaptation de la posologie pendant le traitement alcalinisant et après son arrêt.
+ Lithium
Diminution de la lithémie avec risque de baisse de l'efficacité thérapeutique.
Surveillance stricte de la lithémie et adaptation éventuelle de la posologie du lithium.
Effets indésirables
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquence indéterminée :
Perturbation du métabolisme glucidique, diabète.
Hyperuricémie avec crise de goutte aiguë.
Hypokaliémie avec acidose métabolique.
Troubles du métabolisme calcique,
Perturbation du métabolisme de l'ammoniaque chez le cirrhotique (voir rubrique Contre-indications),
Affections endocriniennes
Rare : dysthyroidies
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquence indéterminée : lithiase rénale, insuffisance rénale aigue ou aggravation d'une insuffisance rénale chronique sous-jacente (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée : coma hépatique chez le cirrhotique (voir rubrique Contre-indications).
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Rare : asthénie
Affections du système nerveux
Rare : somnolence, dysesthésies pouvant être corrigés par adjonction d'un sel de potassium.
Affections gastro-intestinales
Rare : troubles gastro-intestinaux
Affections du système immunitaire
Fréquence indéterminée : réactions d'hypersensibilité essentiellement à type de rashs cutanés et de fièvre, cas isolés de chocs anaphylactiques pouvant être fatals.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare : accidents hématologiques (purpura thrombopénique, agranulocytose, aplasie médullaire), probablement par sensibilisation aux sulfamides.
Affections psychiatriques
Fréquence indéterminée : confusion pouvant être associée à des hallucinations
Affections oculaires
Fréquence indéterminée : glaucome bilatéral aigu par fermeture d'angle et/ou myopie.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquence indéterminée : rash, prurit, érythrodermies, pustulose exanthématique aiguë généralisée
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquence indéterminée : douleur lors de l'injection intramusculaire.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr
Surdosage
En cas de surdosage, l'hospitalisation est nécessaire dans un but de surveillance et de contrôle hydro-électrolytique.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : INHIBITEURS DE L'ANHYDRASE CARBONIQUE.
Code ATC : S01EC01.
- Inhibiteur spécifique de l'anhydrase carbonique à différents niveaux : tubule rénal, corps ciliaire, plexus choroïde, système nerveux central et muqueuse digestive.
- Au niveau du tubule rénal, l'acétazolamide est un diurétique entraînant par substitution ionique : une augmentation de la diurèse aqueuse, une forte élimination des bicarbonates, une excrétion moindre du sodium et du potassium, une alcalinisation des urines. La réponse rénale à une dose de 5 à 10 mg est de 6 à 12 h.
- Au niveau de l'oeil, l'acétazolamide, en cas d'hypertension oculaire préalable, provoque une chute rapide de la pression par action sur le corps ciliaire et une élimination accélérée des bicarbonates et des autres électrolytes qui se trouvent normalement en concentration élevée dans les liquides intra-oculaires. Cette élimination accélérée diminue la pression osmotique des milieux liquidiens de l'oeil et, de ce fait, fait baisser la pression intra-oculaire.
- Au niveau du système nerveux : effet antisécrétoire sur les plexus choroïdes réduisant la formation du liquide céphalorachidien.
- Effet sur l'hématose : diminution de l'hypercapnie par acidose métabolique et élimination urinaire des bicarbonates.
L'absorption digestive de l'acétazolamide est très rapide.
Au niveau du plasma, il est fortement lié aux protéines plasmatiques (90-95%).
La demi-vie plasmatique est de 5 heures et l'excrétion urinaire est totale en 24 h sous forme non métabolisée.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
5 ans.
Flacon de lyophilisat (verre) et ampoule solvant (verre) de 5 ml ; boîte de 1.