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Erythromycine mylan 1 g, poudre pour solution pour perfusion, boîte de 1 flacon de 1 g

Erythromycine mylan est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de poudre pour solution pour perfusion iv (1 g).
Mis en vente le 25/04/1994 par MYLAN et retiré du marché le 07/09/2009. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Erythromycine

    Excipients

  • Sodium hydroxyde (E524)
  • Présence de :
  • Sodium

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • macrolides et lincosamides

          • macrolides

            • erythromycine

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 25/04/1994 et le 07/09/2009.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Pneumopathie aiguë
  • Maladie des légionnaires
  • Surinfection de bronchopneumopathie chronique
  • Infection cutanée
  • Infection ostéo-articulaire
  • Infection urogénitale
  • Infection prostatique
  • Infection septicémique

Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l'érythromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Ce produit est indiqué lorsque des taux sériques élevés doivent être rapidement atteints ou lorsque l'état du malade ne permet pas l'administration orale.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles, notamment dans les manifestations suivantes :
- bronchopulmonaires :
. pneumopathies aiguës et notamment la maladie des légionnaires,
. surinfections des bronchopneumopathies chroniques,
- cutanées,
- ostéo-articulaires,
- urogénitales (en particulier prostatiques),
- septicémiques (notamment en cas d'intolérance aux bêtalactamines).
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes :
- allongement de l'espace QT sur l'électrocardiogramme,
- allergie à l'érythromycine,
- en association avec :
. les alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs : ergotamine et dihydroergotamine,
. les médicaments donnant des torsades de pointes :
    . les anti-arythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide),
    . les anti-arythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide),
    . le sultopride (neuroleptique benzamide),
    . autres : bépridil, cisapride, diphémanil, mizolastine, vincamine IV, spiramycine IV.
(voir interactions).
DECONSEILLE :
Ce médicament EST GENERALEMENT DECONSEILLE en association avec :
- les médicaments donnant des torsades de pointes :
. certains neuroleptiques phénothiaziniques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, cyamémazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride), butyrophénones (halopéridol, dropéridol), autres neuroleptiques (pimozide) ;
. halofantrine, luméfantrine associée à l'artéméther, pentamidine, moxifloxacine ;
- les dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, pergolide),
- la buspirone,
- la carbamazépine,
- la ciclosporine, le tacrolimus,
- l'ébastine (antihistaminique H1),
- la théophylline (base et sels) et l'aminophylline,
- le triazolam,
- la toltérodine.
(voir interactions).

 

Posologie et mode d'administration

- Chez l'adulte :
La posologie usuelle est de 2 g par jour. Elle peut être augmentée lorsque la sévérité de l'infection le justifie. Des posologies de 3 à 4 g par jour peuvent être administrées lors d'infections sévères.
- Chez l'enfant :
La posologie moyenne est de 30 à 40 mg par kg de poids corporel, par 24 heures.
- L'érythromycine IV peut être administrée en perfusion continue ou discontinue.
. perfusion discontinue : injecter le quart de la dose quotidienne en 60 minutes minimum, toutes les 6 heures.
. perfusion continue : ne pas administrer d'autres produits dans la veine recevant la perfusion IV.
Adulte : 2 g/24 h. En cas d'infections sévères, il est possible de doubler la posologie (3 à 4 g par 24 heures).
. perfusion continue lente,
. perfusion discontinue en 60 minutes pour chaque injection : 2 x 1 g ou 4 x 0,5 g.
Enfant, nourrisson : 30 à 40 mg/kg/24 h.
. perfusion continue lente,
. perfusion discontinue en 60 minutes pour chaque injection : 4 fois/jour (soit 1/4 de la dose quotidienne prélevé dans la solution initiale et dilué dans 4 fois son volume d'eau).

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- Eviter l'injection en bolus (voir posologie et mode d'administration).
- Ne pas administrer d'autre produit dans la veine recevant la perfusion IV.
- Des troubles du rythme cardiaque (allongement de l'espace QT, extrasystoles ventriculaires, torsades de pointes, blocs auriculoventriculaires) ont été décrits chez des patients porteurs de maladies cardiovasculaires, le plus souvent après administration rapide du médicament.
En raison de cette toxicité cardiovasculaire potentielle, il est recommandé d'administrer le lactobionate d'érythromycine en perfusion intraveineuse continue ou en perfusion intraveineuse fractionnée en 4 prises par 24 heures. La durée d'administration de chaque prise doit être au minimum de 60 minutes. La surveillance de l'électrocardiogramme est recommandée pendant la durée de la perfusion chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires ; l'allongement de l'espace QT doit conduire à l'arrêt de la perfusion.

