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Pulmoserum, solution buvable, flacon de 200 ml

Pulmoserum

Pulmoserum est un médicament sous forme de solution buvable à base de Codéine + gaïacol.
Autorisation de mise sur le marché le 17/07/1997 par BAILLY CREAT. Ce médicament n’est pas remboursé par la sécurité sociale.

 

À propos

    Principes actifs

  • Codéine
  • Gaïacol

    Excipients

  • Phosphorique acide
  • Saccharose
  • Alcool
  • Eau purifiée
  • Colorant caramel :
  • Glucose
  • Maltodextrine

    Classification ATC

    • système respiratoire

      • médicaments du rhume et de la toux

        • antitussifs, sauf associations aux expectorants

          • alcaloïdes de l'opium et dérivés

            • associations d'alcaloïdes de l'opium et dérivés

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 17/07/1997.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Toux non productive

Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.
Remarque : l'association d'un antitussif et d'un expectorant n'est pas justifiée.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de :
- hypersensibilité à l'un des constituants,
- insuffisance respiratoire,
- toux de l'asthmatique,
- allaitement : la codéine passe dans le lait maternel ; quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d'allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.
DECONSEILLE :
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec (voir interactions) :
- l'alcool,
- les médicaments provoquant une réaction antabuse avec l'alcool (disulfirame, céfamandole, céfopérazone, latamoxef, chloramphénicol, chlorpropamide, glibenclamide, glipizide, tolbutamide, griséofulvine, nitro-5-imidazolés, procarbazine),
- les dépresseurs du SNC : antidépresseurs (sauf IMAO sélectifs A), antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine et apparentés, hypnotiques, autres morphiniques (analgésiques et antitussifs), neuroleptiques, anxiolytiques (carbamates, captodiame, clométhiazole, étifoxine),
- les IMAO non sélectifs,
- l'insuline,
- la metformine,
- les sulfamides hypoglycémiants.

Alerte ANSM du 12/05/2015 :


Le CMDh a également approuvé la recommandation du PRAC de contre-indiquer la codéine chez les patients connus comme étant des métaboliseurs ultrarapides des substrats du CYP2D6. Par ailleurs, le CMDh recommande d'étendre la contre-indication au cours de l’allaitement à toutes les spécialités contenant de la codéine indiquées chez l'adulte, quelle que soit l'indication.

Dans l’attente de la modification des AMM concernées, l’ANSM recommande de prendre en compte dès à présent ces restrictions d’utilisation.


 

