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Amoxicilline/acide clavulanique sandoz 1 g/200 mg adultes, poudre pour solution injectable/pour perfusion (i.v.), boîte de 10 flacons de poudre de 1 g

Amoxicilline/ac clav sandoz ad est un médicament générique mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de poudre pour solution injectable (10) à base de Amoxicilline + acide clavulanique (1 g/200 mg).
Mis en vente le 24/11/2006 par SANDOZ. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Amoxicilline
  • Acide clavulanique

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • bétalactamines : penicillines

          • associations de pénicillines, inhibiteurs de bêtalactamases

            • amoxicilline et inhibiteur d'enzyme

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 24/11/2006.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Infection respiratoire basse
  • Infection ORL
  • Infection gynécologique
  • Infection digestive
  • Infection intra-abdominale
  • Infection rénale
  • Infection urogénitale
  • Infection septicémique
  • Infection endocardique
  • Infection cutanée
  • Infection des tissus mous
  • Infection ostéo-articulaire
  • Prophylaxie d'infection post-opératoire de gastrostomie endoscopique percutanée
  • Prophylaxie d'infection post-opératoire de cholécystectomie
  • Prophylaxie d'infection post-opératoire en chirurgie digestive sous-mésocolique
  • Prophylaxie d'infection en chirurgie carcinologique ORL

Indications thérapeutiques

- Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de ce médicament. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles il a donné lieu et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
- Elles sont limitées aux infections dues aux germes reconnus sensibles, notamment à certaines situations où les espèces bactériennes responsables de l'infection peuvent être multiples et/ou résistantes aux antibiotiques actuellement disponibles. Sur ces bases, ce médicament présente un intérêt tout particulier dans les indications suivantes :
. respiratoires basses,
. ORL,
. gynécologiques,
. digestives et intra-abdominales, en particulier péritonites,
. rénales et urogénitales,
. septicémiques, endocardiques,
. cutanées et des tissus mous,
. ostéo-articulaires,
à l'exclusion des méningites.
- Ce médicament est indiqué chez l'adulte en prophylaxie des infections post-opératoires :
. des gastrostomies endoscopiques percutanées,
. des cholécystectomies,
. en chirurgie digestive sous-mésocolique,
. en chirurgie carcinologique ORL avec ouverture du tractus oropharyngé.
- Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
- Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de :
. allergie aux antibiotiques de la famille des bêtalactamines (pénicillines, céphalosporines) : tenir compte du risque d'allergie croisée avec les antibiotiques du groupe des céphalosporines,
. allergie à l'un des constituants du médicament,
. antécédent d'atteinte hépatique liée à l'association amoxicilline/acide clavulanique.
- Ne pas administrer par voie IM.
DECONSEILLE :
Ce médicament EST GENERALEMENT DECONSEILLE en cas d'association avec le méthotrexate (voir interactions).

 

