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Dysport 500 unites speywood, poudre pour solution injectable, boîte de 1 flacon de 500 u

Dysport est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de poudre pour solution injectable (500 UNITES SPEYWOOD).
Mis en vente le 11/10/1993 par IPSEN PHARMA. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Toxine botulinique type A

    Excipients

  • Albumine humaine
  • Lactose

    Classification ATC

    • muscle et squelette

      • myorelaxants

        • myorelaxants a action périphérique

          • autres myorelaxants à action périphérique

            • toxine botulinique

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 11/10/1993.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Blépharospasme
  • Spasme hémifacial
  • Torticolis spasmodique
  • Spasticité des membres

Indications thérapeutiques

Adultes

·         Blépharospasme,

·         Spasme hémifacial,

·         Torticolis spasmodique,

·         Traitement symptomatique local de la spasticité (hyperactivité musculaire) des membres supérieurs et/ou inférieurs.

Enfants à partir de 2 ans

Traitement symptomatique local de la spasticité des membres inférieurs.

Ce traitement médicamenteux doit être inclus dans une prise en charge globale multidisciplinaire (associant neurologue, pédiatre, médecin de médecine physique et de réadaptation, chirurgien orthopédiste...).

NB : DYSPORT 500 UNITES SPEYWOOD DOIT ETRE ADMINISTRE PAR DES MEDECINS AYANT DEJA UNE BONNE EXPERIENCE DE L'UTILISATION DE LA TOXINE DANS CES INDICATIONS.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition.

 

Posologie et mode d'administration

Recommandations générales

·         Les doses recommandées de DYSPORT 500 UNITES SPEYWOOD sont spécifiques de la préparation et ne sont pas interchangeables avec les autres préparations de toxines botuliniques A. Elles sont exprimées en unités SPEYWOOD (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

·         Un intervalle minimum de 12 semaines entre deux séances d'injection doit être respecté.

·         DYSPORT DYSPORT 500 UNITES SPEYWOOD doit être uniquement administré par des médecins ayant été formés de façon appropriée.

·         Une aiguille stérile de 23 ou 25 gauge doit être utilisée pour réaliser l'injection.

·         En cas d'antécédents d'atteinte neurogène de la face, il est recommandé de réduire la posologie (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

BLEPHAROSPASME ET SPASME HEMIFACIAL

1°) Préparation du produit

A l'aide d'une aiguille stérile, introduire dans le flacon 2,5 ml d'une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent (voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination). On obtient ainsi une solution limpide contenant 200 UNITES SPEYWOOD/ml de substance active.

2°) Posologie et mode d'administration

Posologie

Dans le traitement du blépharospasme, la toxine botulinique est habituellement injectée dans les muscles suivants : orbicularis oculi, corrugator et procerus. Le traitement standard implique 4 sites d'injection autour de chacun des yeux dont deux injections au niveau des paupières supérieures, l'une médiane et l'autre latérale à proximité du canthus.

Dans le traitement du spasme hémifacial, les muscles injectés par la toxine botulinique sont très similaires à ceux injectés pour traiter un blépharospasme et incluent le plus souvent l'orbicularis occuli et le corrugator (parmi d'autres muscles de la face).

Habituellement, lors de la première séance d'injection pour le traitement d'un spasme hémifacial, seules les régions peri-oculaires sont injectées.

Même si le spasme hémifacial affecte la région inférieure de la face, seuls les muscles de la région supérieure de la face sont injectés lors de la première séance car il est admis que cela peut être suffisant pour contrôler les spasmes affectant la région inférieure de la face.

Une étude clinique de recherche de doses pour le traitement du blépharospasme essentiel et bénin a montré que l'injection d'une dose de 40 unités de DYSPORT par oeil est significativement efficace. L'injection d'une dose de 80 unités par oeil engendre un effet de plus longue durée. Cependant, l'incidence des évènements indésirables et plus particulièrement du ptosis est dose-dépendant. Lors du traitement d'un blépharospasme ou d'un spasme hémifacial, la dose maximale injectée ne doit pas excéder une dose totale de 120 unités par oeil.

Une injection de 10 unités (0,05 ml) dans la partie interne (médiane) et de 10 unités (0,05 ml) dans la partie externe (latérale) de la jonction entre les zones préseptales et orbitales de chacun des deux muscles orbiculaires, supérieur et inférieur, de chaque oeil doit être réalisée. Afin de réduire le risque de ptosis, les injections à proximité du muscle élévateur de la paupière supérieure doivent être évitées.