- Nouveau-nés :
Des troubles du rythme cardiaque d'évolution fatale ont été signalés après plusieurs jours de traitement à dose élevée (50 mg/kg/j). Avant l'âge de deux mois, son utilisation doit donc rester exceptionnelle et doit être réservée aux situations pour lesquelles il n'existe pas d'alternative thérapeutique. Dans ces situations, en raison du manque d'information sur les posologies adaptées, il est impératif de tenir compte de l'immaturité hépatique observée dans les premières semaines de la vie pour déterminer la dose et le rythme d'administration
.
- Une diarrhée importante survenant pendant ou après un traitement par érythromycine doit faire évoquer la possibilité d'une colite pseudomembraneuse dont quelques rares cas ont été rapportés avec l'érythromycine comme avec pratiquement tous les antibiotiques.
- En cas d'insuffisance hépatique, si l'administration d'érythromycine IV est nécessaire, elle justifie une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction des posologies.
- En cas d'insuffisance rénale sévère, le risque d'hypo-acousie transitoire due à l'augmentation de la demi-vie d'élimination doit faire envisager une réduction des posologies, notamment en cas de traitement prolongé.
- Ce médicament contient de 0 à 0,135 mg de sodium par flacon de 1 g : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
- Interactions avec les examens paracliniques :
L'érythromycine, comme d'autres antibiotiques peut interférer dans les dosages urinaires de catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s'observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, après séparation chromatographique.
- Allaitement : l'érythromycine passe dans le lait maternel ; une diarrhée, de l'irritabilité ont pu être observées chez l'enfant allaité. En conséquence, par mesure de précaution il convient d'éviter d'allaiter pendant la durée du traitement.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
En raison du bénéfice attendu l'utilisation de l'érythromycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, malgré des données animales insuffisantes, l'utilisation large de l'érythromycine au cours de la grossesse n'a pas révélé, à ce jour, d'effet malformatif ou foetotoxique.
Allaitement :
L'érythromycine passe dans le lait maternel ; une diarrhée, de l'irritabilité ont pu être observées chez l'enfant allaité. En conséquence, par mesure de précaution il convient d'éviter d'allaiter pendant la durée du traitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

