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Travoprost eg 40 microgrammes/ml, collyre en solution, boîte de 1 flacon de 2,50 ml

Travoprost eg est un médicament générique sous forme de collyre en solution à base de Travoprost (40 microgrammes/mL).
Autorisation de mise sur le marché le 01/06/2017 par EG LABO au prix de 7,74€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Travoprost

    Excipients

  • Benzalkonium chlorure
  • Macrogolglycérol hydroxystéarate
  • Trométamol
  • Edétate disodique (E385)
  • Borique acide
  • Mannitol (E421)
  • Sodium hydroxyde (E524)
  • Eau pour préparations injectables

    Classification ATC

    • organes sensoriels

      • médicaments ophtalmologiques

        • antiglaucomateux et myotiques

          • analogues de prostaglandines

            • travoprost

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 01/06/2017.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Hypertonie intra-oculaire
  • Glaucome à angle ouvert

Indications thérapeutiques

Réduction de la pression intraoculaire élevée chez les patients adultes atteints d'hypertonie intraoculaire ou de glaucome à angle ouvert (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

Réduction  de  la  pression  intraoculaire  élevée  chez  les patients  pédiatriques  âgés  de  2  mois à < 18 ans atteints d'hypertonie intraoculaire ou de glaucome pédiatrique (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Hypersensibilité è ta substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition.

 

Posologie et mode d'administration

Posologie

Utilisation chez les adultes et les suiets agés.

La posologie est d'une goutte de TRAVOPROST EG dans le cul-de-sac conjonctival de l'oeil ou des yeux atteint(s) une fois par jour. L'effet est optimal si le traitement est administré le soir.

Une occlusion nasolacrymale ou une fermeture douce des paupières après administration est recommandée. Ceci peut réduire l'absorption systémique des médicaments administrés par voie oculaire et conduire à une diminution des effets indésirables systémiques.

En cas d'utilisation de  plusieurs collyres,  les médicaments  doivent être administrés  avec  au moins 5 minutes d'écart (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Si une instillation est oubliée, le traitement doit être poursuivi avec l'instillation suivante comme prévu. La posologie ne doit pas dépasser une goutte par jour dans l'oeil ou les yeux atteint(s).

En cas de remplacement d'un autre médicament antiglaucomateux ophtalmique par TRAVOPROST EG, l'autre médicament doit être interrompu et TRAVOPROST EG doit être commencé le jour suivant.

Population pédiatrique

Le travoprost peut être utilisé chez les patients pédiatriques âgés de 2 mois à < 18 ans à la même posologie que chez l'adulte. Cependant, les données pour le groupe d'âge 2 mois à < 3 ans (9 patients) sont limitées (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

La sécurité et l'efficacité de travoprost chez les enfants de moins de 2 mois n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.


Insuffisants hépatiques et rénaux

Le travoprost a été étudié chez les insuffisants hépatiques légers à sévères et chez les insuffisants rénaux légers à sévères (clairance de la créatinine jusqu'à 14 mUmin). Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire chez ces patients (voir rubrique 5.2).

Mode d'administration

Voie ophtalmique.

Pour les patients qui portent des lentilles, voir la rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.

Le patient doit retirer le sachet protecteur juste avant la première utilisation. Pour éviter  la contamination de l'embout compte-gouttes et de la solution, il faut faire attention de ne pas toucher les paupières, les surfaces voisines ou d'autres surfaces avec l'embout compte-gouttes du flacon.

