Zopiclone eg 7,5 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 14
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Zopiclone eg est un médicament générique sous forme de comprimé pelliculé sécable (14) à base de Zopiclone (7,5 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 11/10/1999 par EG LABO au prix de 1,76€.
À propos
- Zopiclone
Principes actifs
- Lactose
- Calcium hydrogénophosphate
- Amidon de maïs
- Carmellose (E466)
- Magnésium stéarate (E572)
- Titane dioxyde (E171)
- Hypromellose (E464)
Excipients
système nerveux
psycholeptiques
hypnotiques et sedatifs
médicaments reliés aux benzodiazépines
zopiclone
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 11/10/1999.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Insomnie
Indications thérapeutiques
Traitement de courte durée de l'insomnie, incluant difficultés d'endormissement, réveil nocturne et réveil précoce, insomnie transitoire, occasionnelle ou chronique et insomnie secondaire à des désordres d'ordre psychiatrique, dans les situations où l'insomnie est invalidante ou entraîne une détresse grave pour le patient. L'utilisation continue à long terme n'est pas recommandée. La dose la plus faible doit toujours être privilégiée.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Zopiclone est contre-indiqué dans les cas suivants :
· Myasthénie grave,
· Insuffisance respiratoire,
· Syndrome sévère d'apnée du sommeil,
· Insuffisance hépatique sévère,
· Hypersensibilité connue à la zopiclone ou à l'un des autres composants listé en rubrique Composition,
Comme pour tous les autres hypnotiques, zopiclone ne doit pas être utilisé chez les enfants.
Posologie et mode d'administration
Chez l'adulte
La posologie recommandée chez l'adulte est de 1 comprimé de zopiclone (7,5 mg de zopiclone) par voie orale peu de temps avant de se coucher.
Chez le sujet âgé
Une faible dose de 3,75 mg de zopiclone devra être utilisée pour commencer le traitement chez les personnes âgées.
En fonction de l'efficacité et de l'acceptabilité du patient, la dose peut être augmentée si jugé nécessaire.
Chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans
La sécurité et l'efficacité n'ont pas été établies.
Chez les insuffisants hépatiques
Comme l'élimination de zopiclone peut être diminuée chez les patients avec un disfonctionnement hépatique, une faible dose de 3,75 mg de zopiclone par nuit est recommandée.
La dose standard de 7,5 mg peut être utilisée avec précaution dans certains cas, en fonction de l'efficacité et de la tolérance.
Chez les insuffisants rénaux
L'accumulation de zopiclone ou de ses métabolites durant le traitement de l'insomnie n'a pas été observée chez les patients souffrant d'insuffisance rénale. Cependant, il est recommandé de débuter le traitement à la posologie de 3,75 mg chez ces patients.
Durée du traitement
· Insomnie occasionnelle : 2 à 5 jours.
· Insomnie transitoire : 2 à 3 semaines.
Une phase de traitement ne doit pas durer plus de 4 semaines, comprenant la période de réduction de la posologie. La prolongation au-delà de la période maximale de traitement ne doit pas avoir lieu sans une réévaluation de l'état du patient.
Le traitement doit être pris immédiatement avant le coucher.
Voie d'administration
Voie orale uniquement.
Les comprimés peuvent être cassés:
· en posant le comprimé sur une table,
· en appuyant avec le pouce ou l'index des deux côtés, à gauche et à droite de la ligne de marquage.
Chaque comprimé doit être avalé sans être sucé ou mâché.
Comprimé pelliculé sécable.
Comprimé pelliculé blanc, rond, biconvexe, marqué « ZOC 7,5 » sur une face, avec une barre de sécabilité sur les deux faces.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
Mises en garde et précautions d'emploi
Groupes spéciaux de patients
Utilisation chez les insuffisants hépatiques
Une réduction de la dose est recommandée (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Les benzodiazépines ne sont pas recommandées chez les patients traités pour une insuffisance hépatique sévère à cause du risque d'encéphalopathie (voir rubrique Contre-indications).
Utilisation chez les insuffisants rénaux
Une réduction de la dose est recommandée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Utilisation chez les insuffisants respiratoires
Une dose faible est recommandée pour les patients souffrant d'insuffisance respiratoire chronique, à cause du risque de dépression respiratoire.
