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Isosorbide medisol 10 mg/10 ml, solution injectable, boîte de 50 ampoules de 10 ml

Isosorbide medisol est un médicament générique mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution injectable (50) à base de Isosorbide dinitrate (10 mg/10 mL).
Mis en vente le 09/02/2017 par MEDISOL. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Isosorbide dinitrate

    Excipients

  • Glycine
  • Mannitol (E421)
  • Sodium acétate
  • Acétique acide (E260)
  • Eau pour préparations injectables

    Classification ATC

    • système cardiovasculaire

      • médicaments en cardiologie

        • vasodilatateurs en cardiologie

          • dérivés nitrés

            • isosorbide dinitrate

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 09/02/2017.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Insuffisance ventriculaire gauche
  • Insuffisance ventriculaire gauche à la phase aiguë de l'infarctus du myocarde
  • Oedème aigu du poumon cardiogénique
  • Angor instable
  • Spasme artériel coronaire
  • Vasodilatation coronaire en cours de coronarographie
  • Vasodilatation coronaire en préparation d'angioplastie coronaire

Indications thérapeutiques

Voie intraveineuse

·         Insuffisance ventriculaire gauche, en particulier à la phase aiguë de l'infarctus du myocarde.

·         Œdème aigu du poumon cardiogénique.

·         Angor instable (angor spontané, angor réfractaire, syndrome de menace).

Voie intracoronaire

·         Levée d'un spasme artériel coronaire ou d'une vasoconstriction spontanée ou induite soit par un test pharmacologique, soit par une manipulation instrumentale, pratiquée dans un but diagnostique ou thérapeutique.

·         Recherche d'une vasodilatation coronaire maximale en cours de coronarographie, en préparation notamment à une angioplastie coronaire.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas :

·         d'hypersensibilité aux dérivés nitrés ou à un des autres constituants de ce médicament.

Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE en cas de :

·         choc hypovolémique, hypotension artérielle,

·         cardiomyopathie obstructive

·         infarctus du myocarde de siège inférieur avec extension au ventricule droit, à la phase aiguë,

·         hypertension intra-crânienne,

·         en cas d'allaitement.

 

Posologie et mode d'administration

La voie intraveineuse est utilisée lorsqu'un effet rapide et soutenu est souhaité.

En perfusion veineuse continue à débit constant

La posologie initiale est fonction du principe actif et de l'indication.

La posologie sera ensuite adaptée progressivement par paliers de 1 mg/h, en fonction de l'évolution clinique et hémodynamique (surveillance tensionnelle étroite).

L'utilisation prolongée au-delà de 4 à 5 jours de dérivés nitrés par voie intraveineuse expose à un phénomène d'échappement thérapeutique.

·         En l'absence d'insuffisance cardiaque (angor instable) :

o   posologie initiale : 2 à 4 mg/h

o   posologie d'entretien : 2 à 5 mg/h

·         en cas d'insuffisance cardiaque :

o   posologie initiale : 2 à 4 mg/h

o   posologie d'entretien : 2 à 15 mg/h

·         adaptation posologique :

o   toutes les 45 min.

Si la tension artérielle systolique est inférieure à 110 mmHg ou si le patient est en état de déplétion hydrosodée, commencer de 1 à 3 mg/h.

En injection intraveineuse directe lente (2 min)

Utilisable en urgence (oedème aigu du poumon) ou à la phase initiale d'un traitement, à la dose maximale de 2 mg.

Le relais de la voie intraveineuse peut être assuré par l'administration de dérivés nitrés par voie orale ou de dispositifs transdermiques.

Voie intracoronaire

La dose est fonction de l'effet recherché, la réponse est dose dépendante:

·         en présence d'un spasme artériel coronaire: une dose de 2 à 3 mg est nécessaire, une deuxième dose peut être utilisée quelques minutes plus tard ;

·         en l'absence de spasme artériel coronaire: des doses plus faibles, de 0,1 à 0,5 mg sont généralement suffisantes pour obtenir une vasodilatation coronaire maximale sans effet périphérique notable.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

·         Lors de l'administration répétée par voie intracoronaire au cours des actes de cardiologie interventionnelle, une hypotension artérielle et un malaise vagal peuvent survenir et peuvent être traités par un remplissage vasculaire et l'administration d'atropine (0,5 mg à 1 mg) par voie intraveineuse.

Précautions d'emploi

·         Il est recommandé de ne pas arrêter brutalement le traitement, en raison du risque de rebond.

·         Contrôler la pression artérielle systémique, avant et pendant la durée du traitement.

·         La posologie efficace devra être atteinte progressivement en raison du risque d'hypotension artérielle systémique et de céphalées violentes chez certains sujets.

·         Les substances vasodilatatrices, anti-hypertensives et les diurétiques peuvent majorer l'hypotension provoquée par les dérivés nitrés, surtout chez les personnes âgées.

·         Il n'est pas logique d'associer le dinitrate d'isosorbide avec la molsidomine, le nicorandil ou le nitroprussiate de sodium.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'y a pas de données fiables de tératogénèse chez l'animal.

