Ropinirole sandoz 5 mg, comprimé pelliculé, boîte de 21
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Ropinirole sandoz est un médicament générique sous forme de comprimé pelliculé (21) à base de Ropinirole (5 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 26/11/2010 par SANDOZ au prix de 18,14€ et retiré du marché le 03/04/2015.
À propos
- Ropinirole
Principes actifs
- Noyau :
- Lactose
- Cellulose microcristalline (E460)
- Croscarmellose sodique (E468)
- Magnésium stéarate (E572)
- Pelliculage :
- Hypromellose (E464)
- Titane dioxyde (E171)
- Macrogol
- Fer dioxyde (E172)
- Carmin d'indigo (E132)
- Polysorbate 80 (E433)
Excipients
système nerveux
antiparkinsoniens
dopaminergiques
agonistes dopaminergiques
ropinirole
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 26/11/2010 et le 03/04/2015.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Maladie de Parkinson
Indications thérapeutiques
· Maladie de Parkinson dans les conditions suivantes:
o traitement de première intention en monothérapie pour différer la mise à la dopathérapie,
o association à la lévodopa en cours d'évolution de la maladie lorsque l'effet de la dopathérapie s'épuise ou devient inconstant, et qu'apparaissent des fluctuations de l'effet thérapeutique (fluctuations de type "fin de dose" ou effets "on-off").
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
· Hypersensibilité au ropinirole ou à l'un des excipients
· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min).
· Insuffisance hépatique.
Posologie et mode d'administration
Voie orale.
La posologie doit être adaptée individuellement, en fonction de l'efficacité et de la tolérance.
Maladie de Parkinson
Adultes
ROPINIROLE doit être administré en trois prises, de préférence au cours des repas pour améliorer la tolérance gastro-intestinale.
Début du traitement
La dose initiale de ropinirole recommandée est de 0,25 mg, 3 fois par jour pendant la première semaine. La dose de ropinirole est ensuite augmentée de 0,25 mg par prise, 3 fois par jour selon le schéma suivant:
| Semaine |
| |||
1 | 2 | 3 | 4 | ||
Dose de ropinirole par prise (mg) | 0,25 | 0,5 | 0,75 | 1 | |
Dose de ropinirole quotidienne totale (mg) | 0,75 | 1,5 | 2,25 | 3 |
Poursuite du traitement
Après la phase d'instauration du traitement, la dose de ropinirole peut être augmentée chaque semaine de 0,5 à 1 mg par prise, 3 fois par jour (soit 1,5 à 3 mg/jour).
Une réponse thérapeutique peut être obtenue pour des doses de ropinirole allant de 3 à 9 mg/jour. Si les symptômes ne sont pas ou plus suffisamment contrôlés après la phase d'instauration décrite ci-dessus, la dose de ropinirole peut être progressivement augmentée jusqu'à 24 mg par jour et cette dose ne devra pas être dépassée.
Des doses quotidiennes de ropinirole supérieures à 24 mg n'ont pas été étudiées.
Si le traitement est interrompu pendant un jour ou plus, la reprise du traitement devra se faire selon le même schéma posologique (décrit plus haut).
Lorsque ROPINIROLE est administré en association à la lévodopa, il est possible de réduire progressivement la dose de lévodopa en fonction de la réponse clinique. Dans les essais cliniques, la dose de lévodopa a été progressivement réduite d'environ 20 % chez les patients recevant du ropinirole en association. A un stade avancé de la maladie de Parkinson, chez les patients recevant du ropinirole en association à la lévodopa, des dyskinésies peuvent apparaître au cours de la phase d'instauration de traitement par le ropinirole. Les essais cliniques ont montré qu'une réduction de la dose de lévodopa peut améliorer les dyskinésies (voir rubrique Effets indésirables).
Lorsque le ropinirole est utilisé en remplacement d'un autre agoniste dopaminergique, ce dernier doit être arrêté selon les recommandations qui s'y rattachent avant de commencer le traitement par le ropinirole.
Comme pour les autres agonistes dopaminergiques, s'il est nécessaire, l'arrêt du traitement par le ropinirole doit se faire progressivement en réduisant le nombre de prises quotidiennes sur une période d'une semaine.
Pour des doses non réalisables avec cette spécialité, d'autres dosages de ROPINIROLE plus adaptés sont disponibles.
Enfants et adolescents
ROPINIROLE n'est pas recommandé chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans en raison de l'absence de données de sécurité d'emploi et d'efficacité.
