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Spiramycine/metronidazole cristers 1,5 m ui/250 mg, comprimé pelliculé, boîte de 10

Spiramycine/metronidazole cris est un médicament générique sous forme de comprimé pelliculé (10) à base de Spiramycine + métronidazole (1,5 MUI/250 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 22/07/2010 par CRISTERS au prix de 5,42€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Spiramycine
  • Métronidazole

    Excipients

  • Noyau :
  • Carboxyméthylamidon
  • Mannitol (E421)
  • Hydroxypropylcellulose (E463)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Cellulose microcristalline (E460)
  • Pelliculage :
  • Sepifilm blanc :
  • Hypromellose (E464)
  • Macrogol
  • Titane dioxyde (E171)

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • associations d'antibactériens

          • associations d'antibactériens

            • spiramycine et métronidazole

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 22/07/2010.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Abcès dentaire
  • Phlegmon buccal
  • Cellulite périmaxillaire
  • Péricoronarite
  • Gingivite
  • Stomatite
  • Parodontite
  • Parotidite
  • Sous-maxillite
  • Complication infectieuse post-opératoire en chirurgie odontostomatologique

Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de ce médicament. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

Traitement curatif

Les indications sont limitées aux infections stomatologiques aiguës, chroniques ou récidivantes:

Abcès dentaires, phlegmons, cellulites périmaxillaires, péricoronarites,

Gingivites, stomatites,

Parodontites,

Parotidites, sous-maxillites.

Traitement préventif

Traitement préventif des complications infectieuses locales post-opératoires en chirurgie odonto-stomatologique.

L'efficacité dans la prévention de l'endocardite infectieuse n'a pas été démontrée.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les cas suivants :

·         Hypersensibilité aux imidazolés, à la spiramycine et/ou à l'un des excipients,

·         Enfants de moins de 15 ans.

Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE en association avec le disulfirame et l'alcool ou les médicaments en contenant (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

 

Posologie et mode d'administration

Traitement curatif

ENFANT DE PLUS DE 15 ANS ET ADULTE:

2 à 3 comprimés par jour en 2 ou 3 prises, au cours des repas (soit: 3 à 4,5 M U.I de spiramycine et 500 à 750 mg de métronidazole.)

Dans les cas sévères, la posologie peut être portée à 4 comprimés par jour.

Traitement préventif des complications infectieuses locales post-opératoires en chirurgie odonto-stomatologique:

ENFANT DE PLUS DE 15 ANS ET ADULTE: 2 à 3 comprimés par jour en 2 ou 3 prises, au cours des repas.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

La survenue, en début de traitement, d'un érythème généralisé fébrile associé à des pustules, doit faire suspecter une pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir rubrique Effets indésirables); elle impose l'arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de spiramycine seule ou associée.

Eviter les boissons alcoolisées (effet antabuse) (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Interrompre le traitement en cas d'ataxie, de vertiges, de confusion mentale.

En raison de la présence de métronidazole, tenir compte du risque d'aggravation de l'état neurologique chez les malades atteints d'affections neurologiques centrales et périphériques sévères, chroniques ou évolutives.

Précautions d'emploi

De très rares cas d'anémie hémolytique ayant été rapportés chez les patients ayant un déficit en Glucose-6-Phosphate-Déshydrogénase, l'utilisation de la spiramycine dans cette population de patients n'est pas recommandée.

En cas d'antécédents de troubles hématologiques, de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé, il est recommandé de pratiquer régulièrement des examens sanguins, particulièrement contrôle de la formule leucocytaire.

En cas de leucopénie, l'opportunité de la poursuite du traitement dépend de la gravité de l'infection.

En cas de traitement prolongé, surveiller l'apparition de signes évocateurs d'effet indésirable à type de neuropathies centrale ou périphérique (paresthésies, ataxie, vertige, crises convulsives).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

L'utilisation de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin quel qu'en soit le terme.

METRONIDAZOLE:

En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier du métronidazole. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène du métronidazole.