Utilisation chez les enfants
La sécurité et l'efficacité de zopiclone n'ont pas été établies chez les enfants et les jeunes adultes de moins de 18 ans.
Utilisation chez les personnes âgées
Les personnes âgées devront recevoir une dose réduite (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Risque de dépendance
L'expérience clinique avec zopiclone suggère que le risque de dépendance est réduit quand la durée du traitement est limitée à 4 semaines.
Les benzodiazépines et apparentées peuvent entraîner le développement d'abus et d'une dépendance physique et psychique à ces produits (même à dose thérapeutique).
Le risque de dépendance ou d'abus croît avec :
· la dose et la durée du traitement,
· l'utilisation d'alcool ou autres psychotiques,
· les sujets ayant des antécédents de dépendance alcoolique ou de toxicomanie,
· les sujets présentant des troubles de la personnalité.
La décision d'utiliser un hypnotique chez ces patients devra être prise seulement en gardant ces risques clairement à l'esprit.
En cas de dépendance physique, l'arrêt brutal du traitement peut s'accompagner de symptômes de sevrage: céphalées, douleurs musculaires, anxiété extrême, tension, agitation, confusion et irritabilité.
Dans les cas sévères, les symptômes suivants peuvent apparaître: déréalisation, dépersonnalisation, hyperacousie, engourdissement et picotement des extrémités, hypersensibilité à la lumière, au bruit et à tout contact physique, hallucinations et crises convulsives.
De rares cas d'abus ont été rapportés.
Syndrome de sevrage
L'arrêt du traitement par zopiclone est rarement associé à un syndrome de sevrage quand la durée de traitement est limitée à 4 semaines. Les patients peuvent bénéficier d'une diminution progressive des doses avant l'arrêt complet du traitement (voir rubrique Effets indésirables).
Dépression
Comme avec d'autres hypnotiques, zopiclone ne peut constituer un traitement de la dépression et peut même en masquer les symptômes (le passage à l'acte de suicide chez de tels patient peut être précipité).Toute cause sous-jacente d'insomnie doit être investiguée et prise en charge avant, pour éviter de masquer les effets sérieux et potentiels d'une dépression.
Accoutumance
L'effet hypnotique des benzodiazépines et apparentées peut diminuer en cas d'administration répétée durant plusieurs semaines. Aucun cas d'accoutumance marquée n'a été rapporté avec la zopiclone pour des traitements ne dépassant pas 4 semaines.
Rebond d'insomnie
L'interruption d'un traitement par benzodiazépines ou apparentées peut entraîner une réapparition transitoire et sous une forme plus sévère des symptômes ayant motivé le traitement.
Cet épisode de rebond peut s'accompagner d'autres symptômes tels que troubles de l'humeur, anxiété et agitation.
Etant donné que le risque de survenue des symptômes de sevrage ou de rebond est accru après un traitement prolongé ou en cas d'interruption brutale du traitement, il est donc recommandé de réduire progressivement les doses et de conseiller le patient.
Une phase de traitement doit utiliser la dose efficace la plus faible pour la durée minimale nécessaire pour un traitement efficace. Voir « Posologie » pour obtenir des conseils sur le schéma thérapeutique possible. Une phase de traitement ne doit pas durer plus de 4 semaines, y compris la phase de diminution progressive (voir rubrique Effets indésirables).
Amnésie
Une amnésie est rare mais une amnésie antérograde peut apparaitre, en particulier quand le sommeil est interrompu ou quand le moment de se coucher est retardé après avoir pris le comprimé. Donc pour réduire le risque d'amnésie antérograde, les patients ne devront prendre le comprimé que quand ils sont certains d'aller se coucher pour la nuit et qu'ils peuvent avoir une nuit de sommeil entière (un sommeil ininterrompu de 7 à 8 heures).
Conduite de véhicules
Il a été rapporté que le risque de somnolence était accru avec la prise concomitante de boissons alcoolisées. Il est donc déconseillé de conduire des véhicules après la prise d'alcool et de zopiclone.
Réactions de type psychiatrique et réactions paradoxales
D'autres réactions psychiatriques et paradoxales ont été rapportées (voir rubrique Effets indésirables). Nervosité, agitation, irritabilité, agressivité, idées délirantes, accès de colère, cauchemars, hallucinations, comportement inapproprié et autres troubles du comportement sont connus pour apparaitre avec l'utilisation d'agents sédatifs/hypnotiques comme zopiclone.