Sujets âgés
Une diminution de la clairance du ropinirole est observée après 65 ans. Toute augmentation de dose sera plus progressive et adaptée en fonction de la réponse clinique.
Insuffisants rénaux
Chez les patients parkinsoniens ayant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min), il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie. Il est contre-indiqué dans l'insuffisance rénale sévère (voir rubrique Contre-indications).
Comprimé pelliculé rond, bleu, biconvexe, gravé « 425 » sur une face.
Mises en garde et précautions d'emploi
Une somnolence et des accès de sommeil d'apparition soudaine ont été rapportés lors du traitement par ropinirole particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson. Un endormissement soudain pendant les activités quotidiennes dans certains cas sans prodrome, a été rapporté dans quelques cas peu fréquents. Les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis d'être prudents lors de la conduite automobile ou l'utilisation des machines pendant le traitement avec ropinirole. Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d'apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines. Une réduction des doses ou un arrêt du traitement peut être envisagé.
Les patients présentant des troubles psychiatriques ou psychotiques majeurs ou ayant des antécédents ne doivent être traités par des agonistes dopaminergiques que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques encourus.
Des troubles du contrôle des impulsions incluant le jeu pathologique, une augmentation de la libido et de l'hypersexualité ont été décrits chez des patients traités par agonistes dopaminergiques, y compris ROPINIROLE.
Le ropinirole ne devra pas être utilisé pour traiter l'akathisie, la tasikinésie (tendance compulsive à la marche induite par les neuroleptiques) ou un Syndrome des Jambes Sans Repos secondaire (par exemple: lié à une insuffisance rénale, à une anémie par carence martiale ou à une grossesse).
Ce médicament contient du lactose.
Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Précautions d'emploi
En raison du risque d'hypotension, une surveillance de la pression artérielle est recommandée, en particulier lors de l'instauration du traitement, chez les patients présentant une affection cardio-vasculaire sévère (en particulier insuffisance coronarienne).
Grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'y a pas de données sur l'utilisation du ropinirole chez la femme enceinte.
Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Le risque potentiel dans l'espèce humaine étant inconnu, le ropinirole n'est pas recommandé pendant la grossesse à moins que le bénéfice attendu pour la patiente l'emporte sur le risque potentiel encouru par le foetus.
Allaitement
Le ropinirole ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent car il peut inhiber la lactation.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Il n'existe pas d'interaction pharmacocinétique entre le ropinirole et la lévodopa ou la dompéridone (médicament indiqué dans le traitement des nausées et vomissements) justifiant un ajustement de la posologie de l'un ou l'autre de ces médicaments. La dompéridone antagonise périphériquement les actions dopaminergiques du ropinirole et ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique, d'où sa valeur en tant qu'agent antiémétique chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques à action centrale.
Une augmentation des concentrations plasmatiques du ropinirole a été observée chez les patientes traitées par de fortes doses d'estrogènes. Chez les patientes recevant déjà une hormonothérapie substitutive, le traitement par le ropinirole peut être commencé de façon habituelle. Toutefois, une adaptation de la posologie du ropinirole pourra être nécessaire, au regard de la clinique, en cas d'instauration ou d'arrêt d'une hormonothérapie substitutive.
Le ropinirole est principalement métabolisé par l'isoenzyme CYP1A2 du cytochrome P450.
Dans une étude pharmacocinétique (menée chez des patients atteints de maladie de Parkinson avec du ropinirole à une posologie de 2 mg, 3 fois par jour) la ciprofloxacine a augmenté la Cmax et l'aire sous la courbe du ropinirole, respectivement de 60 et 84 %, avec un risque potentiel d'effets indésirables. Ainsi, chez les patients recevant déjà du ropinirole, il peut être nécessaire d'ajuster la posologie du ropinirole quand des médicaments inhibiteurs du CYP1A2 (tels que la ciprofloxacine, l'énoxacine ou la fluvoxamine) sont introduits ou arrêtés.
Une étude d'interaction pharmacocinétique menée entre le ropinirole (à une posologie de 2 mg, 3 fois par jour) et la théophylline, un substrat du CYP1A2, n'a pas mis en évidence de modification de la pharmacocinétique du ropinirole ou de la théophylline. Par conséquent, il n'est pas attendu que le ropinirole interagisse avec les autres médicaments métabolisés par le cytochrome CYP1A2.
Les données in vitro ont montré qu'aux doses thérapeutiques, le ropinirole a un faible potentiel inhibiteur du cytochrome P450. Il est donc peu probable que le ropinirole altère la pharmacocinétique des autres médicaments par la voie du cytochrome P450.