Posologie et mode d'administration

RESERVE A L'ADULTE.
Voie orale.
1 cuillère à soupe (15 ml) contient 12 mg de codéine.
Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
En l'absence d'autre prise médicamenteuse apportant de la codéine ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne de codéine à ne pas dépasser est de 120 mg chez l'adulte.
- Chez l'adulte : 1 à 2 cuillères à soupe par prise à renouveler au bout de 6 heures en cas de besoin, sans dépasser la dose de 8 cuillères à soupe par jour.
- Chez le sujet âgé ou en cas d'insuffisance hépatique : La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l'adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
- Les prises devront être espacées de 6 heures au minimum.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
ATTENTION : LE TITRE ALCOOLIQUE DE CE MEDICAMENT EST DE 6% (v/v) SOIT 0,71 g D'ALCOOL PAR CUILLERE A SOUPE.
- Réservé à l'adulte.
- Un traitement prolongé à forte dose peut conduire à un état de dépendance.
- Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire, sont à respecter.
- Il est illogique d'associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.
- Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.
- Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
- L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Prudence en cas d'hypertension intracrânienne qui pourrait être majorée.
- En cas de diabète ou de régime hypoglucidique, tenir compte de la teneur en saccharose (1 g par cuillère à soupe).
- Grossesse :
. Liées à la codéine : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine. En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n'ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif particulier de la codéine. Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
. Liées au gaïacol : en clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n'est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées au gaïacol est insuffisant pour exclure tout risque.
. En conséquence, par mesure de précaution, l'utilisation de ce médicament est à éviter pendant la grossesse.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
- Codéine : Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.
En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n'ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif particulier de la codéine.
Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
- Gaïacol : En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n'est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées au gaïacol est insuffisant pour exclure tout risque.
- En conséquence, par mesure de précaution, l'utilisation de ce médicament est à éviter pendant l'allaitement.
Allaitement :
La codéine passe dans le lait maternel ; quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d'allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Du fait de la teneur en alcool (0,71 g par cuillère à soupe) :
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Alcool : Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antitussifs centraux. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant de l'alcool.
- Médicaments provoquant une réaction antabuse avec l'alcool : disulfirame, céfamandole, céfopérazone, latamoxef (antibactériens céphalosporines), chloramphénicol (antibactérien phénicolé), chlorpropamide, glibenclamide, glipizide, tolbutamide (antidiabétiques sulfamides hypoglycémiants), griséofulvine (antifongique), nitro-5-imidazolés (métronidazole, ornidazole, secnidazole, tinidazole, kétoconazole), procarbazine (cytostatique).
Effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissement, tachycardie).
Eviter la prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant de l'alcool.
- Autres dépresseurs du SNC : antidépresseurs (sauf IMAO sélectifs A), antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine et apparentés, hypnotiques, autres morphiniques (analgésiques et antitussifs), neuroleptiques, anxiolytiques (carbamates, captodiame, clométhiazole, étifoxine).
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant de l'alcool.
- IMAO non sélectifs :
Majoration des effets hypertenseurs et/ou hyperthermiques de la tyramine présente dans certaines boissons alcoolisées (chianti, certaines bières, etc...).
Eviter la prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant de l'alcool.
- Insuline :
Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions de compensation pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique).
Eviter la prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant de l'alcool.
- Metformine :
Risque majoré d'acidose lactique lors d'intoxication alcoolique aiguë particulièrement en cas de :
. jeûne ou dénutrition,
. d'insuffisance hépatocellulaire.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant de l'alcool.
- Sulfamides hypoglycémiants :
Effet antabuse, notamment pour chlorpropamide, glibenclamide, glipizide, tolbutamide.
Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions de compensation) pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant de l'alcool.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
Anticoagulants oraux :
Variations possibles de l'effet anticoagulant :
1- Augmentation en cas d'intoxication aiguë.
2- Diminution en cas d'alcoolisme chronique (métabolisme augmenté).

 

Effets indésirables

- Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
. Possibilité de constipation, somnolence, états vertigineux, nausées, vomissements.
. Rarement : bronchospasme, réactions cutanées allergiques, dépression respiratoire (voir contre-indications).
- Aux doses suprathérapeutiques : il existe un risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chez l'utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

 

Surdosage

- Signes chez l'adulte :
. dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée),
. somnolence, rash, vomissements,
. prurit,
. ataxie.
- Signes chez l'enfant (seuil toxique : 2 mg/kg de codéine en prise unique) :
. bradypnée, pauses respiratoires,
. myosis,
. convulsions,
. flush et oedème du visage,
. éruption urticarienne, collapsus,
. rétention d'urine.
- Traitement :
. assistance respiratoire,
. naloxone en cas d'intoxication massive.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.

 

Propriétés pharmacologiques

ANTITUSSIF OPIACE.
(R : système respiratoire).
- Codéine : alcaloïde de l'opium ; antitussif d'action centrale, ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.
- Gaïacol : expectorant.

Codéine par voie orale :
- Le temps d'obtention du pic de concentration plasmatique est de l'ordre d'une heure.
- Métabolisme hépatique.
- Environ 10% de la codéine est déméthylée et transformée en morphine dans l'organisme.
- Demi-vie plasmatique de l'ordre de 3 h (chez l'adulte).
- Traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.

Flacon en verre jaune de type III de 200 ml fermé par un bouchon en aluminium muni d'un joint en polyéthylène (de type Triseal).

 

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