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Perindopril arginine/indapamide biogaran 2,5 mg/0,625 mg, comprimé pelliculé, boîte de 3 piluliers de 90

Perindop argin/indap biogaran est un médicament générique sous forme de comprimé pelliculé (90) à base de Périndopril arginine + indapamide (2,5 mg/0,625 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 11/01/2013 par BIOGARAN au prix de 11,76€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Périndopril
  • Indapamide

    Excipients

  • Noyau :
  • Lactose
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Maltodextrine
  • Silice (E551)
  • Glycolate d'amidon sodique
  • Pelliculage :
  • SEPIFILM 37781 RBC :
  • Glycérol (E422)
  • Hypromellose (E464)
  • Macrogol
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Titane dioxyde (E171)

    Classification ATC

    • système cardiovasculaire

      • médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine

        • inhibiteurs de l'enzyme de conversion (iec) en association

          • inhibiteurs de l'enzyme de conversion (iec) et diurétiques

            • périndopril et diurétiques

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 11/01/2013.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Hypertension artérielle essentielle

Indications thérapeutiques

Hypertension artérielle essentielle.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Liées au perindopril :

·         hypersensibilité au périndopril ou à d'autres inhibiteurs de l'enzyme de conversion,

·         antécédent d'angie-oedème (oedème de Quincke) lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion,

·         angie-oedème héréditaire ou idiopathique,

·         deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi et Grossesse et allaitement),

·         l'association de PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE BIOGARAN à des médicaments contenant de l'aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques).

Liées à l' indapamide :

·         hypersensibilité à l'indapamide ou aux autres sulfamides,

·         insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine< 30 ml/min),

·         encéphalopathie hépatique,

·         insuffisance hépatique sévère,

·         hypokaliémie,

·         en règle générale, ce médicament est déconseillé en cas d'association avec des médicaments non antiarythmiques pouvant causer des torsades de pointe (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions),

·         allaitement (voir rubrique Grossesse et allaitement).

Liées au PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE 2,5 mg/0,625 mg :

·         hypersensibilité à l'un des excipients.

En raison du manque de données,  PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE  BIOGARAN ne doit pas être utilisé chez :

·         les patients dialysés,

·         les patients en insuffisance cardiaque décompensée non traitée.

 

Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie usuelle est d'un comprimé pelliculé de PERINDOPRIL ARGININE / INDAPAMIDE BIOGARAN 2,5 mg/0,625 mg par jour en une prise de préférence le matin et avant le repas. En cas de non contrôle de la pression artérielle après un mois de traitement, la posologie peut être doublée.

Sujet âgé (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)

Le traitement est débuté à la posologie usuelle d'un comprimé pelliculé de PERINDOPRIL ARGININE / INDAPAMIDE BIOGARAN 2,5 mg/0,625 mg par jour.

Insuffisant rénal (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)

En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), le traitement est contre-indiqué. Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine 30-60 ml/min), la posologie maximale doit être d'un comprimé de PERINDOPRIL ARGININE / INDAPAMIDE BIOGARAN 2,5 mg/0,625 mg par jour. Chez les patients ayant une clairance de la créatinine supérieure ou égale à 60 ml/min, aucun ajustement posologique n'est nécessaire.

La pratique médicale courante comprend un contrôle périodique de la créatinine et du potassium.

Insuffisant hépatique (voir rubriques Contre-indications, Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques)

En cas d'insuffisance hépatique sévère, le traitement est contre-indiqué.

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée, aucun ajustement posologique n'est nécessaire.

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité de périndopril arginine / indapamide dans la population pédiatrique n'ont pas été établies à ce jour.

PERINDOPRIL ARGININE / INDAPAMIDE BIOGARAN 2,5 mg/0,625 mg ne doit pas être utilisé chez l'enfant et l'adolescent.

Mode d'administration

Voie orale.

.

Comprimé pelliculé blanc, en forme de bâtonnet avec une barre centrale sur chaque face.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

COMMUNES AU PERINDOPRIL ET A L'INDAPAMIDE

Avec l'association fixe faiblement dosée PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE BIOGARAN 2,5 mg/0,625 mg, il n'a pas été observé de réduction significative des effets indésirables en comparaison avec les doses les plus faibles recommandées pour chacun des composants, à l'exception des hypokaliémies (voir rubrique Effets indésirables). Une augmentation de la fréquence  des réactions idiosyncrasiques  chez  le patient exposé simultanément  à deux nouveaux agents antihypertenseurs ne peut être exclue. Pour minimiser  ce risque, le patient  doit être surveillé avec attention.

Lithium

L'utilisation de lithium avec l'association de périndopril et d'indapamide n'est généralement pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

LIEES AU PERINDOPRIL

Neutropénie/aqranulocvtose

Des cas de neutropénie/agranulocytose,  de thrombocytopénie et d'anémie ont été rapportés chez des patients recevant des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Il est rare qu'une neutropénie survienne chez les patients ayant  une  fonction  rénale  normale  et  aucun  autre  facteur  de  risque.  Le périndopril  doit  être  utilisé  avec précaution chez des patients présentant une maladie vasculaire du collagène, recevant un traitement immuno­ suppresseur,  de l'allopurinol ou du procalnamide,  ou une association de ces facteurs de risque, en particulier s'il existe une altération pré-existante de la fonction rénale. Certains de ces patients ont présenté des infections sérieuses,  qui, dans quelques  cas,  ne répondaient  pas à  une antibiothérapie  intensive. Si le périndopril  est utilisé chez de tels patients, une surveillance régulière de la formule sanguine (comptage des globules blancs) est conseillée  et les patients devront être prévenus de signaler tout signe d'infection  (par exemple : mal de gorge, fièvre).