Lors de l'injection dans la paupière supérieure, l'aiguille doit être orientée de telle sorte que l'on évite le centre de la paupière, partie où s'insère le muscle releveur de la paupière.

Les injections doivent être renouvelées approximativement toutes les 12 semaines ou dès que nécessaire pour éviter la réapparition des symptômes, mais elles ne doivent pas être répétées plus fréquemment que toutes les 12 semaines.

Pour les injections ultérieures, si la réponse observée à la dose initiale est insuffisante, la dose injectée par oeil peut être augmentée comme suit : 60 unités (10 unités (0,05 ml) dans la partie interne et 20 unités (0,1 ml) dans la partie externe) ; 80 unités (20 unités (0,1 ml) dans la partie interne et 20 unités (0,1 ml) dans la partie externe ou jusqu'à 120 unités (20 unités (0,1 ml) dans la partie interne et 40 unités (0,2 ml) dans la partie externe) au-dessus et en-dessous de chaque oeil selon la manière décrite précédemment. D'autres sites, localisés dans le muscle frontalis, au-dessus du sourcil (1 et 2) peuvent également être injectés si les spasmes gênent la vision.

Dans le cas de blépharospasme unilatéral, les injections devront être limitées à l'oeil atteint. Les patients atteints de spasme hémifacial doivent être traités de la même façon que lors de la prise en charge d'un blépharospasme unilatéral. Les doses recommandées sont applicables à l'adulte quel que soit son âge y compris le sujet âgé.

Chez l'enfant : la tolérance et l'efficacité de DYSPORT dans le traitement du blépharospasme et du spasme hémifacial chez l'enfant n'ont pas été démontrées.

Méthode d'administration

DYSPORT est administré par injection par voie sous-cutanée dans les parties interne (médiane) et externe (latérale) de la jonction entre les zones préseptales et orbitales de chacun des deux muscles orbiculaires (supérieur et inférieur) des yeux.

TORTICOLIS SPASMODIQUE

1°) Préparation du produit

A l'aide d'une aiguille stérile, introduire dans le flacon 1  ml d'une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent (voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination). On obtient ainsi une solution limpide contenant 500 UNITES SPEYWOOD/ml de substance active.

2°) Posologie et mode d'administration

Posologie

Les doses recommandées pour le traitement du torticolis sont applicables à l'adulte, quel que soit son âge, à condition qu'il présente un poids normal et qu'il ne présente pas de signe de réduction de la masse musculaire du cou. L'injection d'une dose plus faible est recommandée chez le patient présentant un poids sensiblement insuffisant ou chez le sujet âgé, chez lequel peut exister une réduction de la masse musculaire.

La dose initiale recommandée est de 500 unités par patient (soit 1 ml, pour la dilution de 1 flacon de 500 unités dans 1 ml).

Cette dose ne doit jamais excéder 1000 unités par patient et par séance d'injection.

La dose totale doit être répartie entre les 2 ou 3 muscles cervicaux les plus actifs (le plus souvent : sterno-cléido-mastoïdien, splenius, trapèze ou angulaire).

Afin de minimiser le risque de dysphagie, le muscle sterno-cléido-mastoïdien ne doit pas être injecté de façon bilatérale et la dose initiale pour ce muscle ne doit pas dépasser 150 unités (soit 0,3 ml).

Le clinicien est libre de déterminer avec ou sans guidage électromyographique (E.M.G), les muscles les plus actifs, et le nombre de sites à injecter par muscle.

Pour chaque muscle, la dose sera répartie en 2 ou 3 sites.

Lors des injections ultérieures, la dose doit être adaptée en fonction de la réponse clinique et des effets indésirables observés. L'injection de doses comprises entre 250 et 1000 unités est recommandée bien que l'injection des doses les plus fortes puisse être associée à une augmentation de la survenue d'effets indésirables, en particulier la dysphagie.

Les séances d'injection doivent être répétées environ toutes les 16 semaines ou dès que nécessaire pour maintenir l'effet recherché, mais pas plus fréquemment que toutes les 12 semaines.

En cas de forme rotationnelle de torticolis : répartir la dose de 500 unités en injectant 350 unités dans le muscle splénius de la tête, de façon ipsilatérale à la rotation, dans la direction de l'axe menton/tête, et 150 unités dans le muscle sternomastoïdien, de façon controlatérale à l'axe de rotation.