SPIRAMYCINE:

L'utilisation de la spiramycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, l'utilisation large de la spiramycine au cours de la grossesse n'a pas révélé, à ce jour, d'effet malformatif ou foetotoxique de cette molécule.

Allaitement

Le métronidazole et la spiramycine passant dans le lait maternel, éviter l'administration de ce médicament pendant l'allaitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

LIEE A LA SPIRAMYCINE:

Associations à prendre en compte

+ Lévodopa (associée à la carbidopa)

Inhibition de l'absorption de la carbidopa avec diminution des concentrations plasmatiques de la lévodopa.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la lévodopa.

LIEES AU METRONIDAZOLE:

Associations déconseillées

+ Disulfirame

Bouffées délirantes, état confusionnel.

+ Alcool

Effet antabuse (chaleur, rougeur, vomissements, tachycardie). Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Anticoagulants oraux

Augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique par diminution de son métabolisme hépatique.

Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l'INR. Adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par ce médicament et 8 jours après son arrêt.

Associations à prendre en compte

+ Fluoro-uracile

Augmentation de la toxicité du fluoro-uracile par diminution de sa clairance.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

Interactions avec les examens paracliniques

Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de Nelson.

 

Effets indésirables

LIES A LA SPIRAMYCINE:

Système gastro-intestinal:

Gastralgies, nausées, vomissements, diarrhée et très rares cas de colites pseudo-membraneuses.

Peau et annexes:

Eruptions, urticaire, prurit.

Très rarement oedème de Quincke, chocs anaphylactiques.

Très rares cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Système nerveux central et périphérique:

Paresthésies occasionnelles et transitoires.

Manifestations hépatiques:

Très rares cas d'anomalies des tests hépatiques.

Lignée sanguine:

De très rares cas d'anémie hémolytique ont été rapportés (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

LIES AU METRONIDAZOLE

Système gastro-intestinal

Troubles digestifs bénins (douleurs épigastriques, nausées, vomissements, diarrhée)

Glossite avec sensation de sécheresse de la bouche, stomatite, goût métallique, anorexie,

Exceptionnellement, cas de pancréatites réversibles à l'arrêt du traitement.

Peau et annexes

Bouffées congestives, prurit, éruption cutanée parfois fébrile;

Urticaire, oedème de Quincke, exceptionnellement choc anaphylactique.

Système nerveux central et périphérique

Céphalées,

Neuropathies sensitives périphériques,

Convulsions, vertiges, ataxie.

Troubles psychiatriques

Confusion, hallucinations.

Lignée sanguine

Très rares cas de neutropénie, d'agranulocytose, et de thrombopénie.

Manifestations hépatiques

Très rares cas d'anomalies réversibles des fonctions hépatiques et d'hépatites cholestatiques.

Divers

Apparition d'une coloration brun-rougeâtre des urines due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.

 

Surdosage

Il n'existe pas d'antidote spécifique pour la spiramycine ni le métronidazole.

En cas de surdosage, le traitement est symptomatique.

TROUBLES LIES A LA SPIRAMYCINE:

Il n'y a pas de dose toxique connue pour la spiramycine.

Les signes attendus à forte dose sont digestifs: nausées, vomissements, diarrhée.

Des cas d'allongement de l'intervalle QT régressifs à l'arrêt du traitement ont été observés chez des nouveau-nés traités à de fortes doses de spiramycine et après administration intraveineuse de spiramycine chez les sujets à risque d'allongement de l'intervalle QT. En cas de surdosage en spiramycine, un ECG est donc recommandé pour mesure de l'intervalle QT, ce d'autant qu'il existe d'autres facteurs de risque associé (hypokaliémie, allongement congénital de l'intervalle QTc, association aux médicaments prolongeant l'intervalle QT et/ou donnant des torsades de pointes).