Hvpersensibilité/anqio-oedème

Un angie-oedème de la face, des  extrémités, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx  a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion, dont le périndopril. Ceci peut  survenir à n'importe quel moment du traitement. Dans de tels cas, le  périndopril  doit  être  arrêté immédiatement  et le patient doit être gardé sous surveillance  jusqu'à disparition complète  des symptômes.

Lorsque l'oedème n'intéresse  que la face et les lèvres, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques se soient montrés utiles pour soulager les symptômes.

L'angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. En cas d'atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une prise en charge appropriée doit être immédiatement effectuée, par une solution d'adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml)  et/ou des mesures assurant la libération des voies aériennes. La fréquence d'angio-oedèmes rapportés est plus élevée chez les patients noirs que chez les patients non-noirs.

Les patients ayant un antécédent d'angio-oedème non lié à la prise d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion peuvent avoir un risque accru d'angio-oedème sous inhibiteur de l'enzyme de conversion (voir rubrique Contre-indications.).

Un angio-oedème intestinal a été rarement signalé chez des patients traités par inhibiteur de l'enzyme de conversion. Ces patients présentaient des douleurs abdominales  (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans  certains  cas, ce  n'était pas  précédé d'un angio-oedème  facial et les taux de C-1 estérase étaient normaux. Le diagnostic a été effectué par un scanner abdominal,  une échographie, ou lors d'une chirurgie et les symptômes ont disparu à l'arrêt de I'IEC. L'angio-oedème intestinal doit faire partie du diagnostic différentiel en cas de douleur abdominale chez un patient sous IEC.

Réactions anaphylactoïdes lors de désensibilisation

Des cas isolés de réactions anaphylactoïdes prolongées, menaçant la vie du patient, lors de l'administration d'un   inhibiteur de l'enzyme de conversion pendant un traitement  de  désensibilisation  avec   du  venin d'hyménoptère  (abeille,  guêpes)  ont été  signalés.   Les inhibiteurs  de l'enzyme  de conversion  doivent  être utilisés avec précaution chez les patients allergiques traités pour désensibilisation et évités chez ceux qui vont recevoir une immunothérapie par venin (sérum anti-venin).

Néanmoins, ces réactions peuvent être évitées en interrompant transitoirement le traitement par inhibiteur  de l'enzyme de conversion pendant au moins 24 heures chez les patients nécessitant à la fois un traitement par inhibiteur de l'enzyme de conversion et une désensibilisation.

Réactions anaphylactoïdes pendant une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL)

Rarement, des patients prenant des IEC ont présenté des réactions anaphylactoïdes, pouvant être fatales, lors d'une aphérèse des LDL avec adsorption sur du sulfate de dextran. Ces réactions ont pu être évitées chez les patients en suspendant temporairement le traitement par IEC avant chaque aphérèse.

Patients hémodialysés

Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez des patients dialysés avec des membranes  de haute perméabilité (par exemple, AN 69®) et traités avec un IEC. Il conviendra d'utiliser un autre type de membrane de dialyse ou une autre classe d'antihypertenseur chez ces patients.

Diurétiques épargneurs de potassium, sels de potassium

L'association de périndopril et de diurétiques épargneurs de potassium ou de sels de potassium n'est généralement pas recommandée (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

Il est établi que l'association d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II) ou d'aliskiren augmente le risque d'hypotension, d'hyperkaliémie et d'altération de la fonction rénale (incluant le risque d'insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l'association d'IEC, d'ARA II ou d'aliskiren n'est pas recommandé (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Propriétés pharmacodynamiques).

Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d'un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l'ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d'une néphropathie diabétique.

Grossesse

Les IEC ne doivent  pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé  chez les patientes qui envisagent une grossesse  de modifier leur  traitement  antihypertenseur  pour  un  médicament  ayant un profil de  sécurité  bien  établi  pendant  la grossesse.  En cas de diagnostic  de grossesse,  le traitement  par IEC  doit être arrêté immédiatement  et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques Contre-indications et Grossesse et allaitement).

LIEES A L'INDAPAMIDE

En cas d'atteinte hépatique, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l'administration du diurétique doit être immédiatement interrompue.

Photosensibi!ité

Des cas de photosensibilité  ont été rapportés avec des diurétiques thiazidiques ou apparentés (voir rubrique Effets indésirables.). Si une réaction de photosensibilité survient pendant le traitement, il est recommandé de l'interrompre. Si l'administration d'un diurétique est jugée nécessaire,  il est recommandé  de protéger les zones exposées  du soleil et des UVA artificiels.

Précautions d'emploi

COMMUNES AU PERINDOPRIL ET A L'INDAPAMIDE:

Insuffisance rénale

En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine< 30 ml/min), le traitement est contre-indiqué.

Chez certains hypertendus sans lésion rénale apparente préexistante et dont le bilan témoigne d'une insuffisance rénale fonctionnelle, le traitement sera interrompu et éventuellement repris soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants.

Chez ces patients, la pratique médicale courante comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, après 15 jours de traitement puis tous les 2 mois en période de stabilité thérapeutique. L'insuffisance rénale a été principalement rapportée chez les patients en insuffisance cardiaque sévère ou insuffisance rénale sous-jacente avec sténose de l'artère rénale.