En cas de laterocolis, répartir la dose de 500 unités en injectant 350 unités dans le splénius ipsilatéral de la tête et 150 unités dans le sternomastoïdien ipsilatéral. Si une élévation de l'épaule est associée, une injection dans le trapèze ipsilatéral ou dans le muscle angulaire de l'omoplate pourrait être requise  dans les cas d'hypertrophie visible du muscle ou des résultats de l'électromyogramme.

Quand l'injection de 3 muscles est nécessaire, répartir la dose de 500 unités comme suit : 300 unités dans le muscle splénius de la tête, 100 unités dans le sternomastoïdien et 100 unités dans le troisième muscle.

En cas de retrocolis, répartir la dose de 500 unités en injectant 250 unités dans chacun des splénius de la tête. Les injections bilatérales dans le muscle splénius de la tête peuvent augmenter le risque de faiblesse musculaire au niveau du cou.

 

Dans les autres formes de torticolis, l'identification des muscles les plus actifs est très dépendante de l'expertise du spécialiste et de l'EMG. L'EMG devrait être utilisé dans le diagnostic de toutes les formes complexes de torticolis, lors d'une réévaluation après échec des injections dans les formes non complexes de torticolis et pour guider les injections dans les muscles profonds ou chez les patients en surpoids chez lesquels les muscles du cou sont peu palpables.

Chez l'enfant : la tolérance et l'efficacité de DYSPORT dans le traitement du torticolis chez l'enfant n'ont pas été démontrées.

Méthode d'administration :

DYSPORT est injecté par voie intramusculaire comme détaillé ci-dessus.

TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE LOCAL DE LA SPASTICITé DES MEMBRES SUPéRIEURS ET/OU INFéRIEURs CHEZ L'ADULTE

1°) Préparation du produit

A l'aide d'une aiguille stérile, introduire dans le flacon 1 ml ou 2,5 ml (fonction du volume du muscle cible) d'une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent (voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination). On obtient ainsi une solution limpide contenant 500 ou 200 UNITES SPEYWOOD/ml de substance active.

2°) Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie exacte, le volume de dilution et le nombre de sites d'injection doivent être adaptés à chaque individu d'après la taille, le nombre et l'emplacement des muscles impliqués, la sévérité de la spasticité, la présence d'une faiblesse musculaire localisée et la réponse du patient au traitement précédent.

En cas de traitement de la spasticité affectant soit les membres supérieurs soit les membres inférieurs, la posologie et les conditions d'administration sont telles que décrites pour chaque indication considérée individuellement.

En cas de traitement de la spasticité affectant à la fois les membres supérieurs et les membres inférieurs au cours de la même séance d'injection, la dose totale administrée ne doit pas excéder 1500 unités.

En cas de spasticité du membre inférieur chez l'adulte :

La dose maximale est de 1500 unités, répartie entre les muscles gastrocnémien (gastrocnémius) et soléaire (soleus), bien que des injections dans le jambier postérieur (tibialis posterior) ou dans d'autres muscles du membre inférieur doivent aussi être considérées si nécessaire.

En cas de spasticité du membre supérieur chez l'adulte :

La dose recommandée est de 1000 unités, répartie entre les 5 muscles suivants : fléchisseur profond des doigts (Flexor digitorum profondus), fléchisseur superficiel des doigts (Flexor digitorum superficialis), cubital antérieur (Flexor carpi ulnaris), grand palmaire (Flexor carpi radialis) et biceps brachial (Biceps brachii).

Tous les muscles, excepté le biceps brachial, seront injectés en un seul site alors que le biceps brachial sera injecté en 2 sites. La répartition recommandée des doses (en unités) est détaillée ci-dessous.

En cas de traitement de la spasticité affectant à la fois les membres supérieur et inférieur, tout en veillant à ne pas dépasser la dose maximale de 1500 unités, la répartition des doses par muscle est détaillée dans le tableau ci-dessous :

 

Muscle

 

Dose1 par muscle (unité SPEYWOOD) :

Nombre de sites2 d'injection par muscles

Biceps Brachii (biceps brachial)

300-400 : 2 sites

Flexor digitorum profundus (fléchisseur profond des doigts)

150 : 1 site

Flexor digitorum superficialis (fléchisseur superficiel des doigts)

150-250 : 1 site

Flexor carpi ulnaris (cubital antérieur)

150 : 1 site

Flexor carpi radialis (grand palmaire)

150 : 1 site

Gastrocnemius (gastrocnémien)

250-750 : 1 à 2 sites

Soleus (soléaire)

250-750 : 1 à 2 sites

Tibialis posterior (jambier postérieur)

200-350 : 1 à 2 sites

Flexor digitorum longus (fléchisseur commun des orteils)

150-300 : 1 à 2 sites

Adductor (adducteur)

500-1500 : 1 à 2 sites

1 Il conviendra d'utiliser une dose initiale moindre pour éviter l'apparition d'une faiblesse musculaire excessive des muscles concernés, par exemple chez les patients dont les muscles à traiter sont peu développés ou encore chez les patients qui nécessitent une injection concomitante dans un autre groupe musculaire.

