Ondansetron qualimed 8 mg, comprimé pelliculé, boîte de 4
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Ondansetron qualimed est un médicament sous forme de comprimé pelliculé (4) à base de Ondansétron (8 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 12/12/2006 par MYLAN et retiré du marché le 09/11/2012.
À propos
- Ondansétron
Principes actifs
- Noyau :
- Lactose
- Cellulose microcristalline (E460)
- Amidon
- Magnésium stéarate (E572)
- Pelliculage :
- Opadry jaune 20J22730 :
- Hypromellose (E464)
- Titane dioxyde (E171)
- Hydroxypropylcellulose (E463)
- Propylèneglycol (E1520)
- Sorbitane mono-oléate
- Sorbique acide (E200)
- Vanilline
- Jaune de quinoléine (E104)
Excipients
voies digestives et métabolisme
anti-émétiques et antinauséeux
anti-émétiques et antinauséeux
antagonistes de la sérotonine (5ht3)
ondansétron
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 12/12/2006 et le 09/11/2012.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie cytotoxique
- Nausées et vomissements retardés
- Nausées et vomissements induits par la radiothérapie
Indications thérapeutiques
- Prévention des nausées et vomissements aigus induits par la chimiothérapie cytotoxique moyennement émétisante chez l'adulte.
- Prévention et traitement des nausées et vomissements retardés induits par la chimiothérapie cytotoxique moyennement à hautement émétisante chez l'adulte et l'enfant.
- Prévention et traitement des nausées et vomissements aigus et retardés induits par la radiothérapie hautement émétisante chez l'adulte.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
CONTRE-INDIQUE :
- Allergie à l'un des composants.
- La prise de comprimé est contre-indiquée chez l'enfant avant 6 ans car elle peut entraîner une fausse route.
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
DECONSEILLE :
Allaitement : en cas d'allaitement ou de désir d'allaitement et compte tenu du passage de l'ondansétron dans le lait maternel, l'utilisation de ce produit est déconseillée.
Posologie et mode d'administration
- Adultes à partir de 15 ans :
. La dose initiale habituelle est de 8 mg administrée, soit en IV lente 30 minutes avant la chimiothérapie ou la radiothérapie, soit en comprimé, lyophilisat ou sirop 2 heures avant la chimiothérapie moyennement émétisante ou la radiothérapie.
. Dans certaines circonstances (utilisation de drogues cytotoxiques très émétisantes et/ou prescrites à très fortes doses, facteurs liés au patient tels que sujets jeunes, de sexe féminin, ayant l'expérience de phénomènes émétiques lors de précédents traitements cytotoxiques...), une dose plus élevée (32 mg en IV lente sur plus de 15 minutes avant le début du traitement cytotoxique, ou 8 mg en IV lente suivis d'une perfusion de 1 mg/heure sur 24 heures ou 8 mg en IV lente suivis de 2 injections de 8 mg en IV lente à 4 heures d'intervalle) et/ou une association à une corticothérapie pourront être utilisées d'emblée.
. Pour la prévention et le traitement des nausées ou des vomissements retardés, la dose est de 8 mg administrée toutes les 12 heures par voie orale sur une durée moyenne de 2 à 3 jours pouvant aller jusqu'à 5 jours. Dans certaines circonstances (voir supra) une association à une corticothérapie per os pourra être prescrite.
- Enfants de plus de 2 ans :
. La dose initiale est de 5 mg/m² administrée en IV lente juste avant la chimiothérapie.
. Pour la prévention et le traitement des nausées ou des vomissements retardés, la dose est de 4 mg administrée par voie orale pour les enfants de 10 à 25 kg et de 8 mg pour les enfants de plus de 25 kg, à renouveler, si nécessaire, toutes les 12 heures sur une durée maximale de 5 jours.
. Chez l'enfant de moins de 6 ans, la forme comprimé n'étant pas adaptée en raison du risque de fausse route, les formes : lyophilisat (dissout dans un verre d'eau) et sirop sont recommandées.
- Patients âgés :
Chez les patients âgés de plus de 65 ans, l'efficacité et la tolérance ont été semblables à ce qui est observé chez les adultes plus jeunes.
- Insuffisants hépatiques :
Il est recommandé de ne pas dépasser une dose totale journalière de 8 mg chez ces patients.
- Patients métaboliseurs lents :
Le métabolisme de la spartéine et de la débrisoquine au niveau du cytochrome P450 n'est pas modifié. Aucune adaptation posologique n'est donc nécessaire chez ce type de patients.
Mises en garde et précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
- Un bilan cardiovasculaire doit être effectué en cas de survenue de douleurs thoraciques et de syncope, ou de troubles du rythme cardiaque.