 

Solution limpide et incolore.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Modification de la couleur des yeux

Le travoprost peut modifier progressivement la couleur des yeux en augmentant le nombre de mélanosomes (granules pigmentaires) dans les mélanocytes. Avant l'instauration du traitement, les patients doivent être informés du risque de changement permanent de la couleur de l'oeil. Un  traitement unilatéral peut avoir pour conséquence une hétérochromie  définitive.  Les  effets à  long terme sur les mélanocytes et  leurs conséquences  ne sont actuellement pas connus.  La modification de la couleur de l'iris évolue lentement et peut passer inaperçue pendant des mois, voire des années. Le changement de la couleur des yeux a surtout été observé chez des patients ayant l'iris bicolore, c'est-à-dire bleu-marron, gris-marron, jaune-marron et vert-marron ; cependant, il a également été observé chez des patients ayant des yeux marron.  Généralement,  pour  l'oeil  concerné,  la pigmentation brune entourant la pupille s'étend de façon concentrique vers la périphérie, et l'iris peut devenir, en partie ou en totalité, brun plus foncé. Après l'arrêt du traitement, aucune augmentation ultérieure de la pigmentation brune de l'iris n'a été observée.

Changements périorbltalres ou palpébrales

Au cours des essais cliniques contrôlés. un assombrissement de la peau périorbitaire et/ou palpébrale associé à l'utilisation du travoprost a été rapporté chez 0,4 % des patients. Des changements périorbitaires et palpébrales, un approfondissement du pli palpébral inclus,  ont  aussi été  observés avec  les  analogues  des prostaglandine.s

Le travoprost peut modifier progressivement les cils de l'oeil ou des yeux traité(s). Au cours des essais cliniques, ces changements, représentés par une augmentation de la longueur, de l'épaisseur, de la pigmentation et/ou du nombre de cils, ont été observés chez la moitié des patients environ. Le mécanisme de modifications des cils et ses conséquences è long terme sont actuellement inconnus.

Lors des études chez le singe, le travoprost a entrainé une légère augmentation de la  fente palpébrale. Cependant, cet effet n'a pas été observé au cours des essais cliniques et est considéré comme étant spécifique à l'espèce.

Il n'y a pas de données concernant l'utilisation du travoprost sur un oeil inflammatoire, dans les glaucomes néovasculaires, congénitaux, à angle étroit ou à angle fermé. L'expérience est encore limitée en ce qui concerne les atteintes oculaires d'origine thyroïdienne, le glaucome è angle ouvert des patients pseudophaques et les glaucomes pigmentaires ou pseudo-exfoliatifs. Il est donc recommandé d'utiliser le travoprost avec précaution chez les patients avec une inflammation intraoculaire active.

Patients aphagues

De l'oedème maculaire a été rapporté pendant le traitement avec des analogues des prostaglandines F2α. Il est recommandé d'utiliser le travoprost avec précaution chez des patients aphaques, pseudophaques présentant une rupture capsulaire du cristallin ou porteurs d'implant de chambre antérieure ou chez des patients présentant des facteurs de risques connus d'oedème maculaire cystoïde.


Iritis/uvéite

Chez les patients présentant des facteurs de risque connus aux iritis/uvéites, le travoprost devra être utilisé avec précaution.

Contact cutané

Le contact cutané avec le travoprost doit être évité étant donné que l'absorption transdermique a été démontrée chez le lapin.

Il a été constaté que le chlorure de benzalkonium, qui est fréquemment utilisé en tant qu'agent conservateur dans les produits ophtalmiques, est à l'origine de kératopathie ponctuée et/ou de kératopathie ulcérative toxique. Étant donné que TRAVOPROST EG contient du chlorure de benzalkonium, une surveillance étroite s'impose lors d'une utilisation fréquente ou prolongée.

Les prostaglandines et les analogues de prostaglandines sont des substances biologiquement actives pouvant être absorbées par la peau. Les femmes enceintes ou souhaitant le devenir devront prendre des précautions appropriées pour éviter une exposition directe au contenu du flacon.  En  cas  de contact accidentel avec le contenu du flacon, laver immédiatement et soigneusement la zone concernée.

TRAVOPROST EG contient du chlorure de benzalkonium qui peut entrainer une irritation et est connu pour décolorer les lentilles de contact souples. Le contact  avec les lentilles de contact souples doit être évité.

Les patients doivent être informés d'enlever leurs lentilles de contact avant instillation de TRAVOPROST EG et d'attendre 15 minutes après instillation de  la dose avant de  poser des lentilles de contact.