2 le nombre de sites dépend du volume du muscle injecté

Mode d'administration

Utiliser une seringue de 1 ml ou de 5 ml en fonction du volume total à injecter.

Le produit doit être injecté par voie intra musculaire.

Le site d'injection sera déterminé soit par guidage électromyographique (notamment pour les muscles profonds), soit grâce à un repérage par stimulo-détection musculaire.

Toutefois en raison de la difficulté technique du guidage électromyographique, l'injection du jambier postérieur nécessite une formation et une compétence particulière du médecin injecteur.

La dose initiale doit être diminuée si des signes suggèrent que cette dose pourrait engendrer une faiblesse excessive des muscles injectés, par exemple chez les patients dont les muscles à traiter sont petits ou n'incluent pas le biceps brachial ou chez les patients qui nécessitent des injections concomitantes dans d'autres groupes musculaires.

L'amélioration clinique survient généralement au cours des deux semaines qui suivent la séance d'injection.

Les séances d'injections pourront être répétées si besoin pour maintenir l'effet clinique recherché, mais seront toujours espacées d'au moins 12 semaines.

Chez l'enfant : l'efficacité et la tolérance de DYSPORT dans le traitement de la spasticité affectant à la fois les membres supérieur et inférieur chez l'enfant n'ont pas été démontrées.

TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE LOCAL DE LA SPASTICITÉ DES MEMBRES INFÉRIEURS CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 2 ANS

1°) Préparation du produit

A l'aide d'une aiguille stérile, introduire dans le flacon 1 ml d'une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent (voir rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination). On obtient ainsi une solution limpide contenant 500 UNITES SPEYWOOD/ml de substance active.

2°) Posologie et mode d'administration

Posologie

Le traitement doit être adapté en fonction de l'état clinique de chaque patient.

Chez les enfants recevant une injection du produit pour la première fois, il conviendra d'être prudent, la dose initiale ne devant pas dépasser 10 unités/kg en cas d'injections unilatérales et 20 unités /kg en cas d'injections bilatérales (sans dépasser une dose totale de 1000 unités/patient). La dose doit être répartie entre les différents muscles spastiques du membre inférieur (par exemple, les muscles du mollet, les ischio-jambiers ou les adducteurs de la hanche).

En cas d'injection des seuls muscles jumeaux, la posologie initiale recommandée est de 5 Unités/kg de poids, dans chacun des deux chefs musculaires du muscle gastrocnemius (jumeaux).

La posologie exacte et le nombre de sites d'injections doivent être adaptés à chaque patient en fonction de  la taille, le nombre et l'emplacement des muscles impliqués, la sévérité de la spasticité et la présence d'une faiblesse musculaire localisée.

La posologie devra être réduite chez les enfants :

·         présentant des comorbidités associées notamment troubles pré-existants de la déglutition ou respiratoires dont les muscles à traiter sont peu développés,

·         qui nécessitent une injection multisite,

·         qui bénéficient d'injections sous anesthésie générale.

Dans tous les cas, lors du choix de la dose, une évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque devra être envisagée, afin de réduire le risque d'effets indésirables notamment le risque de diffusion de la toxine à distance du site d'administration (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Effets indésirables).

Lors des séances suivantes, la dose utilisée devra être adaptée avec une extrême précaution en fonction de la réponse au traitement précédent sans dépasser 15 unités/kg en cas d'injections unilatérales et jusqu'à une dose totale maximale de 30 unités/kg en cas d'injections bilatérales (sans dépasser 1000 unités par patient).

La dose totale administrée au cours d'une séance d'injections ne doit jamais dépasser 1000 unités ou 30 unités/kg (la plus faible de ces 2 doses).