- Prendre en compte le risque éventuel d'hypersensibilité croisée avec les autres antagonistes des récepteurs 5-HT3.
- La prise de comprimé est contre-indiquée chez l'enfant avant 6 ans car elle peut entraîner une fausse route.
- Liées aux excipients :
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- En cas d'insuffisance hépatique sévère, les paramètres pharmacocinétiques de l'ondansétron sont significativement modifiés : réduction de la clairance plasmatique totale, augmentation de la demi-vie plasmatique (voir rubrique posologie et mode d'administration).
- L'ondansétron pouvant favoriser un syndrome occlusif, il convient de surveiller attentivement le transit des patients en cours de traitement (voir rubrique effets indésirables : constipation, pouvant, dans de rares cas, se compliquer d'iléus ou d'occlusion intestinale, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque associés : ralentisseurs du transit, antécédents de chirurgie digestive).
- Grossesse : les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène de l'ondansétron. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces. En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l'ondansétron lorsqu'il est administré pendant la grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'ondansétron pendant la grossesse.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène de l'ondansétron.
En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l'ondansétron lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'ondansétron pendant la grossesse.
Allaitement :
En cas d'allaitement ou de désir d'allaitement et compte tenu du passage de l'ondansétron dans le lait maternel, l'utilisation de ce produit est déconseillée.
Effets indésirables
- Les effets indésirables sont listés ci-dessous par classe-organe et par fréquence. Les fréquences sont définies en : très fréquent (> = 1/10), fréquent (> = 1/100 et < 1/10), peu fréquent (> = 1/1000 et < 1/100), rare (> = 1/10000 et < 1/1000) et très rare (< 1/10000) y compris les cas isolés.
- Les fréquences ci-dessous ont été estimées sur la base des recommandations posologiques standard d'ondansétron en fonction des indications thérapeutiques et des présentations pharmaceutiques.
- Affections du système immunitaire :
Des cas de réactions allergiques immédiates, quelquefois sévères incluant des réactions anaphylactiques, ont été signalés.
- Affections du système nerveux :
. Très fréquent : céphalées.
. Des cas de réactions extrapyramidales (telles que crises oculogyres, dystonies) sans séquelles cliniques, ou convulsions ont été signalés.
. Des cas de vertiges au cours des injections IV rapides ont été signalés.
- Affections oculaires :
Des cas de troubles visuels transitoires au cours des injections IV rapides ont été signalés.
- Affections cardiaques :
Peu fréquent : troubles du rythme, douleurs thoraciques avec ou sans décalage du segment ST, bradycardie.
- Affections vasculaires :
. Fréquent : bouffées de chaleur ou flush.
. Des cas d'hypotension ont été signalés.
- Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Des cas de hoquets ont été signalés.
- Affections gastro-intestinales :
. Fréquent : constipation, pouvant, dans de rares cas, se compliquer d'iléus ou d'occlusion intestinale, en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque associés : ralentisseurs du transit, antécédents de chirurgie digestive.
. Des cas de sensation de brûlure anorectale après administration de suppositoire ont été signalés.
- Affections hépatobiliaires :
Peu fréquent : anomalies biologiques hépatiques observées fréquemment chez les patients recevant une chimiothérapie comprenant du cisplatine.
- Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
. Fréquent : réactions au point d'injection ou le long de la veine perfusée (érythème, urticaire, prurit, douleur).
. Rare : veinites.
Surdosage
Un surdosage en ondansétron peut entraîner les effets indésirables déjà mentionnés dans la rubrique effets indésirables. Il n'existe pas d'antidote spécifique de l'ondansétron. Par conséquent, en cas de surdosage, seule une thérapeutique symptomatique appropriée sera instaurée.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTAGONISTES DE LA SEROTONINE,
Code ATC : A04AA01.
(A : appareil digestif et métabolisme).
- L'ondansétron est un antagoniste des récepteurs 5-HT3 à la sérotonine, impliqués dans les phénomènes de réflexe émétique.
- L'administration d'ondansétron ne modifie pas les taux sériques de prolactine.
- L'ondansétron est métabolisé et les métabolites sont excrétés dans les fèces et l'urine.
- La biodisponibilité de l'ondansétron par voie orale est approximativement de 60%.
- Après l'administration orale, le pic sérique est atteint en environ 1,6 heure. La demi-vie d'élimination est d'environ 3 heures ; cependant, elle peut être prolongée jusqu'à 5 heures chez le sujet âgé.
- Liaison aux protéines : 70-76%.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
Pas de précautions particulières de conservation.
Pas d'exigences particulières.
4 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).