Apranax 500 mg, suppositoire, boîte de 12
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Apranax est un médicament sous forme de suppositoire (12) (500 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 09/08/1991 par ROCHE au prix de 3,85€ et retiré du marché le 15/09/2009.
À propos
- Naproxène
Principes actifs
- Glycérides hémisynthétiques
Excipients
muscle et squelette
anti-inflammatoires et antirhumatismaux
anti-inflammatoires, antirhumatismaux, non stéroïdiens
dérivés de l'acide propionique
naproxène
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 09/08/1991 et le 15/09/2009.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Rhumatisme inflammatoire chronique
- Polyarthrite rhumatoïde
- Spondylarthrite ankylosante
- Syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter
- Rhumatisme psoriasique
- Arthrose
- Rhumatisme abarticulaire
- Périarthrite scapulo-humérale
- Tendinite
- Bursite
- Lombalgie
- Affection aiguë post-traumatique bénigne de l'appareil locomoteur
- Dysménorrhée
Indications thérapeutiques
Elles procèdent de l'activité anti-inflammatoire du naproxène, de l'importance des manifestations d'intolérance auxquelles le médicament donne lieu et de sa place dans l'éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles.
Elles sont limitées, chez l'adulte et l'enfant à partir de 15 ans, au :
- traitement symptomatique au long cours :
. des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés tels que syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique,
. de certaines arthroses invalidantes et douloureuses ;
- traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des :
. rhumatismes abarticulaires tels que périarthrites scapulo-humérales, tendinites, bursites,
. arthroses,
. lombalgies,
. affections aiguës post-traumatiques bénignes de l'appareil locomoteur ;
- dysménorrhées après recherche étiologique.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :
- antécédents d'allergie ou d'asthme déclenchés par la prise de naproxène ou de substances d'activité proche telles que autres AINS, aspirine,
- hypersensibilité à l'un des excipients,
- ulcère gastroduodénal en évolution, hémorragie digestive,
- insuffisance hépatocellulaire sévère,
- insuffisance rénale sévère,
- insuffisance cardiaque sévère non contrôlée,
- antécédents récents de rectites ou de rectorragies,
- enfant de moins de 15 ans,
- à partir du 6ème mois de grossesse : au cours du 3ème trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension artérielle pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel), un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale avec oligoamnios ; la mère et l'enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement. En conséquence, en dehors d'utilisations obstétricales extrêmement limitées et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d'AINS est contre-indiquée à partir du 6ème mois.
DECONSEILLE :
- Allaitement : les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d'éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
- La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec un autre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec du lithium, avec de l'aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poids moléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé) (voir rubrique interactions).
Posologie et mode d'administration
Mode d'administration :
Voie rectale.
Le choix de la voie rectale n'est déterminé que par la commodité d'administration du médicament.
Posologie :
- Traitement d'attaque :1 suppositoire le soir en complément des formes orales.
- Traitement d'entretien :1 suppositoire par jour.
Durée d'administration :
L'utilisation de la voie rectale doit être la plus courte possible en raison du risque de toxicité locale surajoutée aux risques par voie orale.
Mises en garde et précautions d'emploi
- Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d'aspirine et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population.
L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez les sujets allergiques à l'aspirine ou à un AINS (voir rubrique contre-indications).
- Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n'importe quel moment en cours de traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Le risque relatif augmente avec la dose ainsi que chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou anti-agrégant plaquettaire (voir rubrique interactions).
En cas d'hémorragie gastro-intestinale ou d'ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
- Lors de la prescription, le médecin devra prendre en compte le fait que des cas d'infertilité secondaire anovulatoire par non-rupture du follicule de De Graaf, réversibles à l'arrêt du traitement, ont été décrits chez des patientes traitées au long cours par certains inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
- Ce produit doit être utilisé avec précaution dans les affections de nature infectieuse ou comportant un risque infectieux même bien contrôlé ; en effet :
. le naproxène pourrait être susceptible de réduire les défenses naturelles de l'organisme contre l'infection,
. le naproxène pourrait être susceptible de masquer les signes et les symptômes habituels de l'infection.
- Le naproxène existe sous forme d'autres dosages qui peuvent être plus adaptés.
- Le naproxène sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastroduodénal, hernie hiatale, hémorragie digestive...).
- Les personnes âgées pouvant présenter un risque plus élevé d'effets indésirables que les patients jeunes :
. une surveillance clinique et biologique est recommandée, en cas de posologie élevée. Une étude a montré que, chez les personnes âgées, la concentration plasmatique en ion Naproxène libre est doublée bien que la concentration plasmatique totale soit inchangée ;
. une réduction de la posologie doit être envisagée en cas d'altération de la fonction rénale.