Ce médicament est généralement déconseillé en cas de sténose bilatérale de l'artère rénale ou de rein fonctionnel unique.

Hypotension et déséquilibre hydroélectrolytique

Il existe un risque de brusque hypotension en cas de déplétion sodique préexistante (en particulier chez les patients présentant une sténose de l'artère rénale).

Ainsi, les signes cliniques de déséquilibre hydroélectrolytique, pouvant survenir à  l'occasion d'un épisode intercurrent de  diarrhées ou  de  vomissements, seront  systématiquement recherchés.  Une  surveillance régulière des électrolytes plasmatiques sera effectuée chez de tels patients.

Une hypotension importante peut nécessiter la mise en place d'une perfusion intraveineuse de sérum salé isotonique.

Une hypotension transitoire n'est pas une contre-indication à la poursuite du traitement. Après rétablissement d'une volémie et d'une pression artérielle satisfaisante, il est possible de reprendre le traitement soit à posologie réduite soit avec un seul des constituants.

Kaliémie

L'association de périndopril et d'indapamide n'exclut pas la survenue d'une hypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux.

Comme avec tout antihypertenseur associé à un diurétique, un contrôle régulier du potassium plasmatique doit être effectué.

Excipients ayant un effet notoire

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

LIEES AU PERINDOPRIL

Toux

Une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance, ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescription d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion s'avérerait indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.

Population pédiatrique

L'efficacité et la tolérance du périndopril chez l'enfant et l'adolescent, seul ou associé, n'ont pas été établies.

Risque d'hypotension artérielle et/ou d'insuffisance rénale (en cas d'insuffisance  cardiaque, de déplétion hydrosodée, etc... )

Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime hyposodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez les patients à pression artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.

Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute de la pression artérielle et/ou une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle. Parfois elle peut être aiguë lors de sa survenue et, bien que rarement, elle peut apparaître dans un délai variable.

Dans tous ces  cas de figure, la mise  en route du traitement doit alors être à  posologie plus  faible et l'augmentation progressive.

Sujet âgé

La fonction rénale et la kaliémie sont appréciées avant le début du traitement  La posologie initiale est ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle,  particulièrement en cas de déplétion hydrosodée,  afin d'éviter toute hypotension de survenue brutale.

Sujet ayant une athérosclérose connue

Le risque d'hypotension existe chez tous les patients mais une attention particulière doit être portée chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à une faible posologie.

Hypertension rénovasculaire

Le traitement de l'hypertension artérielle rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs  de l'enzyme de conversion peuvent être utiles chez les patients présentant une hypertension rénovasculaire dans l'attente d'une intervention correctrice ou lorsque cette intervention n'est pas possible.

Si PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE BIOGARAN est prescrit à des patients ayant une sténose de l'artère rénale connue ou suspectée, le traitement doit être instauré à l'hôpital avec une dose faible et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l'arrêt du traitement

Autres populations à risque

Chez  les  patients  en  insuffisance  cardiaque  sévère  (stade  IV)  ou chez  les  patients  diabétiques  insulino-dépendants  (tendance  spontanée  à  l'hyperkaliémie),  l'instauration  du  traitement  se fera  sous  surveillance médicale avec une posologie initiale réduite. Il ne faut pas interrompre un traitement par bêta-bloquant chez un hypertendu atteint d'insuffisance coronarienne : I'IEC sera ajouté au bêta-bloquant.

Patients diabétiques

Chez  les  patients  diabétiques  sous  antidiabétiques  oraux  ou  insuline,  la  glycémie  doit  être  étroitement surveillée, en particulier pendant le premier mois de traitement avec un IEC.

Particularités ethniques

Comme  pour  les autres IEC,  le périndopril  est  apparemment  moins  efficace  sur la baisse  de  la  pression artérielle chez les patients noirs que chez les patients non-noirs, probablement  en raison de la fréquence plus élevée des états de rénine basse dans la population noire.

Intervention chirurgicale/Anesthésie

En  cas  d'anesthésie,   et  plus  encore   lorsque   l'anesthésie  est  pratiquée  avec  des  agents  à   potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent entrainer une hypotension. L'interruption thérapeutique, lorsqu'elle est possible, est donc recommandée  la veille de l'intervention pour les inhibiteurs  de l'enzyme de conversion à durée d'action longue, comme le périndopril.

Sténose de la valve mitrale ou aortique/cardiomyopathie hypertrophique

Les inhibiteurs  de l'enzyme de conversion  doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant une obstruction de la voie d'éjection du ventricule gauche.

Insuffisance hépatique

Les IEC ont  été  rarement  associés  à  un  syndrome  commençant  par  une  jaunisse  cholestatique  pouvant conduire à une hépatite nécrosante fulminante et (parfois) à la mort. Le mécanisme  de ce syndrome  n'est pas élucidé.  Les patients sous IEC qui développent  une jaunisse  ou qui présentent  une élévation marquée  des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par IEC et bénéficier d'une surveillance médicale appropriée (voir rubrique Effets indésirables).

