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Tegeline 50 mg/ml, poudre et solvant pour solution pour perfusion, boîte de 1 flacon de poudre + flacon de solvant de 200 ml

Tegeline est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de poudre et solvant pour solution pour perfusion iv (50 mg/mL).
Mis en vente le 31/07/1996 par LFB-BIOMEDICAMENTS. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Immunoglobuline humaine normale

    Excipients

  • Poudre :
  • Saccharose
  • Sodium chlorure
  • Solvant :
  • Eau pour préparations injectables
  • Présence de :
  • Sodium
  • Traces :
  • Pepsine d'origine animale

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • immunserums et immunoglobulines

        • immunoglobulines

          • immunoglobulines humaines normales

            • immunoglobulines humaines normales, pour administration intravasculaire

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 31/07/1996.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Déficit immunitaire primitif
  • Leucémie lymphoïde chronique avec hypogammaglobulinémie secondaire
  • Myélome avec hypogammaglobulinémie secondaire
  • Infection récurrente chez l'enfant VIH
  • Hypogammaglobulinémie chez le patient ayant bénéficié d'une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
  • Purpura thrombopénique idiopathique
  • Rétinochoroïdite de Birdshot
  • Syndrome de Guillain et Barré de l'adulte
  • Neuropathie motrice multifocale
  • Polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique
  • Myasthénie
  • Maladie de Kawasaki

Indications thérapeutiques

·         Traitement de substitution :

o   déficits immunitaires primitifs avec hypogammaglobulinémie ou atteinte fonctionnelle de l'immunité humorale,

o   infections bactériennes récidivantes chez l'enfant infecté par le VIH,

o   déficits immunitaires secondaires de l'immunité humorale, en particulier :

§  la leucémie lymphoïde chronique ou le myélome, avec hypogammaglobulinémie et associés à des infections à répétition,

§  l'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques avec hypogammaglobulinémie associée à une infection.

·         Traitement immunomodulateur :

o   purpura thrombopénique idiopathique (PTI) chez l'adulte et l'enfant en cas de risque hémorragique important ou avant un acte médical ou chirurgical pour corriger le taux de plaquettes,

o   rétinochoroïdite de Birdshot,

o   syndrome de Guillain et Barré de l'adulte,

o   neuropathie motrice multifocale (NMM),

o   polyradiculonévrites inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC),

o   poussées aiguës de myasthénie.

·         Maladie de Kawasaki

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

·         hypersensibilité aux immunoglobulines humaines, en particulier chez les patients présentant un déficit en IgA et avec des anticorps circulants anti-IgA ;

·         hypersensibilité connue à l'un des constituants de la préparation.

 

Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie et l'intervalle entre les administrations dépendent de l'usage auquel est destiné le traitement (substitution ou immunomodulation) et de la demi-vie de l'immunoglobuline humaine normale par voie intraveineuse (IgIV) in vivo chez les patients atteints de déficit immunitaire.

Les posologies suivantes sont données à titre indicatif:

·         Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire primitif :

Le traitement doit avoir pour but d'assurer un taux d'IgG résiduel (c'est-à-dire avant l'administration suivante d'IgIV) d'au moins 6 g/l. La persistance des infections peut amener à respecter un seuil d'IgG résiduel de 8 voire 10 g/l. Après le début d'un traitement par les IgIV, l'équilibre s'effectue en 3 à 6 mois. On peut recommander une dose de charge de 0,4 à 0,8 g/kg selon les circonstances (infection) puis une perfusion de 0,2 g/kg toutes les 3 semaines. Les doses d'IgIV nécessaires pour atteindre un taux résiduel de 6 g/l sont de l'ordre de 0,3 g/kg/mois, avec des extrêmes de 0,2 à 0,8 g/kg/mois. La fréquence de perfusion varie de 15 jours à 1 mois. La survenue d'infections peut nécessiter l'emploi temporaire de perfusions plus fréquentes.

