Mestinon lp 180 mg, comprimé à libération prolongée, boîte de 50
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Mestinon lp est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de comprimé à libération prolongée (50) à base de Pyridostigmine bromure (180 mg).
Mis en vente en pharmacie le 19/06/2015 par MYLAN MEDICAL au prix de 115,20€.
À propos
- Pyridostigmine
Principes actifs
- Cire de carnauba (E903)
- Silice colloïdale
- Magnésium stéarate (E572)
- Calcium phosphate
- Zéine
Excipients
système nerveux
autres médicaments du système nerveux
parasympathomimétiques
anticholinestérasiques
pyridostigmine
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 19/06/2015.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Myasthénie grave
Indications thérapeutiques
Myasthénie grave non équilibrée avec la forme à libération immédiate.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition
· Asthme
· Maladie de Parkinson
· Obstruction mécanique des voies digestives et urinaires.
Posologie et mode d'administration
La dose et la fréquence quotidienne des prises dépendant de la sévérité de la maladie et de la réponse du patient au traitement, la posologie doit être adaptée aux besoins individuels de chaque patient.
La dose habituellement utilisée est de 1 à 2 comprimés par jour.
Pour assurer une couverture thérapeutique sur l'ensemble du nycthémère, les comprimés de MESTINON® LP 180 mg peuvent être associés à la prise de comprimés de MESTINON® 60 mg.
Population pédiatrique
MESTINON® LP 180 mg n'est pas recommandée chez l'enfant de moins de 15 ans.
Comprimés ronds, de couleur gris jaune et mouchetés, avec une barre de cassure
Mises en garde et précautions d'emploi
Une prudence extrême est requise en cas d'administration de MESTINON® chez des patients présentant des maladies obstructives respiratoires telles qu'un asthme bronchique et des bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO).
A utiliser avec précaution en cas de :
· bronchite spasmodique ;
· insuffisance cardiaque, d'arythmies telles que bradycardie et bloc auriculo-ventriculaire (les patients âgés pouvant être plus susceptibles aux dysrythmies que les sujets jeunes) ;
· occlusion récente d'une artère coronaire ;
· hypotension ;
· vagotonie ;
· ulcère gastro-duodénal ;
· épilepsie ou parkinsonisme ;
· hyperthyroïdisme.
En cas d'insuffisance rénale, il peut être nécessaire de réduire la posologie dans les cas sévères.
Il est important de tenir compte de la possibilité de survenue d'une ‘crise cholinergique' due à un surdosage de bromure de pyridostigmine, et de la distinguer de la ‘crise myasthénique' liée à une exacerbation de la maladie. Ces deux crises se caractérisent par une grande faiblesse musculaire mais sont traitées de manière différente (voir rubrique « Surdosage »). En raison du diagnostic différentiel parfois difficile entre une crise myasthénique et un surdosage en bromure de pyridostigmine, en cas de doute, le malade doit être transféré en centre spécialisé.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Chez l'animal, les résultats des études ne sont pas concluants.
Dans l'espèce humaine, on ne dispose d'aucune étude épidémiologique. Cependant, à ce jour, aucune malformation particulière n'a été notée sur les séries de femmes traitées en cours de grossesse.
Allaitement
Le passage dans le lait n'est pas connu.
Fertilité
Aucun effet de MESTINON® LP n'a pu être démontré sur la fertilité des animaux mâles et femelles.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations déconseillées
+ Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales.
Surveillance clinique et ECG pendant les 24 heures suivant la première dose.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque :
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
Associations à prendre en compte
+ Médicaments atropiniques (imipraminiques, neuroleptiques phénothiaziniques, antispasmodiques, certains antihistaminiques H1…):
Outre la possible diminution de l'effet thérapeutique des médicaments atropiniques, l'interruption brutale du traitement atropinique expose au risque de dévoiler alors les effets muscariniques du parasympathomimétique avec symptomatologie de type « crise cholinergique », pouvant se manifester notamment par des convulsions.
+ Autres médicaments anticholinestérasiques (donnés dans la maladie d'Alzheimer) :
Risque d'addition des effets indésirables de type cholinergique, notamment digestifs.
+ Pilocarpine :
Risque d'addition des effets indésirables cholinergiques, notamment digestifs et risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
+ Suxaméthonium :
Risque d'allongement du bloc moteur, majoré en cas de déficit partiel en pseudocholinestérase.
+ Autres bradycardisants :
Risque de bradycardie excessive (addition des effets).
