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Marsilid 50 mg, comprimé sécable, boîte de 1 tube de 30

Marsilid est un médicament sous forme de comprimé sécable (30) à base de Iproniazide (50 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 02/12/1991 par PRIMUS LAB LTD au prix de 121,08€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Iproniazide

    Excipients

  • Amidon de maïs
  • Lactose
  • Gélatine
  • Talc (E553b)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Riboflavine (E101)

    Classification ATC

    • système nerveux

      • psychoanaleptiques

        • antidépresseurs

          • inhibiteurs de la mono-amine-oxydase, non sélectifs

            • iproniazide

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 02/12/1991.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Episode dépressif majeur

Indications thérapeutiques

Episodes dépressifs majeurs (c'est-à-dire caractérisés). En raison de l'intervalle à observer en cas d'échec avant de passer à un autre antidépresseur, les IMAO ne sont habituellement pas prescrits en première intention.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
- Insuffisance hépatique.
- Phéochromocytome.
- Ne pas associer l'iproniazide avec le bupropion, le dextrométhorphane (antitussif central), l'entacapone, la guanéthidine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (citalopram, escitalopram, fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine, sertraline), les médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques (amitriptyline, clomipramine, imipramine, milnacipran, oxitriptan, sibutramine, venlafaxine), le midodrine, la péthidine, le tramadol, la réserpine, les sympathomimétiques indirects (éphédrine, méthylphénidate, phényléphrine), la tétrabénazine, les triptans métabolisés par la MAO (almotriptan, rizatriptan, sumatriptan, zolmitriptan) (voir interactions).
- Consommation d'aliments riches en tyramine et tryptophane (fromages fermentés, alcool présent dans le chianti ou certaines bières, foies de volaille, extraits de levure, viandes faisandées...), de café en excès ou de tout autre substance contenant de la caféine, des cyclamates : ces produits peuvent entraîner des réactions hypertensives.
- Les crises hypertensives peuvent être mortelles par collapsus vasculaire ou hémorragie cérébrale. La crise hypertensive est caractérisée par :
. une céphalée occipitale avec parfois irradiation frontale,
. une raideur méningée,
. des nausées,
. des vomissements,
. une photophobie,
. une mydriase,
. des sueurs (parfois accompagnées d'une fièvre avec une peau froide et moite),
. des palpitations.
- On peut avoir une tachycardie ou une bradycardie, parfois associée à une douleur angineuse. Les réactions hypertensives surviennent généralement plusieurs heures après l'ingestion d'une substance contre-indiquée.
Le MARSILID devra être arrêté immédiatement si des palpitations ou des céphalées apparaissent.
- Allaitement : en l'absence de données concernant le passage dans le lait maternel, l'allaitement est contre-indiquée.
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
DECONSEILLE :
- Il n'est pas recommandé d'utiliser le MARSILID en cas d'insuffisance cardiaque décompensée.
- L'utilisation d'iproniazide est déconseillée pendant la grossesse quel qu'en soit le terme et chez la femme en âge de procréer n'utilisant pas de mesure contraceptive : le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse et si possible en monothérapie. Cependant, compte tenu de l'insuffisance des données cliniques et animales et de son profil d'effets indésirables (en particulier lors d'une anesthésie), l'utilisation d'iproniazide est déconseillée pendant la grossesse quel qu'en soit le terme et chez la femme en âge de procréer n'utilisant pas de mesure contraceptive.
- La prise concomitante d'iproniazide avec des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool, des sympathomimétiques alpha utilisés par voie orale et/ou nasale (étiléfrine, midodrine voir associations contre-indiquées, fénoxazoline, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, prednazoline, synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane, tymazoline), avec les triptans non métabolisés par la MAO (élétriptan, frovatriptan, naratriptan) (voir interactions).