Dans le traitement substitutif des déficits immunitaires primitifs, un dosage des concentrations sériques d'IgG avant chaque perfusion s'avère nécessaire pour contrôler l'activité du traitement et éventuellement ajuster la dose ou l'intervalle d'administration.

·         Traitement de substitution en cas de déficit immunitaire secondaire :

On peut recommander une dose de 0,2 à 0,4 g/kg toutes les 3 à 4 semaines, afin d'assurer un taux d'IgG résiduel (c'est-à-dire avant l'injection suivante d'IgIV) d'au moins 4 à 6 g/l.

Le traitement de substitution dans les déficits immunitaires primitifs et secondaires peut être effectué à domicile chez les patients préalablement traités par TEGELINE pendant au moins
6 mois en milieu hospitalier sans apparition d'effet indésirable. L'administration doit être initiée et surveillée par une infirmière ou une personne ayant satisfait à une formation spécifique par l'équipe hospitalière en charge du patient.

·         Purpura thrombopénique idiopathique (PTI) :

Pour le traitement d'attaque, 0,8 à 1 g/kg/j au jour 1, éventuellement répété au jour 3, ou 0,4 g/kg/j pendant 2 à 5 jours. Ce traitement peut être renouvelé en cas de réapparition d'une thrombopénie sévère.

·         Traitement de la rétinochoroïdite de Birdshot :

La posologie initiale sera de 1,6 g/kg sur 2 à 4 jours toutes les 4 semaines pendant 6 mois. En entretien, 1,2 g/kg sur 2 à 4 jours, toutes les 4 à 10 semaines.

·         Syndrome de Guillain et Barré de l'adulte :

0,4 g/kg de poids corporel/jour pendant 5 jours.

·         Neuropathie motrice multifocale (NMM) :

Pour le traitement d'attaque, la posologie de 2 g/kg administrée sur 2 à 5 jours et répétée toutes les 4 semaines sera maintenue pendant 6 mois.

Le traitement d'entretien est de 2 g/kg administrés sur 2 à 5 jours. L'intervalle entre les administrations de TEGELINE et la durée du traitement d'entretien seront adaptés au délai individuel de réapparition des symptômes chez les patients.

En l'absence d'effet thérapeutique, le traitement par TEGELINE pourra être arrêté après au minimum 3 mois et au maximum 6 mois de traitement.

·         Polyradiculonévrites inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) :

La posologie de 2 g/kg administrée sur 5 jours et répétée toutes les 4 semaines sera maintenue
4 mois maximum, en fonction de la réponse au traitement.

L'absence d'effet thérapeutique devra être évaluée à chaque cure et l'arrêt du traitement devra être envisagé après 3 mois de traitement sans effet.

·         Traitement des poussées aiguës de myasthénie :

La posologie habituellement recommandée est de 1g/kg, administrée sur une journée.

·         Maladie de Kawasaki :

1,6 à 2,0 g/kg administrés en plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours ou 2 g/kg en dose unique, associées à l'acide acétylsalicylique.

Posologie et mode d'administration

Indication

Posologie

Rythme des injections

Traitement associé

Traitement substitutif :

 

 

 

Déficits immunitaires primitifs

Dose de charge : 0,4 à 0,8 g/kg

 

 

 

Dose d'entretien : 0,2 à 0,8 g/kg

Toutes les 2 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d'IgG d'au moins 6 g/l. La persistance des infections peut amener à respecter un seuil d'IgG résiduel de 8 voire 10 g/l

 

Déficits immunitaires secondaires

0,2 à 0,4 g/kg

Toutes les 3 à 4 semaines pour obtenir un taux résiduel d'IgG d'au moins
4 à 6 g/l

 

Traitement immuno modulateur :

 

 

 

Purpura thrombopénique idiopathique

0,8 à 1 g/kg

A J1, éventuellement répété à J3

 

 

ou

 

 

 

0,4 g/kg/j

Pendant 2 à 5 jours

 

