Polygynax, capsule vaginale, boîte de 6
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Polygynax est un médicament sous forme de capsule vaginale (6) à base de Néomycine + polymyxine b + nystatine (35 000UI/35000UI/100000UI).
Autorisation de mise sur le marché le 11/02/1997 par INNOTECH INTERNAT au prix de 3,51€ et retiré du marché le 20/07/2012.
À propos
- Néomycine
- Polymyxine B
- Nystatine
Principes actifs
- Contenu de la capsule :
- Huile de soja
- Diméticone 1 000
- Téfose 63 :
- Ethylèneglycol monopalmitostéarate
- Macrogol palmitostéarate
- Capsule :
- Gélatine
- Glycérol (E422)
- Diméticone 1 000
Excipients
système génito-urinaire et hormones sexuelles
anti-infectieux et antiseptiques à usage gynécologique
anti-infectieux et antiseptiques non associés aux corticoïdes
antibiotiques à usage gynécologique
nystatine en association
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 11/02/1997 et le 20/07/2012.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Vaginite
Indications thérapeutiques
Traitement local des vaginites à germes sensibles et des vaginites non spécifiques.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
· En cas d'antécédent d'hypersensibilité à l'un des composants (ou sensibilisation de groupe),
· En cas d'utilisation de diaphragmes et de préservatifs en latex,
· En cas d'allergie à l'arachide ou au soja, en raison de la présence de l'huile de soja.
Ce médicament est généralement déconseillé, en association avec des produits spermicides.
Posologie et mode d'administration
RESERVE A L'ADULTE.
Une capsule vaginale le soir pendant 12 jours.
Conseils pratiques:
Le traitement s'accompagnera de conseils d'hygiène (port de sous vêtements en coton, éviter les douches vaginales, le port de tampon interne pendant le traitement...) et dans la mesure du possible, de la suppression des facteurs favorisants.
Le traitement du partenaire se discutera en fonction de chaque cas.
Ne pas interrompre le traitement pendant les règles.
Mises en garde et précautions d'emploi
Mises en garde :
En cas d'intolérance locale ou de réaction allergique le traitement sera interrompu.
La sensibilisation par voie locale aux antibiotiques peut compromettre l'utilisation ultérieure par voie générale du même antibiotique ou d'antibiotiques apparentés.
Précautions d'emploi:
La durée du traitement doit être limitée en raison du risque de sélection de germes résistants et de surinfection par ces germes.
En l'absence de données sur l'importance des fractions de néomycine et de polymyxine B résorbées par la muqueuse, on ne peut exclure la possibilité d'effets systémiques, majorés en cas d'insuffisance rénale.
Ce médicament contient de l'huile de soja et peut provoquer des réactions d'hypersensibilité (urticaire, choc anaphylactique).
Grossesse et allaitement
Grossesse
Compte tenu de la présence dans cette spécialité d'un aminoside, la néomycine, à l'origine d'un risque ototoxique, et de l'éventualité d'un passage systémique, l'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte est déconseillée.
Allaitement
Compte tenu de l'immaturité digestive du nouveau né et des propriétés pharmacocinétiques de ce médicament, sa prescription n'est pas recommandée en cas d'allaitement.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations contre-indiquées
+ Préservatifs et Diaphragmes (latex)
Risque de rupture
Associations déconseillées
+ Spermicide
Tout traitement local vaginal est susceptible d'inactiver une contraception locale spermicide.
Effets indésirables
Possibilité d'eczéma allergique de contact; celui-ci survient plus fréquemment en cas d'emploi prolongé. Ces lésions peuvent s'étendre à distance de la zone traitée.
Le risque d'apparition d'effets systémiques toxiques (rénaux, auditifs) est limité, compte-tenu du traitement court préconisé.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
Surdosage
Une administration excessive et prolongée pourrait entraîner des effets systémiques (auditifs et rénaux) notamment chez les insuffisants rénaux. Un emploi prolongé expose également à un risque accru d'eczéma allergique.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique :
ANTIINFECTIEUX et ANTISEPTIQUES à USAGE GYNECOLOGIQUE
(G. Système génito urinaire et hormones sexuelles)
Association de néomycine, de polymyxine B et de nystatine.
La néomycine est un antibiotique de la famille des aminosides.
La polymyxine B est un antibiotique de la famille des polypeptides.
La nystatine est un antifongique à activité anticandida.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE DE LA POLYMYXINE B ET DE LA NEOMYCINE
POLYMYXINE B
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 2 mg/l et R > 2 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Acinetobacter |
|
Aeromonas |
|
Alcaligenes |
|
Citrobacter freundii |
|
Citrobacter koseri |
|
Enterobacter |
|
Escherichia coli |
|
Klebsiella |
|
Moraxella |
|
Pseudomonas aeruginosa |
|
Salmonella |
|
Shigella |
|
Stenotrophomonas maltophilia | 0 - 30 % |
ESPÈCES RÉSISTANTES |
|
Aérobies à Gram positif |
|
Cocci et bacilles |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Branhamella catarrhalis |
|
Brucella |
|
Burkholderia cepacia |
|
Burkholderia pseudomallei |
|
Campylobacter |
|
Chryseobacterium meningosepticum |
|
Legionella |
|
Morganella |
|
Neisseria |
|
Proteus |
|
Providencia |
|
Serratia |
|
Vibrio cholerae El Tor |
|
Anaérobies |
|
Cocci et bacilles |
|
Autres |
|
Mycobactéries |
|
NEOMYCINE
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES |
|
Aérobies à Gram positif |
|
Corynebacterium |
|
Listeria monocytogenes |
|
Staphylococcus méti-S |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) | 50 - 75 % |
Branhamella catarrhalis |
|
Campylobacter |
|
Citrobacter freundii | 20 - 25 % |
Citrobacter koseri |
|
Enterobacter aerogenes | ? |
Enterobacter cloacae | 10 - 20 % |
Escherichia coli | 15 - 25 % |
Haemophilus influenzae | 25 - 35 % |
Klebsiella | 10 - 15 % |
Morganella morganii | 10 - 20 % |
Proteus mirabilis | 20 - 50 % |
Proteus vulgaris | ? |
Providencia rettgeri | ? |
Salmonella | ? |
Serratia | ? |
Shigella | ? |
Yersinia | ? |
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES |
|
(in vitro de sensibilité intermédiaire) |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Pasteurella |
|
ESPÈCES RÉSISTANTES |
|
Aérobies à Gram positif |
|
Entérocoques |
|
Nocardia asteroides |
|
Staphylococcus méti-R * |
|
Streptococcus |
|
Aérobies à Gram négatif |
|
Alcaligenes denitrificans |
|
Burkholderia |
|
Flavobacterium sp. |
|
Providencia stuartii |
|
Pseudomonas aeruginosa |
|
Stenotrophomonas maltophilia |
|
Anaérobies |
|
Bactéries anaérobies strictes |
|
Autres |
|
Chlamydia |
|
Mycoplasmes |
|
Rickettsies |
|
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque : ces spectres correspondent à ceux des formes systémiques de ces antibiotiques. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation:
2 ans.
Précautions particulières de conservation :A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
Pas d'exigences particulières.
Plaquette thermoformée (PVC/Aluminium) de 6 capsules.