Population pédiatrique

L'efficacité et la tolérance dans le groupe d'êge de 2 mois à < 3 ans (9 patients) sont limitées (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Aucune donnée n'est disponible pour les enfants de moins de  2  mois. Pour les enfants de moins de 3 ans ql.li souffrent principalement de GCP (glaucome congénital primaire), la chirurgie, (p. ex. la trabéculotomie/goniotomie) reste le traitement de première intention. Aucune donnée sur la sécurité à long terme n'est disponible dans la population pédiatrique.

En raison de la présence de chlorure de benzalkonium, ce médicament peut provoquer  une irritation des yeux.

Éviter le contact avec les lentilles de contact souples. Retirer les lentilles de contact avant application et attendre au  moins 15 minutes avant de les remettre.

Le chlorure de benzalkonium peut décolorer les lentilles de contact souple.

Ce médicament contient de l'hydroxystéarate de macrogolglycérol 40 qui peut entrainer des réactions cutanées.

 

 

Grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer/contraception

Le travoprost ne doit pas être utilisé chez les femmes en êge de procréer à moins qu'une contraception adéquate ne soit mise en place (voir rubrique Données de sécurité préclinique).

Grossesse

Le travoprost a des effets pharmacologiques délétères sur la grossesse et/ou le foetus/nouveau-né. Le travoprost ne  doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas de nécessité absolue.

Allaitement

Il n'existe pas de données concernant l'excrétion du travoprost dans le lait maternel humain. Des études effectuées chez l'animal ont démontré que le travoprost et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. L'utilisation du travoprost n'est pas recommandée pendant l'allaitement.


Fertilité

Il n'existe pas de données sur les effets du travoprost sur la fertilité humaine. Des études chez l'animal n'ont démontré aucun effet du travoprost sur la fertilité à des doses de plus de 250 fois la dose maximum oculaire recommandée chez l'homme.

 

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.

 

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Au cours des études cliniques avec le travoprost, les effets indésirables les plus fréquents étaient l'hyperémie oculaire et  une hyperpigmentation de  l'iris,  survenant respectivement chez environ 20  % et 6 % des patients.

Liste des effets indésirables sous forme de tableau

Les effets indésirables suivants ont été considérés comme liés au traitement (avec travoprost en monothérapie)  et  ont été  classés  de  la façon suivante:  très fréquent  (≥ 1/10),  fréquent  (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) ou fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles.  Au  sein  de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.  Les effets indésirables ont été obtenus  des études  cliniques  et  des données post-marketing

de travoprost.

Classe de systèmes d'organes

Fréquence

Effets indésirables

Infections et Infestations

Rare

 

herpès simplex, kératite herpétique

Affections immunitaire

du

système

 

Peu fréquent

 

hypersensibilité, allergie saisonnière

 

Affections psychiatriques

Fréquence indéterminée

 

dépression, anxiété

 

Affections nerveux

 

du

 

système

 

Peu fréquent

Céphalées,  étourdissement,  anomalie

du champ visuel

Rare

dysgueusie

 

Affections oculaires

Très fréquent

hyperémie oculaire

 

Fréquent

hyperpigmentation de l'iris, douleur oculaire, gêne oculaire, sécheresse oculaire, prurit oculaire, irritation oculaire

 

Peu fréquent

érosion   de  la   cornée,  uvéite, iritis,

inflammation de la chambre antérieure, kératite,           kératite           ponctuée, photophobie, sécrétions oculaires, blépharite, érythème des paupières, oedème periobitale, prurit oculaire, baisse d'acuité visuelle, vision trouble, augmentation de la sécrétion lacrymale, conjonctivite, ectropion, cataracte, bord de la paupière croûteux, croissance des cils, modification   de   la   couleur   des cils,

asthénopie

           

 

 

Rare

iridocyclite, inflammation oculaire, photopsie, eczéma des paupières, oedème conjonctival. effet de halo, follicules conjonctivaux, hypo-esthèsie oculaire, meibomite, pigmentation de la chambre antérieure, mydriase, épaississement des cils