Rétinochoroïdite de Birdshot

Dose initiale :
1,6 g/kg sur 2 à 4 j

Toutes les 4 semaines pendant 6 mois

 

 

Dose d'entretien :
1,2 g/kg sur 2 à 4 j

Toutes les 4 à 10 semaines

 

Syndrome de Guillain et Barré de l'adulte

0,4 g/kg/j

Pendant 5 jours

 

Neuropathie motrice multifocale (NMM)

Dose initiale :
2 g/kg sur 2 à 5 j

Toutes les 4 semaines pendant 6 mois

 

 

Dose d'entretien :
2 g/kg sur 2 à 5 j

L'intervalle entre les administrations et la durée du traitement d'entretien seront adaptés au délai  individuel de réapparition des symptômes

 

Polyradiculonévrites inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC)

2 g/kg sur 5 j

Toutes les 4 semaines pendant 4 mois maximum, en fonction de la réponse au traitement

 

Poussées aiguës de myasthénie

1 g/kg sur 1 j

En une dose unique

 

Maladie de Kawasaki

1,6 à 2,0 g/kg

En plusieurs doses réparties sur 2 à 5 jours

Acide acétylsalicylique

 

ou

 

 

 

2 g/kg

En une dose unique

 

Mode d'administration

TEGELINE se présente sous la forme d'une poudre à reconstituer extemporanément avec de l'eau pour préparations injectables, selon les modalités décrites dans le paragraphe "Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination".

Les IgIV doivent être exclusivement administrées par voie intraveineuse en une seule fois et immédiatement après reconstitution.

Le débit sera adapté en fonction de la tolérance clinique, sans dépasser un débit de 1 ml/kg/h pendant la première demi-heure, puis en augmentant progressivement sans dépasser 4 ml/kg/h.

Ne pas utiliser de solution présentant un aspect trouble ou contenant un dépôt.

La solution reconstituée présente une opalescence plus ou moins prononcée.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Pour l'établissement du diagnostic de neuropathie motrice multifocale (NMM), une expertise clinique préalable devra être réalisée auprès d'un centre de référence labellisé pour les neuropathies périphériques ou les maladies neuromusculaires.

L'initiation du traitement par TEGELINE des polyradiculonévrites inflammatoires démyélinisantes chroniques (PIDC) devra être réalisée après avis d'un centre de référence labellisé pour les neuropathies périphériques ou les maladies neuromusculaires.

Pour l'indication Traitement des poussées aiguës de myasthénie, l'avis d'un centre de référence labellisé pour les neuropathies périphériques ou les maladies neuromusculaires est recommandé après initiation du traitement.

Certains effets indésirables peuvent être associés au débit d'administration. Le débit recommandé au paragraphe "Posologie et mode d'administration" doit être scrupuleusement observé et les patients doivent rester sous surveillance pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter d'éventuels signes d'intolérance.

Le risque de réactions anaphylactiques, voire d'état de choc, est plus fréquent :

·         en cas de perfusion intraveineuse rapide (voir paragraphe "Mode d'administration"),

·         chez les patients hypo- ou agammaglobulinémiques avec ou sans déficit en IgA et plus particulièrement lors de la première perfusion d'IgIV ou lorsque le dernier traitement par les IgIV remonte à plus de 8 semaines.

Les vraies réponses allergiques à ce médicament sont rares. Une intolérance aux immunoglobulines peut se développer dans les très rares cas de déficit en IgA où le patient possède des anticorps anti‑IgA.

Très rarement, les IgIV peuvent entraîner une chute brutale de la pression artérielle associée à une réaction anaphylactique même chez des patients qui ont présenté une bonne tolérance à une administration précédente d'IgIV.

Les complications potentielles peuvent être souvent évitées. Il est souhaitable :

·         de surveiller attentivement le débit des perfusions ;

·         de s'assurer initialement de la tolérance de l'administration des IgIV par une perfusion lente (1 ml/kg/h) ;

·         en cas de diabète latent où une glycosurie passagère peut survenir, de diabète ou de régime hypoglucidique, de tenir compte de la teneur en saccharose (2g/g d'IgG) ;

·         de garder les patients sous surveillance pendant toute la durée de la perfusion afin de détecter d'éventuels signes d'intolérance.