Fumer provoque une induction du métabolisme de l'isoenzyme CYP1A2. Ainsi, lorsqu'un patient arrête ou commence à fumer pendant un traitement par ropinirole, une adaptation de la posologie peut être nécessaire.
Les neuroleptiques et autres antagonistes dopaminergiques à action centrale, comme le sulpiride ou le métoclopramide, peuvent diminuer l'efficacité du ropinirole. Par conséquent, l'association du ropinirole à ces médicaments doit être évitée.
L'association de ropinirole avec les hypotenseurs ou les médicaments anti-arythmiques n'a pas été étudiée.
Dasn une études chez les patients parkinsoniens recevant de la digoxine, aucune interaction nécessitant un ajustement des doses n'a été observée.
Il n'existe pas d'information sur le potentiel d'interaction entre le ropinirole et l'alcool. Comme avec les autres médicaments agissant de manière centrale, les patients doivent être mis en garde en ce qui concerne la prise de ropinirole avec de l'alcool.
Effets indésirables
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Les effets indésirables qui ont été rapportés sont classés ci-dessous par système organe et par fréquence. Les fréquences sont définies selon la convention suivante: très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), peu fréquents (≥1/1000, <1/100), rares (≥1/10000, <1/1000), très rares (<1/10000), inconnus (ne pouvant pas être estimée à partir des données disponibles).
Maladie de Parkinson
Les événements fréquents et peu fréquents ont en général été déterminés à partir de données de sécurité groupées de populations d'études cliniques et sont présentées sous forme d'incidence supérieure au placebo.
Les événements rares et très rares ont en général été déterminés à partir des données de pharmacovigilance et renvoient donc au taux de notifications plutôt qu'à la fréquence réelle.
Effets indésirables rapportés lors des essais cliniques sur la maladie de Parkinson avec des doses allant jusqu'à 24 mg/jour.
Troubles du système immunitaire
Inconnu: Réactions d'hypersensibilité (incluant urticaire, angioedème, éruption cutanée, prurit)
Troubles psychiatriques
Fréquent: hallucinations.
Peu fréquent: réactions psychotiques (autres que des hallucinations) incluant délires, illusions, paranoïa.
Chez des patients avec une maladie de Parkinson traités par agonistes dopaminergiques y compris le ROPINIROLE, principalement à doses élevées, des troubles du contrôle des impulsions (incluant jeu pathologique et l'hypersexualité) et une augmentation de la libido ont été rapportés. Ces cas étaient généralement réversibles lors de la diminution de la dose ou de l'arrêt du traitement.
Utilisation en association à la lévodopa
Fréquent: confusion.
Troubles du système nerveux
Très fréquent: somnolence.
Fréquent: étourdissements (y compris vertiges).
Peu fréquent: accès de sommeil d'apparition soudaine, somnolence diurne excessive. Somnolence pouvant être associée peu fréquemment avec une somnolence diurne excessive et des accès de sommeil d'apparition soudaine.
Utilisation en monothérapie
Très fréquent: syncope.
Utilisation en association à la lévodopa
Très fréquent: dyskinésie.
A un stade avancé de la maladie de Parkinson, des dyskinésies peuvent apparaître lors de la phase d'instauration de traitement par le ropinirole. Les essais cliniques ont montré qu'une réduction de la dose de lévodopa peut améliorer les dyskinésies (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Troubles vasculaires
Peu fréquent: hypotension orthostatique, hypotension, rarement sévères.
Troubles gastro-intestinaux
Utilisation en monothérapie
Fréquent: vomissements, douleurs abdominales (pyrosis).
Utilisation en association
Très fréquent: nausées.
Fréquent: pyrosis.
Troubles hépato-biliaires
Inconnu: réactions hépatiques, principalement une élévation des enzymes hépatiques.
Troubles généraux
Utilisation en monothérapie
Fréquent: oedème des membres inférieurs.
Données post-marketing
Chez les patients atteints de maladie de Parkinson, le ropinirole est associé peu fréquemment (>1/1000, <1/100) à une somnolence diurne excessive et accès de sommeil d'apparition soudaine. Dans le Syndrome de Jambes Sans Repos, ce phénomène est rare (<1/10000).
Le traitement par ropinirole est associé peu fréquemment (>1/1000, <1/100) à une hypotension orthostatique ou une hypotension, rarement sévères.