Fréquence indéterminée

oedème maculaire, yeux enfoncés

Affections   de   l'oreille   et du

Fréquence indéterminée

sensation vertigineuse, acouphène

labyrinthe

 

Affections cardiaques

Peu fréquent

palpitations

Rare

fréquence       cardiaque       irrégulière, fréquence cardiaque diminuée

Fréquence indéterminée

douleur      thoracique,      bradycardie,

tachycardie

 

Affections vasculaires

 

Rare

diminution de la pression artérielle diastolique, augmentation de la pression artérielle systolique, hypotension, hypertension

 

Affections             respiratoires, thoraciques et médlastlnales

Peu fréquent

dyspnée,  asthme,  congestion  nasale,

irritation de la gorge

Rare

trouble          respiratoire,          douleur

oropharyngée, toux, dysphonie

Fréquence

indéterminée

asthme aggravé

 

 

Affections gastro-intestinales

 

Rare

réactivation     d'un     ulcère      gastro-

duodénal, affection gastro-intestinale, constipation

Fréquence indéterminée

diarrhées,      douleurs      abdominales,

nausées

 

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

 

Peu fréquent

hyperpigmentation      cutanée     (péri-

oculaire), dépigmentation cutanée, texture anormale des cheveux, hypertrichose

 

Rare

dermatite allergique, dermatite de contact, érythème, éruption cutanée, modification     de     la     couleur    des

cheveux,  madarose

Fréquence indéterminée

prurit, pousse des cheveux anormale

 

Affections                   musculo- squelettiques et systémiques

Rare

douleurs musculo-squelettiques

Fréquence indéterminée

arthralgie

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquence indéterminée

dysurie, incontinence urinaire

Troubles         généraux         et

anomalies            au            site d'administration

 

Rare

 

asthénie


Investigations

Fréquence indéterminée

antigènes spécifiques de la prostate augmentés

Population pédiatrique

Lors d'un essai clinique de phase 3 d'une durée de 3 mois et d'une étude pharmacocinétique d'une durée de 7 jours impliquant 102 patients pédiatriques exposés au travoprost, les types et caractéristiques des effets indésirables rapportés ont été similaires à ce qui a été observé chez les patients adultes. Les profils de sécurité à court terme dans les différents sous-groupes pédiatriques étaient également comparables (voir rubrique 5.1). Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez la population pédiatrique étaient l'hyperémie oculaire (16,9 %) et la croissance des cils (6,5 %). Dans une étude similaire de 3 mois chez des patients adultes, ces événements sont survenus avec une incidence de 11,4 % et 0,0 % respectivement

Les effets indésirables supplémentaires rapportés chez les patients pédiatriques dans l'étude pédiatrique sur 3 mois (n=77) comparés à une étude similaire chez l'adulte (n=185) ont inclus érythème des paupières, kératite, augmentation de la sécrétion lacrymale et photophobie. Ces effets ont tous été rapportés comme des événements uniques avec une incidence de 1,3 % versus 0,0 % observé chez l'adulte.

Déclaration des effets Indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du  médicament  est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurilù du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

 

 

Surdosage

Aucun cas de surdosage n'a été rapporté. Un surdosage local est peu probable et vraisemblablement pas associé à une toxicité. Un surdosage oculaire de travoprost peut être rincé avec de l'eau tiède. Le traitement d'une ingestion orale suspectée est symptomatique et de soutien.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Le travoprost n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, comme avec tout collyre, une vision trouble provisoire ou d'autres troubles visuels peuvent diminuer l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. En  cas de vision trouble survenant lors de l'instillation, le patient doit attendre que sa vision redevienne normale avant de conduire un véhicule ou d'utiliser une machine.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique: Médicaments ophtalmologiques-antiglaucomateux et myotiques-analogues des prostaglandines, code ATC : S01EE04.

