Zolpidem teva sante 10 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 14
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Zolpidem teva sante est un médicament générique sous forme de comprimé pelliculé sécable (14) à base de Zolpidem tartrate (10 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 03/07/2003 par TEVA SANTE au prix de 1,51€.
À propos
- Zolpidem tartrate
Principes actifs
- Noyau :
- Lactose
- Cellulose microcristalline (E460)
- Carboxyméthylamidon
- Hypromellose (E464)
- Magnésium stéarate (E572)
- Pelliculage :
- Opadry blanc Y-1-7000 :
- Hypromellose (E464)
- Titane dioxyde (E171)
- Macrogol 400
Excipients
système nerveux
psycholeptiques
hypnotiques et sedatifs
médicaments reliés aux benzodiazépines
zolpidem
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 03/07/2003.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Insomnie occasionnelle
- Insomnie transitoire
Indications thérapeutiques
Les indications sont limitées aux troubles sévères du sommeil chez l'adulte dans les cas suivants :
· insomnie occasionnelle,
· insomnie transitoire.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situations suivantes :
· hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition,
· insuffisance respiratoire sévère,
· syndrome d'apnée du sommeil,
· insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenue d'une encéphalopathie),
· myasthénie.
Posologie et mode d'administration
Posologie
Le traitement doit être pris en une seule prise et ne doit pas être ré-administré durant la même nuit.
La dose journalière recommandée pour les adultes est de 10 mg.
La prise doit avoir lieu immédiatement au moment du coucher.
Le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dose maximale de 10 mg ne doit pas être dépassée.
Sujet âgé, insuffisant hépatique :
Il est recommandé de réduire la posologie de moitié, soit 5 mg. Cette dose ne doit être augmentée à 10 mg que si la réponse clinique est insuffisante et que le médicament est bien toléré.
Ce médicament peut être prescrit, soit de façon continue, soit à la demande, selon la symptomatologie du patient.
Population pédiatrique
Zolpidem n'est pas recommandé chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans en raison d'un manque de données dans cette population. Les données disponibles issues des études cliniques contrôlées versus placebo sont présentées à la rubrique Propriétés pharmacodynamiques du RCP.
Durée
Le traitement doit être aussi bref que possible, de quelques jours à 4 semaines, y compris la période de réduction de la posologie(voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
La durée du traitement doit être présentée au patient :
· 2 à 5 jours en cas d'insomnie occasionnelle (comme par exemple lors d'un voyage),
· 2 à 3 semaines en cas d'insomnie transitoire (comme lors de la survenue d'un événement grave).
Les traitements très brefs ne nécessitent pas d'arrêt progressif.
Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger le traitement au-delà des périodes préconisées. Ceci impose des évaluations précises et répétées de l'état du patient.
Mode d'administration
Voie orale.
Comprimé pelliculé sécable oblong blanc.
Mises en garde et précautions d'emploi
Population pédiatrique
L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez l'enfant en l'absence d'études.
Mises en garde
La cause de l'insomnie doit être identifiée chaque fois que possible. Les facteurs sous-jacents doivent être traités avant de prescrire un hypnotique. La persistance de l'insomnie après un traitement de 7 à 14 jours peut indiquer la présence d'un trouble physique ou psychiatrique primaire qui doit être évalué.
Tolérance pharmacologique :
L'effet sédatif ou hypnotique des benzodiazépines et apparentés peut diminuer progressivement malgré l'utilisation de la même dose en cas d'administration durant plusieurs semaines.
Dépendance :
Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plus particulièrement en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique.
Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :
· durée du traitement,
· dose,
· antécédents de troubles psychiatriques,
· antécédents d'autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique.
Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque individualisé.
Avec le zolpidem, cet état de pharmacodépendance a été rapporté de façon exceptionnelle à doses thérapeutiques.
Une fois l'état de dépendance installé, l'arrêt brutal du traitement entrainera des symptômes de sevrage.
Certains symptômes sont fréquents et d'apparence banale : insomnie, céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire, irritabilité.
D'autres symptômes sont plus rares : agitation voire épisode confusionnel, paresthésies des extrémités, hyperréactivité à la lumière, au bruit, et au contact physique, dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires, convulsions.
Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l'arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à durée d'action brève, et surtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent même se manifester dans l'intervalle qui sépare deux prises.
L'association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu'en soit l'indication anxiolytique ou hypnotique, d'accroître le risque de pharmacodépendance.
Des cas d'abus ont également été rapportés.
Phénomène de rebond
Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d'une exacerbation de l'insomnie qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines et apparentés. Il peut s'accompagner d'autres réactions incluant des modifications de l'humeur, une anxiété et une agitation.
Il est important que le patient soit informé de la possibilité de ce phénomène de rebond afin de minimiser l'anxiété liée à ces symptômes s'ils surviennent à l'arrêt du traitement.
Des données indiquent qu'avec les benzodiazépines et apparentés de courte durée d'action, un syndrome de sevrage peut apparaître dans l'intervalle entre les prises, en particulier lorsque la dose est élevée.
Le risque de symptômes de sevrage ou de phénomène de rebond étant plus probable après l'arrêt brutal du traitement, il est recommandé de diminuer progressivement la dose.
Altérations des fonctions psychomotrices
Le risque d'altération des fonctions psychomotrices, dont l'aptitude à conduire, augmente dans les situations suivantes :
· prise de ce médicament moins de 8 heures avant d'exercer une activité qui requiert une vigilance (voire rubrique Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines),
· prise d'une dose supérieure à la dose recommandée,
· coadministration avec d'autres dépresseurs du système nerveux central, d'autres molécules qui augmentent les concentrations sanguines de zolpidem, ou avec de l'alcool ou encore des substances illicites (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Zolpidem doit être pris en une seule prise immédiatement au moment du coucher et ne doit pas être ré-administré durant la même nuit.
Amnésie
Pour diminuer ce risque, les patients doivent s'assurer qu'ils pourront avoir une durée de sommeil ininterrompue de 8 heures (voir rubrique Effets indésirables).
Troubles du comportement
Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent entraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération de l'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire :
Peuvent être observés :
· aggravation de l'insomnie, cauchemars, agitation, nervosité,
· idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes de type psychotique, somnambulisme,
· désinhibition avec impulsivité,
· euphorie, irritabilité,
· amnésie antérograde,
· suggestibilité.
Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour le patient ou pour autrui, à type de :
· comportement inhabituel pour le patient,
· comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment si l'entourage tente d'entraver l'activité du patient,
· conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.
Ces manifestations imposent l'arrêt du traitement.
Ces réactions sont plus susceptibles de survenir chez les sujets âgés.
Risque d'accumulation
Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistent dans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Chez des personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique, la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'un plateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité et la sécurité du médicament.
Une adaptation posologique peut être nécessaire (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Ceci n'est pas attendu avec le zolpidem en cas d'insuffisance rénale, compte-tenu de son métabolisme (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Sujet âgé
Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d'effet myorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souvent graves dans cette population.
Précautions d'emploi
La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolisme ou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Une insomnie peut révéler un trouble physique ou psychiatrique sous-jacent. La persistance ou l'aggravation de l'insomnie après une période courte de traitement rend nécessaire une réévaluation du diagnostic clinique.
Durée de traitement
Le traitement doit être aussi bref que possible, sans dépasser 4 semaines, y compris la période de réduction de la posologie (voir rubrique Posologie et mode d'administration). Le traitement ne doit pas être prolongé au-delà de cette durée sans une réévaluation de la situation.
Lors de l'instauration du traitement, il peut être utile d'informer le patient que celui-ci sera de durée limitée.
Chez le sujet présentant un épisode dépressif
Bien qu'il n'ait pas été mis en évidence d'interactions cliniques, pharmacocinétiques et pharmacodynamiques significatives avec les ISRS, le zolpidem doit être administré avec précaution chez les patients présentant des symptômes dépressifs. Des tendances suicidaires peuvent être présentes. Du fait de la possibilité de surdosage intentionnel par le patient, la quantité la plus faible possible de médicament doit être dispensée à ces patients.
Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être prescrits seuls car ils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance ou majoration du risque suicidaire.
Modalités d'arrêt progressif du traitement
Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.
Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin de minimiser l'insomnie qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.
Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.
Population pédiatrique
L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez l'enfant en l'absence d'études.
Sujet âgé, insuffisant hépatique
Le risque d'accumulation conduit à réduire la posologie, de moitié par exemple (voir Mises en garde).
