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Cefrom 2 g/20 ml, poudre et solvant pour solution injectable (iv), boîte de 1 flacon de poudre + ampoule de solvant de 20 ml

Cefrom est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de poudre et solvant pour solution injectable iv à base de Cefpirome (2 g/20 mL).
Mis en vente le 02/12/1993 par SANOFI-AVENTIS FRANCE et retiré du marché le 24/07/2014. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Cefpirome

    Excipients

  • Flacon :
  • Sodium carbonate (E500)
  • Ampoule :
  • Eau pour préparations injectables
  • Présence de :
  • Sodium

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • autres bétalactamines

          • céphalosporines de quatrième génération

            • cefpirome

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 02/12/1993 et le 24/07/2014.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Infection respiratoire basse
  • Infection urinaire basse compliquée
  • Infection urinaire haute compliquée
  • Bactériémie-septicémie
  • Fièvre du neutropénique

Indications thérapeutiques

- Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques du cefpirome. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
- Elles sont limitées aux infections dues aux germes sensibles au cefpirome :
. infections respiratoires basses,
. infections urinaires compliquées hautes et basses,
. bactériémies - septicémies,
. fièvre chez le patient neutropénique.
- Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Allergie aux antibiotiques du groupe des céphalosporines.

 

Posologie et mode d'administration

Voie intraveineuse uniquement.
- Posologie chez les patients adultes ayant une fonction rénale normale :
. infections respiratoires basses : 2 à 4 g/jour,
. bactériémies - septicémies : 4 g/jour,
. fièvre chez le patient neutropénique : 4 g/jour,
. infections urinaires :
* basses compliquées : 2 g/jour,
* hautes compliquées : 4 g/jour.
INDICATIONS : DOSE UNITAIRE / INTERVALLE D'ADMINISTRATION / DOSE JOURNALIERE :
. Infections urinaires compliquées :
*hautes : 2 g / 12 heures / 4 g.
* basses : 1 g / 12 heures / 2 g.
. Infections respiratoires basses : 1 à 2 g / 12 heures / 2 à 4 g.
. Bactériémies/Septicémies : 2 g / 12 heures / 4 g.
. Fièvre chez le neutropénique : 2 g / 12 heures / 4 g.
- Posologie chez les insuffisants rénaux : le cefpirome est excrété principalement par les reins. En cas d'insuffisance rénale, la posologie doit être réduite afin de compenser une excrétion plus lente.
- Clairance de la créatinine > 50 ml/min. Dose recommandée pour une fonction rénale normale : 1 g, 2 fois par jour.
Adaptation de la dose : Dose de charge de 1 g, puis
. 50-20 ml/min : 0,5 g, 2 fois par jour.
. 20-5 ml/min : 0,5 g, 1 fois par jour.
. < 5 ml/min (hémodialysés) : 0,5 g par jour + 0,25 g immédiatement après dialyse.
- Clairance de la créatinine > 50 ml/min. Dose recommandée pour une fonction rénale normale : 2 g, 2 fois par jour.
Adaptation de la dose : Dose de charge de 2 g, puis
. 50-20 ml/min : 1 g, 2 fois par jour.
. 20-5 ml/min : puis 1 g, 1 fois par jour.
. < 5 ml/min (hémodialysés) : 1 g par jour + 0,5 g immédiatement après dialyse.
- Posologie chez les sujets âgés : pas d'adaptation nécessaire, sauf en cas d'insuffisance rénale.
Mode d'administration :
- Injection intraveineuse directe : le contenu d'un flacon de 1 ou 2 g de cefpirome est dissous respectivement dans 10 ou 20 ml d'eau pour préparation injectable stérile, puis injecté directement dans une veine en 3 à 5 minutes ou dans la section distale d'une tubulure pour perfusion. Pour les insuffisants rénaux, 0,25 ou 0,5 g de cefpirome est dissous respectivement dans 2 ou 5 ml d'eau pour préparation injectable.
- Perfusion intraveineuse courte : le contenu d'un flacon de 1 ou 2 g de cefpirome est dissous dans 100 ml d'eau pour préparation injectable stérile puis perfusé pendant 20 à 30 minutes. Les solutés pour perfusion suivants peuvent également être utilisés : solution de chlorure de sodium à 0,9%, solution de Ringer, perfusions de solutions standard d'électrolytes, solution de glucose à 5 et 10%, solution de fructose à 5%, solution de glucose à 6% + chlorure de sodium à 0,9%.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.
- La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.
L'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas :
. l'utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillinosensibles ; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration.
. l'emploi des céphalosporines et des pénicillines est à proscrire formellement chez le sujet ayant des antécédents d'allergie de type immédiat aux céphalosporines.
En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration afin de traiter l'accident anaphylactique possible.
- Il est prudent de surveiller la fonction rénale au cours du traitement en cas d'association du cefpirome avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique.
- En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine (voir posologie et mode d'administration).
- Des diarrhées sévères et persistantes ont été observées, pendant le traitement ou dans les semaines faisant suite à son arrêt, lors de l'utilisation d'antibiotiques à large spectre. Ces épisodes peuvent être symptomatiques d'une colite pseudomembraneuse. Cet accident, rare avec les céphalosporines, impose l'arrêt immédiat du traitement et la mise en route immédiate d'une antibiothérapie spécifique appropriée (vancomycine ou métronidazole).
L'administration de produits favorisant la stase fécale doit être évitée.
- Allaitement : il n'y a pas de donnée de passage dans le lait maternel de la cefpirome. Cependant, l'allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique. Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
En raison du bénéfice attendu, l'utilisation du cefpirome peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin, malgré des données cliniques et animales insuffisantes.
Allaitement :
Il n'y a pas de donnée de passage dans le lait maternel de la cefpirome. Cependant, l'allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique.
Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Il est prudent de surveiller la fonction rénale au cours du traitement en cas d'association du cefpirome avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique.
EXAMENS PARACLINIQUES :
- Une positivation du test de Coombs direct a été obtenue en cours de traitement par des bêtalactamines. Ceci pourrait également survenir chez tes sujets traités par le cefpirome.
Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu'on utilise des méthodes spécifiques à la glucose oxydase.
- Le cefpirome peut donner de fausses valeurs élevées de la créatinine sérique en cas de dosage par la méthode du picrate. Pour cette raison, l'utilisation d'une méthode enzymatique est recommandée.
- Si une méthode enzymatique n'est pas disponible, le prélèvement du sang doit être effectué immédiatement avant l'administration de cefpirome ou 6 heures après l'administration lorsque le taux sérique est estimé inférieur à la limite d'interférence.
- Les dosages basés sur la méthode du picrate ne pourront être utilisés lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 50 ml/min.
PROBLEMES PARTICULIERS DU DESEQUILIBRE DE L'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