 

Posologie et mode d'administration

La posologie est strictement individuelle en fonction de la nature et de la gravité du syndrome à traiter.
Tenir compte du fait de son action progressive, le plein effet du MARSILID n'est atteint qu'après un délai de 1 à 3 semaines.
La mise en route du traitement doit être progressive pour atteindre une dose d'attaque de 1 à 2 comprimés par jour, éventuellement 3 comprimés au besoin. La dose d'entretien sera ramenée selon les résultats à 1 comprimé ou même 1/2 comprimé par jour ou tous les 2 jours. Si, après 3 à 4 semaines de traitement il n'apparaît pas d'amélioration, la poursuite du traitement par le MARSILID est inutile ; les doses seront alors diminuées progressivement.

Comprimé cylindrique biconvexe sécable jaune avec inscription M50 sur une face et rainure en croix sur l'autre.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
- Il n'est pas recommandé d'utiliser le MARSILID en cas d'insuffisance cardiaque décompensée.
- Le traitement sera interrompu en cas de céphalées fréquentes ou sévères qui pourraient constituer le premier symptôme d'une réaction hypertensive.
- Prévenir le malade d'éviter toute automédication sans avis d'un médecin.
- La prise concomitante d'iproniazide avec des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool, des sympathomimétiques alpha utilisés par voie orale et/ou nasale (étiléfrine, midodrine voir associations contre-indiquées, fénoxazoline, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, prednazoline, synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane, tymazoline), avec les triptans non métabolisés par la MAO (élétriptan, frovatriptan, naratriptan) (voir interactions).
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
- L'utilisation d'iproniazide est déconseillée pendant la grossesse quel qu'en soit le terme et chez la femme en âge de procréer n'utilisant pas de mesure contraceptive (voir grossesse et allaitement).
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- En cas de tendance suicidaire, le sujet sera mis en milieu protégé, le plein effet du MARSILID n'est atteint qu'après un délai de 8 à 20 jours. Dans les cas critiques, il peut être nécessaire de faire appel à une thérapeutique plus rapide telle que la sismothérapie.
- L'utilisation des IMAO représente un risque :
. chez les hypertendus et les athéroscléreux du fait qu'elle peut prédisposer à des crises hypertensives (voir effets indésirables),
. chez les sujets âgés ou débilités.
- Contrôler régulièrement la tension artérielle.
- Contrôler régulièrement les fonctions hépatique, rénale et adapter la posologie en cas d'insuffisance rénale.
- A utiliser avec précaution :
. chez les patients présentant des antécédents hépatiques ou une maladie hépatique évolutive,
. en cas de schizophrénie (stimulation excessive) (voir effets indésirables),
. chez les sujets épileptiques : le nialamide a été associé à des traitements anti-épileptiques, avec des résultats variables ; certains patients ont été améliorés, pour d'autres, la maladie s'est aggravée. Les IMAO sont susceptibles d'abaisser le seuil épileptogène,
. dans des états maniaco-dépressifs (phase maniaque) (voir effets indésirables).
- En cas d'hypotension orthostatique, il y a lieu de réduire les doses ou d'interrompre le traitement. Il faut éviter les agents vasopresseurs (risque d'hypertension paroxystique).
- En cas de remplacement du MARSILID par un autre produit antidépresseur, tricyclique ou autre IMAO un intervalle libre d'au moins 15 jours doit être respecté ; dans le cas inverse, pour le remplacement d'un antidépresseur tricyclique par IMAO, un délai de 3 jours est nécessaire.
- Le MARSILID doit être supprimé 15 jours avant une anesthésie générale. D'autre part, la combinaison possible des effets hypotenseurs du MARSILID et de l'anesthésie rachidienne ne doit pas être perdue de vue, de même que la possibilité d'interaction avec la xylocaïne ou autres anesthésiques locaux, conditions qui imposent le même délai.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse et si possible en monothérapie.
Cependant, compte tenu de l'insuffisance des données cliniques et animales et de son profil d'effets indésirables (en particulier lors d'une anesthésie - voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi), l'utilisation d'iproniazide est déconseillée pendant la grossesse quel qu'en soit le terme et chez la femme en âge de procréer n'utilisant pas de mesure contraceptive.
Allaitement :
En l'absence de données concernant le passage dans le lait maternel, l'allaitement est contre-indiqué.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