Le tableau ci-dessous fournit des directives pour l'injection de DYSPORT dans le traitement de la spasticité chez les enfants âgés de 2 ans et plus :

Muscle

Dose par muscle (unité SPEYWOOD) :

 

Dose maximale par séance

Gastrocnemius (gastrocnémien), soleus (soléaire) et tibialis posterior (jambier postérieur)

3 à 15 U/kg

1ere séance :

·    injection unilatérale : 10 U/kg

·    injection bilatérale : 20 U/kg

Séances suivantes :

·    injection unilatérale : 15 U/kg

·    injection bilatérale : 30 U/kg

ou

·    1000 unités par patient

ou

·    250 unités par site d'injection

Biceps femoris, semitendinosus, semimembranosus, sartorius (Ischiojambiers et sartorius)

3 à 15 U/kg

Adductor magnus / longus/ brevis (adducteurs)

3 à 15 U/kg

Rectus femoris, vastus medialis, vastus intermedius, vastus lateris (quadriceps)

3 à 15 U/kg

Mode d'administration

L'administration s'effectue par voie intramusculaire en 1 ou 2 points d'injection par muscle du membre inférieur spastique.

Le guidage électromyographique doit être utilisé pour repérer les muscles les plus actifs.

L'amélioration clinique survient généralement au cours des deux semaines qui suivent la séance d'injections.

Les séances d'injection doivent être répétées en fonction de la durée de l'effet clinique. Elles doivent être espacées d'au moins 3 mois.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

La concentration de la solution reconstituée de DYSPORT est exprimée en Unités Speywood.

 

Étant donné l'absence d'harmonisation des systèmes d'unités pour les différentes toxines botuliniques commercialisées, il est nécessaire de faire preuve d'une extrême prudence au cas où le passage d'une toxine botulinique d'un laboratoire pharmaceutique à la toxine botulinique d'un autre laboratoire pharmaceutique s'avèrerait nécessaire.

Des effets indésirables, liés à la diffusion de la toxine à distance du site d'administration, ont été rapportés (voir Effets indésirables). Les patients traités à dose thérapeutique peuvent présenter une faiblesse musculaire excessive. Le risque de survenue de tels effets indésirables peut être réduit en ayant recours à la plus faible dose efficace et en ne dépassant pas la dose maximale recommandée.

De très rares cas de décès faisant parfois suite à une dysphagie, une pneumopathie (incluant de façon non limitative : dyspnée, insuffisance respiratoire, arrêt respiratoire) et/ou chez des patients ayant une asthénie significative ont été rapportés après traitement par la toxine botulinique de type A ou B.

DYSPORT doit être administré avec précaution chez les patients présentant des antécédents de troubles de la déglutition ou de troubles respiratoires car la diffusion de la toxine dans les muscles impliqués peut aggraver ces troubles. Une pneumopathie d'inhalation a été observée dans de rares cas et représente un risque chez les patients présentant des troubles respiratoires chroniques.

DYSPORT doit être utilisé uniquement avec prudence et sous étroite surveillance médicale chez les patients présentant un déficit marqué de la transmission neuromusculaire (exemple : myasthénie grave) clinique ou infraclinique. Ces patients peuvent présenter une sensibilité accrue aux produits tels que DYSPORT pouvant conduire à une faiblesse excessive des muscles.

Les patients et leur entourage doivent être avertis de la nécessité d'une prise en charge médicale immédiate en cas de troubles de la déglutition, de troubles du langage ou de troubles respiratoires.

La posologie et la fréquence d'administration recommandées ne doivent pas être dépassées.

DYSPORT ne doit pas être administré pour traiter la spasticité d'un patient présentant une contracture fixe.

Dans le traitement de la spasticité des membres inférieurs chez l'enfant, DYSPORT ne peut être utilisé que chez l'enfant âgé de 2 ans ou plus.

Comme pour toute injection intramusculaire,  DYSPORT ne doit être injecté que si strictement nécessaire, chez les patients présentant des temps de saignement allongés ou une infection/inflammation au niveau du site d'injection.

DYSPORT ne doit être utilisé que pour le traitement d'un seul patient, au cours d'une même séance d'injection.

Toute fraction de solution restante doit être éliminée conformément aux instructions pour l'élimination et la manipulation (voir section Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination).

Des précautions particulières doivent être prises pour la préparation et l'administration du produit, ainsi que pour l'inactivation et l'élimination de la solution reconstituée non utilisée (voire rubrique Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination).

Ce produit contient une faible quantité d'albumine humaine. Le risque de transmission d'une infection virale ne peut être totalement exclu après utilisation de sang humain ou de dérivés sanguins.

La formation d'anticorps dirigés contre la toxine botulinique a été rarement observée chez les patients traités par DYSPORT. Au plan clinique, la présence d'anticorps neutralisants est suspectée en cas de diminution de la réponse au traitement et/ou de la nécessité d'augmenter constamment les doses.