Effets indésirables
Effets muscariniques : crampes abdominales, nausées et vomissements, diarrhées, hypersalivation, augmentation des sécrétions bronchiques, péristaltiques et lacrymales, bradycardie, myosis.
Effets nicotiniques : crampes musculaires, fasciculations, soubresauts musculaires et faiblesse musculaire.
Ces effets indésirables disparaissent en général en diminuant la posologie.
Dans les cas les plus sévères, il est possible d'injecter par voie sous cutanée ou intramusculaire du sulfate d'atropine.
Les effets indésirables sont classés par système organe comme suit : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥1/1000 à < 1/100), rare (≥1/10000 à < 1/1000), très rare (< 1/10000), inconnue (ne peut être estimé à partir des données disponibles).
Les effets indésirables suivants ont été observés :
Affections oculaires
Fréquence inconnue : myosis, augmentation de la sécrétion lacrymale, troubles de l'accommodation.
Affections cardiaques
Fréquence inconnue : arythmie (incluant bradycardie, tachycardie, blocs auriculo-ventriculaires), syncope et hypotension (voir rubrique « Surdosage »).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquence inconnue : augmentation de la sécrétion bronchique, bronchospasmes.
Affections gastro-intestinales
Fréquence inconnue : nausées, vomissement, diarrhée, crampes abdominales, augmentation du péristaltisme, augmentation de la salivation.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rare : rash (disparaissant habituellement peu après l'arrêt du traitement.
Fréquence inconnue : hyperhidrose.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquence inconnue : augmentation de la faiblesse musculaire, fasciculation, tremblement et crampes musculaires ou hypotonie musculaire (voir rubrique « Surdosage »).
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquence inconnue : incontinence urinaire.
Ces symptômes pouvant révéler une crise cholinergique, le médecin devra en être tenu informé immédiatement afin de clarifier le diagnostic (voir rubrique « Surdosage »).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.
Surdosage
Symptomatologie : sueurs, nausées, vomissements, hypersalivation, bradycardie, réactions syncopales, myosis, crampes abdominales, fasciculations et soubresauts musculaires, diarrhée, augmentation du péristaltisme, augmentation des sécrétions bronchiques, hyperhidrose.
Dans les cas particulièrement sévères, il peut se produire une importante fatigabilité musculaire qui, touchant les muscles respiratoires, peut déclencher une apnée et entraîner une anoxie cérébrale.
Une hypotension pouvant aller jusqu'à un collapsus cardio-vasculaire, une bradyarythmie, ou même un arrêt cardiaque peuvent survenir.
Les effets sur le système nerveux central peuvent inclure une agitation, confusion, dysarthrie, nervosité, irritation, des hallucinations visuelles.
Une ventilation artificielle doit être mise en place si la respiration est sévèrement déprimée. Le sulfate d'atropine à la dose de 1 à 2 mg par voie intraveineuse est un antidote aux effets muscariniques. Les doses peuvent être répétées toutes les 5 à 30 minutes si besoin.
Le diagnostic de crise cholinergique par surdosage en bromure de pyridostigmine nécessite l'arrêt immédiat de tout médicament anticholinestérasique et l'utilisation du sulfate d'atropine. Une assistance respiratoire peut être nécessaire.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le myosis et les troubles d'accommodation potentiellement dus au bromure de pyridostigmine ou à un traitement inadéquat de la myasthénie peuvent affecter l'acuité visuelle et par conséquent les capacités de réaction lors de la conduite ou l'utilisation de machines.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : antimyasthénique, code ATC : N07AA02
Parasympathomimétique, inhibiteur des cholinestérases, la pyridostigmine prolonge et augmente les effets muscariniques et nicotiniques de l'acétylcholine.
Elle augmente l'intensité et le rythme des contractions des fibres musculaires lisses (action peristaltigène). Elle améliore (au cours de la myasthénie) la force des contractions des muscles striés (action anti-myasthénique) en favorisant la transmission de l'influx nerveux.
Le délai d'action de la pyridostigmine est d'environ 2 heures et sa durée d'action de 6 à 8 heures.
Per os, la pyridostigmine est faiblement absorbée.
Elle est métabolisée en dérivés inactifs dont l'élimination se fait principalement par voie rénale.
La demi-vie plasmatique est d'environ 4 à 6 heures.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans
Flacon : Après première ouverture du flacon, le médicament doit être conservé au maximum 6 mois.
Précautions particulières de conservation :A conserver dans l'emballage d'origine, à une température ne dépassant pas 25°C.
Flacon : Conserver le flacon soigneusement fermé.
50 comprimés sous plaquette (Alu/Alu).