Hvperkaliémie

Des élévations de la kaliémie ont été observées chez certains patients traités avec des IEC, dont le périndopril. Les facteurs  de risque d'hyperkaliémie  sont une insuffisance  rénale, une dégradation  de la fonction rénale, l'âge (> 70 ans), le diabète, les événements intercurrents tels que déshydratation, décompensation cardiaque aiguë, acidose métabolique, utilisation concomitante de diurétiques épargneurs de potassium (par exemple : spironolactone,  eplerenone,  triamtérène,  amiloride),  de  suppléments  potassiques  ou  de  substituts  du  sel contenant du potassium ou la prise d'autres traitements augmentant la kaliémie (par exemple: héparine). L'utilisation  de  suppléments  potassiques,  de diurétiques  épargneurs  de potassium,  ou de substituts  de  sel contenant du potassium, en particulier chez des patients ayant une fonction rénale altérée, peut provoquer une élévation significative de la kaliémie. L'hyperkaliémie peut entra!ner des arythmies graves, parfois fatales. Si l'utilisation concomitante  des agents mentionnés ci-dessus est jugée nécessaire,  ils doivent être utilisés  avec précaution et un contrôle fréquent de la kaliémie doit étre effectué (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions.).

LIEES A L'INDAPAMIDE

Equilibre hvdro-électrolytique

Natrémie :

Elle doit être contrôlée  avant la mise en route du traitement,  puis à  intervalles réguliers  par  la suite. Tout traitement  diurétique  peut provoquer une hyponatrémie,  aux conséquences  parfois graves.  La baisse  de la natrémie pouvant  être initialement asymptomatique,  un contrôle  régulier  est donc indispensable  et doit être encore plus fréquent chez les sujets âgés et les cirrhotiques (voir rubriques Effets indésirables et Surdosage).

Kaliémie :

La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés. Le  risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,4 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec oedèmes et ascite, les coronariens et les insuffisants cardiaques.

Dans ces cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.

Les  sujets  présentant  un  espace  QT  long  sont  également  à  risque,  que  l'origine  en  soit  congénitale  ou iatrogénique. L'hypokaliémie, de même que la bradycardie, agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointe, potentiellement fatales.

Dans tous  les  cas,  des  contrôles  plus  fréquents  de  la kaliémie  sont  nécessaires.  Le  premier  contrôle  du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la 1ère semaine qui suit la mise en route du traitement

La constatation d'une hypokaliémie nécessite sa correction.

Calcémie :

Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation  légère et transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie  franche peut être en rapport  avec une hyperparathyroïdie méconnue. Dans ce cas, interrompre le traitement avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.

Glycémie :

Il importe chez les diabétiques de contrôler la glycémie notamment en présence d'hypokaliémie.

Acide urique :

Chez les patients hyperuricémiques,  la tendance aux accès de goutte peut être augmentée.

Fonction rénale et diurétiques :

Les diurétiques  thiazidiques  et apparentés  ne sont pleinement  efficaces  que lorsque  la fonction  rénale  est normale ou peu altérée (créatininémie  inférieure à des valeurs de l'ordre de 25 mg/l, soit 220  µmol/l pour un adulte).

Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockroft :

Clcr= (140- âge) x poids/0,814 x créatininémie

avec :   l'âge exprimé en années,

            le poids en Kg,

            la créatininémie en  mol/l.

Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85.

L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium, induite par le diurétique en début de traitement entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine  et de la créatininémie. Cette insuffisance rénale fonctionnelle  transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut cependant aggraver une insuffisance rénale préexistante.

Sportifs :

L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles anti-dopage.

 

Grossesse et allaitement

Compte tenu des effets respectifs de chacune des deux substances présentes dans l'association, sur la grossesse et l'allaitement, l'utilisation de PERINDOPRIL ARGININE / INDAPAMIDE BIOGARAN n'est pas recommandée pendant le premier trimestre de la grossesse. PERINDOPRIL ARGININE / INDAPAMIDE BIOGARAN est contre-indiqué pendant le deuxième et troisième trimestre de la grossesse.

PERINDOPRIL ARGININE / INDAPAMIDE BIOGARAN est contre-indiqué pendant l'allaitement, c'est pourquoi une solution doit être envisagée, soit interrompre l'allaitement, soit interrompre le traitement en prenant en compte l'importance de ce traitement pour la mère.

Grossesse

Lié au perindopril

L'utilisation d'IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi).

Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique Données de sécurité précliniques).

En cas d'exposition à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie foetale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne.

Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi).

Lié à l'indapamide

Une exposition prolongée aux diurétiques thiazidiques pendant le troisième trimestre de la grossesse peut réduire le volume plasmatique maternel et le débit sanguin utéro-placentaire pouvant entraîner une ischémie foeto-placentaire et un retard de croissance. De plus, quelques rares cas d'hypoglycémie et de thrombocytopénie néonatales ont été rapportés suite à une exposition proche du terme.

Allaitement

PERINDOPRIL ARGININE / INDAPAMIDE BIOGARAN est contre-indiqué au cours de l'allaitement.

Lié au périndopril

En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation du périndopril au cours de l'allaitement, PERINDOPRIL ARGININE / INDAPAMIDE BIOGARAN est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.