Cliniquement, l'existence d'un lien entre l'administration d'IgIV et des réactions thromboemboliques comme infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, embolie pulmonaire et thrombose veineuse profonde est connue. Ces événements sont probablement liés à une élévation relative de la viscosité sanguine due à un apport important en immunoglobuline chez les patients à risque. Toutes les précautions doivent être prises lors de la prescription de la perfusion d'IgIV chez les patients obèses, chez les patients présentant des facteurs de risque thrombotique préexistants (âge avancé, hypertension, diabète sucré, antécédents de maladie vasculaire ou d'épisodes thrombotiques, patients atteints de troubles thrombotiques héréditaires ou acquis, patients subissant des périodes prolongées d'immobilisation, patients sévèrement hypovolémiques et patients atteints de maladies provoquant une augmentation de la viscosité sanguine).

Chez les patients présentant un risque de réaction thromboembolique, les IgIV doivent être administrées à une dose et un débit de perfusion minimaux.

Des cas d'insuffisance rénale aiguë ont été rapportés chez des patients recevant des IgIV. Dans la plupart des cas, des facteurs de risque ont été identifiés, tels une insuffisance rénale pré-existante, un diabète, une hypovolémie, une obésité, la prise concomitante de médicaments néphrotoxiques ou un âge supérieur à 65 ans.

Chez ces patients, l'administration d'IgIV impose :

·         une hydratation correcte avant l'administration d'IgIV,

·         de surveiller la diurèse,

·         de doser la créatininémie,

·         d'éviter d'associer des diurétiques de l'anse.

Bien que ces cas d'insuffisance rénale aient été associés à l'utilisation de nombreuses spécialités d'IgIV, celles contenant du saccharose comme stabilisant représentent la plus large part.

Aussi, chez les patients à risque, l'utilisation de préparations d'IgIV ne contenant pas de saccharose doit être envisagée.

En cas de réactions de type allergique ou anaphylactique, il convient d'interrompre immédiatement la perfusion. En cas de choc, le traitement symptomatique relatif à l'état de choc devra être instauré.

Le patient doit être maintenu sous observation pendant au moins 20 minutes après la fin de la perfusion. En cas de première perfusion d'IgIV, le patient doit être maintenu sous observation pendant au moins 1 heure après la fin de la perfusion.

Le risque de transmission d'agents infectieux, y compris ceux dont la nature est encore inconnue, ne peut pas être définitivement exclu lorsque sont administrés des médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain.

Ce risque est cependant limité par :

·         de stricts contrôles effectués lors de la sélection des dons par un entretien médical avec les donneurs et la réalisation de tests de dépistage sur chaque don, en particulier pour trois virus pathogènes majeurs, VIH, VHC, VHB ;

·         la recherche du matériel génomique du virus de l'hépatite C sur les pools de plasma ;

·         le procédé d'extraction/purification qui inclut des étapes d'élimination et(ou) d'inactivation virale, dont la capacité a été validée pour le VIH, le VHB et le VHC, à l'aide de virus modèles.

L'efficacité de l'élimination et(ou) de l'inactivation virale reste cependant limitée vis-à-vis de certains virus non enveloppés particulièrement résistants.

Ce médicament contient 8 mg de sodium pour 10 ml : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

Aucune étude de reproduction chez l'animal n'a été conduite avec TEGELINE et l'expérience chez la femme enceinte est limitée. Bien qu'aucune réaction indésirable sur le foetus n'ait été observée, les IgIV ne doivent être administrées chez la femme enceinte qu'en cas de nécessité bien établie.