L'existence d'antécédents d'atteinte neurogène de la face (paralysie faciale, polyradiculonévrite) nécessite, lors de la première injection, d'utiliser des doses égales au quart de la dose recommandée (voir Posologie et mode d'administration).

Les patients souffrant de blépharospasme peuvent avoir été sédentaires pendant un très long moment. En conséquence, lors d'un traitement par la toxine botulinique, il est nécessaire de leur conseiller une reprise d'activité progressive.

La diminution du clignement due à l'injection de la toxine botulinique dans le muscle orbiculaire peut conduire à une exposition prolongée de la cornée, à une lésion épithéliale persistante et à une ulcération de la cornée en particulier chez les patients ayant présenté une paralysie faciale. Dans ce cas, des mesures préventives et curatives doivent être prises.

Dans la déformation dynamique du pied en équin chez les enfants présentant une infirmité motrice cérébrale, une évaluation fonctionnelle initiale précise doit être effectuée en milieu spécialisé.

Elle permet :

·         d'évaluer la pertinence de l'indication : spasticité prédominante, absence de faiblesse musculaire parfois masquée par l'hypertonie. Cette faiblesse pourrait être aggravée par une injection de toxine botulinique, absence de rétraction fixée importante ou de cicatrice post chirurgicales rendant inutile une injection de toxine botulinique,

·         de déterminer les différentes composantes du traitement kinésithérapie, port d'attelles…),

·         d'adapter le traitement en fonction de l'évolution clinique.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse et allaitement

Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet délétère direct ou indirect sur la grossesse, le développement foetal/embryonnaire, la parturition ou le développement post natal, excepté à des doses très élevées, toxiques pour la mère (voir section Données de sécurité précliniques). Les données relatives à l'utilisation du complexe toxine botulinique de type A-hémaglutinine chez la femme enceinte sont limitées.

DYSPORT ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte sauf si le bénéfice attendu justifie le risque encouru par le foetus.

Le passage dans le lait maternel du complexe toxine botulinique de type A - hémaglutinine n'est pas connu. L'utilisation du complexe toxine botulinique de type A - hémaglutinine n'est pas recommandée pendant l'allaitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Association déconseillée

L'effet de la toxine botulinique peut être potentialisé par d'autres médicaments (aminoglycosides, curares, anticholinestérasiques etc.) interférant directement ou indirectement sur la transmission neuromusculaire, l'utilisation de tels médicaments doit se faire avec prudence chez les patients traités par toxine botulinique.

 

Effets indésirables

La fréquence des effets indésirables est classée comme suit :

Très fréquent (> 1/10), fréquent (>1/100 à < 1/10), peu fréquent (>1/1 000 à < 1/100), rare (> 1/10 000 à <1/1 000), très rare (< 1/10 000).

Général 

Affections du système nerveux 

·         rare : amyotrophie névralgique

Affections de la peau et du tissu sous cutané

·         Peu fréquent : prurit

·         Rare : rash

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

·         Fréquent : faiblesse généralisée, fatigue, syndrome pseudo grippal et douleur/hématome au point d'injection.

Blépharospasme et spasme hémifacial

Les effets indésirables suivants ont été observés chez les patients traités avec Dysport pour un blépharospasme ou un spasme hémifacial.

Affections du système nerveux

·         Fréquent : faiblesse des muscles de la face

·         Peu fréquent : paralysie faciale

Affections oculaires

·         Très fréquent : ptosis

·         Fréquent : diplopie, sécheresse oculaire, larmoiement

·         Rare : ophtalmoplégie

Affections de la peau et du tissu sous cutané

·         Fréquent : oedème palpébral

·         Rare : entropion

Les effets indésirables peuvent survenir suite à une injection profonde ou mal localisée de Dysport entraînant une paralysie temporaire des muscles proches du site d'injection.

Torticolis spasmodique

Les effets indésirables suivants ont été observés chez des patients traités par Dysport pour un torticolis spasmodique.

Affections du système nerveux

·         Fréquent : céphalées, sensations vertigineuses, parésie faciale

Affections oculaires

·         Fréquent : vision trouble, baisse de l'acuité visuelle

·         Peu fréquent : diplopie, ptosis

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

·         Fréquent : dysphonie, dyspnée

·         Rare : aspirations du contenu gastro-intestinal dans les voies respiratoires (fausse route)

Affections gastro-intestinales

·         Très fréquent : dysphagie, sécheresse de la bouche

Affections musculosquelettiques et systémiques

·         Très fréquent : faiblesse musculaire

·         Fréquent : douleur cervicale, douleur musculo-squeletique, myalgie, douleurs distales, raideur musculo-squeletique.