Posologie et mode d'administration

Posologies exprimées en amoxicilline.
ADULTES :
CHEZ LES SUJETS AUX FONCTIONS RENALES NORMALES :
- Posologie usuelle : 1 g, 2 à 4 fois par jour en IV directe très lente ou en perfusion rapide.
- Dans les septicémies et les infections sévères, la posologie peut être portée à 6 g/jour et même jusqu'à 12 g/jour, SANS JAMAIS DEPASSER POUR L'ADULTE : 200 mg d'acide clavulanique par injection et 1200 mg d'acide clavulanique par jour :
. jusqu'à 6 g/jour, utiliser le dosage 1 g/200 mg.
. de 6 g à 12 g/jour, utiliser le dosage 2 g/200 mg.
- Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie :
. une dose unique de 2 g/200 mg (ou 1 g/200 mg + 1 g amoxicilline) à l'induction anesthésique,
. suivie d'une réinjection d'une dose de 1 g/200 mg si l'intervention dure plus de 4 heures.
Pour la chirurgie digestive, la durée de l'antibioprophylaxie ne doit pas excéder celle de l'intervention. Dans le cas des gastrostomies endoscopiques percutanées, la durée de l'intervention n'excédant pas 2 heures, aucune réinjection n'est nécessaire.
Par contre, pour la chirurgie carcinologique ORL, l'antibioprophylaxie peut durer 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures selon une administration de 1 gramme 2 à 4 fois par jour.
CHEZ LES SUJETS INSUFFISANTS RENAUX :
Clairance de la créatinine : Schéma posologique.
- supérieure à 30 ml/min : Pas d'adaptation posologique nécessaire.
- entre 10 et 30 ml/min : Dose initiale 1 g, puis 500 mg toutes les 12 heures, soit 1/2 flacon de 1 g/200 mg.
- inférieure à 10 ml/min : Dose initiale 1 g, puis 500 mg/jour.
Hémodialyse : dose initiale 1 g, puis 500 mg/jour avec une dose supplémentaire de 500 mg après la dialyse.
Tenir compte des modalités d'administration décrites ci-après.
Mode d'administration :
- Voie intraveineuse stricte.
Ne pas administrer par voie IM.
Ne préparer la solution qu'au moment de l'injection.
Lors de la mise en solution, on peut observer une légère coloration rosée transitoire qui vire au jaune pâle, ou une faible opalescence.
- Ne pas conserver un flacon entamé.
- La poudre doit être remise en solution dans de l'eau pour préparations injectables ou une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9%.
Pour l'administration en perfusion, il est également possible d'utiliser une solution injectable de Ringer ou de Hartmann.
- Ne pas utiliser comme solvant : les solutions injectables à base de glucose, de bicarbonate de sodium ou de dextran. En cas de perfusion de solutés glucosés, clamper la perfusion préalablement à l'injection de ce médicament.
- De façon générale, il est vivement déconseillé de mélanger ce produit dans la même seringue ou dans le même flacon de perfusion à un autre produit, notamment un corticoïde ou un aminoside.
- Respecter les modalités suivantes (les délais indiqués ci-après sont impératifs) :
Mode d'administration : Volume de reconstitution / Délai maximum entre reconstitution et fin d'administration.
. IV directe très lente 3 min : 20 ml / 15 min.
. Perfusion de 30 min : 50 ml / 60 min.
- Ne pas administrer plus de 1 g/200 mg en IV directe.
Pour administrer 2 g/200 mg par perfusion, utiliser le dosage 2 g/200 mg.
- Pour une injection IV directe : dissoudre la poudre du flacon à l'aide de 20 ml d'eau pour préparations injectables, ce volume de solvant correspond exclusivement à une injection IV directe.
- En cas d'administration en perfusion : la reconstitution dans le volume définitif (50 ml) doit être immédiatement consécutive à la dissolution de la poudre dans le flacon.
- En cas d'administration de doses élevées d'amoxicilline :
. il convient d'apporter un volume de liquide suffisant pour assurer une diurèse convenable,
. chez les malades ayant une sonde urétrale, il est recommandé d'en vérifier régulièrement le fonctionnement car à température ambiante, l'amoxicilline, si elle atteint de fortes concentrations urinaires, risque de précipiter dans la sonde.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
- La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement et la mise en place d'un traitement adapté.
- Des réactions immuno-allergiques, dont des réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été exceptionnellement observées chez les malades traités par les bêtalactamines.
- Leur administration nécessite donc un interrogatoire préalable.
- Devant des antécédents d'allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle.
- L'allergie aux pénicillines est croisée avec l'allergie aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas. Ceci conduit à proscrire les pénicillines lorsque le sujet est un allergique connu aux céphalosporines.
- La survenue, en début de traitement, d'un érythème généralisé fébrile associé à des pustules, doit faire suspecter une pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir effets indésirables : ces manifestations cutanées peuvent être plus fréquentes et/ou plus intenses chez les patients présentant une mononucléose infectieuse ou une leucémie lymphoïde en évolution) ; elle impose l'arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration d'amoxicilline seule ou associée.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Comme avec toutes les bêtalactamines, contrôler régulièrement la formule sanguine en cas d'administration de doses élevées d'amoxicilline.
- L'administration de fortes doses de bêtalactamines, chez l'insuffisant rénal ou chez les patients présentant des facteurs prédisposants tels que des antécédents de convulsions, épilepsie traitée ou atteintes méningées peut exceptionnellement entraîner des convulsions.
- Chez l'insuffisant rénal, pour des clairances de la créatinine inférieures ou égales à 30 ml/min, adapter la posologie (voir posologie et mode d'administration).
- Le risque de survenue d'effet indésirable hépatique (cholestase) est majoré en cas de traitement supérieur à 10 jours et tout particulièrement au-delà de 15 jours.
- En cas de traitement prolongé, il est recommandé de surveiller les fonctions hépatique et rénale.
- L'association amoxicilline/acide clavulanique doit être utilisée avec précaution en cas d'atteinte hépatique.
- Ce médicament contient 59,30 mg de sodium par flacon : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
- Ce médicament contient 32,96 mg de potassium par flacon : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hypokaliémiant.
- Examens paracliniques :
Incidences sur les paramètres biologiques :
Une positivation du test de Coombs direct a été obtenue en cours de traitement par des bêtalactamines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par l'association amoxicilline/acide clavulanique. De fausses positivations de ce test liées à la présence d'acide clavulanique, ont aussi été observées.
A de très fortes concentrations, l'amoxicilline tend à :
. diminuer les résultats des dosages de la glycémie,
. interférer dans les déterminations du taux de protides totaux du sérum par réaction colorée,
. donner une réaction colorée faussement positive dans les dosages de la glycosurie par la méthode semi-quantitative colorimétrique.
- Grossesse : chez des femmes ayant un risque d'accouchement imminent et recevant l'association amoxicilline-acide clavulanique, a été observée une augmentation du risque d'entérocolite nécrosante chez les nouveau-nés.
- Allaitement : le passage de l'association amoxicilline-acide clavulanique dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique. Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose, ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Pour l'amoxicilline, il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
En clinique, les études épidémiologiques n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif ou foetotoxique lié à l'utilisation de l'amoxicilline.
Pour l'acide clavulanique, les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation de l'acide clavulanique au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
Chez des femmes ayant un risque d'accouchement imminent et recevant l'association amoxicilline-acide clavulanique, a été observée une augmentation du risque d'entérocolite nécrosante chez les nouveau-nés.
En conséquence, l'association amoxicilline/acide clavulanique peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.
Allaitement :
Le passage de l'association amoxicilline-acide clavulanique dans le lait maternel est faible et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique.
Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose, ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Méthotrexate :
Augmentation des effets et de la toxicité hématologique du méthotrexate par inhibition de la sécrétion tubulaire rénale par les pénicillines.
ASSOCIATION A PRENDRE EN COMPTE :
Allopurinol (et par extrapolation, autres inhibiteurs de l'uricosynthèse) :
Risque accru de réactions cutanées.
PROBLEMES PARTICULIERS DU DESEQUILIBRE DE L'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

