Cisatracurium sandoz 2 mg/ml, solution injectable/pour perfusion, boîte de 5 ampoules de 10 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Cisatracurium sandoz est un médicament générique mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution injectable iv ou pour perfusion (5) à base de Cisatracurium (2 mg/mL).
Mis en vente le 19/10/2011 par SANDOZ et retiré du marché le 02/06/2017. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.
À propos
- Bésilate de cisatracurium
Principes actifs
- Sulfonique benzène acide
- Eau pour préparations injectables
Excipients
muscle et squelette
myorelaxants
myorelaxants a action périphérique
autres ammoniums quaternaires
cisatracurium
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 19/10/2011 et le 02/06/2017.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Relâchement musculaire au cours de l'anesthésie générale
- Relâchement musculaire en réanimation
Indications thérapeutiques
CISATRACURIUM SANDOZ est indiqué chez l'adulte et l'enfant à partir d'un mois au cours des interventions chirurgicales et autres procédures ainsi qu'en unité de soins intensifs.. Il peut être utilisé comme adjuvant de l'anesthésie générale ou de la sédation en unité de soins intensifs (USI) afin de relaxer les muscles squelettiques et faciliter l'intubation endotrachéale et la ventilation mécanique.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Hypersensibilité au cisatracurium, à l'atracurium ou à l'acide benzènesulfonique.
Posologie et mode d'administration
Solution limpide, incolore à jaune pâle ou jaune verdâtre.
Mises en garde et précautions d'emploi
Précautions spécifiques au produit
Le cisatracurium paralyse les muscles respiratoires ainsi que les autres muscles striés, mais n'a pas d'effet connu sur la conscience ou le seuil nociceptif.
Le cisatracurium doit être administré avec prudence aux patients qui ont présenté une hypersensibilité à d'autres curares, car un taux élevé de sensibilité croisée (plus de 50%) a été rapporté entre les curares.
Le cisatracurium n'a pas de propriétés vagolytiques ou ganglioplégiques significatives. Par conséquent, CISATRACURIUM SANDOZ n'a aucun effet clinique significatif sur la fréquence cardiaque et ne neutralise pas la bradycardie induite par de nombreux agents anesthésiants ou par la stimulation vagale au cours des interventions chirurgicales.
La sensibilité à des curares non dépolarisants a été fortement accrue chez des patients présentant une myasthénie ou d'autres formes d'affections neuromusculaires. Une dose initiale n'excédant pas 0,02 mg/kg est recommandée chez ces patients.
Des anomalies sévères de l'équilibre acide-base et/ou de l'ionogramme peuvent augmenter ou réduire la sensibilité aux curares.
Il n'existe aucune information sur l'utilisation du cisatracurium chez les nouveau-nés âgés de moins d'un mois en raison de l'absence d'étude dans cette population de patients.
Le cisatracurium n'a pas été étudié chez des patients ayant des antécédents d'hyperthermie maligne. Des études chez le porc sensible à l'hyperthermie maligne ont indiqué que le cisatracurium n'avait pas déclenché ce syndrome.
Aucune étude du cisatracurium n'a été menée chez des patients opérés sous hypothermie induite (25 à 28°C). Le débit de perfusion requis pour entretenir une relaxation chirurgicale adéquate dans ces conditions devrait être nettement plus faible.
Le cisatracurium n'a pas été étudié chez des patients brûlés, mais la possibilité d'un accroissement des besoins posologiques et d'une plus courte durée d'action doit être prise en compte chez ces patients s'ils reçoivent le cisatracurium.
CISATRACURIUM SANDOZ est une solution hypotonique qui ne doit pas être perfusée dans la même tubulure qu'une transfusion sanguine.
Patients en unité de soins intensifs (USI)
L'administration de laudanosine, métabolite du cisatracurium et de l'atracurium, à fortes doses chez des animaux de laboratoire, a été accompagnée d'hypotension transitoire et, chez quelques espèces, d'effets à type d'excitation cérébrale. Chez les espèces animales les plus sensibles, ces effets sont survenus pour des concentrations plasmatiques en laudanosine identiques à celles observées chez des patients en USI après perfusion prolongée d'atracurium.