TORSADES DE POINTES :
Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments anti-arythmiques ou non. L'hypokaliémie [diurétiques hypokaliémiants, laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV), glucocorticoïdes, tétracosactide] est un facteur favorisant, de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant, congénital ou acquis. L'érythromycine par voie IV fait partie des médicaments donnant des torsades de pointes.
ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES :
- Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine) :
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).
- Médicaments donnant des torsades de pointes : anti-arythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), anti-arythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), sultopride (neuroleptique benzamide), autres : bépridil, cisapride, diphémanil, mizolastine, vincamine IV, spiramycine IV.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Médicaments donnant des torsades de pointes : certains neuroleptiques phénothiaziniques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, cyamémazine), benzamides (sulpiride, amisulpride, tiapride) butyrophénones (halopéridol, dropéridol), autres neuroleptiques : pimozide ; halofantrine, luméfantrine associée à l'artéméther, pentamidine, moxifloxacine.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre le torsadogène associé. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
- Dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, pergolide) :
Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.
- Buspirone :
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'anxiolytique par diminution de son métabolisme hépatique.
- Carbamazépine :
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.
Il est possible d'utiliser d'autres macrolides dont l'interférence au plan clinique est actuellement considérée comme minime ou nulle. Cependant dans la maladie des Légionnaires, l'érythromycine reste l'antibiotique de référence ; en cas d'utilisation de cet antibiotique, une surveillance clinique avec contrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine est souhaitable en milieu spécialisé.
- Ciclosporine, tacrolimus :
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'immunodépresseur et de la créatininémie par inhibition du métabolisme hépatique de l'immunodépresseur.
- Théophylline (base et sels) et aminophylline :
Surdosage en théophylline (diminution de son élimination hépatique) plus particulièrement dangereux chez l'enfant.
Il est possible d'utiliser les autres macrolides actuellement considérés comme non interactifs. Cependant dans la maladie des Légionnaires, l'érythromycine reste l'antibiotique de référence, et peut être utilisée sous surveillance clinique étroite avec contrôle éventuel des concentrations plasmatiques de théophylline.
- Triazolam :
Quelques cas de majoration des effets indésirables du triazolam (troubles du comportement) ont été rapportés.
- Toltérodine :
Augmentation des concentrations plasmatiques de toltérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.
- Ebastine (antihistaminique H1) :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long congénital), notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l'antihistaminique par le macrolide).
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Bradycardisants : antagonistes du calcium bradycardisants (diltiazem, vérapamil), bêtabloquants (sauf sotalol), clonidine, guanfacine, digitaliques, méfloquine, anticholinestérasiques (ambénonium, donépézil, galantamine, néostigmine, pyridostigmine, rivastigmine, tacrine).
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
- Hypokaliémiants : diurétiques hypokaliémiants, laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV), glucocorticoïdes, tétracosactide.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
- Alfentanil :
Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique.
Adaptation de la posologie de l'analgésique opiacé en cas de traitement par l'érythromycine.
- Anticoagulants oraux :
Augmentation de l'effet anticoagulant oral et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt.
- Atorvastatine, simvastatine :
Risque majoré d'effets indésirables (dose-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant).
Utiliser des doses plus faibles d'hypocholestérolémiant. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.
- Digoxine :
Augmentation de la digoxinémie par augmentation de son absorption.
Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt.
- Lisuride :
Augmentation des concentrations plasmatiques de lisuride avec signes de surdosage dopaminergique (nausées, vomissements, somnolence, asthénie).
Surveillance clinique et adaptation de la posologie du lisuride pendant le traitement par érythromycine.
- Midazolam :
Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation, notamment chez l'enfant.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du midazolam pendant le traitement par érythromycine.
- Sildénafil :
Augmentation des concentrations plasmatiques de sildénafil, avec risque d'hypotension.
Débuter le traitement par sildénafil à la dose de 25 mg par jour.
- Vérapamil :
Bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculoventriculaire, par diminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l'érythromycine.
Surveillance clinique et ECG ; s'il y a lieu, adaptation de la posologie du vérapamil pendant le traitement par l'érythromycine et après son arrêt.
PROBLEMES PARTICULIERS DU DESEQUILIBRE DE L'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

- Effets indésirables liés à la voie injectable :
. allongement de l'espace QT, extrasystoles ventriculaires, torsades de pointes, bloc auriculoventriculaire ont été observés de façon exceptionnelle (voir mises en garde et précautions d'emploi).
. irritations veineuses.
- Manifestations digestives : nausées, vomissements, gastralgie, diarrhée.
D'exceptionnels cas de colites pseudomembraneuses ont été rapportés. De rares cas de pancréatite, pouvant survenir rapidement après le début du traitement notamment lors de l'utilisation de forte dose ou au cours d'un surdosage, ont été rapportés.
- Manifestations cutanées allergiques ; très rarement, voire exceptionnellement : érythème polymorphe, syndrome de Lyell, syndrome de Stevens-Johnson.
- De rares cas d'atteinte hépatique avec élévation des phosphatases alcalines et/ou des transaminases ont été rapportés avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre) éventuellement associées à des "douleurs abdominales aiguës". L'apparition de signes cliniques impose l'arrêt immédiat du traitement.
- Manifestations d'ototoxicité chez les patients âgés, porteurs d'une insuffisance hépatique ou rénale (voir mises en garde et précautions d'emploi : hypo-acousie).

