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Glimepiride eg 1 mg, comprimé, boîte de 30

Glimepiride eg est un médicament générique sous forme de comprimé (30) à base de Glimépiride (1 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 06/04/2006 par EG LABO au prix de 2,53€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Glimépiride

    Excipients

  • Lactose
  • Carboxyméthylamidon
  • Povidone (E1201)
  • Cellulose microcristalline (E460)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Agent colorant :
  • Fer oxyde (E172)

    Classification ATC

    • voies digestives et métabolisme

      • médicaments du diabète

        • antidiabétiques systémiques, insulines exclues

          • sulfonylurées

            • glimépiride

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 06/04/2006.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Diabète de type 2

Indications thérapeutiques

GLIMEPIRIDE EG 1 mg, comprimé est indiqué dans le traitement du diabète sucré de type 2 lorsque le régime alimentaire, l'exercice physique et la réduction pondérale seuls ne sont pas suffisants.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Le glimépiride est contre-indiqué chez les patients présentant les affections suivantes :

·         hypersensibilité au glimépiride, aux autres sulfamides hypoglycémiants, aux sulfamides ou à l'un des excipients,

·         diabète insulinodépendant,

·         coma diabétique,

·         acidocétose,

·         insuffisance rénale ou hépatique sévère. En cas de troubles fonctionnels sévères rénaux ou hépatiques, il est recommandé de passer à l'insulinothérapie.

 

Posologie et mode d'administration

Voie orale.

La base d'un traitement efficace du diabète est un régime alimentaire adapté, une activité physique régulière ainsi que des contrôles sanguins et urinaires réguliers. Les effets négatifs dus au non-respect du régime alimentaire ne peuvent être compensés par la prise de comprimés ou par une insulinothérapie.

La posologie dépend des résultats de la glycémie et la glycosurie.

La posologie initiale de glimépiride est de 1 mg par jour. Si le contrôle glycémique est satisfaisant, cette posologie peut être utilisée en traitement d'entretien.

Plusieurs dosages sont disponibles pour l'administration des différentes posologies.

Si le contrôle glycémique est insuffisant, la posologie doit être augmentée en fonction du contrôle glycémique jusqu'à 2, 3 ou 4 mg par jour, de façon progressive et en respectant un intervalle d'environ 1 à 2 semaines entre chaque augmentation. Une posologie supérieure à 4 mg de glimépiride par jour ne donne de meilleurs résultats que dans quelques rares cas. La dose maximale recommandée de glimépiride est de 6 mg par jour.

Chez les patients n'atteignant pas un contrôle adéquat avec la posologie quotidienne maximale de metformine, un traitement concomitant par le glimépiride peut être mis en oeuvre.

Tout en maintenant la posologie de metformine, le traitement par le glimépiride sera commencé à faibles doses, puis augmenté progressivement jusqu'à la dose quotidienne maximale, en fonction du contrôle glycémique recherché. Le traitement d'association sera mis en place sous étroite surveillance médicale.

Chez les patients insuffisamment équilibrés avec la dose quotidienne maximale de GLIMEPIRIDE EG 1 mg, comprimé, un traitement par l'insuline peut être ajouté le cas échéant. Tout en maintenant la posologie de glimépiride, l'insulinothérapie sera commencée à une faible dose, puis progressivement augmentée jusqu'au niveau de contrôle métabolique recherché. Le traitement d'association doit être mis en place sous étroite surveillance médicale.

En règle générale, une prise unique quotidienne de glimépiride est suffisante. Il est recommandé de prendre le médicament peu de temps avant ou pendant un petit-déjeuner substantiel, ou - si le patient ne prend pas de petit-déjeuner - peu de temps avant ou pendant le premier repas principal. Il ne faut pas prendre une dose plus importante pour compenser une dose ayant été oubliée.

Si le patient présente une réaction hypoglycémique avec une posologie de 1 mg de glimépiride par jour, cela indique que le contrôle glycémique peut être atteint uniquement par un régime alimentaire.

Dans la mesure où l'amélioration du contrôle du diabète est associée à une augmentation de la sensibilité à l'insuline, les besoins en glimépiride peuvent diminuer au cours du traitement. Afin d'éviter les épisodes d'hypoglycémie, une réduction posologique ou une interruption du traitement doivent être envisagées. Une modification de la posologie peut être également nécessaire en cas de modification du poids du patient ou de son style de vie, ou de l'apparition de facteurs susceptibles d'augmenter les risques d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie.

Relais d'un autre antidiabétique oral par GLIMEPIRIDE EG 1 mg, comprimé :

Le relais d'un antidiabétique oral par GLIMEPIRIDE EG 1 mg, comprimé est dans la plupart des cas possible. Pour le passage à GLIMEPIRIDE EG 1 mg, comprimé, la posologie et la demi-vie de l'antidiabétique précédent doivent être prises en compte. Dans certains cas, en particulier avec les antidiabétiques à demi-vie longue (par exemple, chlorpropamide), une période sans traitement de quelques jours est recommandée afin de minimiser le risque de réaction hypoglycémique due à un effet additif.