Du fait d'un débit de perfusion recommandé plus faible avec le cisatracurium qu'avec l'atracurium, les concentrations plasmatiques de laudanosine sont environ trois fois plus faibles après administration de cisatracurium.
De rare cas de convulsions ont été rapportés chez des patients en USI qui avaient reçu l'atracurium et d'autres agents. Ces patients présentaient habituellement une ou plusieurs affections médicales prédisposant aux convulsions (par exemple traumatisme crânien, encéphalopathie hypoxique, oedème cérébral, encéphalite virale, hyperazotémie). Aucune relation de causalité avec la laudanosine n'a été établie.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de données suffisantes sur l'utilisation du cisatracurium chez la femme enceinte. Les études chez l'animal sont insuffisantes quant aux effets sur la gestation, le développement embryonnaire ou foetal, l'accouchement ou le développement postnatal (voir rubrique Données de sécurité précliniques.). Le risque potentiel n'est pas connu chez l'homme.
CISATRACURIUM SANDOZ ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse.
Allaitement
On ne sait pas si le cisatracurium ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel.
Un risque pour le nourrisson allaité ne peut être exclu.
Compte tenu de la demi-vie courte du médicament, il ne devrait pas avoir d'effet sur l'enfant allaité si la mère reprend l'allaitement une fois que les effets de la substance se sont estompés. Par mesure de précaution, il convient d'interrompre l'allaitement pendant la durée du traitement et de respecter un délai d'attente d'au moins 12 heures après l'administration de CISATRACURIUM SANDOZ.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Il a été montré que de nombreuses substances influencent l'importance et/ou la durée de l'action des curares non dépolarisants, notamment :
Potentialisation de l'effet curarisant :
· par les agents anesthésiants tels que l'enflurane, l'isoflurane, l'halothane (voir rubrique Posologie et mode d'administration) et la kétamine,
· par d'autres curares non dépolarisants,
· par d'autres médicaments tels que les antibiotiques (dont les aminoglycosides, les polymyxines, la spectinomycine, les tétracyclines, la lincomycine et la clindamycine), les anti-arythmiques (dont le propranolol, les inhibiteurs calciques, la lidocaïne, le procaïnamide et la quinidine), les diurétiques (dont le furosémide, et probablement les thiazidiques, le mannitol et l'acétazolamide), les sels de magnésium et de lithium, et les ganglioplégiques (trimétaphan, hexaméthonium).
Une diminution de l'effet est constatée après administration chronique préalable de phénytoïne ou de carbamazépine.
L'administration préalable de suxaméthonium n'a aucun effet sur la durée du bloc neuromusculaire obtenu après des bolus de CISATRACURIUM SANDOZ, ou sur l'adaptation du débit de perfusion.
L'administration de suxaméthonium pour prolonger les effets des curares non dépolarisants peut provoquer un bloc prolongé et complexe, difficile à antagoniser avec les anticholinestérasiques.
Rarement, certains médicaments peuvent aggraver ou révéler une myasthénie latente, voire déclencher un syndrome myasthénique, provoquant ainsi une augmentation de la sensibilité aux curares non dépolarisants. Ces substances comprennent divers antibiotiques, des bêtabloquants (propranolol, oxprénolol), des anti-arythmiques (procaïnamide, quinidine), des médicaments utilisés en rhumatologie (chloroquine, D-pénicillamine), le trimétaphan, la chlorpromazine, les corticostéroïdes, la phénytoïne et le lithium.
Le traitement par des anti-cholinestérases utilisés habituellement dans le traitement de la maladie d'Alzheimer comme le donézépil, peut diminuer la durée et l'intensité du bloc neuromusculaire induit par le cisatracurium.
Effets indésirables
La fréquence des effets indésirables est classée selon les catégories suivantes :
· Très fréquent : ≥1/10
· Fréquent : ≥1/100 à < 1/10
· Peu fréquent : ≥1/1 000 à < 1/100
· Rare : ≥1/10 000 to <1/1 000
· Très rare : <1/10, 000
· Fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles.
Affections du système immunitaire
Très rare : réactions anaphylactiques.
Des réactions anaphylactiques plus ou moins sévères ont été observées après l'administration d'agents curarisants. Très rarement ces réactions anaphylactiques ont été rapportées chez des patients ayant reçu du cisatracurium en association avec un ou plusieurs produits anesthésiques.