Lié à l'indapamide

L'indapamide est excrété dans le lait maternel. L'indapamide est étroitement lié aux diurétiques thiazidiques qui sont impliqués dans la réduction ou même la suppression de lait au cours de l'allaitement. Une hypersensibilité aux produits dérivés du sulfonamide, une hypokaliémie et un ictère nucléaire du nouveau-né peuvent survenir.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

COMMUNES AU PERINDOPRIL ET A L'INDAPAMIDE

Association déconseillée

+        Lithium

Des augmentations réversibles des concentrations sériques du lithium et de sa toxicité ont été rapportées pendant l'administration concomitante de lithium avec des IEC. L'utilisation simultanée de diurétiques thiazidiques peut augmenter la lithémie et accroitre le risque de toxicité du lithium avec les lEC. L'utilisation de périndopril associé à  l'indapamide avec le lithium n'est pas recommandée, mais si l'association s'avère nécessaire, un contrôle attentif des taux de lithémie devra être réalisé (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+        Baclofène

Majoration de l'effet antihypertenseur. Surveillance de la tension artérielle et de la fonction rénale et adaptation posologique de \'antihypertenseur, si nécessaire.

+        Anti-inflammatoires non stéroïdiens  (AlNS) (y compris  acide salicylique à forte dose)

Quand les lEC sont administrés simultanément à  des AINS (tels que acétylsalicylique utilisé comme anti­ inflammatoire, inhibiteurs COX-2 et AlNS non sélectifs) une atténuation de l'effet antihypertenseur peut se produire. La prise concomitante d'IEC et d'AlNS peut conduire à un risque accru d'aggravation de la fonction rénale, incluant un risque d'insuffisance rénale aiguë, et à une augmentation de la kaliémie, notamment chez les patients avec une altération pré-existante de la fonction rénale. L'association doit être administrée avec prudence, particulièrement chez les sujets âgés. Les patients doivent être correctement hydratés et des mesures doivent être prises pour contrôler la fonction rénale, en début de traitement, puis périodiquement.

Associations à prendre en compte

+        Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques

Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).

+        Corticostéroïdes, tétracosactide

Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée due aux corticostéroïdes).

+        Autres antihypertenseurs

L'utilisation concomitante d'autres antihypertenseurs avec périndoprillindapamide peut augmenter les effets hypotenseurs.

Liées au perindopril

Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion , d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques Contre-indications, Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacodynamiques).

Associations déconseillées

+        Diurétiques épargneurs  de potassium (spironolactone, triamtérène, seuls  ou associés), potassium (sels de)

Les IEC atténuent la perte de potassium induite par les diurétiques. Les diurétiques épargneurs de potassium (comme spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts contenant des sels de potassium peuvent conduire à  une augmentation significative de la kaliémie (potentiellement létale). Si une utilisation concomitante est indiquée en cas d'hypokaliémie démontrée, ces médicaments doivent être utilisés avec précaution et avec contrôle périodique de la kaliémie et ECG.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+        Antidiabétiques (insulines, sulfamides hypoglycémiants) décrit pour le captopril et l'énalapril

L'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner une majoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par insuline ou sulfamides hypoglycémiants.

La survenue d'épisodes hypoglycémiques semble exceptionnelle (amélioration de la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline).

Associations à prendre en compte

+        Allopurinol, agents cytostatiques ou immunodépresseurs, corticoïdes (voie générale) ou procaïnamide

Une administration concomitante avec des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner un risque accru de leucopénie.

+        Anesthésiques

Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent majorer les effets hypotenseurs de certains produits anesthésiques.

+        Diurétiques  (thiazidiques ou de l'anse)

Un  traitement diurétique antérieur à  forte  dose  peut  provoquer une  déplétion volémique et  un  risque d'hypotension lors de l'instauration du traitement par du périndopril.

+        Or

Des réactions nitritoïdes (symptômes comprenant flush facial, nausées, vomissement et hypotension) ont été rarement rapportées chez des patients recevant des injections d'or (aurothiomalate de sodium) et un IEC (dont le périndopril) de façon concomitante.

Liées à l'indapamide

Association faisant l'objet  de précautions d'emploi

+        Médicaments induisant des torsades de pointe

En raison du risque d'hypokaliémie, l'indapamide doit être administré avec précaution lorsqu'il est associé à des médicaments induisant des torsades de pointe comme les antiarythmiques de classe lA  (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), les antiarythmiques de classe Ill  (amiodarone, dofetilide, ibutilide, bretylium, sotalol);  certains neuroleptiques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluoperazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, sultopride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide);  autres substances telles que bépridil, cisapride, diphemanil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, sparfloxacine, vincamine IV, méthadone, astémizole, terfénadine. Prévention de l'hypokaliémie et, si besoin, correction : surveillance de l'espace QT.

+        Médicaments   hypokaliémiants : amphotéricine  B  (voie  IV), gluco   et  minéralocorticoïdes (voie générale),tétracosactide, laxatifs stimulants

Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif).

Surveillance de la kaliémie et,  si besoin, correction ;  à  prendre particulièrement en compte en  cas  de thérapeutique digitalique. Utiliser des laxatifs non stimulants.

+        Digitaliques

Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.

Surveillance de la kaliémie et de I'ECG et, si nécessaire, reconsidérer le traitement.

Association à prendre en compte

+        Metformine

Acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus particulièrement aux diurétiques de l'anse.

Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/litre (135 micromoles/litre) chez l'homme et 12 mg/litre (110 micromoles/litre) chez la femme.

+        Produits de contraste iodés

En cas  de déshydratation provoquée par les  diurétiques, risque majoré  d'insuffisance rénale  aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.

Réhydratation avant administration du produit iodé.

+        Calcium (sels de)

Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium

+        Ciclosporine

Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des taux circulants de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée.

