Mirvaso 3 mg/g, gel, tube de 30 g
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Mirvaso est un médicament sous forme de gel à base de Brimonidine (3 mg/g).
Autorisation de mise sur le marché le 21/02/2014 par GALDERMA INTERNAT et retiré du marché le 24/02/2016. Ce médicament n’est pas remboursé par la sécurité sociale.
À propos
- Brimonidine
Principes actifs
- Carbomère
- Parahydroxybenzoate de méthyle (E218)
- Phénoxyéthanol
- Glycérol (E422)
- Titane dioxyde (E171)
- Propylèneglycol (E1520)
- Sodium hydroxyde (E524)
- Eau purifiée
Excipients
médicaments dermatologiques
autres préparations dermatologiques
autres préparations dermatologiques
autres médicaments dermatologiques
brimonidine
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 21/02/2014 et le 24/02/2016.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Erythème facial associé à la rosacée
Indications thérapeutiques
Mirvaso est indiqué dans le traitement symptomatique de l'érythème facial associé à la rosacée chez l'adulte.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition.
Enfants âgés de moins de 2 ans.
Patients traités par un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) (par exemple la sélégiline ou la moclobémide) ou par un antidépresseur tricyclique (comme l'imipramine) ou tétracyclique (comme la maprotiline, la miansérine ou la mirtazapine) affectant la transmission noradrénergique.
Posologie et mode d'administration
Posologie
Une application par 24 heures, au moment qui convient le mieux pour le patient. La durée d'utilisation est fonction de la persistance de l'érythème facial.
La dose quotidienne maximale recommandée est de 1 g de gel au total, divisé en 5 petits pois.
Populations particulières
Personnes âgées
Les données d'utilisation de Mirvaso sont limitées chez les patients âgés de plus de 65 ans (voir aussi rubrique Effets indésirables).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de Mirvaso chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Mirvaso est contre-indiqué chez les enfants âgés de moins de 2 ans en raison d'un important risque d'effet systémique (voir rubrique Contre-indications). Des risques liés à l'absorption systémique de la brimonidine ont aussi été identifiés chez les enfants âgés de 2 à 12 ans (voir rubrique Surdosage). Mirvaso ne doit pas être utilisé chez les enfants ou adolescents âgés de 2 à 18 ans.
Mode d'administration
Uniquement voie cutanée.
Application cutanée d'une quantité de gel équivalente à un pois à répartir sur chacune des cinq zones du visage : front, menton, nez et joues.
Mirvaso doit être appliqué délicatement et uniformément en fine couche sur l'ensemble du visage en évitant les yeux, les paupières, la bouche et la muqueuse nasale. Mirvaso ne doit être appliqué que sur le visage.
Se laver les mains immédiatement après l'application du médicament.
Mirvaso peut être utilisé avec d'autres médicaments pour application locale destinés au traitement des lésions inflammatoires associées à la rosacée et avec des produits cosmétiques. Ces produits ne doivent pas être appliqués immédiatement avant l'application quotidienne de Mirvaso ; ils doivent être appliqués seulement après absorption de Mirvaso par la peau.
Gel aqueux opaque de couleur blanche à jaune clair.
Mises en garde et précautions d'emploi
Mirvaso ne doit pas être appliqué sur une peau irritée ou sur des plaies ouvertes. En cas d'irritation sévère ou d'allergie de contact, le patient devra interrompre le traitement par le médicament.
Érythème et flush (bouffée congestive)
L'effet du gel topique Mirvaso commence à se dissiper quelques heures après l'application. Chez certains patients, l'érythème et les flushs (bouffées congestives) peuvent réapparaitre de façon plus sévère qu'au départ. La plupart des cas ont été observés pendant les 2 premières semaines de traitement (voir rubrique Effets indésirables).
Les flushs (bouffées congestives) apparaissent entre 30 minutes et plusieurs heures après l'application du gel topique Mirvaso (voir rubrique Effets indésirables).