*Syndrome sérotoninergique :
Certains surdosages ou certains médicaments (lithium) peuvent donner lieu à un syndrome sérotoninergique justifiant l'arrêt immédiat du traitement.
Le syndrome sérotoninergique se manifeste par l'apparition (éventuellement brutale) simultanée ou séquentielle, d'un ensemble de symptômes pouvant nécessiter l'hospitalisation voire entraîner le décès.
Ces symptômes peuvent être d'ordre :
. psychiques (agitation, confusion, hypomanie),
. végétatifs (hypo- ou hypertension, tachycardie, frissons, hyperthermie, sueurs, éventuellement coma),
. moteurs (myoclonies, tremblements, hyperréflexie, rigidité, hyperactivité),
. digestifs (diarrhées).
Le strict respect des doses préconisées constitue un facteur essentiel dans la prévention et l'apparition de ce syndrome.
ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES (voir contre-indications)
:
- Bupropion :
Risque de crises hypertensives. Du fait de la longue action de l'IMAO non sélectif, cette interaction est encore théoriquement possible 15 jours après l'arrêt de l'IMAO.
- Dextrométhorphane (antitussif central) :
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique*.
- Entacapone :
Potentialisation des effets pharmacologiques, et notamment vasopresseurs, des catécholamines par inhibition conjuguée de leur métabolisme.
- Guanéthidine :
Avec la guanéthidine utilisée par voie IV : risque de réactions vasculaires imprévisibles, notamment d'hypotension. Interrompre le traitement par IMAO 15 jours avant le traitement par guanéthidine.
- Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (citalopram, escitalopram, fluoxétine, fluvoxamine, paroxétine, sertraline) :
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique*. Respecter un délai de deux semaines entre l'arrêt de I'IMAO et le début du traitement par l'antidépresseur sérotoninergique, et d'au moins une semaine entre l'arrêt de l'antidépresseur sérotoninergique (sauf pour la fluoxétine : cinq semaines) et le début du traitement par l'IMAO.
- Médicaments mixtes adrénérgiques-sérotoninergiques (amitriptyline, clomipramine, imipramine, milnacipran, oxitriptan, sibutramine, venlafaxine) :
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique*. Respecter un délai de deux semaines entre l'arrêt de l'IMAO et le début du traitement par l'antidépresseur, et d'au moins une semaine entre l'arrêt de l'antidépresseur et le début du traitement par l'IMAO.
- Midodrine :
Crises hypertensives (inhibition du métabolisme des amines pressives). Du fait de la longue action des IMAO, cette interaction est encore possible 15 jours après l'arrêt de I'IMAO.
- Péthidine, tramadol :
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique*.
- Réserpine :
Agitation psychomotrice, convulsions, hypertension.
- Sympathomimétiques indirects (éphédrine, méthylphénidate, phényléphrine, phénylpropanolamine, pseudoéphédrine) :
Hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale. Du fait de la longue action des IMAO, cette interaction est encore possible 15 jours après l'arrêt de l'IMAO.
- Tétrabénazine :
Risque de crises hypertensives. Du fait de la durée d'action longue de l'IMAO, cette interaction est encore théoriquement possible 15 jours après son arrêt.
- Triptans métabolisés par la MAO (almotriptan, rizatriptan, sumatriptan, zolmitriptan) :
Risque d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES (voir mises en garde et précautions d'emploi) :
- Alcool :
Majoration des effets hypertenseurs et/ou hyperthermiques de la tyramine présente dans certaines boissons (chianti, certaines bières, etc).
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
- Sympathomimétiques alpha (voie orale et/ou nasale) (étiléfrine, midodrine voir associations contre-indiquées, fénoxazoline, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, prednazoline, synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane, tymazoline) :
Crises hypertensives (inhibition du métabolisme des amines pressives). Du fait de la longue action des IMAO, cette interaction est encore possible 15 jours après l'arrêt de l'IMAO.
- Triptans non métabolisés par la MAO (élétriptan, frovatriptan, naratriptan) :
Risque d'hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Adrénaline (voie bucco-dentaire ou sous-cutanée) :
Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de l'excitabilité cardiaque. Limiter l'apport, par exemple : moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en 1 heure chez l'adulte.
- Millepertuis :
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique. Surveillance clinique régulière, notamment en début d'association.
- Sympathomimétiques alpha et bêta (voie parentérale) (noradrénaline, adrénaline, dopamine, norépinéphrine) :
Augmentation de l'action pressive du sympathomimétique, le plus souvent modérée.
A n'utiliser que sous contrôle médical strict.
ASSOCIATION A PRENDRE EN COMPTE :
Lévodopa :
Potentialisation des effets pharmacologiques, et notamment tensionnels, par inhibition du métabolisme des catécholamines formées dans le secteur extracérébral. L'association de la L-dopa avec des inhibiteurs de la dopa-décarboxylase (IDC) rend cette interaction peu probable.