- Manifestations digestives : nausées, vomissements, possibilité de surinfections digestives à Candida, diarrhée, selles molles, dyspepsie et douleurs abdominales.
Quelques cas de colites pseudomembraneuses et de colites hémorragiques ont été rapportés.
- Manifestations allergiques : notamment urticaire, éosinophilie, oedème de Quincke, gêne respiratoire, maladie sérique, vascularite, exceptionnellement choc anaphylactique.
- Eruptions cutanées maculopapuleuses d'origine allergique ou non.
Très exceptionnellement, quelques cas de syndrome de Lyell et de Stevens-Johnson, d'érythème polymorphe, et de dermatite exfoliative ont été rapportés.
Ces manifestations cutanées peuvent être plus fréquentes et/ou plus intenses chez les patients présentant une mononucléose infectieuse ou une leucémie lymphoïde en évolution.
Très rares cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir mises en garde et précautions d'emploi).
- D'autres manifestations ont été rapportées plus rarement :
. des cas d'hépatite, généralement cholestatique ou mixte, ont été occasionnellement rapportés. Ces cas semblent survenir plus volontiers chez des patients âgés et de sexe masculin et lors d'un traitement de plus de 10 jours et en particulier pour des traitements supérieurs à 15 jours. Les symptômes, notamment l'ictère qui paraît constant, apparaissent au cours ou à la fin du traitement, mais peuvent survenir quelques semaines après l'arrêt de celui-ci. L'examen histopathologique du foie met habituellement en évidence une cholestase centrolobulaire. L'évolution est généralement favorable mais peut être prolongée de quelques semaines.
Quelques cas extrêmement rares d'évolution fatale ont été observés.
. augmentations modérées et asymptomatiques des ASAT, ALAT ou phosphatases alcalines ;
. néphrite interstitielle aiguë ;
. leucopénie, neutropénie, agranulocytose, anémie hémolytique, thrombopénie réversibles.
- Des cas de convulsions ont été exceptionnellement rapportés (voir mises en garde et précautions d'emploi).
- Possibilité de phlébite ou de douleur au point d'injection, en raison de la présence de potassium.