·         Peu fréquent : atrophie musculaire, atteinte de la mâchoire.

Les dysphagies sont à priori dose dépendantes et surviennent le plus souvent après une injection dans le muscle sterno-cléido-mastoïdien. Un régime alimentaire léger doit être mis en place en attendant la résolution des symptômes.

Traitement symptomatique local de la spasticité affectant les membres supérieurs et/ou inférieurs chez l'adulte :

Les effets indésirables suivants ont été observés chez des patients adultes traités par Dysport pour une spasticité affectant les membres inférieurs.

Affections gastro-intestinales

·         Fréquent : dysphagie

Affections musculosquelettiques et systémiques

·         Fréquent : faiblesse musculaire du membre inférieur

Affections du rein et des voies urinaires

·         Peu fréquent : incontinence urinaire

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

·         Fréquent : démarche anormale

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

·         Fréquent : blessure accidentelle, chute

Les effets indésirables suivants ont été observés chez des patients adultes traités par Dysport pour une spasticité affectant les membres supérieurs.

Affections gastro-intestinales

·         Fréquent : dysphagie

Affections musculosquelettiques et systémiques

·         Fréquent : faiblesse musculaire du membre supérieur

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

·         Fréquent : blessure accidentelle, chute

Les effets indésirables suivants ont été observés chez des patients adultes traités par Dysport pour une spasticité affectant à la fois les membres inférieurs et les membres supérieurs.

Affections gastro-intestinales

·         Fréquent : dysphagie

Affections musculosquelettiques et systémiques

·         Fréquent : faiblesse musculaire du membre inférieur, faiblesse musculaire du membre supérieur

Affections du rein et des voies urinaires

·         Peu fréquent : incontinence urinaire

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

·         Fréquent : démarche anormale

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

·         Fréquent : blessure accidentelle, chute

Traitement symptomatique local de la spasticité des membres inférieurs chez l'enfant à partir de 2 ans

Les effets indésirables suivants ont été observés chez les enfants traités par Dysport pour une spasticité affectant les muscles de la jambe suite à une infirmité motrice cérébrale.

Affections gastro-intestinales

·         Fréquent : diarrhée

Affections musculo-squelettiques et systémiques

·         Fréquent : faiblesse musculaire du membre inférieur, douleur musculaire.

Affections du rein et des voies urinaires

·         Fréquent : incontinence urinaire

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

·         Fréquent : démarche anormale.

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

·         Fréquent : blessure accidentelle due à une chute

Les blessures accidentelles dues à une chute et les anomalies de la marche peuvent être dues à une faiblesse excessive du muscle traité et/ou à une diffusion locale de DYSPORT au niveau des autres muscles impliqués dans la marche et l'équilibre.

Depuis la mise sur le marché, des cas possibles de diffusion de la toxine ont été rapportés chez des enfants présentant des troubles associés à une infirmité motrice cérébrale. Généralement, la dose utilisée dans ces cas était au-dessus de celle recommandée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Expérience post commercialisation

Le profil d'effets indésirables rapportés au laboratoire après commercialisation est cohérent avec la pharmacologie du produit et reflète le profil observé pendant les études cliniques. Des cas sporadiques d'hypersensibilité ont été rapportés.

Les effets indésirables résultant de la diffusion de la toxine à distance du site d'injection ont été très rarement observés (faiblesse musculaire excessive, dysphagie, pneumopathie d'inhalation qui peuvent être fatales).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé doivent déclarer tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des centres régionaux de pharmacovigilance. Site internet : www.ansm.sante.fr

 

Surdosage

Des doses excessives peuvent provoquer à distance de profondes paralysies neuromusculaires.

Un surdosage peut augmenter le risque que la neurotoxine pénètre dans la circulation sanguine et peut conduire à des complications associées au syndrome botulinique (ex dysphagie et dysphonie). Une réanimation respiratoire peut être nécessaire si des doses excessives provoquent une paralysie des muscles respiratoires. Il n'existe pas d'antidote spécifique ; On n'attend pas d'effet bénéfique de l'anti toxine et des soins médicaux généraux doivent être conseillés.

Dans le cas d'un surdosage, le patient doit être placé sous surveillance médicale pour rechercher les signes et /ou  symptômes de faiblesse musculaire excessive ou de paralysie musculaire.

Un traitement symptomatique doit être mis en place si nécessaire.