- Réactions d'hypersensibilité : réactions cutanées allergiques : rash, urticaire, fièvre, prurit, réactions allergiques aiguës et sévères (anaphylactiques).
- Effets gastro-intestinaux : nausées et vomissements, douleurs abdominales, diarrhée ; dans de très rares cas, colites pseudomembraneuses.
- Effets sur la fonction hépatique : augmentation des enzymes hépatiques dans le sérum (ASAT, ALAT, phosphatases alcalines).
- Effets sur la fonction rénale : de légères augmentations de la créatinine sérique ont été observées, mais n'ont entraîné que rarement l'arrêt du traitement.
- Manifestations hématologiques : thrombocytopénie ; éosinophilie ; très rarement, anémie hémolytique.
- Autres : troubles du goût juste après l'injection.

 

Surdosage

Les taux sériques de cefpirome peuvent être réduits par dialyse péritonéale et hémodialyse.

 

Propriétés pharmacologiques

Le cefpirome est un antibiotique de la famille des bêtalactamines, du groupe des céphalosporines de troisième génération.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières. des résistantes :
. S < = 4 mg/L et R > 32 mg/L.
. CMI pneumocoque : S < = 0.5 mg/L et R > 2 mg/L (voie parentérale).
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram positif :
. Staphylococcus méti-S.
. Streptococcus.
. Streptococcus pneumoniae (15-35%).
- Aérobies à Gram négatif :
. Acinetobacter baumannii.
. Branhamella catarrhalis.
. Citrobacter freundii*.
. Citrobacter koseri.
. Enterobacter*.
. Escherichia coli.
. Haemophilus influenzae.
. Klebsiella (0-20%).
. Morganella morganii.
. Neisseria.
. Proteus mirabilis.
. Proteus vulgaris.
. Providencia.
. Salmonella.
. Serratia.
. Shigella.
. Yersinia.
- Anaérobies :
. Clostridium perfringens.
. Fusobacterium.
. Peptostreptococcus.
. Prevotella (15%).
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
Aérobies à Gram positif :
Pseudomonas aeruginosa (35-65%).
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram positif :
. Entérocoques.
. Listeria.
. Staphylococcus méti-R**.
- Aérobies à Gram négatif :
. Burkholderia cepacia.
. Stenotrophomonas maltophilia.
- Anaérobies :
. Bacteroïdes fragilis.
. Clostridium difficile.
*On ne dispose actuellement pas d'études cliniques suffisantes pour apprécier l'activité du cefpirome sur les infections déterminées par les souches appartenant à ces espèces. sensibles au cefpirome in vitro et résistantes au céfotaxime et/ou à la ceftazidime (hyperproductrices de céphalosporinase).
**La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