 

Effets indésirables

L'administration de périndopril inhibe l'axe rénine-angiotensine-aldostérone et tend à réduire la perte potassique induite par indapamide. Deux pour cent des patients traités par PERINDOPRIL ARGININE / INDAPAMIDE BIOGARAN 2,5 mg/0,625 mg ont présenté une hypokaliémie (taux de potassium <3,4 mmol/l).

Les effets indésirables suivants ont pu être observés pendant le traitement et classés selon les fréquences suivantes :

Très fréquent (³ 1/10) ; fréquent (³ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (³ 1/1 000, < 1/100), rare (³ 1/10 000,
< 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne pouvant être estimé à partir des données disponibles).

Troubles sanguins et du système lymphatique

Très rare :

·         thrombocytopénie, leucopénie, neutropénie, agranulocytose, anémie aplasique, anémie hémolytique.

·         une anémie (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi) a été rapportée avec des inhibiteurs de l'enzyme de conversion, sur des terrains particuliers (transplantés rénaux, hémodialysés).

Affections psychiatriques

Peu fréquent : troubles de l'humeur ou du sommeil.

Affections du système nerveux

Fréquent : paresthésie, céphalées, asthénie, étourdissements, vertiges.

Très rare : confusion.

Fréquence indéterminée : syncope.

Affections oculaires

Fréquent : troubles de la vision.

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Fréquent : acouphène.

Affections cardiaques

Très rare : arythmie dont bradycardie, tachycardie ventriculaire, fibrillation auriculaire, angine de poitrine, et infarctus du myocarde, éventuellement secondaire à une hypotension excessive chez des patients à haut risque (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi.).

Fréquence indéterminée : torsade de pointes (potentiellement fatale) (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Affections vasculaires

Fréquent : hypotension orthostatique ou non (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent : une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance, ainsi que par sa disparition à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dyspnée.

Peu fréquent : bronchospasme.

Très rare : pneumonie éosinophile, rhinite.

Affections gastro-intestinales

Fréquent : constipation, bouche sèche, nausées, vomissements, douleurs abdominales, dysgueusie, dyspepsie, diarrhée.

Très rare : pancréatite.

Affections hépato-biliaires

Très rare : hépatite cytolytique ou cholestatique (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Fréquence indéterminée : en cas d'insuffisance hépatique, la survenue d'une encéphalopathie hépatique est possible (voir rubriques Contre-indications et Mises en garde et précautions d'emploi).

Affections de la peau et des tissus sous-cutanés

Fréquent : rash, prurit, éruptions maculo-papuleuses.

Peu fréquent :

·         angio-oedème de la face, des extrémités, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte et/ou du larynx, urticaire (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

·         réactions d'hypersensibilité, principalement dermatologiques, chez les sujets prédisposés aux réactions allergiques ou asthmatiques.

·         purpura.

·         aggravation possible d'un lupus érythémateux disséminé préexistant.

Très rare : érythème multiforme, nécrose épidermique toxique, syndrome de Steven Johnson.

Des cas de photosensibilité ont été rapportés (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Affections musculaires, du tissu conjonctif et osseux

Fréquent : crampes musculaires.

Affections du rein et des voies urinaires

Peu fréquent : insuffisance rénale.

Très rare : insuffisance rénale aiguë.

Affections des organes de reproduction et du sein

Peu fréquent : impuissance.

Troubles généraux

Fréquent : asthénie.

Peu fréquent : transpiration.

Investigations

Fréquence indéterminée :

·         allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

·         élévation de la glycémie et de l'uricémie au cours du traitement.

·         augmentation modérée de l'urée et de la créatinine plasmatiques, réversible à l'arrêt du traitement. Cette augmentation est plus fréquemment rencontrée en cas de sténose de l'artère rénale, d'hypertension artérielle traitée par diurétiques, d'insuffisance rénale.

·         élévation des taux des enzymes hépatiques.

Troubles métabolique et nutritionnel

Rare : hypercalcémie.

Fréquence indéterminée :

·         déplétion potassique avec hypokaliémie, particulièrement grave chez certaines populations à haut risque (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

·         élévation des taux plasmatiques de potassium, habituellement transitoire.

hyponatrémie avec hypovolémie à l'origine d'une déshydratation et d'une hypotension orthostatique.

 

Surdosage

L'événement le plus probable en cas de surdosage est l'hypotension, parfois associée à des nausées, vomissements, crampes, vertiges, somnolence, états confusionnels, oligurie pouvant aller jusqu'à l'anurie (par hypovolémie). Des désordres hydroélectrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie) peuvent survenir.

Les premières mesures consistent à éliminer rapidement le ou les produits ingérés par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé puis à restaurer l'équilibre hydroélectrolytique dans un centre spécialisé jusqu'à normalisation.

Si une hypotension importante se produit, elle peut être combattue par la mise du patient en décubitus, tête basse, et au besoin par une perfusion IV de soluté isotonique de chlorure de sodium ou par tout autre moyen d'expansion volémique.

Le périndoprilate, forme active du périndopril, est dialysable (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Liés au perindopril, à l'indapamide et à PERINDOPRIL ARGININE / INDAPAMIDE BIOGARAN :

Les deux principes actifs, pris séparément ou associés dans PERINDOPRIL ARGININE / INDAPAMIDE BIOGARAN ne modifient pas l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines mais des réactions individuelles en relation avec une baisse de la pression artérielle peuvent survenir chez certains patients, spécialement en début de traitement ou lors de l'association à un autre médicament antihypertenseur.