Insuffisant rénale (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques)
Bien qu'aucune adaptation de la posologie ne soit nécessaire, la prudence s'impose.
Insuffisant respiratoire
Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effet dépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété et l'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).
Insuffisant hépatique sévère
Les benzodiazépines et apparentés sont contre-indiqués chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère car ils peuvent précipiter une encéphalopathie.
Patients présentant des troubles psychotiques
Les benzodiazépines et apparentés ne sont pas recommandés en traitement de première intention.
Antécédents d'alcoolisme ou de toxicomanie
Les benzodiazépines et apparentés doivent être utilisés avec une extrême prudence chez les patients ayant des antécédents d'alcoolisme ou de toxicomanie. Ces patients doivent être surveillés attentivement pendant le traitement par le zolpidem en raison du risque d'accoutumance et de dépendance psychique.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Grossesse et allaitement
Grossesse
De nombreuses données issues d'études de cohorte n'ont pas mis en évidence la survenue d'effets malformatifs lors d'une exposition aux benzodiazépines au cours du 1er trimestre de la grossesse. Cependant, dans certaines études épidémiologiques cas-témoins, une augmentation de la survenue de fentes labio-palatines a été observée avec les benzodiazépines. Selon ces données, l'incidence des fentes labio-palatines chez les nouveau-nés serait inférieure à 2/1000 après exposition aux benzodiazépines au cours de la grossesse alors que le taux attendu dans la population générale est de 1/1000.
En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2ème et/ou 3ème trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs foetaux et une variabilité du rythme cardiaque foetal ont été décrits. Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépines même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une faible prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même en l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue.
Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation de zolpidem est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.
En cas de prescription de zolpidem à une femme en âge de procréer, celle-ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin si une grossesse est envisagée ou débutée afin qu'il réévalue l'intérêt du traitement.
En fin de grossesse, s'il s'avère réellement nécessaire d'instaurer un traitement par zolpidem, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.
Allaitement
Le zolpidem est excrété dans le lait maternel en quantités minimes. Il ne doit donc pas être utilisé pendant l'allaitement car les effets sur le nourrisson n'ont pas été étudiés.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations déconseillées
+ Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des benzodiazépines et apparentés. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du zolpidem par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique. Utiliser éventuellement un autre hypnotique.
Associations à prendre en compte
+ Autres dépresseurs du système nerveux central
Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution autres que buprénorphine), antipsychotiques (neuroleptiques), barbituriques, hypnotiques, anxiolytiques/sédatifs, antidépresseurs, analgésiques narcotiques, antiépileptiques, anesthésiques et antihistaminiques sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène, thalidomide, pizotifène.
Majoration de la dépression centrale en cas de prise concomitante. Augmentation possible de la somnolence et de l'altération des fonctions psychomotrices le lendemain de la prise. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines).
Des cas isolés d'hallucination visuelle ont été rapportés chez les patients prenant du zolpidem en association avec des antidépresseurs comme le bupropion, la desipramine, la fluoxetine, la sertraline et la venlafaxine.
L'administration concomitante de la fluvoxamine peut augmenter le niveau sanguin de zolpidem.
L'utilisation simultanée est déconseillée.
De plus, pour les dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), barbituriques : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage. L'euphorie peut également être potentialisée, ce qui peut augmenter la dépendance psychique.
+ Buprénorphine
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale.
Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association. Informer le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.
+ Clozapine
Risque accru de collapsus avec arrêt respiratoire et/ou cardiaque.
+ Clarithromycine, érythromycine, télithromycine
Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.
+ Kétoconazole, itraconazole, voriconazole
Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.
+ Inhibiteurs et inducteurs du CYP450
L'administration concomitante de la ciprofloxacine peut augmenter le niveau sanguin de zolpidem.
L'utilisation simultanée est déconseillée.
Aucune interaction pharmacocinétique significative n'a été observée lors de l'administration du zolpidem avec la ranitidine.
+ Inhibiteurs de protéases boostés par Ritonavir
Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.
+ Nelfinavir
Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.