 

Effets indésirables

- Propres aux IMAO, les plus souvent rapportés sont :
. hypotension orthostatique, vertiges, céphalées, constipation, rétention d'urine, sécheresse de la bouche, sueurs,
. effets psychiques à type d'insomnie ou d'excitation,
. troubles neurologiques : polynévrites sensibles à la pyridoxine ou convulsions,
. si les contre-indications et précautions d'emploi ne sont pas respectées : accès brutal d'hypertension.
Des céphalées fréquentes et sévères doivent faire craindre une poussée hypertensive (voir mises en garde),
. plus rarement, hépatites cytolytiques parfois graves.
- Liés à tout traitement antidépresseur :
. tentative de suicide,
. inversion de l'humeur,
. délire.

 

Surdosage

- Les principales manifestations d'intoxication sont celles d'une stimulation nerveuse importante avec ataxie, stupeur, excitation, sécheresse de la bouche, sueurs profuses, tachycardie, fièvre, fasciculations musculaires, convulsions. L'hypotension est fréquente, bien que parfois une hypertension avec céphalées puisse également être observée.
- Traitement d'urgence : lavage gastrique, purgation, vomissements provoqués, contrôle des convulsions éventuelles. Ne pas donner de stimulants.
- Dépression respiratoire : respiration artificielle. Maintien de la pression sanguine à la normale, de préférence par l'emploi de perfusion. En effet, les vasopresseurs sont potentialisés par les IMAO.
L'hypertension paroxystique a pu être traitée par de la phentolamine.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Attirer l'attention des patients, notamment des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines, sur les risques d'apparition de troubles tels que malaises et vertiges.

 

Propriétés pharmacologiques

ANTIDEPRESSEURS IMAO.
Code ATC : N06AF05.
- Inhibiteur de la mono-amine oxydase non spécifique, irréversible, de structure hydrazidique.
Mécanisme de l'action antidépressive : il n'est pas complètement connu, il semble lié à une inhibition de la dégradation des mono-amines cérébrales :
. indolamines (tryptamine et sérotonine),
. catécholamines (dopamine, noradrénaline, adrénaline).
- L'effet thérapeutique ne se manifeste qu'après un délai de 1 à 3 semaines. Il peut s'estomper en 2 jours après l'arrêt du traitement tandis que l'inhibition de la MAO peut persister pendant 2 à 3 semaines.

L'iproniazide est rapidement absorbé et excrété dans les urines, principalement sous forme de métabolites inactifs (acétylés).

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
5 ans.
Précautions particulières de conservation :
Pas de précautions particulières de conservation.

Pas d'exigences particulières.

30 comprimés en tube (polypropylène).

 

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