DISTRIBUTION : Le pic moyen (C5 min) de la concentration sérique après administration IV unique de 1 g est de 80-90 mg/L. La pharmacocinétique est linéaire. Le volume de distribution est de 14-19 L. Il n'y a pas d'accumulation après administration de doses répétées. La demi-vie d'élimination sérique est de 1,8-2,2 heures. La liaison aux protéines du sérum est inférieure à 10% et indépendante de la dose.
Les concentrations obtenues dans les différents tissus analysés sont résumées ci-dessous :
- Prostate (dose de 1 g) :
. 2 h : Concentration moyenne : 12,9 mg/kg / Rapport tissu/sérum : 0,3 mg/kg.
. < 8 h : Concentration moyenne : 6,1 mg/kg / Rapport tissu/sérum : 0,4 mg/kg.
. 12 h : Concentration moyenne : 1,7 mg/kg / Rapport tissu/sérum : 0,6 mg/kg.
- Muqueuse bronchique (dose de 1 g) :
. 2 h : Concentration moyenne : 33,0 mg/L / Rapport tissu/sérum : 0,6 mg/L.
. < 8 h : Concentration moyenne : 15,7 mg/L / Rapport tissu/sérum : 0,6 mg/L.
- Liquide interstitiel (dose de 1 g) :
. 2 h : Concentration moyenne : 32,9 mg/L / Rapport liquide/sérum : 1,9 mg/L.
. < 8 h : Concentration moyenne : 13,3 mg/L / Rapport liquide/sérum : 2,3 mg/L.
. 12 h : Concentration moyenne : 2,90 mg/L / Rapport liquide/sérum : 3,0 mg/L.
- Liquide péritonéal (dose de 1 g) :
. 2 h : Concentration moyenne : 46,3 mg/L / Rapport liquide/sérum : 1,1 mg/L.
. < 8 h : Concentration moyenne : 10,6 mg/L / Rapport liquide/sérum : 1,0 mg/L.
- Méninges inflammées (dose de 2 g) :
. 2 h : Concentration moyenne : 2,7 mg/L / Rapport liquide/sérum : 0,05 mg/L.
. < 8 h : Concentration moyenne : 3,6 mg/L / Rapport liquide/sérum : 0,9 mg/L.
. 12 h : Concentration moyenne : 2,3 mg/L / Rapport liquide/sérum : 0,7 mg/L.
- Méninges non inflammées (dose de 2 g) :
. 2 h : Concentration moyenne : 0,5 mg/L / Rapport liquide/sérum : 0,01 mg/L.
. < 8 h : Concentration moyenne : 0,8 mg/L / Rapport liquide/sérum : 0,13 mg/L.
BIOTRANSFORMATION ET EXCRETION : Le cefpirome est principalement éliminé par le rein : 80 à 90% du produit administré est retrouvé dans les urines. Le pourcentage de produit radioactif retrouvé dans les urines est de 98% à 99% de cefpirome inchangé. Approximativement 30% d'une dose de 1 g sont éliminés au cours d'une séance d'hémodialyse.
- Chez le sujet âgé (> 65 ans) :
. Chez les sujets âgés sains après injection de 2 g, la demi-vie d'élimination est de 3,4 heures en moyenne, la concentration maximale de 170 mg/L et la fraction excrétée dans les urines de 24 heures de 71%.
. La demi-vie d'élimination est de 4,5 heures et les concentrations maximales de 127 mg/L et de 230 mg/L après injection respectivement de 1 et 2 g.
. Les modifications observées sont en relation avec la diminution de la fonction rénale.
- Chez l'insuffisant rénal :
La demi-vie d'élimination croît régulièrement avec le degré d'insuffisance rénale :
. Cl créat. > 50 ml/min : 2,6 heures.
. Cl créat. 20-50 ml/min : 9,2 heures.
. Cl créat. 10-20 ml/min : 9,8 heures.
. Cl créat. < 10 ml/min : 14,5 heures.
Il existe une relation linéaire entre la clairance de la créatinine et la clairance rénale ou totale du cefpirome. 30 à 50% du cefpirome présent peuvent être éliminés par 3 à 4 heures de dialyse.
Il faut modifier les posologies du cefpirome en fonction du degré de l'atteinte rénale lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 50 ml/minute.
- Chez les sujets atteints de mucoviscidose :aucune modification du comportement pharmacocinétique du cefpirome chez ces sujets n'a pu être mise en évidence.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
2 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température inférieure à 25°C et à l'abri de la lumière.

- Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres antibiotiques dans la même seringue ou avec d'autres solutions pour perfusion ; ceci est particulièrement important pour les aminoglycosides.
Ce médicament est incompatible avec les solutions de bicarbonate de sodium.
- Perfusion intraveineuse courte : le contenu d'un flacon de 1 ou 2 g de cefpirome est dissous dans 100 ml d'eau pour préparation injectable stérile puis perfusé pendant 20 à 30 minutes. Les solutés pour perfusion suivants peuvent également être utilisés : solution de chlorure de sodium à 0,9%, solution de Ringer, perfusions de solutions standard d'électrolytes, solution de glucose à 5 et 10%, solution de fructose à 5%, solution de glucose à 6% + chlorure de sodium à 0,9%.

Une effervescence se produit lors de la dissolution du cefpirome, et le flacon doit être incliné doucement d'un côté à l'autre jusqu'à ce que le cefpirome soit complètement reconstitué, soit environ 5 minutes.

2,866 g de poudre en flacon (verre) + 20 ml de solvant en ampoule (verre).