Cholurso 500 mg, comprimé pelliculé sécable, boîte de 50
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Cholurso est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de comprimé pelliculé sécable (50) à base de Acide ursodésoxycholique (500 mg).
Mis en vente le 10/11/2011 par MAYOLY SPINDLER. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.
À propos
- Ursodésoxycholique acide
Principes actifs
- Noyau :
- Amidon de maïs
- Sodium laurylsulfate (E487)
- Povidone (E1201)
- Silice (E551)
- Magnésium stéarate (E572)
- Pelliculage :
- Lécithine (E322)
- Polyéthylèneglycol
- Polyvinylique alcool
- Talc (E553b)
- Titane dioxyde (E171)
Excipients
voies digestives et métabolisme
thérapeutique hépatique et biliaire
thérapeutique biliaire
acides biliaires
ursodésoxycholique acide
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 10/11/2011.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Cirrhose biliaire primitive
- Cholangite sclérosante primitive
- Cholestase chronique de la mucoviscidose
- Cholestase intrahépatique familiale progressive de type III
- Ictère cholestatique de grossesse
- Lithiase biliaire à faible niveau de phospholipides (LPAC)
- Lithiase biliaire cholestérolique
Indications thérapeutiques
· Cirrhose biliaire primitive.
· Cholangite sclérosante primitive.
· Cholestase chronique de la mucoviscidose.
· Cholestase intrahépatique familiale progressive de type III.
· Cholestase gravidique symptomatique.
· Lithiase biliaire du syndrome LPAC (Low Phospholipid Associated Cholethiasis).
· Lithiase biliaire cholestérolique symptomatique : au sein d'une vésicule non scléro-atrophique, à paroi normale, symptomatique, chez les patients présentant une contre-indication à la chirurgie.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :
· cholécystite aigüe,
· angiocholite,
· obstruction des voies biliaires,
· vésicule biliaire scléro-atrophique,
· hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
Posologie et mode d'administration
Voie orale.
Cholestase
· Cirrhose biliaire primitive : 13 à 15 mg/kg/jour.
· Cholangite sclérosante primitive : 15 à 20 mg/kg/jour. Ne pas dépasser la posologie de 20 mg/kg/jour.
· Cholestase chronique de la mucoviscidose : 20 à 30 mg/kg/jour.
· Cholestases génétiques : 20 à 30 mg/kg/jour.
La posologie initiale est de l'ordre de 13 à 15 mg/kg/jour. Il est recommandé d'augmenter progressivement la dose par paliers pour obtenir la posologie optimale après 4 à 8 semaines de traitement sans dépasser la posologie de 20 mg/kg/jour dans la cholangite sclérosante primitive (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Cholestase gravidique symptomatique
10 à 20 mg/kg/jour en traitement continu jusqu'à l'accouchement. La posologie quotidienne maximale dans la cholestase gravidique ne doit pas dépasser 1000 mg/jour, répartie en 2 prises, matin et soir, au moment des repas.
Lithiase biliaire cholestérolique
La posologie recommandée est de l'ordre de 5 à 10 mg/kg/jour, en fonction du poids du patient.
Il est recommandé de prendre le traitement soit en une prise le soir, soit en deux prises, matin et soir.
Comprimé pelliculé sécable blanc de forme oblongue avec une barre de cassure sur chaque face. Le comprimé peut être divisé en doses égales.
Mises en garde et précautions d'emploi
Dans un essai clinique, l'AUDC à forte dose (28 à 30 mg/kg/jour), comparativement au placebo a conduit à un risque plus élevé d'échecs thérapeutiques cumulés (décès, transplantation, varices, cirrhose) chez des patients avec cholangite sclérosante primitive à un stade avancé. De tels échecs n'ont pas été observés à des posologies inférieures. En conséquence, la posologie maximale recommandée de 20 mg/kg/jour ne doit pas être dépassée.
En cas d'administration conjointe de colestyramine pour traiter le prurit, il conviendra de respecter un intervalle de 4 heures au minimum entre la prise de colestyramine et celle d'acide ursodésoxycholique (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Au cours des 3 premiers mois de traitement, les tests fonctionnels hépatiques (ASAT, ALAT, Gamma GT) doivent être contrôlés toutes les 4 semaines puis tous les 3 mois. Outre l'identification des patients répondeurs et non répondeurs, cette surveillance permettra la détection précoce d'une éventuelle dégradation de la fonction hépatique, notamment chez les patients avec CBP mis sous traitement à un stade avancé de la maladie.
Il est recommandé de diminuer la posologie en cas de survenue de diarrhée.
Dans la lithiase biliaire cholestérolique : l'efficacité du traitement doit être vérifiée par échographie. Il est conseillé d'arrêter le traitement en l'absence d'efficacité au bout du 6ème mois.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Compte tenu des données cliniques limitées d'exposition au cours du 1er trimestre de la grossesse, l'utilisation de l'acide ursodésoxycholique est envisageable si l'absence de traitement met en jeu le pronostic hépatique. Au cours des 2ème et 3ème trimestres, l'utilisation de l'acide ursodésoxycholique est possible en raison de données cliniques plus nombreuses.