En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du dinitrate d'isosorbide lorsqu'il est administré pendant la grossesse.

En conséquence, hormis en situation aiguë, l'utilisation du dinitrate d'isosorbide est déconseillée pendant la grossesse.

Allaitement

En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

 

Effets indésirables

·         Céphalées dose-dépendantes, fréquentes en début de traitement et le plus souvent transitoires, ou pouvant nécessiter une diminution de posologie.

·         Hypotension artérielle surtout rapportée chez le sujet âgé ou lors d'association à d'autres vasodilatateurs. Ces hypotensions peuvent être associées à une tachycardie réflexe et s'accompagner de sensations vertigineuses, de lipothymies, ou de syncopes exceptionnellement.

·         Vasodilatation cutanée avec érythème et bouffées de chaleur.

·         Troubles digestifs (nausées et vomissements).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

 

Surdosage

En cas de surdosage massif, les dérivés nitrés peuvent entraîner une méthémoglobinémie, justifiant une prise en charge en milieu spécialisé.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : VASODILATATEUR UTILISE EN CARDIOLOGIE, code ATC : C01DA08

Les dérivés nitrés sont des donneurs de monoxyde d'azote (NO). Le NO, en stimulant la formation de GMP cyclique, conduit à une relaxation des fibres musculaires lisses vasculaires.

Les actions principales des dérivés nitrés sont les suivantes:

·         une vasodilatation veineuse prédominante et responsable d'une diminution du retour veineux cardiaque, donc de la pré-charge cardiaque;

·         une vasodilatation coronaire qui, associée à une diminution de la pression télédiastolique du ventricule gauche liée à la diminution du retour veineux, entraîne une redistribution de la perfusion coronaire vers les zones sous-endocardiques, particulièrement vulnérables à l'ischémie ;

·         une action antispastique au niveau coronaire ;

·         une vasodilatation artériolaire périphérique à forte dose, entraînant une réduction des résistances vasculaires périphériques, donc de la post-charge cardiaque.

Ces effets contribuent au repos et à l'effort, à une diminution des besoins en oxygène du myocarde (diminution de la charge de travail cardiaque liée aux pré- et post-charge) et à une augmentation des apports en oxygène (vasodilatation coronaire et redistribution), qui sont à l'origine des indications des dérivés nitrés dans l'angor.

Par ailleurs la diminution du retour veineux cardiaque, qui s'accompagne d'une diminution des pressions capillaires pulmonaires, associée à la diminution de la post-charge en cas de fortes doses de dérivés nitrés, sont à l'origine des indications de certains dérivés dans l'insuffisance cardiaque gauche ou globale.

Voie intracoronaire chez l'homme :

·         une dose intracoronaire de 0,1 mg à 0,5 mg de dinitrate d'isosorbide permet d'obtenir une vasodilatation coronaire sans effet hémodynamique périphérique,

·         les doses supérieures de 1 à 3 mg permettent de lever le spasme artériel coronaire mais peuvent entraîner les effets périphériques connus des dérivés nitrés,

·         l'effet hémodynamique et coronaire maximum se situe entre la deuxième et la quatrième minute, des doses supplémentaires peuvent être réinjectées après ce délai.

·         En perfusion IV à débit constant (2 à 2,5 mg/h), sans dose de charge, les concentrations plasmatiques en ditrinate d'isosorbide (DNIS) atteignent un pseudo-plateau d'équilibre en 90 à 120 min. de perfusion. La baisse de pression artérielle systolique et de travail cardiaque (produit pression systolique - fréquence cardiaque) observée dès la 20ème min. de perfusion est maximale au plateau de concentration et se prolonge plus de 2 h après l'arrêt de celle-ci.

·         Le DNIS en perfusion IV se caractérise par des paramètres de distribution élevés: le volume de distribution apparent à l'état d'équilibre est de l'ordre de 4,35 ± 1,7 l/kg et la clairance systémique de l'ordre de 3,80 ± 1,48 l/min.

·         La diffusion tissulaire, chez l'animal, est importante et rapide: le coeur, les parois artérielles et veineuses notamment sont durablement imprégnés. Par cette voie, le DNIS est aussi métabolisé par les glutathions transférases hépatiques (dénitration en 2 et 5-mononitrates d'isosorbide).

·         La demi-vie d'élimination est de l'ordre de 65 ± 30 min. et s'apparente à celle trouvée après administration par voie perlinguale et orale.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

2 ans.

Après ouverture, le produit doit être utilisé immédiatement.

Précautions particulières de conservation :

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

Compatibilité avec le matériel de perfusion :

Des études montrent qu'une partie non négligeable des dérivés nitrés injectables est adsorbée par le plastique du matériel de perfusion en chlorure de polyvinyle.

·         Contenant et seringues : le matériel en verre, en polypropylène ou en polyéthylène doit être utilisé préférentiellement.

·         Tubulures, prolongateur : l'utilisation de tubulures et de prolongateur en polypropylène, polyéthylène ou en téflon est recommandée.

50 ampoules en verre de 10 ml.