TROUBLES LIES AU METRONIDAZOLE

Des cas d'administration d'une dose unique jusqu'à 12 g ont été rapportés lors de tentatives de suicide et de surdosage accidentel. Les symptômes se sont limités à des vomissements, ataxie et légère désorientation.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Il convient d'avertir les patients du risque potentiel de vertiges, de confusion, d'hallucinations ou de convulsions et de leur recommander de ne pas conduire de véhicules ni d'utiliser de machines en cas de survenue de ce type de troubles.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique: ASSOCIATIONS D'ANTIBACTERIENS,

Code ATC: J01RA.

Ce médicament est une association de spiramycine, antibiotique de la famille des macrolides, et de métronidazole, antibiotique de la famille des nitro-5-imidazolés, réservée à la pathologie infectieuse buccodentaire.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-MICROBIENNE

SPIRAMYCINE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S £ 1 mg/l         et         R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

 

Aérobies à Gram positif

 

Bacillus cereus

 

Corynebacterium diphtheriae

 

Entérocoques

50 - 70 %

Rhodococcus equi

 

Staphylococcus méti-S

 

Staphylococcus méti-R *

70 - 80 %

Streptococcus B

 

Streptococcus non groupable

30 - 40 %

Streptococcus pneumoniae

35 - 70 %

Streptococcus pyogenes

16 - 31 %

Aérobies à Gram négatif

 

Bordetella pertussis

 

Branhamella catarrhalis

 

Campylobacter

 

Legionella

 

Moraxella

 

Anaérobies

 

Actinomyces

 

Bacteroides

30 - 60 %

Eubacterium

 

Mobiluncus

 

Peptostreptococcus

30 - 40 %

Porphyromonas

 

Prevotella

 

Propionibacterium acnes

 

 

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

Autres

 

Borrelia burgdorferi

 

Chlamydia

 

Coxiella

 

Leptospires

 

Mycoplasma pneumoniae

 

Treponema pallidum

 

ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES

 

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

 

Aérobies à Gram négatif

 

Neisseria gonorrhoeae

 

Anaérobies

 

Clostridium perfringens

 

Autres

 

Ureaplasma urealyticum

 

ESPÈCES RÉSISTANTES

 

Aérobies à Gram positif

 

Corynebacterium jeikeium

 

Nocardia asteroïdes

 

Aérobies à Gram négatif

 

Acinetobacter

 

Entérobactéries

 

Haemophilus

 

Pseudomonas

 

Anaérobies

 

Fusobacterium

 

Autres

 

Mycoplasma hominis

 

La spiramycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.

*    La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

METRONIDAZOLE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S £ 4 mg/l         et         R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

 

Aérobies à Gram négatif

 

Helicobacter pylori

30 %

Anaérobies

 

Bacteroides fragilis

 

Bifidobacterium

60 - 70 %

Bilophila

 

Clostridium

 

Clostridium difficile

 

Clostridium perfringens

 

Eubacterium

20 - 30 %

Fusobacterium

 

Peptostreptococcus

 

Porphyromonas

 

Prevotella

 

Veillonella

 

ESPÈCES RÉSISTANTES

 

Aérobies à Gram positif

 

Actinomyces

 

Anaérobies

 

Mobiluncus

 

Propionibacterium acnes

 

ACTIVITÉ ANTIPARASITAIRE

 

Entamoeba histolytica

 

Giardia intestinalis

 

Trichomonas vaginalis

 

 

Synergie: la moyenne des CMI des deux produits isolés et associés montre qu'il existe une synergie pour inhiber certaines souches bactériennes sensibles.

Sur Bacteroides fragilis, il suffit donc d'environ 16 fois moins de spiramycine et 4 fois moins de métronidazole.

CMI en µg/ml

souches Bacteroides

mélaninogénique

Bacteroides fragilis

Métronidazole seul

0,25

0,5

Métronidazole
+ spiramycine 0,125 µg/ml

0,062

0,125

Spiramycine seule

2

32

Spiramycine
 + métronidazole 0,125 µg/ml

0,125

2

SPIRAMYCINE

Absorption

L'absorption de la spiramycine est rapide, mais incomplète. Elle n'est pas modifiée par la prise d'aliments.