Allaitement

Les protéines contenues dans les IgIV sont des constituants normaux du plasma humain. Leur passage dans le lait maternel ne doit pas provoquer d'effets indésirables chez le nouveau-né.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Vaccins constitués de virus vivants atténués

L'administration d'immunoglobuline humaine normale peut entraver l'efficacité des vaccins constitués de virus vivants atténués tels que les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle. Après perfusion de ce médicament, attendre au minimum 6 semaines (de préférence 3 mois) avant d'administrer ce type de vaccins.

Si le patient a reçu des vaccins constitués de virus vivants atténués (rougeole, rubéole, oreillons, varicelle) au cours des 2 semaines précédant la perfusion, un contrôle des anticorps protecteurs post-vaccinaux peut être nécessaire en vue d'un éventuel rappel.

Interférence avec des tests sérologiques

Après administration d'immunoglobuline humaine normale, l'augmentation transitoire de la concentration de divers anticorps transférés peut être responsable de sérologies positives temporaires.

Ce médicament contenant des anticorps anti-érythrocytaires, son administration peut être suivie de façon transitoire d'un test de Coombs positif.

 

Effets indésirables

Les effets secondaires liés à l'administration d'IgIV sont plus fréquents chez les malades atteints de déficits immunitaires primitifs.

Comme avec les autres IgIV, des réactions de type frissons-hyperthermie parfois accompagnées de céphalées, nausées, vomissements, manifestations allergiques, élévation ou chute de la pression artérielle, arthralgies, lombalgies et myalgies  modérées peuvent survenir occasionnellement.

Le risque de réaction anaphylactique est plus élevé en cas de perfusion intraveineuse rapide (voir paragraphe "Mode d'administration") chez des patients agammaglobulinémiques avec déficit en IgA ou hypogammaglobulinémiques qui n'ont jamais reçu d'immunoglobuline humaine normale ou dont le dernier traitement par IgIV remonte à plus de 8 semaines.

De rares cas d'hypotension et de chocs anaphylactiques ont été rapportés même chez des patients n'ayant pas présenté de réactions d'hypersensibilité lors d'injections antérieures.

De rares cas de poussées hypertensives isolées ont été rapportés chez les patients recevant des IgIV.

Comme avec les autres IgIV, de rares cas de réactions cutanées surtout eczématiformes, régressives, de rares cas d'anémie hémolytique et(ou) hémolyse régressive, des cas d'élévation de la créatininémie et(ou) d'insuffisance rénale aiguë et de très rares cas d'augmentation transitoire des transaminases ont été rapportés.

Des cas de réaction méningée aseptique, particulièrement chez les patients présentant un purpura thrombopénique idiopathique ont été rapportés avec les IgIV. Cette atteinte méningée est réversible en quelques jours après l'arrêt du traitement.

Très rarement, des réactions thromboemboliques comme embolies pulmonaires, thromboses veineuses et artérielles (profondes et superficielles), accidents vasculaires cérébraux, infarctus du myocarde, coagulation intravasculaire disséminée, ont été rapportées.

Une leuco-neutropénie asymptomatique, de survenue précoce et rapidement réversible, peut être observée, en particulier chez les patients traités par de fortes doses.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

 

Surdosage

Bien qu'aucun cas de surdosage n'ait été rapporté avec TEGELINE, la survenue de certains effets secondaires (voir paragraphe "Effets indésirables") dose-dépendants pourrait être favorisée : méningite aseptique, insuffisance rénale, hyperviscosité sanguine.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Rien ne suggère que les IgIV diminuent l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique:immunsérums et immunoglobulines, immunoglobuline humaine normale, code ATC:J06BA02.

TEGELINE contient principalement des immunoglobulines G (IgG) présentes chez la population normale.

Ce produit est préparé à partir de pools de plasma provenant d'un minimum de 1000 dons.

Ces IgG présentent un large spectre d'anticorps dirigés contre les agents infectieux, dont les taux peuvent être mis à disposition du corps médical sur demande.

Le respect des fonctions biologiques des immunoglobulines a été validé par un test de la fonction Fc.