Affections cardiaques
Fréquent : bradycardie.
Affections vasculaires
Fréquent : hypotension.
Peu fréquent : rougeur cutanée.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent : bronchospasme
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : éruption cutanée.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Très rare : myopathie, faiblesse musculaire.
Des cas de faiblesse musculaire et/ou de myopathie ont été rapportés à la suite de l'administration prolongée de myorelaxants chez des patients en état grave en USI. La plupart de ces patients recevaient une corticothérapie concomitante. Ces événements ont été rarement rapportés en association au cisatracurium, et aucune relation de causalité n'a été établie.
Surdosage
Symptômes et signes
Les principaux signes de surdosage attendus avec le cisatracurium sont une paralysie musculaire prolongée et ses conséquences.
Conduite à tenir
Il est essentiel de maintenir la ventilation pulmonaire et l'oxygénation artérielle jusqu'à l'observation d'une respiration spontanée adéquate. La sédation totale est nécessaire, puisque la vigilance n'est pas modifiée par le cisatracurium. La récupération peut être accélérée par l'administration d'anticholinestérasiques dès l'observation des premiers signes de récupération spontanée.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
CISATRACURIUM SANDOZ, comme tous les autres anesthésiques, peut fortement nuire à l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Le patient ne doit pas conduire de véhicules ni utiliser de machines à la suite d'une anesthésie par le cisatracurium.
Le délai avant la reprise de ces activités doit être décidé au cas par cas par le médecin.
Propriétés pharmacologiques
Groupe pharmacothérapeutique : myorelaxants, agents d'action périphérique ; autre composé ammonium quaternaire, code ATC : M03AC11
Le cisatracurium est un relaxant non dépolarisant des muscles squelettiques de durée d'action intermédiaire de la famille des benzylisoquinolines.
Les études cliniques chez l'homme ont montré que l'administration de cisatracurium n'était pas associée à une libération dose-dépendante d'histamine, même à des doses allant jusqu'à 8 fois la DE95.
Mécanisme d'action
Le cisatracurium se lie aux récepteurs cholinergiques sur la plaque motrice afin d'antagoniser l'action de l'acétylcholine, ce qui induit un bloc compétitif de la transmission neuromusculaire. Cette action est aisément antagonisée par une anticholinestérase telle que la néostigmine ou l'édrophonium.
La DE95 du cisatracurium (dose requise pour l'obtention d'une suppression de 95 % de la réponse du muscle adducteur du pouce à la stimulation du nerf cubital) a été estimée à 0,05 mg/kg de poids corporel au cours d'anesthésies avec des opioïdes (thiopental/fentanyl/midazolam).
La DE95 du cisatracurium chez l'enfant au cours d'une anesthésie à l'halothane est de 0,04 mg/kg.
Le cisatracurium est dégradé dans l'organisme, au pH et à température physiologiques, par la réaction d'Hofmann (processus chimique) pour former de la laudanosine et un métabolite, l'acrylate monoquaternaire. L'acrylate monoquaternaire est hydrolysé par des estérases plasmatiques non spécifiques pour former un métabolite, l'alcool monoquaternaire. L'élimination du cisatracurium est en majorité indépendante des organes habituels d'élimination, mais le foie et les reins interviennent en premier dans l'élimination de ses métabolites.
Ces métabolites ne possèdent aucune activité curarisante.
Pharmacocinétique chez l'adulte
La pharmacocinétique non compartimentale du cisatracurium est indépendante de la dose, dans l'intervalle des doses étudiées (0,1 à 0,2 mg/kg, soit deux à quatre fois la DE95).
Une analyse pharmacocinétique de population a confirmé et étendu ces résultats jusqu'à 0,4 mg/kg (huit fois la DE95). Les paramètres pharmacocinétiques du cisatracurium après administration de 0,1 et 0,2 mg/kg à des patients adultes sains chirurgicaux sont résumés au tableau ci-dessous.
Paramètre | Intervalle des valeurs moyennes |
Clairance | 4,7 à 5,7 ml/min/kg |
Volume de distribution à l'état d'équilibre | 121 à 161 ml/kg |
Demi-vie d'élimination | 22 à 29 min |
Pharmacocinétique chez le patient âgé
Il n'y a aucune différence cliniquement significative de pharmacocinétique du cisatracurium entre le patient âgé et l'adulte jeune. Le profil de récupération est également inchangé.