Dans la plupart de ces cas, l'érythème et les flushs (bouffées congestives) disparaissent après l'arrêt du gel topique Mirvaso.
En cas d'aggravation de l'érythème, le gel topique Mirvaso doit être arrêté. Des mesures symptomatiques, telles que l'application de froid, des AINS et des antihistaminiques, peuvent contribuer à soulager les symptômes.
Les réapparitions d'érythème aggravés et de flush (bouffée congestive) ont été rapportées après une ré-administration de gel topique Mirvaso. Dans ce cas, avant de reprendre le traitement, il convient de tester l'application sur une petite zone du visage pendant au moins un jour avant de reprendre l'application sur tout le visage.
Il est important d'informer le patient de ne pas dépasser la dose et la fréquence d'application recommandées : une fois par jour en fine couche.
Mirvaso ne doit pas être appliqué près des yeux.
Mirvaso n'a pas été étudié chez l'insuffisant rénal ou hépatique.
La tolérance de dose quotidienne élevée ou d'application quotidienne répétée n'ayant pas été évaluée, toute augmentation de la quantité et/ou de la fréquence d'application quotidienne doit être évitée.
L'utilisation concomitante avec d'autres agonistes des récepteurs alpha-adrénergiques systémiques peut potentialiser les effets indésirables de cette classe de médicament chez les patients atteints des pathologies suivantes :
- maladie cardio-vasculaire sévère, instable ou non contrôlée ;
- dépression, insuffisance circulatoire cérébrale ou coronarienne, phénomène de Raynaud, hypotension orthostatique, thromboangéite oblitérante (maladie de Buerger), sclérodermie, syndrome de Sjogren.
Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E218) pouvant provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées), et du propylèneglycol pouvant induire une irritation cutanée.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation de la brimonidine chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de Mirvaso pendant la grossesse.
Allaitement
Il n'existe pas de données suffisantes sur l'excrétion de la brimonidine et ses métabolites dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés et nourrissons ne peut être exclu. Mirvaso ne doit donc pas être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
Les études animales menées avec la brimonidine n'ont mis en évidence aucun risque particulier sur la reproduction ou le développement.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.
Mirvaso est contre-indiqué chez les patients traités par un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) ou par un antidépresseur tricyclique ou tétracyclique affectant la transmission noradrénergique (voir rubrique Contre-indications).
La possibilité d'un effet additif ou une potentialisation doit être envisagé avec les dépresseurs du système nerveux central (alcool, barbituriques, opiacés, sédatifs ou anesthésiques).
Aucune donnée n'est disponible sur les taux de catécholamines circulantes après administration de Mirvaso. Toutefois, la prudence est recommandée chez les patients prenant des substances susceptibles d'affecter le métabolisme et la recapture des amines circulantes, comme la chlorpromazine, le méthylphénidate et la réserpine.
La prudence est conseillée à l'instauration (ou à la modification de la posologie) d'une substance systémique concomitante (quelle que soit sa forme pharmaceutique) susceptible d'interagir avec les agonistes des récepteurs alpha-adrénergiques ou d'interférer avec leur activité, soit les agonistes ou les antagonistes des récepteurs adrénergiques (par exemple isoprénaline, prazosine).
Chez certains patients, la brimonidine peut provoquer une baisse de la pression artérielle sans retentissement clinique. L'utilisation concomitante de la brimonidine avec des médicaments comme les antihypertenseurs et/ou les glucosides cardiotoniques doit être faite avec précaution.
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les études cliniques sont érythème, prurit, rougissement et sensations de brûlure cutanée, qui ont affecté de 1,2 à 3,3 % des patients. Ces réactions sont généralement d'intensité légère à modérée, et ne nécessitent habituellement pas l'interruption du traitement. Aucune différence significative des profils de sécurité n'a été observée entre les sujets de 18 à 65 ans et les sujets de 65 ans et plus. Des cas d'érythème aggravé, de flush (bouffée congestive) et de sensations de brûlure cutanée ont été signalés depuis la commercialisation (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
Les effets indésirables sont répertoriés par classe de systèmes d'organes et par fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Les données de tolérance ci-dessous sont issues des études cliniques (voir Tableau 1).