Distribution

Après administration per os de 6 M.U.I., la concentration sérique maximale est de 3,3 µg/ml.

La demi-vie plasmatique est voisine de 8 heures.

La spiramycine ne pénètre pas dans le LCR. Elle passe dans le lait maternel.

La liaison aux protéines plasmatiques est faible (10%).

Il existe une excellente diffusion salivaire et tissulaire (poumons: 20-60 µg/g, amygdales: 20-80 µg/g, sinus infectés: 75-110 µg/g, os: 5 - 100 µg/g).

Dix jours après l'arrêt du traitement, il reste 5 à 7 µg/g de principe actif dans la rate, le foie, les reins.

Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).

Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.

Ces propriétés expliquent l'activité des macrolides sur les bactéries intracellulaires.

Biotransformation

La spiramycine est métabolisée dans le foie, avec formation de métabolites inconnus chimiquement mais actifs.

Excrétion

Urine: 10% de la dose ingérée.

Elimination biliaire très importante: concentrations 15 à 40 fois supérieures aux concentrations sériques.

La spiramycine est présente en quantité non négligeable dans les fécès.

METRONIDAZOLE

Absorption

Après administration orale, le métronidazole est rapidement absorbé, 80 pour cent au moins en une heure. Les pics sériques obtenus après administration orale sont similaires à ceux obtenus après administration intraveineuse de doses équivalentes.

La biodisponibilité par voie orale est de 100 pour cent. Elle n'est pas significativement modifiée par l'ingestion simultanée de nourriture.

Distribution

Environ 1 heure après la prise unique de 500 mg, la concentration sérique maximale atteinte est, en moyenne, de 10 microgrammes/ml. Après 3 heures, la concentration sérique moyenne est de 13,5 microgrammes/ml.

La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.

La liaison aux protéines sanguines est faible: inférieure à 20 pour cent.

Le volume apparent de distribution est important aux environs de 40 l (soit 0.65 l/kg).

La diffusion est rapide et importante, avec des concentrations proches des taux sériques, dans: les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le LCR, la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales.

Le métronidazole traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.

Biotransformation

Le métabolisme est essentiellement hépatique. Par oxydation, deux composés principaux sont formés:

Le métabolite « alcool », métabolite principal, ayant une activité bactéricide sur les bactéries anaérobies d'environ 30 pour cent de celle du métronidazole, et une demi-vie d'élimination d'environ 11 heures;

Le métabolite « acide », en faible quantité, et ayant une activité bactéricide d'environ 5 pour cent de celle du métronidazole.

Excrétion

Forte concentration hépatique et biliaire. Faible concentration colique. Faible élimination fécale. Excrétion surtout urinaire puisque le métronidazole et les métabolites oxydés, excrétés dans les urines représentent environ 35 à 65 pour cent de la dose administrée.

DIFFUSION DANS LA SPHERE BUCCODENTAIRE

Les deux constituants de ce médicament se concentrent dans la salive, le tissu gingival et l'os alvéolaire.

Les concentrations en spiramycine et métronidazole ont été mesurées chez l'homme dans le sérum et ces différents milieux 2 heures après administration de deux comprimés dosés à 750.000 UI de spiramycine et 125 mg de métronidazole; les résultats obtenus, exprimés en microgrammes/ml ou microgrammes/g, sont les suivants:

Concentrations

Sérum

Salive

Gencive

Os alvéolaire

Spiramycine

0,68 ± 0,22

1,54 ± 0,41

26,63 ± 9,65

113,9 ± 41,16

Métronidazole

35,03 ± 12,35

15,32 ± 3,16

7,43 ± 6,34

5,73 ± 2,72

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

3 ans.

Précautions particulières de conservation :

Pas de précautions particulières de conservation.

10 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).