Allaitement
Il y a très peu de données publiées sur l'acide ursodésoxycholique et l'allaitement mais aucun événement n'est signalé à ce jour chez un petit effectif d'enfants allaités. L'utilisation pendant l'allaitement est donc envisageable.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Association déconseillée
Colestyramine
Diminution de l'effet des acides biliaires qui sont fixés par la colestyramine et éliminés. La prise de colestyramine doit être séparée de celle de l'acide ursodésoxycholique d'un intervalle de temps de 4 heures (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Association à prendre en compte
Ciclosporine
Risque de variation des concentrations sanguines de ciclosporine.
Effets indésirables
Les effets secondaires sont cités ci-dessous, listés par classe organe et par fréquence. Les fréquences sont définies en très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et <1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 et <1/100), rare (≥ 1/10000 et <1/1000) et très rare (<1/10000) y compris les cas isolés. Les effets très fréquents et fréquents ont généralement été décrits dans les essais cliniques. Les effets indésirables rares et très rares sont généralement issus des notifications spontanées après commercialisation.
Troubles gastro-intestinaux
Fréquents: selles pâteuses, diarrhée.
Très rare: douleur de l'hypochondre droit lors du traitement d'une cirrhose biliaire primitive.
Troubles hépatobiliaires
Très rares: calculs biliaires calcifiés, décompensation de cirrhose hépatique partiellement régressive à l'arrêt du traitement, en cas d'instauration du traitement d'une cirrhose biliaire primitive à un stade avancé (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané
Très rare: urticaire.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé doivent déclarer tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : www.ansm.sante.fr.
Surdosage
En cas de surdosage, une diarrhée peut être observée. Avec l'augmentation de la dose administrée, l'absorption de l'acide ursodésoxycholique diminue et son excrétion fécale augmente. La survenue d'autres symptômes est peu probable.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucun effet sur l'aptitude à la conduite automobile ou à l'utilisation de machines n'a été observé.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicament à base d'acide biliaire (A : appareil digestif et métabolisme), code ATC : A05AA02.
L'acide ursodésoxycholique est un acide biliaire naturel présent en très faible quantité chez l'homme. Contrairement aux acides biliaires endogènes (acide chénodésoxycholique, cholique, déoxycholique et lithocholique), l'acide ursodésoxycholique est très hydrophile et dépourvu de propriétés détergentes.
L'acide ursodésoxycholique exerce un effet sur la circulation entérohépatique des acides biliaires endogènes : augmentation de leur sécrétion biliaire, inhibition de leur réabsorption active par l'intestin, diminution de leur concentration sanguine.
L'administration orale d'acide ursodésoxycholique chez l'homme modifie la composition de la bile en acides biliaires, l'acide ursodésoxycholique devient l'acide biliaire principal et remplace les acides biliaires hydrophobes endogènes potentiellement toxiques pour les hépatocytes et les cholangiocytes, en facilitant leur élimination.
En modifiant la composition de la bile et des sels biliaires hydrophobes, l'acide ursodésoxycholique protège les hépatocytes et les cholangiocytes de la cytotoxicité des acides biliaires endogènes et inhibe l'apoptose des hépatocytes. Ces effets, démontrés expérimentalement, peuvent contribuer à expliquer le rôle préventif de l'acide ursodésoxycholique sur le développement de la fibrose, notamment dans la cirrhose biliaire primitive.
Dans la cirrhose biliaire primitive, l'AUDC diminue les taux sériques des ASAT, ALAT, γGT, bilirubine, phosphatases alcalines et LDL cholestérol et exerce un effet protecteur sur l'évolution de la pathologie lorsqu'il est administré précocement.
Dans la cholangite sclérosante primitive, l'AUDC diminue les taux sériques des ASAT, ALAT, γGT, bilirubine, phosphatases alcalines sans effet prouvé sur l'évolution de la pathologie.
Dans la cholestase chronique de la mucoviscidose, l'AUDC diminue les taux sériques des ASAT, ALAT, γGT et phosphatases alcalines.
Dans la cholestase gravidique, l'AUDC diminue les taux sériques des ASAT, ALAT, bilirubine et acides biliaires totaux et permet la régression du prurit.
Dans la cholestase intrahépatique familiale progressive de type III et la lithiase biliaire du syndrome LPAC, l'AUDC diminue les taux sériques des γGT et des acides biliaires. Ces pathologies sont souvent dues aux mutations du gène ABCB4 codant pour le transporteur canaliculaire des phospholipides ABCB4/MDR3.
L'acide ursodésoxycholique est absorbé passivement au niveau de l'intestin grêle. Son absorption dépend de la dissolution par solubilisation dans les micelles mixtes d'acides biliaires endogènes. L'extraction hépatique du premier passage est de 50 % à 60 %. Au niveau du foie, l'acide ursodésoxycholique est conjugué à la glycine et à la taurine. Pour des doses ingérées de 10 à 15 mg/kg/jour, l'acide ursodésoxycholique constitue 50 % à 70 % de l'ensemble des acides biliaires circulants.
La demi-vie d'élimination est de l'ordre de 3 à 5 jours.
L'acide ursodésoxycholique est principalement excrété avec les selles, la voie rénale étant une voie mineure d'élimination.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation:
3 ans
Précautions particulières de conservation :Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
50 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).