Indocid 50 mg, suppositoire, boîte de 10
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Indocid est un médicament sous forme de suppositoire (10) à base de Indométacine (50 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 25/11/1997 par HAC PHARMA au prix de 1,67€ et retiré du marché le 14/10/2011.
À propos
- Indométacine
Principes actifs
- Macrogol
- Macrogol
- Glycérol (E422)
- Sodium chlorure
- Butylhydroxyanisole (E320)
- Butylhydroxytoluène (E321)
- Edétique acide
Excipients
muscle et squelette
anti-inflammatoires et antirhumatismaux
anti-inflammatoires, antirhumatismaux, non stéroïdiens
dérivés de l'acide acétique et apparentés
indométacine
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 25/11/1997 et le 14/10/2011.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Rhumatisme inflammatoire chronique
- Polyarthrite rhumatoïde
- Spondylarthrite ankylosante
- Arthrose
- Rhumatisme abarticulaire
- Périarthrite scapulo-humérale
- Tendinite
- Bursite
- Arthrite microcristalline
- Radiculalgie
Indications thérapeutiques
Elles procèdent de l'activité anti-inflammatoire de l'indométacine, de l'importance des manifestations d'intolérance auxquelles le médicament donne lieu et de sa place dans l'éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles.
Elles sont limitées chezl'adulte (plus de 15 ans), au :
- traitement symptomatique au long cours :
. des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ;
. de certaines arthroses invalidantes et douloureuses.
- traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës de :
. rhumatismes abarticulaires (périarthrite scapulohumérale, tendinites, bursites),
. arthrites microcristallines,
. radiculalgies sévères,
. arthroses.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :
- antécédent d'asthme ou d'allergie déclenché par la prise de ce médicament ou de substances d'activité proche telles que autres AINS, aspirine,
- antécédent d'allergie à l'un des excipients,
- ulcère gastroduodénal en évolution,
- hémorragie gastro-intestinale,
- insuffisance hépatocellulaire sévère,
- insuffisance rénale sévère,
- insuffisance cardiaque sévère non contrôlée,
- antécédents récents de rectite ou de rectorragie (contre-indication liée à la voie d'administration),
- enfant de moins de 15 ans,
- à partir du 6ème mois de grossesse : au cours du 3ème trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension artérielle pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel), un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale avec oligoamnios ; la mère et l'enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement. En conséquence, en dehors d'utilisations obstétricales extrêmement limitées et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d'AINS est contre-indiquée à partir du 6ème mois.
DECONSEILLE :
- Allaitement : les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d'éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
- Associations déconseillées : anticoagulants oraux, autres AINS (y compris les salicylés à fortes doses), lithium, méthotrexate (utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine), diflunisal.
Posologie et mode d'administration
Mode d'administration :
Voie rectale.
Le choix de la voie rectale n'est déterminé que par la commodité d'administration du médicament.
Se laver les mains après manipulation du suppositoire.
Durée d'administration :
L'utilisation de la voie rectale doit être la plus courte possible en raison du risque de toxicité locale surajoutée aux risques de la voie orale.
Posologie :
- 1 à 3 suppositoires de 50 mg (50 à 150 mg d'indométacine) par jour, en doses fractionnées, modulées en fonction de la réponse et de la tolérance du patient.
- La posologie peut exceptionnellement atteindre 4 suppositoires (200 mg d'indométacine) par jour, notamment en cas d'arthrites microcristallines : 150 à 200 mg/jour d'indométacine en doses fractionnées jusqu'à disparition de la crise.
- Une diminution des doses doit être envisagée chez le sujet âgé et chez l'insuffisant rénal.
Mises en garde et précautions d'emploi
- Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une urticaire, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d'aspirine et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population.
L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme.
- Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n'importe quel moment en cours de traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel ou présentant des troubles de la fonction plaquettaire ainsi que chez le malade soumis à un traitement anticoagulant (voir interactions).
En cas d'hémorragie gastro-intestinale ou d'ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
- La prescription d'indométacine n'est pas recommandée pour le traitement des affections rhumatologiques ou post-traumatiques spontanément régressives ou peu invalidantes.
- Ce médicament contient des excipients (butylhydroxyanisole, butylhydroxytoluène) irritants pour les muqueuses.
- Ce médicament existe sous d'autres dosages et autres formes pharmaceutiques qui peuvent être plus adaptés.
- L'indométacine sera administrée avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastroduodénal, hernie hiatale, hémorragie digestive...).
- En cas de troubles de l'hémostase, utiliser avec précaution l'indométacine, surveillance biologique accrue.
- Utiliser avec précaution en cas de troubles psychiques, d'épilepsie, de maladie de Parkinson, l'indométacine pourrait dans certains cas aggraver ces affections.
- Comme l'indométacine et ses métabolites sont éliminés en grande partie dans les urines par filtration glomérulaire, l'indométacine doit être utilisée avec prudence chez les patients dont la fonction rénale est perturbée ; le contrôle de la créatinine est recommandé. Des doses les plus faibles possible doivent être utilisées chez ces patients, ainsi que chez les sujets âgés.