Tableau 1 - Effets indésirables
Classe de systèmes d'organes | Fréquence | Effets indésirables |
Affections du système nerveux | Peu fréquent | Céphalée, paresthésie |
Affections oculaires | Peu fréquent | Œdème palpébral |
Affections vasculaires | Fréquent | Flush (bouffée congestive) |
Rare | Hypotension* | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Peu fréquent | Congestion nasale |
Affections gastro-intestinales | Peu fréquent | Bouche sèche |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Fréquent | Érythème, prurit, sensation de brûlure de la peau |
Peu fréquent | Acné, dermite allergique de contact, dermite de contact, dermatite, sécheresse cutanée, douleur de la peau, gêne cutanée, éruption papuleuse, rosacée, irritation cutanée, chaleur au niveau de la peau, gonflement du visage*, urticaire*. | |
Rare | Angioedème* | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Peu fréquent | Sensation de chaleur, sensation de froid au niveau des mains et des jambes |
* Effets indésirables signalés depuis la commercialisation.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V.
Surdosage
Les cas rapportés de surdosage par voie orale avec d'autres agonistes des récepteurs alpha2 ont été associés aux signes cliniques suivants : hypotension, asthénie, vomissements, léthargie, sédation, bradycardie, arythmies, myosis, apnée, hypotonie, hypothermie, dépression respiratoire et convulsions.
La prise en charge d'un surdosage par voie orale repose sur des mesures symptomatiques et d'accompagnement. La perméabilité des voies aériennes supérieures doit être maintenue.
Aucun cas de surdosage après application cutanée n'a été signalé au cours du développement clinique de Mirvaso.
Population pédiatrique
Des effets indésirables graves ont été rapportés après ingestion accidentelle de Mirvaso par deux jeunes enfants d'un patient inclus dans une étude clinique. Les enfants ont présenté des signes cliniques compatibles avec des cas de surdosage par voie orale avec des agonistes des récepteurs alpha2 précédemment signalés chez des jeunes enfants. Un rétablissement complet en 24 heures a été rapporté chez ces 2 enfants.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Mirvaso n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : autres préparations dermatologiques, autres dermatologiques, Code ATC : D11AX21
Mécanisme d'action
La brimonidine est un agoniste des récepteurs alpha2-adrénergique hautement sélectif. La brimonidine est 1 000 fois plus sélective pour les récepteurs alpha2-adrénergiques que pour les récepteurs alpha1-adrénergiques.
Effets pharmacodynamiques
L'application cutanée sur le visage d'un agoniste des récepteurs alpha2-adrénergiques hautement sélectif réduit l'érythème par une vasoconstriction cutanée directe.
Efficacité et sécurité clinique
L'efficacité de Mirvaso dans le traitement de l'érythème facial modéré à sévère associé à la rosacée a été démontrée dans deux essais cliniques de même méthodologie randomisés, en aveugle, versus le véhicule de Mirvaso. L'érythème modéré à sévère a été défini par le grade 3 ou plus selon les 2 échelles suivantes : Evaluation de l'Erythème par le Clinicien (EEC) et Auto-Evaluation par le Patient (AEP). Ces essais ont été menés chez 553 sujets randomisés, âgés d'au moins 18 ans traités une fois par jour pendant 4 semaines par Mirvaso ou par son véhicule. Parmi ces sujets, 539 ont complété les 29 jours de traitement. Leurs données disponibles ont été incluses dans l'analyse de l'efficacité au jour 29. La majorité de ces sujets était de phototype clair, et âgé de 18 à 65 ans.
Le critère principal d'évaluation était un score composite de succès thérapeutique : le nombre de sujets présentant au jour 29 une réduction de 2 points des 2 scores EEC et AEP.