Effets indésirables
Ces effets semblent être liés à la sensibilité individuelle et survenir plus fréquemment dans l'heure suivant la prise du médicament si celle-ci ne précède pas immédiatement le coucher ou l'endormissement (voir rubrique Posologie et mode d'administration).Les fréquences des effets indésirables sont présentées selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections psychiatriques
Fréquent : détachement émotionnel
Peu fréquent : confusion, agitation, cauchemars, hallucinations
Fréquence indéterminée : agitation, agressivité, délires, colère, psychose, somnambulisme, comportement anormal et autres effets indésirables comportementaux (ces effets sont plus susceptibles de survenir chez les patients âgés ; voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)
· une dépression préexistante peut être révélée pendant un traitement par des benzodiazépines et apparentés (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)
· dépendance physique et psychique, même à doses thérapeutiques avec syndrome de sevrage ou de rebond à l'arrêt du traitement
· des cas d'abus ont également été rapportés chez des patients ayant des antécédents d'abus poly-médicamenteux, diminution de la libido.
Affections du système nerveux
Fréquent : somnolence le lendemain, diminution de la vigilance, céphalées, ataxie
Peu fréquent : amnésie antérograde, pouvant être associée à un comportement inapproprié
Affections oculaires
Fréquent : vision double
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Fréquent : vertige
Affections gastro-intestinales
Peu fréquent : troubles gastro-intestinaux (diarrhée, nausées, vomissements)
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Peu fréquent : réactions cutanées.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent : faiblesse musculaire.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent : fatigue.
Peu fréquent : irritabilité.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Surdosage
Le pronostic vital peut être menacé, notamment dans les cas de poly-intoxication impliquant d'autres dépresseurs du système nerveux central (y compris l'alcool). Dans le cas du zolpidem, le pronostic a toujours été favorable pour une mono-intoxication avec des doses de zolpidem allant jusqu'à 400 mg.
En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestent principalement par une dépression du SNC pouvant aller de la somnolence jusqu'au coma, selon la quantité ingérée.
Les cas bénins se manifestent par des signes de confusion mentale, une léthargie.
Les cas plus sérieux se manifestent par une ataxie, une hypotonie, une hypotension, une dépression respiratoire, exceptionnellement un décès.
En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l'induction de vomissement sera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastrique avec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l'administration de charbon activé peut permettre de réduire l'absorption.
Des solutés doivent être administrés par voie intraveineuse si nécessaire.
Une surveillance particulière des fonctions cardio-respiratoires en milieu spécialisé est recommandée.
L'administration de médicaments sédatifs doit être suspendue, même en cas de survenue d'une excitation.
L'administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou le traitement d'un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.
L'antagonisme par le flumazénil de l'effet des benzodiazépines peut favoriser l'apparition de troubles neurologiques (convulsions), notamment chez le patient épileptique.
Pour le traitement d'un surdosage de tout médicament, il convient de tenir compte du fait que le patient peut avoir pris plusieurs produits.
Du fait du volume de distribution et de la liaison aux protéines élevés du zolpidem, l'hémodialyse et la diurèse forcée ne sont pas des mesures efficaces. Les études d'hémodialyse chez des patients atteints d'insuffisance rénale recevant des doses thérapeutiques ont montré que le zolpidem n'est pas dialysable.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
ZOLPIDEM TEVA SANTE 10 mg, comprimé pelliculé sécable peut influer de façon conséquente l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Prévenir les conducteurs de véhicules et les utilisateurs des machines, comme avec tout autre hypnotique, du risque possible de somnolence, d'allongement du temps de réaction, de vertiges, de torpeur, de vision floue ou double, et d'une diminution de la vigilance ainsi que d'une altération de la conduite le matin suivant la prise du traitement (voir rubrique Effets indésirables).
Afin de minimiser ce risque, une durée de sommeil ininterrompue de 8 heures est recommandée entre la prise de zolpidem et la conduite automobile, l'utilisation des machines ou tout travail en hauteur.
L'altération de l'aptitude à conduire et des comportements tels que l'endormissement au volant sont apparus sous zolpidem utilisé seul à dose thérapeutique.
De plus, ces phénomènes sont accentués par la prise concomitante d'alcool ou d'autres dépresseurs du système nerveux central (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Les patients doivent être informés de ne pas prendre d'alcool ou d'autres substances psychoactives lors d'un traitement par zolpidem.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : HYPNOTIQUES ET SEDATIFS, code ATC : N05CF02 (N : Système nerveux central).
