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Scopolamine cooper 0,5 mg/2 ml, solution injectable, boîte de 50 ampoules de 2 ml

Scopolamine cooper 0,5 mg/2 ml est un médicament sous forme de solution injectable (50) à base de Scopolamine bromhydrate (0,025 %).
Autorisation de mise sur le marché le 21/07/1998 par COOPER. Ce médicament n’est pas remboursé par la sécurité sociale.

 

À propos

    Principes actifs

  • Scopolamine

    Excipients

  • Sodium chlorure
  • Chlorhydrique acide (E507)
  • Eau pour préparations injectables

    Classification ATC

    • système respiratoire

      • autres médicaments de l'appareil respiratoire

        • autres médicaments de l'appareil respiratoire

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 21/07/1998.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Râle agonique par excès de sécrétion salivaire

Indications thérapeutiques

Traitement en soins palliatifs des râles agoniques liés à l'encombrement des voies aériennes supérieures par excès de sécrétions salivaires.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

- Glaucome par fermeture de l'angle.
- Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.

 

Posologie et mode d'administration

- La posologie préconisée est individuelle et sera ajustée en fonction de l'effet clinique recherché et de la tolérance du patient.
- A titre indicatif, la posologie habituellement préconisée chez l'adulte est :
. en injection sous-cutanée :
0,2 à 0,6 mg de scopolamine base soit 1/2 à 2 ampoules, toutes les 4 heures,
. en perfusion sous-cutanée :
0,8 à 2,4 mg de scopolamine base soit 2 à 7 ampoules, par 24 heures.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- Utiliser avec précaution en cas :
. d'hypertrophie prostatique,
. d'insuffisance hépatique ou rénale,
. d'insuffisance coronarienne, troubles du rythme, hyperthyroïdie,
. de bronchite chronique,
. d'iléus paralytique, d'atonie intestinale en particulier chez le sujet âgé.
- La scopolamine même à faible dose peut constituer un facteur précipitant d'un délire en association à d'autres facteurs favorisants chez les sujets traités en soins palliatifs.
Il convient de s'assurer après la première utilisation de scopolamine à la posologie recommandée que le patient ne présente pas d'altération des fonctions cognitives, d'agitation ou d'hallucinations avant de renouveler l'injection.
- Grossesse :les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la scopolamine administrée à dose élevée chez plusieurs espèces. En clinique, l'utilisation de la scopolamine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse. La scopolamine traverse la barrière placentaire. Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments à propriétés anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial...). En cas d'administration de scopolamine chez une femme enceinte, proche du terme, il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions digestives du nouveau-né.
- Allaitement :la scopolamine passe dans le lait à l'état de traces.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Les études réalisées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la scopolamine administrée à dose élevée chez plusieurs espèces.
En clinique, l'utilisation de la scopolamine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
La scopolamine traverse la barrière placentaire.
Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments à propriétés anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial...).
En cas d'administration de scopolamine chez une femme enceinte, proche du terme, il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions digestives du nouveau-né.
Allaitement :
La scopolamine passe dans le lait à l'état de traces.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
Autres substances atropiniques :
addition des effets atropiniques en cas d'administration concomitante avec d'autres substances atropiniques :
- antidépresseurs imipraminiques,
- antiparkinsoniens anticholinergiques,
- antidépresseurs imipraminiques et neuroleptiques phénothiaziniques,
- antihistaminiques H1 et méquitazine,
- disopyramide.

 

Effets indésirables

Les effets indésirables les plus souvent rencontrés sont ceux liés aux effets anticholinergiques :
- épaississement des sécrétions bronchiques,
- diminution de la sécrétion lacrymale,
- troubles de l'accommodation,
- tachycardie, palpitations,
- constipation,
- rétention urinaire,
- confusion mentale, agitation, hallucinations, délire en particulier chez les sujets âgés. Ces troubles cognitifs sont fréquemment décrits à faible dose chez les sujets fragilisés traités en soins palliatifs.

 

Surdosage

- Symptômes :
les premiers signes d'intoxication aiguë sont ceux des atropiniques :
. troubles de l'accommodation,
. tachycardie,
. agitation,
. confusion et hallucinations allant jusqu'au délire, dépression respiratoire.
- Traitement d'un surdosage :
traitement symptomatique avec surveillance cardiaque et respiratoire en milieu hospitalier.
L'antidote de la scopolamine est la physostigmine : 2 à 3 mg en intramusculaire toutes les 2 heures jusqu'à ce que les performances cognitives reviennent à la normale.

 

Propriétés pharmacologiques

La scopolamine est un PARASYMPATHOLYTIQUE DE TYPE ATROPINIQUE qui agit comme antagoniste compétitif de l'acétylcholine et des autres agonistes muscariniques.
L'administration de ce médicament entraîne une diminution des sécrétions salivaires. Son effet sur la diminution des sécrétions bronchiques est beaucoup moins marqué. Aux doses préconisées, il peut être observé une diminution de leur viscosité rendant plus difficile leur expectoration.
La scopolamine diminue la motilité intestinale et exerce un effet tachycardisant moins marqué que l'atropine. Au niveau du système nerveux central, elle exerce un effet sédatif prédominant, contrairement à l'atropine.

La scopolamine administrée par voie orale est rapidement absorbée. Elle est presque entièrement métabolisée par le foie, seule une petite proportion est retrouvée inchangée. La scopolamine et ses métabolites sont excrétés par le rein.
La scopolamine passe la barrière méningée.
Elle passe la barrière placentaire et elle est en partie éliminée dans le lait.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
2 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

2 ml en ampoule (verre de type I) : boîte de 50.

 

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