Les résultats de ces deux études cliniques ont démontré que l'application de Mirvaso une fois par jour pendant 29 jours était significativement plus efficace (p<0,001) que le véhicule en termes de réduction de l'érythème facial associé à la rosacée (critère d'évaluation principal, voir Tableau 2). Dans le sous-groupe de patients présentant un érythème sévère au jour 1 (grade 4 d'EEC ou d'AEP) et représentant 26% des sujets randomisés, ces résultats étaient similaires et statistiquement significatifs pour les deux études poolées (p = 0,003) (voir tableau 3). De plus, une supériorité statistique a été démontrée pour Mirvaso par rapport au véhicule (p<0,001) chez l'ensemble des sujets en termes de rapidité d'apparition d'un effet cliniquement significatif (score composite de 1 point pour le succès thérapeutique pour l'EEC et l'AEP) 30 minutes après la première application au Jour 1 (critère d'évaluation secondaire 27,9 % vs 6,9 % dans l'Etude 1 ; 28,4 % vs 4,8 % dans l'Etude 2), et en termes d'obtention d'un effet cliniquement significatif (score composite de 1 point pour l'EEC et l'AEP) au jour 29 (critère d'évaluation tertiaire, voir Tableau 4).
EEC et AEP étaient définis comme suivants :
EEC : Evaluation de l'Erythème par le Clinicien : 0 = peau blanchie sans signes d'érythème, 1 = peau quasiment blanchie ; rougeur minime, 2 = érythème léger ; présence d'une rougeur, 3 = érythème modéré + rougeur marquée et 4 = érythème sévère + rougeur très prononcée
AEP : Auto-Evaluation par le Patient : 0 = absence de rougeur, 1 = rougeur très légère, 2 = rougeur légère, 3 = rougeur modérée et 4 = rougeur sévère
Tableau 2 : pourcentage de sujets présentant une réduction de 2 points des 2 scores EEC et AEP
Succès thérapeutique au Jour 29 |
Etude 1 |
Etude 2 | ||
Mirvaso gel (n=127) |
Véhicule gel (n=128) |
Mirvaso gel (n=142) |
Véhicule gel (n=142) | |
3 heures après l'application |
31,5 % |
10,9 % |
25,4 % |
9,2 % |
6 heures après l'application |
30,7 % |
9,4 % |
25,4 % |
9,2 % |
9 heures après l'application |
26,0 % |
10,2 % |
17,6 % |
10,6 % |
12 heures après l'application |
22,8 % |
8,6 % |
21,1 % |
9,9 % |
Valeur de p au Jour 29 |
<0,001 |
- |
<0,001 |
- |
Tableau 3: Pourcentage des sujets avec un érythème sévère au jour 1 (EEC ou AEP grade 4) présentant une réduction de 2 points des 2 scores EEC et AEP)
Succès thérapeutique au Jour 29 |
Etude 1 + Etude 2 | |
Mirvaso Gel (n=79) |
Vehicule Gel (n=63) | |
3 heures après application |
22,8% |
9,5% |
6 heures après application |
26,6% |
7,9% |
9 heures après application |
20,3% |
11,1% |
12 heures après application |
21,5% |
4,8% |
Valeur de p-au Jour 29 |
0,003 |
- |
Tableau 4 : pourcentage de sujets présentant une réduction de 1 point des 2 scores EEC et AEP
Succès thérapeutique au Jour 29 |
Etude 1 |
Etude 2 | ||
Mirvaso gel (n=127) |
Véhicule gel (n=128) |
Mirvaso gel (n=142) |
Véhicule gel (n=142) | |
3 heures après l'application |
70,9 % |
32,8 % |
71,1 % |
40,1 % |
6 heures après l'application |
69,3 % |
32,0 % |
64,8 % |
43,0 % |
9 heures après l'application |
63,8 % |
29,7 % |
66,9 % |
39,4 % |
12 heures après l'application |
56,7 % |
30,5 % |
53,5 % |
40,1 % |
Valeur de p au Jour 29 |
<0,001 |
- |
<0,001 |
- |
Aucune tendance significative sur le plan clinique n'a été observée en termes de tachyphylaxie et d'effet rebond (aggravation de l'érythème initial à l'arrêt du traitement) lors de l'utilisation de Mirvaso pendant 29 jours.