Mécanisme d'action

Le travoprost, analogue de la prostaglandine F2a, est un agoniste complet hautement  sélectif ayant une haute affinité pour le récepteur FP aux prostaglandines qui diminue la pression intraoculaire en augmentant l'écoulement de l'humeur aqueuse par le système trabéculaire et les voies uvéosclérales. Chez l'homme, la diminution de la pression intraoculaire débute environ 2 heures après l'administration et l'e:ffet maximal est atteint au bout de 12 heures. Après une administration unique, une baisse significative de la pression intraoculaire peut être maintenue pour des périodes excédant 24 heures.

Efficacité et sécurité cliniques

Lors d'un essai clinique, une réduction de la pression intraoculaire de 8 à 9 mmHg (environ 33 %) par rapport à la pression intraoculaire de base de 24 à 26 mmHg a été obtenue chez des patients qui présentaient un glaucome à angle ouvert ou une hypertension oculaire et qui avaient été traités par travoprost (conservé avec du polyquaternium) à raison d'une fois par jour, le soir. Les  données relatives à l'administration conjointe de travoprost avec du timolol 0,5 % et les données limitées de l'administration conjointe avec la brimonidine 0,2 % qui ont été rassemblées au cours des essais cliniques montrent un effet additif du travoprost avec ces médicaments antiglaucomateux. Aucune donnée clinique sur l'utilisation conjointe avec les autres médicaments oculaires hypotensifs n'est disponible.

Pharmacologie  secondaire

Chez le lapin, le travoprost augmente significativement le flux sanguin à la tête du nerf optique dans les 7 jours suivant l'instillation oculaire (1,4 microgrammes, une fois par jour).


Le travoprost conservé avec le polyquaternium-1 a entrainé une toxicité minimale pour la surface oculaire par rapport aux collyres conservés avec du chlorure de benzalkonium, lors de l'application sur les cellules cornéennes humaines ou après administration locale oculaire chez le lapin.

Population pédiatrique

L'efficacité de travoprost chez la population pédiatrique âgée de 2 mois à moins de 18 ans a été démontrée lors d'une étude clinique de 12 semaines en double aveugle de travoprost comparé  à timolol chez 152 patients présentant une hypertension oculaire ou un glaucome  pédiatrique  Les patients ont reçu soit du travoprost à 0,004 % une fois par jour, soit du timolol 0,5 % (ou 0,25 %  pour les patients de moins de 3 ans) deux fois par jour. Le critère principal d'efficacité était le changement de la pression intraoculaire (PIO) par rapport à la valeur initiale à la Semaine 12 de l'étude. Les réductions moyennes de la pression intraoculaire dans les groupes travoprost et timolol ont été équivalentes (voir Tableau 1).

Dans les groupes d'âge 3 ans à < 12 ans (n=36) et 12 ans à< 18 ans (n=26), la  réduction  moyenne  de la PIO à la Semaine 12 dans le groupe travoprost était similaire à celle du groupe timolol. La réduction moyenne de la PIO à la Semaine 12 dans le groupe d'âge de 2 mois à< 3 ans était de 1,8 mmHg dans le groupe travoprost et de 7,3 mmHg dans le groupe timolol. Les réductions  de la PIO pour ce groupe étaient observées pour 6 patients seulement dans le groupe timolol et  9 patients dans le groupe travoprost où 4 patients du groupe travoprost par rapport à O patients dans le groupe timolol avaient une réduction moyenne de la PIO non significative à la Semaine 12. Aucune donnée n'est disponible pour les enfants âgés de moins de 2 mois.

L'effet sur la PlO a été observé après la seconde semaine de traitement et a été  constamment maintenu tout au long de la période d'étude de 12 semaines pour tous les groupes d'âge.

Travoprost

Timolol

N

 

Moyenne (SE)

N

Moyenne

(SE)

Différence

moyenne

(IC à 95 %)

53

 

-6,4

60

-5,8

-0,5

 

(- 2,1; 1 , 0 )

 

(1,05)

 

(0,96)

 

 

1

 

SE             =            Ecart-Type;             IC             =            Intervalle             de            Confiance; a              La  différence  moyenne  est Travoprost  -   Timolol.  Les  estimations  sont  fondées sur les moyennes  des  moindres  carrés dérivées  d'un  modèle  statistique  qui rend  compte  des mesures

corrélées de la PIO parmi les patients dont le diagnostic de PIO primaire et de base sont dans le modèle.