Les symptômes de surdosage ne se manifestent pas obligatoirement juste après l'injection. En cas d'injection ou d'ingestion orale accidentelle, le patient doit être placé sous surveillance médicale pendant plusieurs semaines afin de rechercher les signes et/ou symptômes de faiblesse musculaire excessive ou de paralysie musculaire.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Les risques de faiblesse musculaire et de trouble de la vision peuvent, s'ils se manifestent, altérer temporairement l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

 

Propriétés pharmacologiques

AUTRES MYORELAXANTS A ACTION PERIPHERIQUE, Code ATC : M03AX01

La toxine botulinique A est produite par Clostridium botulinum.

Elle bloque la libération d'acétylcholine dans la jonction neuro-musculaire, entraînant une dégénérescence des terminaisons nerveuses et donc une paralysie.

Ce blocage est définitif, mais l'existence de phénomènes de repousse axonale explique le caractère réversible des paralysies induites par les injections de toxine.

L'effet clinique apparaît 48 heures après l'injection. Il est maximum 8 à 15 jours plus tard. La durée d'action varie entre 2 et 6 mois.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation:

2 ans.

La stabilité physique et chimique en cours d'utilisation a été démontrée pendant 24 heures entre 2°C et 8°C. Du point de vue microbiologique, à moins que la méthode de reconstitution exclue le risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation relèvent de la responsabilité de l'utilisateur.

Précautions particulières de conservation :

A conserver (entre + 2° C et 8° C) au réfrigérateur.

Ne pas congeler.

En l'absence d'étude de compatibilité ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments :
Pour reconstituer DYSPORT 500 UNITES SPEYWOOD, utiliser une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent.

Préparation du produit

Il est impératif que DYSPORT ne soit utilisé que pour le traitement d'un seul patient, au cours d'une séance seule.

·         La préparation du produit doit être réalisée dans un local approprié et par du personnel expérimenté afin de minimiser le risque d'incident lors de la manipulation.

·         Pour reconstituer DYSPORT 500 UNITES SPEYWOOD, utiliser une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent.

·         Aspirer une quantité de solvant adaptée à la dilution souhaitée dans une seringue de taille adéquate.

·         Après avoir nettoyé à l'alcool la partie centrale du bouchon en caoutchouc, introduire lentement ce solvant dans le flacon à température ambiante et mélanger doucement pour en dissoudre le contenu, en évitant la formation de bulles susceptibles de dénaturer le produit.

·         On obtient ainsi une solution reconstituée limpide à la concentration souhaitée : exprimée en UNITES SPEYWOOD.

Toute fraction de solution restante doit être éliminée de manière appropriée.

Recommandations en cas d'incident lors de la manipulation de la toxine botulinique

La toxine est fournie et doit être utilisée à des doses thérapeutiques. Chaque ampoule correspond à une dose inférieure au 1/200e de la dose léthale par voie parentérale chez l'homme. En cas d'incident lors d'une manipulation du produit qu'il soit à l'état lyophilisé ou reconstitué, les mesures appropriées décrites ci-dessous doivent être mises en route immédiatement.

La toxine botulinique est très sensible à la chaleur et à certains agents chimiques.

Toute projection doit être essuyée :

·         soit avec un matériel absorbant imbibé d'une solution d'hypochlorite de sodium (eau de Javel) en cas de produit lyophilisé,

·         soit avec un matériel absorbant sec en cas de produit reconstitué.

Les surfaces contaminées seront nettoyées avec un matériel absorbant imbibé d'une solution d'hypochlorite de sodium (eau de Javel), puis séchées.

En cas de bris de flacon, procéder comme indiqué ci-dessus, ramasser soigneusement les particules de verre et essuyer le produit, en évitant les coupures cutanées.

En cas de projection cutanée, laver avec une solution d'hypochlorite de sodium (eau de Javel) puis rincer abondamment à l'eau.

En cas de projection oculaire, rincer abondamment avec de l'eau ou avec une solution ophtalmique de rinçage oculaire.

En cas de blessure du manipulateur (coupure, autopiqûre), procéder comme ci-dessus et prendre les mesures médicales appropriées en fonction de la dose injectée.

Recommandation pour l'élimination du matériel contaminé

·         Les aiguilles, les seringues et les flacons qui ne doivent pas être vidés, seront placés après usage, dans des containers adaptés qui devront être incinérés.

·         Le matériel contaminé (tissu absorbant, gants, débris d'ampoule) doit être placé dans un sac intraversable et éliminé par incinération.

Poudre pour solution injectable en flacon (verre type I), muni d'un bouchon (halobutyl) ; boîte de 1.