Lepticur 10 mg, comprimé, boîte de 50
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Lepticur est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de comprimé (50) à base de Tropatépine chlorhydrate (10 mg).
Mis en vente le 26/06/1989 par SANOFI-AVENTIS FRANCE. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.
À propos
- Tropatépine
Principes actifs
- Povidone (E1201)
- Amidon de maïs
- Talc (E553b)
- Magnésium stéarate (E572)
- Lactose
Excipients
système nerveux
antiparkinsoniens
anticholinergiques
amines tertiaires
tropatépine
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 26/06/1989.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Syndrome Parkinsonien induit par les neuroleptiques
Indications thérapeutiques
Syndromes parkinsoniens induits par les neuroleptiques.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
CONTRE-INDIQUE :
- Allergie connue à la tropatépine ou à l'un des constituants de ce médicament.
- Risque de glaucome par fermeture de l'angle.
- Cardiopathies décompensées.
- Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
DECONSEILLE :
- Grossesse : les données animales sont insuffisantes pour conclure. Au cours du 1er trimestre de la grossesse, les données cliniques pour la tropatépine, à ce jour, bien que limitées, ne vont pas dans le sens d'une augmentation d'un risque malformatif. Chez le nouveau-né, un traitement par la tropatépine en fin de grossesse, peut être responsable d'effets liés à ses propriétés atropiniques (tachycardie, hyperexcitabilité, rétention urinaire, retard à l'émission de méconium). Compte tenu de ces données, il est préférable, d'éviter d'utiliser la tropatépine au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.
- Allaitement : en l'absence des données de passage dans le lait de la tropatépine, et en raison de la possible survenue d'effets anticholinergiques chez le nouveau-né, l'allaitement est déconseillé.
Posologie et mode d'administration
Syndromes parkinsoniens induits par les neuroleptiques :
La posologie est variable et doit être adaptée à l'ancienneté et à l'intensité des troubles ainsi qu'à la susceptibilité individuelle. Elle est en moyenne de 2 à 3 comprimés par jour.
Comprimé blanc.
Mises en garde et précautions d'emploi
- L'interruption brutale du traitement anticholinergique peut comporter des risques de déséquilibre de la correction du syndrome parkinsonien.
- Risque d'aggravation d'une détérioration intellectuelle dans les démences, en particulier chez les patients parkinsoniens.
- La survenue d'un iléus paralytique pouvant être révélée par une distension et des douleurs abdominales impose une prise en charge d'urgence.
- Une éventuelle pharmacodépendance à la tropatépine ne peut être exclue.
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
- Grossesse : chez le nouveau-né, un traitement par la tropatépine en fin de grossesse, peut être responsable d'effets liés à ses propriétés atropiniques (tachycardie, hyperexcitabilité, rétention urinaire, retard à l'émission de méconium). S'il s'avère indispensable de prescrire un traitement par tropatépine au cours de la grossesse, tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né des effets précédemment décrits.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Les données animales sont insuffisantes pour conclure.
Au cours du 1er trimestre de la grossesse, les données cliniques pour la tropatépine, à ce jour, bien que limitées, ne vont pas dans le sens d'une augmentation d'un risque malformatif.
Chez le nouveau-né, un traitement par la tropatépine en fin de grossesse, peut être responsable d'effets liés à ses propriétés atropiniques (tachycardie, hyperexcitabilité, rétention urinaire, retard à l'émission de méconium).
Compte tenu de ces données, il est préférable, d'éviter d'utiliser la tropatépine au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.
S'il s'avère indispensable de prescrire un traitement par tropatépine au cours de la grossesse, tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né des effets précédemment décrits.
Allaitement :
En l'absence des données de passage dans le lait de la tropatépine, et en raison de la possible survenue d'effets anticholinergiques chez le nouveau-né, l'allaitement est déconseillé.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
ASSOCIATION NECESSITANT DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide) :
Risque d'apparition de confusion mentale. Surveillance clinique régulière, notamment en début d'association.
ASSOCIATION A PRENDRE EN COMPTE :
Atropine et autres substances atropiniques (antidépresseurs imipraminiques, antihistaminiques H1 sédatifs, antispasmodiques atropiniques, autres antiparkinsoniens anticholinergiques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques, clozapine) :
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche.
Effets indésirables
- Comme avec tous les anticholinergiques, des effets atropiniques peuvent être observés :
. sécheresse de la bouche,
. troubles de l'accommodation,
. hypertonie oculaire,
. troubles mictionnels,
. constipation.
Ils cèdent rapidement, soit de façon spontanée, soit après une réduction de la posologie.
- De rares cas de confusion.
- De très rares cas d'iléus paralytique ont été rapportés en association avec d'autres médicaments anticholinergiques, comme les neuroleptiques (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi : la survenue d'un iléus paralytique pouvant être révélée par une distension et des douleurs abdominales impose une prise en charge d'urgence).
Surdosage
- Symptômes : ceux de l'intoxication aiguë par les anticholinergiques : mydriase, agitation, confusion, hallucinations, convulsions, hyperventilation, tachycardie, hyperthermie.
- Traitement : évacuation du toxique, traitement symptomatique ; antidote proposé : néostigmine 0,5 à 2,5 mg, en injection IM ou IV lente.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- L'attention des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines doit être attirée sur la possibilité de troubles de l'accommodation liés à l'utilisation de ce produit. Dans ce cas, la conduite automobile est contre-indiquée.
- Il faut toutefois remarquer que les indications de LEPTICUR concernent le plus souvent des malades pour lesquels la conduite de véhicules n'est pas recommandée.
Propriétés pharmacologiques
ANTIPARKINSONIEN ANTICHOLINERGIQUE.
CODE ATC : N04AA12.
Pharmacologiquement, la tropatépine présente des propriétés anticholinergiques centrales ; elle entraîne aussi des effets périphériques parasympatholytiques, mais l'expérimentation animale a montré que ceux-ci n'apparaissaient qu'à des doses plus élevées.
L'élimination urinaire se fait sous forme de tropatépine inchangée, de desméthyltropatépine et, surtout, de sulfoxyde de tropatépine.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
50 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).