Par conséquent, l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être diminuée.

 

Propriétés pharmacologiques

Groupe pharmacothérapeutique: périndopril et diurétiques

Code ATC: C09BA04

PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE BIOGARAN est l'association de périndopril, sel d'arginine,un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et d'indapamide, un diurétique chlorosulfamoylé.

Ses propriétés pharmacologiques  découlent de celles de chacun des composés pris séparément auxquelles il convient d'ajouter celles dues à l'action additive des deux produits associés.

Mécanisme d'action

Lié à PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE BIOGARAN

PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE BIOGARAN entraîne une synergie additive des effets antihypertenseurs des deux composants.

Lié au périndopril

Le périndopril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion  (IEC) de l'angiotensine I en angiotensine Il, substance vasoconstrictrice  mais également stimulant la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien,  et d'autre part la dégradation de la bradykinine, substance vasodilatatrice, en heptapeptides inactifs.

Il en résulte :

·         une diminution de la sécrétion d'aldostérone,

·         une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostérone n'exerçant plus de rétrocontrôle négatif,

·         une  baisse  des  résistances  périphériques   totales  avec  une  action  préférentielle   sur  les  territoires musculaire  et rénal, sans que cette baisse ne s'accompagne de rétention  hydrosodée  ni de tachycardie réflexe, en traitement chronique.

L'action antihypertensive du périndopril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rénine basses ou normales.

Le périndopril  agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, le périndoprilate.  Les autres métabolites  étant inactifs.

Le périndopril réduit le travail du coeur :

·         par effet vasodilatateur veineux, vraisemblablement dû à une modification du métabolisme des prostaglandines: diminution de la pré-charge,

·         par diminution des résistances périphériques totales : diminution de la post-charge.

Les études réalisées chez l'insuffisant cardiaque ont mis en évidence :

·         une baisse des pressions de remplissage ventriculaire gauche et droit,

·         une diminution des résistances vasculaires périphériques totales,

·         une augmentation du débit cardiaque et une amélioration de l'index cardiaque,

·         une augmentation des débits sanguins régionaux musculaires.

Les épreuves d'effort sont également améliorées.

Lié à l'indapamide

L'indapamide est un dérivé sulfamidé à noyau indol, apparenté aux diurétiques thiazidiques sur le plan pharmacologique  qui agit en inhibant  la réabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution. Il augmente l'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré, l'excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.

Effets pharmacodynamiques

Liés à PERINDOPRIL ARGININE / INDAPAMIDE BIOGARAN

Chez l'hypertendu, quel que soit l'âge, PERINDOPRIL  ARGININE / INDAPAMIDE BIOGARAN exerce un effet antihypertenseur dose-dépendant  sur les pressions artérielles diastolique et systolique en positions couchée et debout.  Cet effet  antihypertenseur  se prolonge  pendant  24 heures. La baisse tensionnelle est obtenue en moins d'un mois, sans échappement; l'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'effet rebond. Au cours des études cliniques, l'administration concomitante de périndopril et d'indapamide a entraîné des effets antihypertenseurs de type synergique par rapport à chacun des produits administrés seuls.

L'effet de l'association faiblement dosée PERINDOPRIL ARGININE / INDAPAMIDE BIOGARAN sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaire n'a pas été étudié.

PICXEL, une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus énalapril a évalué par échocardiographie  les effets de l'association périndopril/indapamide en monothérapie sur l'hypertrophie ventriculaire gauche (HVG).

Dans l'étude PICXEL, les patients hypertendus avec HVG (définie par un index de masse ventriculaire gauche (IMVG) > 120 g/m2 chez l'homme et> 100 g/m2 chez la femme) ont été randomisés  en 2 groupes pour un an de traitement : périndopril tert-butylamine 2 mg (soit 2,5 mg de périndopril  arginine)/indapamide  0,625 mg ou énalapril 10 mg, en une prise par jour. La posologie pouvait être adaptée en fonction du contrôle de la pression artérielle jusqu'à périndopril tert-butylamine 8 mg (soit 10 mg de périndopril arginine)/indapamide  2,5 mg ou énalapril 40 mg en une prise par jour. Seuls 34% des sujets sont restés traités avec périndopril tert-butylamine 2 mg (soit 2,5 mg de périndopril arginine)/indapamide 0,625 mg (contre 20% avec énalapril10 mg).

A la fin du traitement, I'IMVG avait diminué de façon significativement Rlus importante dans le groupe périndopril/indapamide (-10,1 g/m2) que dans le groupe énalapril (-1,1 g/m2) dans la population totale des patients randomisés. La différence de variation de I'IMVG entre les deux groupes était de -8,3 g/m2 (IC95% (-11,5, -5,0), p < 0,0001).

Un effet plus important sur I'IMVG a été atteint à la dose de périndopril 8 mg (soit 10 mg de périndopril arginine)/indapamide 2,5 mg.

Concernant  la pression artérielle, les différences moyennes estimées entre les 2 groupes dans la population randomisée ont été respectivement de -5,8 mmHg (IC95% (-7,9, -3,7), p<0,0001) pour la pression artérielle systolique et de -2,3 mmHg (IC95% (-3,6, -0,9), p=0,0004) pour la pression artérielle diastolique, en faveur du groupe périndopril/indapamide.

Liés au perindopril

Le périndopril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle : légère à modérée ou sévère ; on observe une réduction des pressions artérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.