 

Surdosage

Les manifestations de surdosage peuvent être neuropsychiques, rénales (cristallurie) et digestives. Le traitement en est symptomatique en surveillant particulièrement l'équilibre hydro-électrolytique. L'amoxicilline et l'acide clavulanique peuvent être éliminés par hémodialyse.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE,
Code ATC : J01CR02.
Ce médicament est une formulation associant l'amoxicilline et l'acide clavulanique, puissant inhibiteur de bêtalactamases. L'acide clavulanique inhibe rapidement et irréversiblement la plupart des bêtalactamases produites par des bactéries à Gram positif et à Gram négatif.
De ce fait, ce médicament se montre actif sur un nombre important de bactéries y compris les bactéries résistantes par sécrétion de bêtalactamases de type essentiellement pénicillinases, que cette résistance soit acquise (staphylocoque doré, gonocoque, Haemophilus influenzae, colibacille, Proteus mirabilis) ou naturelle (Klebsielles, Proteus vulgaris, Bacteroïdes fragilis).
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
. S < = 4 mg/L et R > 16 mg/L.
. CMI pneumocoque : S < = 0,5 mg/L et R > 2 mg/L.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram positif :
. Corynebacterium diphtheriae.
. Enterococcus faecalis.
. Erysipelothrix rhusiopathiae.
. Listeria monocytogenes.
. Nocardia asteroïdes.
. Staphylococcus méti-S.
. Streptococcus.
. Streptococcus bovis.
. Streptococcus pneumoniae (15-35%).
- Aérobies à Gram négatif :
. Actinobacillus actinomycetemcomitans.
. Bordetella pertussis.
. Branhamella catarrhalis.
. Burkholderia pseudomallei.
. Campylobacter.
. Capnocytophaga.
. Citrobacter koseri.
. Eikenella.
. Escherichia coli (10-30%).
. Haemophilus influenzae.
. Haemophilus para-influenzae.
. Klebsiella (0-20%).
. Neisseria gonorrhoeae.
. Neisseria meningitidis.
. Pasteurella multocida.
. Proteus mirabilis (10-20%).
. Proteus vulgaris.
. Salmonella (0-40%).
. Shigella (0-30%).
. Vibrio cholerae.
- Anaérobies :
. Actinomyces.
. Bacteroïdes.
. Clostridium.
. Eubacterium.
. Fusobacterium.
. Peptostreptococcus.
. Porphyromonas.
. Prevotella.
. Propionibacterium acnes.
. Veillonella.
- Autres :
. Bartonella.
. Borrelia.
. Leptospira.
. Treponema.
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
Aérobies à Gram positif :
Enterococcus faecium (40-80%).
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram positif :
Staphylococcus méti-R*.
- Aérobies à Gram négatif :
. Acinetobacter.
. Citrobacter freundii.
. Enterobacter.
. Legionella.
. Morganella morganii.
. Proteus rettgeri.
. Providencia.
. Pseudomonas.
. Serratia.
. Yersinia enterocolitica.
- Autres :
. Chlamydia.
. Coxiella.
. Mycobacterium.
. Mycoplasma.
. Rickettsia.
*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Chacun des deux composants de la formulation montre sensiblement les mêmes caractéristiques pharmacocinétiques, notamment : temps du pic sérique, volume de distribution, biodisponibilité, clairance rénale, et demi-vie d'élimination.
DISTRIBUTION :
- Concentrations sériques chez l'adulte :
. Après administration du produit IV 2 g/200 mg dans 100 ml de solution injectable de chlorure de sodium à 0,9%, en perfusion : pics sériques atteints en 30 min après le début de la perfusion :
    . 108 µg/ml pour l'amoxicilline,
    . 14 µg/ml pour l'acide clavulanique ;
. Après administration du produit IV 1 g/200 mg dans 20 ml d'eau pour préparations injectables : concentration sérique 5 min après l'injection :
    . 99 µg/ml pour l'amoxicilline,
    . 27 µg/ml pour l'acide clavulanique.
- Diffusion des deux composants dans la plupart des tissus et milieux biologiques :
. liquide pleural,
. tissu cutané,
. oreille moyenne,
. liquide péritonéal,
. bile,
. expectorations.
Pour le LCR, la diffusion à taux thérapeutique de l'acide clavulanique n'a pas été démontrée.
. L'amoxicilline et l'acide clavulanique traversent la barrière placentaire.
. L'amoxicilline passe dans le lait maternel ; pas de données disponibles chez la femme pour l'acide clavulanique.
DEMI-VIES D'ELIMINATION :
de l'ordre de 1 heure pour les deux composés.
TAUX DE LIAISON AUX PROTEINES PLASMATIQUES (déterminé par ultrafiltration), de même ordre :
- 17% pour l'amoxicilline,
- 22% pour l'acide clavulanique.
BIOTRANSFORMATION :
L'amoxicilline est très partiellement transformée dans l'organisme en acide pénicilloïque. L'acide clavulanique est en partie transformé en métabolites de faible poids moléculaire.
EXCRETION :
- L'élimination de l'amoxicilline et de l'acide clavulanique se fait principalement par voie rénale.
Chaque composant est retrouvé dans les urines sous forme active, à très fortes concentrations.
- Le pourcentage d'élimination urinaire calculé de 0 à 6 heures varie en fonction de la durée d'administration (IV directe ou perfusion) ; il est de l'ordre de :
. 75% de la dose administrée pour l'amoxicilline,
. 50 à 60% de la dose administrée pour l'acide clavulanique.
CHEZ L'INSUFFISANT RENAL :
En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/min), la diminution de l'élimination rénale de l'acide clavulanique et de l'amoxicilline après administration du produit se traduit par un allongement des demi-vies plasmatiques atteignant 3 à 4 heures pour l'acide clavulanique et supérieure à 10 heures pour l'amoxicilline.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
- Avant reconstitution : 2 ans.
- Après reconstitution : le produit doit être utilisé immédiatement.
Le temps maximum entre la reconstitution et la fin de l'administration ne doit pas dépasser 15 minutes pour l'injection et 60 minutes pour la perfusion.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas + 25°C.