Dans ce cas, le traitement doit être interrompu.
Ces symptômes sont plus susceptibles d'apparaître chez le sujet âgé.
Somnambulisme et comportements associés
Le somnambulisme et les autres comportements associés comme "dormir au volant" ou préparer à manger et passer des coups de téléphone sans s'en souvenir, ont été rapportés chez des patients ayant pris zopiclone et qui n'étaient pas complétement réveillés. La prise d'alcool et d'autres dépresseurs du système nerveux central (SNC) avec zopiclone augmente le risque de somnambulisme et de comportements associés, ainsi que la prise de zopiclone aux doses supérieures aux doses maximales recommandées.
L'arrêt de zopiclone est à fortement considérer chez les patients rapportant de tels comportements (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Excipients
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Grossesse et allaitement
Trop peu de données sont disponibles pour évaluer la sécurité d'emploi de la zopiclone chez les femmes enceintes et durant l'allaitement.
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet indésirable, mais l'utilisation chez la femme enceinte étant limitée, elle n'est pas recommandée.
Si la zopiclone est prescrite chez une femme en âge de procréer, cette dernière doit être avertie qu'elle doit contacter son médecin pour arrêter le traitement si elle souhaite être enceinte ou si elle pense qu'elle l'est déjà.
En cas de prise de zopiclone au cours des 3 derniers mois de la grossesse ou pendant l'accouchement, une hypothermie, une hypotonie et une détresse respiratoire peuvent survenir chez le nouveau-né en raison des propriétés pharmacologiques du médicament.
Une dépendance physique ou un risque de développer des symptômes de sevrage peuvent survenir au cours de la période post-natale chez les nouveau-nés nés de mères traitées de manière prolongée par des benzodiazépines ou des agents apparentés aux benzodiazépines pendant les derniers mois de la grossesse.
Allaitement
La zopiclone passe dans le lait maternel. Bien que la concentration de zopiclone dans le lait maternel soit faible, l'administration de zopiclone doit être évitée pendant l'allaitement.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations déconseillées
L'absorption de boissons alcoolisées pendant le traitement est déconseillée car elle peut majorer l'effet sédatif de la zopiclone. L'altération de la vigilance peut affecter l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Associations à prendre en compte
En association avec des dépresseurs du SNC, une amélioration de l'effet dépressif central peut avoir lieu. Le bénéfice thérapeutique de l'administration concomitante avec des antipsychotiques (neuroleptiques), des hypnotiques, des anxiolytiques/sédatifs, des antidépresseurs, des analgésiques narcotiques, des médicaments antiépileptiques, des anesthésiques et des antihistaminiques sédatifs, doit donc être soigneusement pesée. L'effet euphorisant des analgésiques narcotiques peut également être potentialisé, ce qui risque d'entraîner une augmentation de la dépendance psychique. Les composés qui inhibent certaines enzymes hépatiques (notamment le cytochrome P450) peuvent renforcer l'activité des benzodiazépines et des agents apparentés aux benzodiazépines.
L'effet de l'érythromycine sur la pharmacocinétique de la zopiclone a été étudié chez 10 sujets sains. L'ASC de la zopiclone est augmentée de 80 % en présence d'érythromycine, ce qui indique que l'érythromycine peut inhiber le métabolisme des produits métabolisés par le CYP 3A4. En conséquence, l'effet hypnotique de la zopiclone peut être amplifié.
Comme la zopiclone est métabolisée par l'isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P450 (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques Propriétés pharmacocinétiques), les concentrations plasmatiques de zopiclone peuvent être augmentées en cas d'association avec des médicaments inhibant le CYP3A4, comme l'érythromycine, la clarithromycine, le kétoconazole, l'itraconazole et le ritonavir. Une diminution de la dose de zopiclone peut être nécessaire quand il est administré en combinaison avec un inhibiteur du CYP3A4. Inversement, les concentrations plasmatiques de zopiclone peuvent être diminuées quand elle est administrée en combinaison avec un inducteur du CYP3A4 tel que la rifampicine, la carbamazépine, le phénobarital, la phénytoïne et le millepertuis. Une augmentation de la dose de zopiclone peut être nécessaire quand elle est administrée en combinaison avec un inducteur du CYP3A4.