- En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, hépatiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie, et particulièrement chez les sujets âgés.
- Lors d'un traitement prolongé, il est conseillé de faire des examens ophtalmologiques périodiques car des anomalies rétiniennes y compris de la macula et des dépôts cornéens ont été signalés, imposant l'arrêt du traitement. Une sensation de brouillard visuel est un symptôme d'alerte.
- Une surveillance attentive de la fonction hépatique est nécessaire, notamment chez les patients porteurs d'anomalies des tests hépatiques, l'aggravation ou la persistance des modifications du bilan hépatique imposent l'arrêt du traitement.
- En cas de céphalées persistantes malgré la diminution des doses, arrêter le traitement;
- Test à la dexaméthasone : des faux négatifs ont été rapportés chez des patients traités par indométacine. Les résultats de ces tests doivent donc être interprétés avec prudence chez ces patients.
- Grossesse 5 premiers mois : dans l'espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n'a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l'absence de risque. En conséquence, la prescription d'AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.
- Associations faisant l'objet de précautions d'emploi : diurétiques, IEC, inhibiteurs de l'angiotensine II, héparines, méthotrexate utilisé à faibles doses (inférieures à 15 mg/semaine), topiques gastro-intestinaux (sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, d'aluminium et de calcium).
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Dans l'espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n'a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l'absence de risque.
Au cours du troisième trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension artérielle pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel), un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale avec oligoamnios ;la mère et l'enfant, en fin de grossesse, à un allongement du temps de saignement.
En conséquence, la prescription d'AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.
En dehors d'utilisations obstétricales extrêmement limitées et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d'AINS est contre-indiquée à partir du 6ème mois.
Allaitement :
Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d'éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Risque lié à l'hyperkaliémie :
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine Il, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.
La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs coassociés.
Ce risque est majoré en cas d'association des médicaments sus-cités.
- Risque lié à l'effet anti-agrégant plaquettaire :
Plusieurs substances sont impliquées dans les interactions, du fait de leurs propriétés anti-agrégantes plaquettaires : l'aspirine et les AINS, la ticlopidine et le clopidogrel, le tirofiban, l'eptifibatide et l'abciximab, l'iloprost.
L'utilisation de plusieurs anti-agrégants plaquettaires majore le risque de saignement, de même que leur association à l'héparine, aux anticoagulants oraux et aux thrombolytiques et doit faire l'objet d'une surveillance régulière, clinique et biologique.
- L'administration simultanée d'indométacine avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique du malade.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Autres AINS (y compris les salicylés à fortes doses) :
Augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive).
- Anticoagulants oraux :
Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
- Diflunisal :
Hémorragies digestives fatales avec augmentation des concentrations plasmatiques d'indométacine (compétition enzymatique au niveau de la glucuroconjugaison).
- Lithium :
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).
Si nécessaire, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'AINS.
- Méthotrexate, (utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine) :
Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires en général).
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l'angiotensine II :
Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté (diminution de la filtration glomérulaire par diminution de la synthèse des prostaglandines rénales).
Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur pour les IEC et les inhibiteurs de l'angiotensine Il.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Héparines :
Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS).
Surveillance clinique régulière. Ne pas dépasser quelques jours de traitement par les AINS.
- Méthotrexate, utilisé à faibles doses (inférieures à 15 mg/semaine) :
Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires en général).
Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association.
Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
- Topiques gastro-intestinaux (Sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, d'aluminium et de calcium) :
Diminution de l'absorption digestive de l'indométacine.
Prendre les anti-acides à distance de l'indométacine (plus de 2 heures, si possible).
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Autres anti-agrégants plaquettaires (ticlopidine, clopidogrel, tirofiban, eptifibatide et abciximab, iloprost) :
Augmentation du risque hémorragique.
- Autres hyperkaliémiants [sels de potassium, diurétiques hyperkaliémiants, inhibiteurs de l'enzyme de conversion, inhibiteurs de l'angiotensine II, autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), ciclosporine et tacrolimus, triméthoprime] :
Risque d'hyperkaliémie.
- Bêtabloquants :
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).
- Ciclosporine :
Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
- Desmopressine :
Potentialisation de l'activité antidiurétique.
- Dispositif intra-utérin :
Risque (controversé) de diminution d'efficacité du dispositif intra-utérin.
Effets indésirables
Effets gastro-intestinaux :
- Ont été surtout rapportés des troubles gastro-intestinaux à type d'épigastralgies, souvent légères ou modérées, de nausées, de vomissements, diarrhées, constipation ; rarement peuvent apparaître, des ulcérations isolées ou multiples du tube digestif parfois responsables de sténoses ou d'occlusions, des hémorragies gastro-intestinales et/ou de perforations. Ces hémorragies digestives sont d'autant plus fréquentes que la posologie utilisée et élevée.