Le zolpidem est une imidazopyridine hypnotique apparentée aux benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe :
· myorelaxante,
· anxiolytique,
· sédative,
· hypnotique,
· anticonvulsivante,
· amnésiante.
Les essais randomisés ont seulement démontré l'efficacité de zolpidem à la dose de 10 mg.
Dans une étude randomisée en double aveugle menée chez 462 sujets volontaires sains âgés de moins de 65 ans présentant une insomnie transitoire, zolpidem à la dose de 10 mg a diminué le temps moyen d'endormissement de 10 mn par rapport au placebo, contre 3 mn pour le zolpidem utilisé à la dose de 5 mg.
Dans une étude randomisée en double aveugle menée chez 114 patients non âgés présentant une insomnie chronique, zolpidem à la dose de 10 mg a diminué le temps moyen d'endormissement de 30 minutes par rapport au placebo, contre 15 minutes pour le zolpidem utilisé à la dose de 5 mg.
Chez certains patients, une dose inférieure à 5 mg peut se révéler efficace.
Les études expérimentales ont montré un effet sédatif à des doses inférieures aux doses nécessaires pour obtenir des effets anticonvulsivants, myorelaxants ou anxiolytiques.
Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe "récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA", également appelés BZ1 et BZ2 et modulant l'ouverture du canal chlore.
Le zolpidem se fixe de façon préférentielle sur le sous-type oméga 1 (ou BZ1).
Chez l'homme, le zolpidem raccourcit le délai d'endormissement, réduit le nombre de réveils nocturnes, augmente la durée totale du sommeil et en améliore la qualité. Ces effets sont associés à un profil électroencéphalographique caractéristique, différent de celui des benzodiazépines. Les études d'enregistrement du sommeil de nuit ont montré que le zolpidem prolonge le stade II aussi bien que les stades de sommeil profond (III et IV). A la posologie recommandée, le zolpidem n'a pas d'influence sur la durée totale du sommeil paradoxal (R.E.M.).
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité du zolpidem n'a pas été établie chez les enfants de moins de 18 ans. Une étude randomisée contrôlée versus placebo chez 201 enfants de 6 à 17 ans présentant une insomnie associée à un Trouble de Déficit de l'Attention avec Hyperactivité (TDAH) n'a pas démontré d'efficacité du zolpidem à la dose de 0,25 mg/kg/jour (avec un maximum de 10 mg/jour) par rapport au placebo. Les affections psychiatriques et du système nerveux constituent les effets indésirables les plus fréquents observés avec le zolpidem versus placebo et comprennent vertiges (23,5 % versus 1,5 %), céphalées (12,5 % versus 9,2 %) et hallucinations (7,4 % versus 0 %) (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Absorption
Après administration orale, le zolpidem présente une biodisponibilité d'environ 70 % avec une concentration plasmatique maximale atteinte en 0,5 à 3 heures.
Distribution
Aux doses thérapeutiques, sa pharmacocinétique est linéaire. La fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 92 %. Le volume de distribution chez l'adulte est de 0,54 ± 0,02 l/kg.
Biotransformation et élimination
Le zolpidem est éliminé sous forme de métabolites inactifs (métabolisme hépatique), principalement dans les urines (environ 60 %) et les fèces (environ 40 %). Il ne possède pas d'effet inducteur sur les enzymes hépatiques.
La demi-vie d'élimination plasmatique est en moyenne de 2,4 heures (0,7 - 3,5 heures).
Populations à risques
Chez le sujet âgé, une diminution de la clairance hépatique est observée. La concentration au pic est augmentée d'environ 50 % sans qu'il y ait d'allongement significatif de la demi-vie (3 heures en moyenne). Le volume de distribution diminue à 0,34 ± 0,05 l/kg.
Chez les insuffisants rénaux, dialysés ou non, on observe une diminution modérée de la clairance. Les autres paramètres cinétiques ne sont pas modifiés. Le zolpidem n'est pas dialysable.
Chez les insuffisants hépatiques, la biodisponibilité du zolpidem est augmentée. Sa clairance est sensiblement réduite et la demi-vie d'élimination est allongée (environ 10 heures).
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :Pas de précautions particulières de conservation.
14 comprimés pelliculés sécables sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).