Le mécanisme d'action du traitement immunomodulateur des Ig IV est multifactoriel, impliquant l'immunité humorale et cellulaire.

Des administrations appropriées de ce médicament sont susceptibles de ramener à une valeur normale un taux anormalement bas d'IgG.


Les IgIV ont une biodisponibilité complète et immédiate dès l'administration par voie intraveineuse. Les IgIV sont rapidement réparties entre le plasma et le liquide extravasculaire et un équilibre est atteint entre les compartiments intra et extravasculaires en 3 à 5 jours environ.

La demi-vie de TEGELINE, mesurée chez des patients présentant un déficit immunitaire primitif, est de 36,4 ± 16,5 jours. La demi-vie des IgIV est variable en fonction du statut immun du patient.

Les immunoglobulines monomériques solubles et les complexes immuns sont dégradés par le système réticulo-endothélial.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation:

3 ans

Après reconstitution, une administration immédiate est recommandée. Toutefois, la stabilité après reconstitution a été démontrée pendant 24 heures.

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température inférieure à + 25°C et à l'abri de la lumière. Ne pas congeler.

 

L'immunoglobuline humaine normale ne doit être mélangée avec aucun autre produit et(ou) médicament.

Respecter les règles d'asepsie habituelles.

Reconstitution :

·         Si nécessaire, amener les deux flacons (poudre et solvant) à température ambiante.

·         Retirer la capsule protectrice du flacon de solvant (eau pour préparations injectables) et du flacon de poudre.

·         Désinfecter la surface de chaque bouchon.

·         Retirer le capuchon protecteur translucide du système de transfert et insérer à fond le biseau ainsi dégagé au centre du bouchon du flacon de solvant en opérant simultanément un mouvement de rotation.

·         Retirer le deuxième capuchon protecteur de l'autre extrémité du système de transfert.

·         Maintenir les deux flacons dans une position horizontale (évent vers le haut) et enfoncer rapidement l'extrémité libre du biseau au centre du bouchon du flacon de poudre. Veiller à ce que le biseau soit toujours immergé dans le solvant pour éviter un cassage précoce du vide.

·         Placer immédiatement l'ensemble dans une position verticale, flacon de solvant bien au-dessus du flacon de poudre, de façon à permettre le transfert du solvant vers la poudre.

·         Pendant le transfert, diriger le jet de solvant sur toute la surface de la poudre. Veiller à ce que la totalité du solvant soit transférée.

·         A la fin du transfert, le vide est automatiquement cassé (air stérile).

·         Retirer le flacon vide (solvant) avec le système de transfert.

·         Agiter modérément par un mouvement de rotation doux pour éviter la formation de mousse, jusqu'à dissolution complète de la poudre.

·         La mise en solution ainsi opérée doit être totale en moins de 30 minutes.

Le produit reconstitué doit être examiné à l'oeil afin de s'assurer qu'il ne contient pas de particules. La solution reconstituée présente une opalescence plus ou moins prononcée.

Ne pas utiliser de solution présentant un aspect trouble ou contenant un dépôt.

Administration :

·         Présentation 10 ml : équiper une seringue avec l'aiguille-filtre et aspirer la solution reconstituée.

·         Présentations 50 ml, 100 ml et 200 ml : équiper le flacon contenant la solution reconstituée avec le nécessaire de perfusion muni d'un filtre non stérilisant de 15 µm.

·         Le débit sera adapté en fonction de la tolérance clinique sans dépasser un débit de 1 ml/kg/h pendant la première demi-heure, puis en augmentant progressivement sans dépasser 4 ml/kg/h.

·         Immédiatement après reconstitution, injecter la solution par voie intraveineuse en une seule fois.

Toute fraction de solution non utilisée doit être éliminée de manière appropriée.

Poudre en flacon (verre) + 200 ml de solvant en flacon (verre) muni d'un bouchon (halobutyle) avec un système de transfert muni d'un évent à filtre stérilisant et un nécessaire de perfusion muni d'un filtre - boîte de 1.