Pharmacocinétique chez l'insuffisant rénal/hépatique
Il n'y a aucune différence cliniquement significative de pharmacocinétique du cisatracurium entre l'insuffisant rénal, ou hépatique, sévère et l'adulte jeune en bonne santé. Leur profil de récupération est également inchangé.
Pharmacocinétique au cours des perfusions
La pharmacocinétique du cisatracurium après perfusion est similaire à celle observée après injection en bolus unique. Le profil de récupération après perfusion de cisatracurium est indépendant de la durée de la perfusion et similaire à celui observé après injection en bolus unique.
Pharmacocinétique chez les patients en Unité de Soins Intensifs (USI)
La pharmacocinétique du cisatracurium chez les patients en USI sous perfusion prolongée est similaire à celle des adultes sains opérés, sous perfusion, ou après injection en bolus unique. Le profil de récupération après perfusion de cisatracurium chez les patients en USI est indépendant de la durée de la perfusion.
Les concentrations en métabolites sont plus élevées chez les patients en USI ayant des anomalies des fonctions rénale ou hépatique (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). Ces métabolites n'ont pas d'activité curarisante.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
18 mois.
Durée de conservation après première ouverture :
Le produit doit être utilisé immédiatement après ouverture de l'ampoule.
Après dilution :
La stabilité physico-chimique de la solution diluée a été démontrée pendant 24 heures à 25°C.
Toutefois du point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après dilution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 et 8°C.
Précautions particulières de conservation :A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.
Conserver les ampoules dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés dans la rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination :
La dilution de CISATRACURIUM SANDOZ est physiquement et chimiquement stable pendant au moins 24 heures à 25°C à des concentrations comprises entre 0,1 et 2 mg/ml dans des solutions :
· de chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9 %) ;
· de chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9 %) et de glucose 50 mg/ml (5 %) ;
· de glucose 50 mg/ml (5 %).
CISATRACURIUM SANDOZ est compatible avec les produits suivants qui sont utilisés couramment en péri-opératoire, lorsqu'ils sont mélangés dans les conditions simulant l'administration dans une tubulure en Y (administration continue à travers une tubulure en Y) :
· chlorhydrate d'alfentanil,
· dropéridol,
· citrate de fentanyl,
· chlorhydrate de midazolam,
· citrate de sufentanil.
Lorsque d'autres substances sont administrées dans la même tubulure ou le même cathéter que le cisatracurium, il est recommandé de rincer chaque substance avec un volume adéquat de solution intraveineuse adaptée, par exemple une solution de chlorure de sodium pour perfusion intraveineuse (0,9 % poids/volume).
Le cisatracurium n'est stable qu'en solution acide et ne doit donc pas être mélangé dans la même seringue ou la même ligne d'injection avec des solutions alcalines telles que le thiopental sodique.
Le cisatracurium n'est pas compatible avec le ketorolac trométamol, ni l'émulsion injectable de propofol.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément aux exigences locales.
La dilution de CISATRACURIUM SANDOZ est physiquement et chimiquement stable pendant au moins 24 heures à 25°C à des concentrations comprises entre 0,1 et 2 mg/ml dans des solutions :
· de chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9 %) ;
· de chlorure de sodium 9 mg/ml (0,9 %) et de glucose 50 mg/ml (5 %) ;
· de glucose 50 mg/ml (5 %).
CISATRACURIUM SANDOZ est compatible avec les produits suivants qui sont utilisés couramment en péri-opératoire, lorsqu'ils sont mélangés dans les conditions simulant l'administration dans une tubulure en Y (administration continue à travers une tubulure en Y) :
· chlorhydrate d'alfentanil,
· dropéridol,
· citrate de fentanyl,
· chlorhydrate de midazolam,
· citrate de sufentanil.
Lorsque d'autres substances sont administrées dans la même tubulure ou le même cathéter que le cisatracurium, il est recommandé de rincer chaque substance avec un volume adéquat de solution intraveineuse adaptée, par exemple une solution de chlorure de sodium pour perfusion intraveineuse (0,9 % poids/volume).
10 ml en ampoule incolore de verre de type I.
Boîte de 5.