L'activité antihypertensive est maximale entre 4 et 6 heures après une prise unique et se maintient au moins pendant 24 heures.

Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures est élevé : il se situe aux environs de 80%.

Chez les patients répondeurs,  la normalisation  tensionnelle intervient au bout de 1 mois de traitement,  et se maintient sans échappement.

L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond de l'hypertension artérielle.

Le périndopril est pourvu de propriétés vasodilatatrices et restauratrices des qualités élastiques des gros troncs artériels, corrige les modifications histomorphométriques du système artériel et entraine une réduction de l'hypertrophie ventriculaire gauche.

En cas de nécessité, l'adjonction d'un diurétique thiazidique entraine une synergie de type additif.

L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un diurétique thiazidique diminue en outre le risque d'hypokaliémie induite par le diurétique seul.

Liés à l'indapamide :

L'indapamide,  en monothérapie,  a un effet  antihypertenseur  qui se  prolonge  pendant  24 heures.  Cet  effet survient à des doses où n'apparaissent que faiblement ses propriétés diurétiques.

Son activité antihypertensive est en rapport avec une amélioration de la compliance artérielle et avec une diminution des résistances vasculaires périphériques totales et artériolaires.

Il réduit l'hypertrophie ventriculaire gauche.

Il existe un plateau de l'effet antihypertenseur des diurétiques thiazidiques et apparentés au-delà d'une certaine dose, tandis que les effets indésirables  continuent  d'augmenter : en cas d'inefficacité du traitement,  ne pas chercher à augmenter les doses.

En outre, il a été démontré, à court, moyen et long terme chez l'hypertendu, que l'indapamide :

·         respecte le métabolisme lipidique: triglycérides, LDL-cholestérol et HDL-cholestérol.

·         respecte le métabolisme glucidique, même chez l'hypertendu diabétique.

Données issues des essais cliniques relatives au double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

L'utilisation de l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes)).

L'étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d'un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L'étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

En comparaison à une monothérapie, ces études n'ont pas mis en évidence d'effet bénéfique significatif sur l'évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu'il a été observé une augmentation du risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale aiguë et/ou d'hypotension.

Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

L'étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d'évaluer le bénéfice de l'ajout d'aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA II chez des patients atteints d'un diabète de type 2 et d'une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d'une augmentation du risque d'événements indésirables. Les décès d'origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l'hyperkaliémie, l'hypotension et l'insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.


Liées à PERINDOPRIL ARGININE / INDAPAMIDE BIOGARAN 2,5 mg/0,625 mg :

L'administration de périndopril et d'indapamide ne modifie pas leurs paramètres pharmacocinétiques par rapport à leur prise séparée.

Liées au perindopril :

Après administration orale, l'absorption de périndopril est rapide et le pic de concentration est atteint en 1 heure. La demi-vie plasmatique du périndopril est de 1 heure.

Le périndopril est une prodrogue. La biodisponibilité du périndoprilate, le métabolite actif, est de 27 %. En plus du périndoprilate actif, le périndopril produit 5 métabolites, tous inactifs. Le pic de concentration plasmatique du périndoprilate est atteint en 3 à 4 heures.

La prise d'aliments diminuant la transformation en périndoprilate, et donc sa biodisponibilité, le périndopril doit être administré par voie orale, en une prise quotidienne unique le matin avant le repas.

Il a été démontré une relation linéaire entre la dose de périndopril et son exposition plasmatique.

Le volume de distribution est approximativement de 0,2 l/kg pour la forme libre du périndoprilate. La liaison du périndoprilate aux protéines plasmatiques est de 20 %, principalement à l'enzyme de conversion de l'angiotensine, mais elle est concentration-dépendante.

Le périndoprilate est éliminé dans l'urine et la demi-vie terminale de la fraction libre est d'environ 17 heures, permettant d'obtenir un état d'équilibre en 4 jours.

L'élimination du périndoprilate est diminuée chez le sujet âgé, ainsi que chez les insuffisants cardiaques et rénaux. Une adaptation posologique en cas d'insuffisance rénale est souhaitable en fonction du degré de cette insuffisance (clairance de la créatinine).

La clairance de dialyse du périndoprilate est de 70 ml/min.

Les cinétiques de périndopril sont modifiées chez les patients cirrhotiques : la clairance hépatique de la molécule-mère est réduite de moitié. Cependant, la quantité de périndoprilate formée n'est pas réduite et, par conséquent, aucune adaptation posologique n'est nécessaire (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde et précautions d'emploi).

Liées à l'indapamide :

L'indapamide est rapidement et totalement absorbé par le tractus digestif.

Le pic plasmatique maximal est atteint chez l'homme environ une heure après la prise orale du produit. La liaison aux protéines plasmatiques est de 79 %.

La demi-vie d'élimination est comprise entre 14 et 24 heures (en moyenne 18 heures). Les administrations répétées ne provoquent pas d'accumulation. L'élimination est essentiellement urinaire (70 % de la dose) et fécale (22 %) sous forme de métabolites inactifs.

Les paramètres pharmacocinétiques sont inchangés chez l'insuffisant rénal.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

3 ans.

Précautions particulières de conservation :

Conserver le pilulier soigneusement fermé, à l'abri de l'humidité.

30 comprimés en pilulier en polypropylène blanc avec un réducteur de débit en polyéthylène et un bouchon opaque blanc contenant un gel dessiccant.

Boîte de 3 pilulier de 30 comprimés.