Effets indésirables
Les fréquences des évènements indésirables sont définies comme suit : très fréquents (≥ 1/10) ; fréquents (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rares (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaire
Très rares : réactions anaphylactiques, angio-oedème.
Troubles psychiatriques
Peu fréquents : cauchemars, agitation.
Rares : état confusionnel, trouble de la libido, irritabilité, agressivité, hallucinations.
Fréquence indéterminée : agitation, illusions, accès de colère, humeur dépressive, comportement anormal (potentiellement associé à une amnésie) et somnambulisme (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi : somnambulisme et comportement associé), dépendance (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), syndrome de sevrage (voir ci-dessous).
Troubles du système nerveux
Fréquents : dysgueusie (sensation de goût amer), somnolence (résiduelle).
Peu fréquents : étourdissements, maux de tête, somnolence.
Rares : amnésie antérograde.
Fréquence indéterminée : ataxie.
Troubles oculaires
Fréquence indéterminée : diplopie.
Troubles gastro-intestinaux
Fréquents : sécheresse buccale.
Peu fréquents : nausées, vomissements.
Fréquence indéterminée : dyspepsie.
Troubles hépatobiliaires
Très rares : augmentation des taux de transaminases et/ou phosphatases alcalines dans le sang (légère à modérée).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rares : urticaire, éruption cutanée, prurit.
Troubles musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Fréquence indéterminée : faiblesse musculaire.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Peu fréquents : fatigue.
Fréquence indéterminée : étourdissements, incoordination.
Blessures, intoxications et complications procédurales
Rares : chutes (surtout chez les personnes âgées).
Un syndrome de sevrage a été rapporté lors de l'arrêt de la zopiclone (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Les symptômes de sevrage varient et peuvent comprendre insomnie de rebond, douleurs musculaires, anxiété, tremblements, transpiration, agitation, confusion, maux de tête, palpitations, tachycardie, délires, cauchemars, hallucinations, crises de panique, douleurs/crampes musculaires, troubles gastro-intestinaux et irritabilité. Dans les cas graves, les symptômes suivants peuvent apparaître : déréalisation, dépersonnalisation, hyperacousie, engourdissement et picotements des extrémités, hypersensibilité à la lumière, au bruit et au contact physique, hallucinations. Dans de très rares cas, des convulsions peuvent survenir.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Surdosage
La dose létale n'est pas connue.
Symptômes
Le surdosage se manifeste généralement par des degrés variables de dépression du système nerveux central, allant de la somnolence au coma selon la quantité ingérée. Dans les cas légers, les symptômes comprennent une somnolence, une confusion et une léthargie ; dans les cas plus graves, les symptômes peuvent comprendre une ataxie, une hypotonie, une hypotension, une méthémoglobinémie, une dépression respiratoire et le coma. Le surdosage ne devrait pas mettre la vie en danger s'il n'est pas combiné avec d'autres dépresseurs du SNC, y compris l'alcool. D'autres facteurs de risque, tels que la présence de maladies concomitantes et l'état affaibli du patient, peuvent contribuer à la sévérité des symptômes et très rarement peuvent conduire à une issue fatale.
Gestion
Un traitement symptomatique et de soutien dans un environnement clinique adapté est recommandé, l'attention devrait être portée sur les fonctions respiratoires et cardiovasculaires.
Penser au charbon actif si un adulte a ingéré plus de 150 mg ou un enfant plus de 1,5 mg/kg en une heure. Sinon, envisager un lavage gastrique chez l'adulte dans l'heure suivant une surdose potentiellement mortelle. Si la dépression du SNC est sévère, envisager l'utilisation de flumazénil. Il a une demi-vie courte (environ une heure). IL NE DOIT PAS ETRE UTILISE EN CAS DE SURDOSAGE MIXTE OU COMME TEST « DIAGNOSTIQUE ». La prise en charge devrait inclure des mesures symptomatiques et de soutien général, y compris des voies aériennes et la surveillance des signes cardiaques et vitaux jusqu'à un état stable.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Bien que les effets résiduels sont rares et généralement de faible importance, les patients doivent être avertis de ne pas conduire de véhicules ou utiliser de machines le jour suivant le traitement jusqu'à ce qu'il soit démontré que leurs aptitudes ne sont pas altérées. Le risque est accru avec la prise concomitante d'alcool (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : hypnotiques et sédatifs, code ATC : N05CF01.