- Comme le naproxène et ses métabolites sont éliminés en grande partie (95 pour cent) dans les urines par filtration glomérulaire, le naproxène doit être utilisé avec prudence chez les patients dont la fonction rénale est perturbée ; le contrôle de la créatinine est recommandé. Des doses les plus faibles possible doivent être utilisées chez ces patients.
- Le naproxène entraîne une diminution de l'agrégation plaquettaire et un allongement du temps de saignement :
. ceci doit être pris en compte lors de la détermination du temps de saignement ;
. les patients présentant des troubles de la coagulation ou traités par des médicaments interférant avec l'hémostase, doivent être surveillés avec attention en cas d'administration de naproxène.
- Des oedèmes périphériques modérés ayant été observés chez des patients dont la fonction cardiaque est compromise, une surveillance clinique doit être envisagée.
- De rares cas d'effets indésirables ophtalmologiques ayant été rapportés, il est recommandé de pratiquer, si le médecin le juge nécessaire, un examen ophtalmologique chez les patients qui développent sous naproxène des troubles de la vision.
- Au cours d'un traitement prolongé, il est recommandé de contrôler la numération et la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale.
- Insuffisance rénale fonctionnelle :
Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose-dépendant.
En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants :
. sujets âgés,
. médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (voir rubrique interactions),
. hypovolémie quelle qu'en soit la cause,
. insuffisance cardiaque,
. insuffisance rénale chronique,
. syndrome néphrotique,
. néphropathie lupique,
. cirrhose hépatique décompensée.
- Rétention hydrosodée :
Rétention hydrosodée avec possibilité d'oedème, d'HTA ou de majoration d'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisance cardiaque. Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible (voir rubrique interactions).
- Hyperkaliémie :
. Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique interactions).
. Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.
- La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec un autre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec du lithium, avec de l'aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poids moléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé) (voir rubrique interactions).
- Grossesse : dans l'espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n'a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l'absence de risque. En conséquence, la prescription d'AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.
- Associations nécessitant des précautions d'emploi : ciclosporine ; tacrolimus ; méthotrexate, utilisé à des doses inférieures à 20 mg/semaine.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Dans l'espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n'a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l'absence de risque.
Au cours du 3ème trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :
- le foetus à :
. une toxicité cardiopulmonaire (hypertension artérielle pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel),
. un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale avec oligoamnios ;
- la mère et l'enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.
En conséquence, la prescription d'AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.
En dehors d'utilisations obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d'AINS est contre-indiquée à partir du 6ème mois.
Allaitement :
Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d'éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Risque lié à l'hyperkaliémie :
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.
L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en oeuvre les précautions recommandées.
Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.
Toutefois certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Leur mention dans ce chapeau s'explique en tant que facteur favorisant pouvant s'ajouter à d'autres facteurs de risque "à prendre en compte" dans la survenue d'une hyperkaliémie.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Autres AINS :
Avec les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
- Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (> = 1 g par prise et/ou > = 3 g par jour), et à des doses antalgiques ou antipyrétiques (> = 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) :
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
- Anticoagulants oraux :
Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
- Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé) :
Augmentation du risque hémorragique par agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS.
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
- Lithium :
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).
Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'AINS.
- Méthotrexate, utilisé a des doses supérieures à 20 mg/semaine :
Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
ASSOCIATIONS NECESSITANT DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Ciclosporine, Tacrolimus :
Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.
- Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II :
Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS). Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.
Hydrater le malade. Surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures à 20 mg/semaine :
Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association.
Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Acide acétylsalicylique à des doses anti-agrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises) :
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
- Bêtabloquants (sauf esmolol) :
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).
- Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines non fractionnées (à doses préventives et en dehors du sujet âgé) :
Augmentation du risque hémorragique.
Effets indésirables
- Effets gastro-intestinaux :
. Ont été surtout rapportés des troubles gastro-intestinaux à type d'épigastralgies, souvent légères ou modérées, de nausées, de vomissements, de météorisme abdominal, de dyspepsie, diarrhée, constipation, stomatites ulcéreuses.
. Ont été exceptionnellement observés : ulcères, hémorragies et/ou perforations gastro-intestinales. Ces hémorragies digestives sont d'autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée.
. Quelques cas isolés d'oesophagites, colites et pancréatites ont également été rapportés.