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE, Code ATC : J01FA01.
L'érythromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.
L'érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50s du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S < = 1 mg/L et R > 4 mg/L.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram positif :
. Bacillus cereus.
. Corynebacterium diphtheriae.
. Entérocoques (50-70%).
. Rhodococcus equi.
. Staphylococcus méti-S.
. Staphylococcus méti-R* (70-80%).
. Streptococcus B.
. Streptococcus non groupable (30-40%).
. Streptococcus pneumoniae (35-70%).
. Streptococcus pyogenes (16-31%).
- Aérobies à Gram négatif :
. Bordetella pertussis.
. Branhamella catarrhalis.
. Campylobacter.
. Legionella.
. Moraxella.
- Anaérobies :
. Actinomyces.
. Bacteroïdes (30-60%).
. Eubacterium.
. Mobiluncus.
. Peptostreptococcus (30-40%).
. Porphyromonas.
. Prevotella.
. Propionibacterium acnes.
- Autres :
. Borrelia burgdorferi.
. Chlamydia.
. Coxiella.
. Leptospires.
. Mycoplasma pneumoniae.
. Treponema pallidum.
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
- Aérobies à Gram négatif :
. Haemophilus.
. Neisseria gonorrhoeae.
- Anaérobies :
Clostridium perfringens.
- Autres :
Ureaplasma urealyticum.
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram positif :
. Corynebacterium jeikeium.
. Nocardia asteroïdes.
- Aérobies à Gram négatif :
. Acinetobacter.
. Entérobactéries.
. Pseudomonas.
- Anaérobies :
Fusobacterium.
- Autres :
Mycoplasma hominis.
*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

DISTRIBUTION :
Concentration sérique maximale pour une dose et par voie intraveineuse :
- L'injection intraveineuse d'érythromycine IV permet d'atteindre rapidement des concentrations sériques élevées que la voie orale n'autorise pas.
Après injection flash de 500 mg d'érythromycine IV des concentrations plasmatiques moyennes de :
. 27,3 microgrammes/ml (15ème minute),
. 17,1 microgrammes/ml (30ème minute),
. 13,4 microgrammes/ml (60ème minute)
sont atteintes.
- A la quatrième heure, la concentration sérique est encore de 5,66 microgrammes/ml.
- Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.
Comme pour d'autres macrolides, ces propriétés expliquent l'activité de l'érythromycine sur les bactéries intracellulaires.
DEMI-VIE :
La demi-vie d'élimination globale de l'organisme est de 100 minutes.
DIFFUSION HUMORALE ET TISSULAIRE :
- Les concentrations obtenues par voie IV permettent une diffusion plus importante dans les organes où l'érythromycine diffuse habituellement et notamment dans les poumons, les amygdales et la prostate.
L'érythromycine diffuse peu dans le liquide céphalorachidien bien que son passage soit accru en cas d'inflammation méningée.
- L'érythromycine traverse la barrière placentaire. Elle se concentre dans le lait.
LIAISON AUX PROTEINES PLASMATIQUES :
La liaison de l'érythromycine base aux protéines plasmatiques est de 65 pour cent environ avec une prédominance sur l'alpha : glycoprotéine acide (environ 55 pour cent) (étude avec érythromycine C14).
BIOTRANSFORMATION :
L'érythromycine est en partie métabolisée par le foie.
EXCRETION :
L'érythromycine se concentre dans le foie et s'élimine sous forme active principalement par la bile à des concentrations supérieures à celles des taux sériques.
L'élimination rénale est de l'ordre de 12 à 15 pour cent.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température inférieure à 25°C.

Pour la solution finale à administrer (stable pendant 12 heures), on utilisera exclusivement une solution salée isotonique ou de l'eau pour préparations injectables.
La solution finale sera administrée sans adjonction d'aucune autre substance quelle qu'elle soit.

Préparation de la solution à administrer :
Une double dilution est nécessaire.
- Une solution initiale correspondant à 50 mg/ml d'érythromycine base est préparée en ajoutant 20 ml d'eau pour préparations injectables au contenu du flacon d'ERYTHROMYCINE MYLAN 1 g (agiter longuement jusqu'à dissolution complète).
Cette solution initiale peut être conservée au réfrigérateur pendant 48 heures ou à température ambiante pendant 24 heures.
Pour la solution finale à administrer (stable pendant 12 heures), on utilisera exclusivement une solution salée isotonique ou de l'eau pour préparations injectables.
- Solution à 1 g : elle est préparée dans les mêmes conditions en mélangeant le contenu du flacon d'ERYTHROMYCINE MYLAN 1 g (20 ml) à 250 ml de solution salée isotonique ou d'eau pour préparations injectables.
La solution finale sera administrée sans adjonction d'aucune autre substance quelle qu'elle soit.
- Chez l'enfant, adapter la quantité de solution initiale à diluer et le volume de perfusion à la posologie choisie en fonction du poids de l'enfant.

Boîte de 1 flacon (verre) à 1 g.