Les résultats d'une étude à long terme en ouvert chez 449 patients, traitement en continu jusqu'à un an, ont confirmé que l'utilisation chronique de Mirvaso présente un intérêt en termes d'efficacité et de sécurité. Les diminutions quotidiennes de l'érythème durant le premier mois d'utilisation (mesurées avec les échelles EEC et AEP) ont été similaires à celles observées dans les essais cliniques contrôlés. Ces diminutions ont été atteintes jusqu'à 12 mois sans perte apparente d'effet dans le temps. Toutes les fréquences des effets indésirables de cette étude sont présentées dans le tableau 1 au-dessus (voir rubrique Effets indésirables), les fréquences les plus élevées apparaissaient dans les 29 premiers jours d'utilisation. La fréquence d'aucun effet indésirable n'a augmenté avec le temps, et il n'y avait aucune preuve d'augmentation du risque d'apparition d'effet indésirable spécifique avec l'utilisation à long terme de Mirvaso.
L'utilisation concomitante de Mirvaso avec d'autres médicaments pour le traitement des lésions inflammatoires de la rosacée n'a pas été évaluée systématiquement. Cependant, dans l'étude à long terme en ouvert décrite ci-dessus, l'efficacité et la sécurité de Mirvaso n'ont pas été modifiées par l'utilisation concomitante de cosmétiques ou d'autres médicaments traitant les lésions inflammatoires associées à la rosacée (par exemple métronidazole topique, acide azélaïque topique, tétracyclines orales dont la doxycycline à faible dose) dans la sous-population concernée (131/449 patients de l'étude ont utilisé en association un traitement contre la rosacée).
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec Mirvaso dans le traitement de la rosacée dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique (voir rubrique Posologie et mode d'administration pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
Absorption
L'absorption de la brimonidine de Mirvaso a été évaluée lors d'une étude clinique menée chez 24 sujets adultes présentant un érythème facial associé à une rosacée. Un collyre à 0,2 % de brimonidine a été administré dans l'oeil pendant un seul jour à tous les sujets recrutés, puis Mirvaso a été appliqué une fois par jour sur la peau pendant 29 jours (comparaison intra-individuelle de l'exposition systémique). Au Jour 1 de l'étude, tous les sujets ont reçu une goutte du collyre à 0,2% dans chaque oeil, toutes les 8 heures sur une période de 24 heures (3 doses au total).
Après des applications répétées de Mirvaso sur la peau du visage, aucune accumulation du médicament n'a été mise en évidence dans le plasma tout au long de la période de traitement : les moyennes (± écart type) les plus élevées de la concentration plasmatique maximale (Cmax) et de l'aire sous la courbe des concentrations entre 0 et 24 heures (ASC0-24h) étaient de 46 ± 62 pg/ml et 417 ± 264 pg.hmL-1, respectivement. Ces valeurs sont significativement plus basses (2 fois) que celles observées après un jour d'administration ophtalmique d'un collyre à 0,2 % de brimonidine.
Distribution
La liaison de la brimonidine aux protéines n'a pas été étudiée.
Biotransformation
La brimonidine est largement métabolisée par le foie.
Elimination
La brimonidine et ses métabolites sont principalement excrétés dans les urines.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
2 ans
Précautions particulières de conservation :
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne pas congeler
Tube en plastique en polyéthylène (PE)/aluminium (Al)/polyéthylène (PE) laminés munis d'une ouverture en polyéthylène haute densité (PEHD) et d'une fermeture de sécurité enfant en polypropylène (PP).
Présentation : 1 tube de 30 g.