                 

 

 
Table 1- Comparaison du changement de la PIO moyenne par rapport à la valeur initiale (mmHg) à la Semaine 12

1

 

Absorption

Le travoprost est une prodrogue de type ester. li est absorbé à travers la cornée où l'ester d'isopropyl devient actif après hydrolyse en acide. Des études chez le lapin ont montré que des pics de concentration, dans l'humeur aqueuse, de 20 ng/mL d'acide libre ont été atteints une à deux heures après instillation oculaire du travoprost Les concentrations dans l'humeur aqueuse déclinent avec une demi-vie de 1,5 heure environ.

Distribution

A la suite de l'administration locale oculaire du travoprost chez des volontaires sains, une faible exposition systémique à la forme active (acide libre) a été démontrée. Des pics de concentrations plasmatiques de forme active (acide libre) de 25 pg/mL ou moins  ont été  observés  entre  10 et 30 minutes après administration. Ainsi, les taux plasmatiques diminuent rapidement au-dessous de la valeur quantifiable de 10 pg/mL une heure après administration. En raison de la faible concentration plasmatique et de l'élimination rapide après administration locale, la demi-vie d'élimination de la forme active (acide libre) n'a pas pu être déterminée chez l'homme.

Biotransformation

Lemétabolismeestlaprincipalevoied'éliminationdutravoprostetde saformeactive(acidelibre). Les mécanismes  métaboliques  systémiques  sont  équivalents  à  ceux  de la prostaglandine F2α


endogène, qui sont caractérisés par la réduction de la double liaison 13-14, l'oxydation de la fonction 15-hydroxyle ainsi que le clivage par oxydation 13 de la partie supérieure de la chaîne latérale.

Élimination

Le travoprost sous forme  d'acide libre et ses métabolites  sont principalement excrétés  par les reins. Le travoprost a été étudié chez les insuffisants hépatiques légers à sévères et chez les insuffisants rénaux légers à sévères (clairance de la créatinine jusqu'à 14 mUmin). Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire chez ces patients.

Population pédiatrique

Une étude pharmacocinétique chez des patients pédiatriques êgés de 2 mois à < 18 ans a démontré une exposition plasmatique très faible au travoprost sous forme d'acide libre, avec des concentrations allant d'une valeur inférieure à la limite de dosage de 10 pg/mL à 54,5 pg/mL. Dans 4 études pharmacocinétiques chez des populations adultes, les  concentrations  plasmatiques  de  travoprost sous forme d'acide libre était de BLQ à 52,0 pg/mL. Tandis que la majorité des valeurs plasmatiques dans toutes les études était non-quantifiable, rendant les comparaisons statistiques de l'exposition systémique à travers les groupes d'êge irréalisables, la tendance générale montre que l'exposition plasmatique au travoprost sous forme d'acide libre après une administration topique de travoprost est extrêmement faible è travers tous les groupes d'êge évalués.

 

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

3 ans.

Jeter 4 semaines après la première ouverture.

 

Précautions particulières de conservation :

Avant ouverture, conserver le flacon dans son sachet d'emballage à l'abri de l'humidité.

Après la première ouverture, ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.


Aucune connue.

Des études spécifiques d'interactions in vitro avec travoprost et des médicaments contenant du thiomersal ont été effectuées. Aucune précipitation n'a été observée.

 

Flacon translucide en polypropylène (PP) de 5 ml muni d'un compte-gouttes transparent en polyéthylène basse densité (PEBD) et d'un bouchon à vis blanc inviolable en  polyéthylène  haute densité (PEHD), présenté dans un sachet en polyéthylène téréphtalate/aluminium/polyéthylène (PET/Alu/PE). Chaque flacon contient 2,5 ml   de collyre.

Boîte de 1 flacon.