. Risque de toxicité locale, lié à la voie d'administration, d'autant plus fréquent et intense que la durée de traitement est prolongée, le rythme d'administration et la posologie élevés. Peuvent survenir des brûlures rectales, des douleurs, un prurit.
- Réactions d'hypersensibilité :
. Dermatologique : rash cutané, urticaire, aggravation d'urticaire chronique, prurit,
. Respiratoire : asthme. La survenue de crise d'asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l'aspirine ou à un AINS (voir rubrique contre-indications),
. Générales : oedème de Quincke, vascularite, réactions anaphylactoïdes aux composants.
- Réactions cutanées :
. Prurit, perte de cheveux, réactions de photosensibilité incluant de rares cas de "pseudoporphyries" ont été observées.
. Purpura, érythème polymorphe, érythème pigmenté fixe, érythème noueux et lichen plan ont été rarement signalés.
. La survenue de dermatoses bulleuses (Stevens-Johnson et syndrome de Lyell) est tout à fait exceptionnelle.
- Effets sur le système nerveux central :
. Ont été surtout rapportés : céphalées, vertiges, somnolence.
. Ont également été rapportés : insomnies, difficultés de concentration, troubles de l'idéation, méningites aseptiques.
- Manifestations rénales :
. Rétention hydrosodée, hyperkaliémie avec possibilité d'oedèmes (voir rubriques mises en garde et précautions d'emploi et interactions).
. Insuffisance rénale aiguë (IRA) fonctionnelle chez les patients présentant des facteurs de risque (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
. Atteintes rénales organiques pouvant se traduire par une IRA : des cas isolés de néphrite interstitielle, de nécrose tubulaire aiguë, de syndrome néphrotique, de nécrose papillaire ont été rapportés.
- Effets ophtalmiques :
Troubles visuels, exceptionnellement papillite, névrite optique rétrobulbaire et oedème papillaire.
- Effets sur l'appareil auditif :
Troubles de l'audition, en particulier acouphènes.
- Effets cardiovasculaires :
Ont été rapportés des oedèmes périphériques modérés, chez les patients dont la fonction cardiaque est compromise, une aggravation de l'insuffisance cardiaque congestive et de l'hypertension.
- Effets sur le système respiratoire :
Pneumonies à éosinophiles.
- Manifestations hématologiques :
Leucopénie (principalement granulocytopénie), thrombocytopénie, aplasie médullaire et anémie hémolytique.
- Manifestations hépatiques :
Quelques cas de modifications transitoires et réversibles des paramètres biologiques hépatiques, ictère, exceptionnellement hépatite sévère (dont un cas d'évolution fatale) ont été signalés.
Surdosage
- Signes cliniques d'un surdosage : somnolence, vertiges, désorientation, brûlures d'estomac, indigestion, nausées ou vomissements, apnée.
- Signes biologiques de surdosage : altération des fonctions hépatique et rénale, hypoprothrombinémie, acidose métabolique.
- Conduite à tenir :
. transfert immédiat en milieu hospitalier ;
. évacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique ;
. charbon activé pour diminuer l'absorption du naproxène ;
. traitement symptomatique.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges, de somnolence et de troubles visuels.
Propriétés pharmacologiques
ANTI-INFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN.
(M : Muscle et Squelette).
- Le naproxène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, dérivé de l'acide arylcarboxylique appartenant au groupe des propioniques. Il possède les propriétés suivantes :
. anti-inflammatoire,
. antalgique,
. antipyrétique,
. inhibition des fonctions plaquettaires.
- L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
ABSORPTION :
- La biodisponibilité est constante et élevée (95%). La concentration plasmatique maximale est de 60,5 µg/ml après administration d'un suppositoire à 500 mg. Le maximum du taux plasmatique est atteint entre la 4ème et la 6ème heure après administration.
- A des doses supérieures à 500 mg, l'élévation plasmatique du naproxène n'est pas proportionnelle à la dose administrée.
DISTRIBUTION :
La fixation sur les protéines plasmatiques est d'environ 99 pour cent.
METABOLISME :
Le naproxène est essentiellement métabolisé par le foie sous forme de déméthyl-naproxène.
ELIMINATION :
- L'élimination se fait, sous forme inchangée ou conjuguée, essentiellement par les urines :
. 70 pour cent sous forme de naproxène.
. 28 pour cent sous la forme déméthylée.
- La clairance plasmatique du naproxène est d'environ 0,13 ml/min/kg.
La demi-vie plasmatique est de 13 heures.
VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES :
Sujet âgé, insuffisant rénal : voir chapitre précautions d'emploi.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
4 ans.
12 suppositoires sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Polyéthylène).