- Risque de toxicité locale (liée à la voie d'administration et à la présence de butylhydroxyanisole et de butylhydroxytoluène), d'autant plus fréquente et intense que la durée du traitement par suppositoire est prolongée : brûlures ou irritations rectales, douleurs, prurit, ténesme, rectite, rectorragies.
- Des travaux (par la méthode des hématies marquées au chrome 51) ont montré que les pertes sanguines digestives observées sont moindres sous indométacine à la posologie orale de 50 mg quatre fois par jour que sous acide acétylsalicylique à la posologie orale de 600 mg quatre fois par jour.
- Exacerbation des douleurs abdominales chez les sujets préalablement atteints de colite ulcéreuse.
Réactions d'hypersensibilité :
- dermatologiques : rash cutané, urticaire, prurit, dermite exfoliatrice, angéite, érythème noueux, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell ; exceptionnels cas de photosensibilisation.
- respiratoires : asthme, détresse respiratoire aiguë, oedème pulmonaire.
- générales : oedème de Quincke, choc anaphylactique.
Effets sur le système nerveux central :
- le plus souvent, céphalées, vertiges, asthénie.
- peu fréquemment, confusion mentale, syncope, somnolence, insomnies, angoisse, convulsions, coma, neuropathies périphériques, mouvements involontaires, faiblesse musculaire, troubles psychiques avec délire, hallucinations, épisodes psychotiques.
- plus rarement, paresthésies, dysarthrie, aggravation d'épilepsie et de maladie de Parkinson.
Le plus souvent transitoires ou disparaissant après réduction de la posologie, ces manifestations nécessitent parfois l'arrêt du traitement.
Effets indésirables oculaires :
rares, à type de douleurs orbitaires et péri-orbitaires, diplopie, brouillard visuel pouvant révéler des anomalies rétiniennes (y compris de la macula) ou des dépôts cornéens.
Autres :
- alopécie,
- des réactions rénales : protéinurie, élévation de la créatinine, syndrome néphrotique, néphrite interstitielle, insuffisance rénale parfois aiguë et sévère, oligurie, hématurie,
- survenue possible d'oedèmes périphériques légers, chez les patients dont la fonction cardiaque est compromise ;
rarement : élévation de la pression artérielle, tachycardie, douleur thoracique, arythmie, palpitations, hypotension, insuffisance cardiaque congestive ;
- modifications des seins (augmentation du volume et de la sensibilité) ou gynécomastie, saignements vaginaux ;
- troubles de l'audition, surdité rarement ;
- flush, hypersudation, fièvre, épistaxis.
Quelques modifications biologiques ont pu être observées :
- hématologiques : leucopénie, thrombocytopénie, aplasie médullaire, anémie par saignement ou anémie hémolytique ;
rarement, agranulocytose et hypoplasie médullaire ;
- hépatiques : rarement, anomalies biologiques avec ictère et hépatites, quelques décès ont été rapportés.
- métaboliques : hyperglycémie, glycosurie, hyperkaliémie.
Surdosage
Signes cliniques d'un surdosage :
. nausées, vomissements,
. céphalées intenses, vertiges, confusion mentale avec désorientation, asthénie, paresthésies, convulsions.
Conduite à tenir :
Bien que la forme suppositoire limite les risques de surdosage, un transfert en milieu hospitalier est nécessaire.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Prévenir les patients de l'apparition possible de somnolence, vertiges et de troubles visuels.
Propriétés pharmacologiques
ANTI-INFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN.
(M : muscle et Squelette).
L'indométacine est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des indoliques et possède les propriétés suivantes :
- activité antalgique,
- activité anti-inflammatoire,
- activité antipyrétique,
- inhibition des fonctions plaquettaires.
L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
ABSORPTION :
La biodisponibilité relative des suppositoires par rapport aux gélules est de 80 à 90%.
DISTRIBUTION :
La demi-vie plasmatique varie de 2,6 à 11,2 heures.
L'indométacine passe dans le liquide synovial (à l'état d'équilibre le rapport concentration synoviale/sérique est supérieur à 1), le placenta, le lait maternel et à travers la barrière hémato-encéphalique.
La fixation aux protéines plasmatiques est d'environ 90%.
METABOLISATION ET EXCRETION :
Tous les métabolites de l'indométacine sont sous forme non conjuguée.
Environ 60% d'une dose orale sont retrouvés dans les urines (indométacine et dérivés), 33% dans les selles.
SUJET AGE (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi) :
L'absorption n'est pas modifiée par l'âge.
L'excrétion rénale décroît avec l'âge.
LES ALIMENTS :
Ils diminuent le taux d'absorption, mais pas <?xml:namespace prefix = st1 />la biodisponibilité. Le pic plasmatique est alors moindre et retardé.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Pas d'exigences particulières.
2 films thermosoudés (polypropylène/PVC/polyéthylène) de 5 suppositoires.