- Cette association est incompatible avec :
. le succinate d'hydrocortisone,
. le sang, le plasma,
. les solutions d'acides aminés,
. les hydrolysats de protéine,
. les émulsions lipidiques,
. le chlorhydrate de néosynéphrine,
. les solutions de mannitol (à concentrations diurétiques).
- Ne pas utiliser comme solvant : les solutions injectables à base de glucose, de bicarbonate de sodium ou de dextran.
- De façon générale, il est vivement déconseillé de mélanger ce produit dans la même seringue ou dans le même flacon de perfusion à un autre produit, notamment un corticoïde ou un aminoside.

- Ne préparer la solution qu'au moment de l'injection.
Lors de la mise en solution, on peut observer une légère coloration rosée transitoire qui vire au jaune pâle, ou une faible opalescence.
- Ne pas conserver un flacon entamé.
- La poudre doit être remise en solution dans de l'eau pour préparations injectables ou une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9%.
Pour l'administration en perfusion, il est également possible d'utiliser une solution injectable de Ringer ou de Hartmann.
- Ne pas utiliser comme solvant : les solutions injectables à base de glucose, de bicarbonate de sodium ou de dextran.
- De façon générale, il est vivement déconseillé de mélanger ce produit dans la même seringue ou dans le même flacon de perfusion à un autre produit, notamment un corticoïde ou un aminoside.

Poudre en flacon de verre incolore de type II fermé par un bouchon (bromobutyle) et une capsule (polypropylène) ; boîte de 10.