Prise en charge des effets indésirables
Une réduction de la posologie devra être envisagée en cas de survenue d'effets indésirables significatifs. Après amélioration de l'effet indésirable, la posologie pourra être ré-augmentée progressivement. Des médicaments anti-nauséeux qui ne sont pas des antagonistes dopaminergiques d'action centrale, tels que la dompéridone, peuvent être utilisés, si nécessaire.
Surdosage
Les symptômes d'un surdosage en ropinirole sont liés à son activité dopaminergique. Ces symptômes, qui peuvent être atténués par un traitement approprié par des antagonistes dopaminergiques, tels que les neuroleptiques ou le métoclopramide.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
ROPINIROLE peut modifier les capacités à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent être prévenus de la possibilité de l'apparition d'étourdissements (y compris vertige).
Les patients traités par ropinirole présentant une somnolence et/ou des accès de sommeil d'apparition soudaine, doivent être informés qu'ils ne doivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une altération de leur vigilance pourrait les exposer eux-mêmes ou d'autres personnes à un risque d'accident grave ou de décès (par exemple l'utilisation de machines), jusqu'à la disparition de ces effets (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). |
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique: AGONISTE DOPAMINERGIQUE.
Code ATC: N04BC04.
Le ropinirole est un agoniste dopaminergique non ergoté
Maladie de Parkinson
Le ropinirole pallie la déplétion en dopamine qui caractérise la maladie de Parkinson par stimulation des récepteurs striataux dopaminergiques.
Le ropinirole inhibe la sécrétion de prolactine par action au niveau de l'hypothalamus et de l'hypophyse.
Etude de l'effet du ropinirole sur la repolarisation cardiaque.
Une étude approfondie conduite chez des volontaires sains, hommes et femmes, recevant les doses 0,5 mg, 1 mg, 2 mg et 4 mg de ropinirole comprimé pelliculé (à libération immédiate) une fois par jour a montré, par rapport au placebo, une augmentation maximum de la durée de l'intervalle QT de 3,46 millisecondes (meilleur estimateur de la vraie différence) à la dose de 1 mg. La limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % pour le plus grand effet moyen était inférieure à 7,5 millisecondes. L'effet du ropinirole à des doses plus élevées n'a pas été systématiquement évalué.
Les données cliniques disponibles issues de l'étude sur l'intervalle QT ne permettent pas d'indiquer un risque de prolongation de l'intervalle QT pour des doses de ropinirole supérieures à 4 mg/jour. Un risque de prolongation de l'intervalle QT ne peut pas être exclu car une étude jusqu'aux doses de 24 mg/jour n'a pas été menée.
Absorption
La biodisponibilité du ropinirole est d'environ 50 % (36 % à 57 %). L'absorption orale du ropinirole comprimé pelliculé (à libération immédiate) est rapide avec une Cmax obtenue en moyenne 1,5 heures après la prise. Un repas riche en graisse diminue l'absorption de ropinirole, comme l'indique le retard du Tmax moyen de 2,6 heures et la diminution moyenne de 25 % de la Cmax.
Distribution
La fixation du ropinirole aux protéines plasmatiques est faible (10 - 40 %).
En raison de sa forte lipophilie, le volume de distribution du ropinirole est important (approximativement 7 l/kg).
Métabolisme
Le ropinirole est principalement métabolisé par l'enzyme CYP1A2 du cytochrome P450 et ses métabolites sont essentiellement éliminés par voie urinaire. Le métabolite principal est au moins 100 fois moins puissant que le ropinirole dans les modèles animaux explorant la fonction dopaminergique.
Elimination
La demi-vie d'élimination moyenne du ropinirole de la circulation systémique est d'environ 6 heures. L'exposition systémique au ropinirole (Cmax et Aire Sous la Courbe) est approximativement proportionnelle avec la dose dans la fourchette thérapeutique. Aucun changement dans la clairance du ropinirole n'est observé après une administration orale unique ou répétée. Une large variabilité inter-individuelle des paramètres pharmacocinétiques a été observée.
Linéarité
La pharmacocinétique du ropinirole est globalement linéaire (Cmax et AUC) dans l'intervalle thérapeutique entre 0,25 mg et 4 mg après dose unique et doses répétées.
Caractéristiques liées à la population
Chez les patients âgés de plus de 65 ans, une diminution d'environ 30 % de la clairance systémique du ropinirole est possible.
Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min), aucun changement de la pharmacocinétique du ropinirole n'est observé. Aucune donnée n'est disponible chez le patient présentant une insuffisance rénale sévère.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation:
2 ans.
Précautions particulières de conservation :A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
21 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium/Aluminium).