La zopiclone est un hypnotique et un composant du groupe des cyclopyrrolones. Elle initie rapidement et maintient le sommeil sans réduction des phases de sommeil paradoxal et préserve le sommeil à ondes lentes. Des effets résiduels négligeables sont observés le lendemain matin. Ses propriétés pharmacologiques comprennent des effets hypnotiques, sédatifs, anxiolytiques, anticonvulsivants et myorelaxants. Ces effets sont liés à sa forte affinité et son action agoniste spécifique au niveau des récepteurs centraux appartenant au complexe de récepteurs macromoléculaires « GABA » qui module l'ouverture des canaux ioniques aux ions chlorure. Cependant, il a été démontré que la zopiclone et d'autres cyclopyrrolones agissent sur un site différent de celui des benzodiazépines, y compris les différents changements conformationnels dans le complexe des récepteurs.
Absorption
L'absorption de la zopiclone est rapide. Les concentrations maximales sont atteintes en 1 h 30 à 2 heures et s'élèvent à environ 30 et 60 ng/ml après administration de 3,75 mg et 7,5 mg respectivement. L'absorption est identique chez l'homme et la femme et n'est pas influencée par l'ingestion simultanée d'aliments ou la répétition des doses.
Distribution
La diffusion de la zopiclone est très rapide à partir du compartiment vasculaire. La fixation aux protéines plasmatiques est faible (environ 45 %) et est non saturable. Il y a un faible risque d'interactions médicamenteuses en raison de la liaison aux protéines. Le volume de distribution est de 91,8 à 104,6 litres.
Aux doses comprises entre 3,75 mg et 15 mg, la clairance plasmatique est indépendante de la dose. La demi-vie d'élimination est d'environ 5 heures. Après administration répétée, il n'y a pas d'accumulation et les variations inter-individuelles paraissent très faibles.
Métabolisme
La zopiclone est principalement métabolisée chez l'homme en deux métabolites majeurs, la N-oxyde zopiclone (pharmacologiquement active chez l'animal) et la N-déméthyl zopiclone (pharmacologiquement inactive chez l'animal). Une étude in-vitro indique que le CYP 3A4 du cytochrome P450 est l'isoenzyme majoritairement impliquée dans le métabolisme de la zopiclone en ses métabolites, et que le CYP2C8 est également impliqué dans la formation de la N-déméthyl zopiclone. Leurs demi-vies apparentes (évaluées à partir des données urinaires) sont respectivement d'environ 4h30 et 1h30. Aucune accumulation significative n'a été observée à doses répétées (15 mg) pendant 14 jours. Chez l'animal, aucune induction enzymatique n'a été observée même à forte dose.
Élimination
La faible valeur de la clairance rénale de la zopiclone inchangée (en moyenne 8,4 ml/min) par rapport à la clairance plasmatique (232 ml/min) indique que la clairance de la zopiclone est essentiellement métabolique. La zopiclone est éliminée par voie urinaire (80 % environ) sous forme de métabolites libres (dérivés N-oxydé et N-déméthylé) et les feces (16 % environ).
Groupes particuliers de patients
Différentes études conduites chez des sujets âgés n'ont pas mis en évidence d'accumulation plasmatique de la zopiclone lors d'administrations répétées, malgré une fonction rénale légèrement diminuée et une demi-vie d'élimination prolongée à environ 7 heures. Chez l'insuffisant rénal, aucune accumulation de la zopiclone ou de ses métabolites n'a été détectée après administration prolongée. La zopiclone franchit la membrane de dialyse. Chez les patients cirrhotiques, la clairance plasmatique de la zopiclone est nettement ralentie, en raison d'un ralentissement de la déméthylation : il sera donc nécessaire d'adapter la posologie chez ces patients.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
4 ans.
Précautions particulières de conservation :A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Pas d'exigences particulières.
Plaquette thermoformée en PVC/PVDC/Aluminium.
Boîte de 14 comprimés.