La dose initiale recommandée est de 1 mg de glimépiride par jour. Celle-ci pourra être augmentée de façon progressive selon la procédure indiquée ci-dessus, en fonction de la réponse obtenue.

Relais de l'insuline par GLIMEPIRIDE EG 1 mg, comprimé :

Dans certains cas exceptionnels, lorsque des patients diabétiques de type 2 sont équilibrés par l'insuline, un relais par GLIMEPIRIDE EG 1 mg, comprimé peut être indiqué. Ce relais doit être réalisé sous étroite surveillance médicale.

Populations spéciales

Patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique

Voir rubrique Contre-indications.

Enfants et adolescents

Aucune donnée n'est disponible sur l'utilisation du glimépiride chez les patients âgés de moins de 8 ans. Les données sur l'utilisation du glimépiride en monothérapie chez les enfants âgés de 8 à 17 ans sont limitées (voir rubriques Propriétés pharmacodynamiques et Propriétés pharmacocinétiques).

Les données disponibles sur la sécurité d'emploi et l'efficacité sont insuffisantes dans la population pédiatrique, aussi l'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez ces patients.

Comprimé rose, plat, oblong, avec des bords biseautés, la barre de cassure n'est là que pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en deux demi-doses égales et gravé « G » sur l'autre face.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

GLIMEPIRIDE EG 1 mg, comprimé doit être pris peu de temps avant ou pendant un repas.

Si les heures des repas sont irrégulières ou si un repas est sauté, GLIMEPIRIDE EG 1 mg, comprimé peut provoquer un épisode d'hypoglycémie. Les symptômes éventuels d'une hypoglycémie sont les suivants : céphalées, faim intense, nausées, vomissements, lassitude, somnolence, troubles du sommeil, agitation, agressivité, difficultés de concentration, perte de vigilance et diminution des temps de réaction, dépression, confusion, troubles de la vision et de l'élocution, aphasie, tremblements, parésie, troubles sensoriels, sensations vertigineuses, sentiment d'impuissance, perte de la maîtrise de soi, délire, convulsions, somnolence et perte de connaissance pouvant aller jusqu'au coma, respiration superficielle et bradycardie. En outre, des signes de contre-régulation adrénergique peuvent être observés, notamment : hypersudation, peau moite, anxiété, tachycardie, hypertension, palpitations, angor et arythmie cardiaque.

Le tableau clinique d'un malaise hypoglycémique sévère peut ressembler à celui d'un accident vasculaire cérébral.

Les symptômes disparaissent en général après absorption de glucides (sucres). Les édulcorants artificiels n'ont en revanche aucun effet.

Il a été établi avec les autres sulfonylurées qu'une hypoglycémie pouvait récidiver, malgré des mesures correctives initialement efficaces.

En cas d'hypoglycémie sévère ou prolongée, un traitement médical immédiat ou une hospitalisation peut être nécessaire, même si elle est temporairement contrôlée par l'absorption de sucre.

Les facteurs favorisant l'hypoglycémie sont les suivants :

·         refus (plus fréquemment chez les patients âgés) ou incapacité du patient à coopérer,

·         malnutrition, repas à heures irrégulières ou sautés, ou périodes de jeûne,

·         modifications du régime,

·         déséquilibre entre exercice physique et apport en glucides,

·         consommation d'alcool, notamment lorsqu'un repas est sauté,

·         insuffisance rénale,

·         insuffisance hépatique grave,

·         surdosage en GLIMEPIRIDE EG 1 mg, comprimé,

·         certains troubles non compensés du système endocrinien affectant le métabolisme glucidique ou la contre-régulation de l'hypoglycémie (certains troubles de la fonction thyroïdienne, insuffisance antéhypophysaire ou surrénalienne),

·         administration concomitante de certains autres médicaments (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Le traitement par GLIMEPIRIDE EG 1 mg, comprimé nécessite des dosages réguliers de la glycémie et de la glycosurie. De plus, la détermination du pourcentage d'hémoglobine glyquée est recommandée. 

Un contrôle régulier de la fonction hépatique et des paramètres hématologiques (en particulier leucocytes et plaquettes) est nécessaire pendant le traitement par GLIMEPIRIDE EG 1 mg, comprimé.

Dans les situations de stress (par exemple, accident, opération aiguë, infection avec fièvre, etc.), un passage temporaire à l'insuline peut être indiqué.

Aucune expérience n'est disponible concernant l'utilisation de GLIMEPIRIDE EG 1 mg, comprimé chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère ou chez les patients dialysés. Chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique sévère, un passage à l'insuline est recommandé.

Le traitement des patients présentant un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase (G-6-PD) à l'aide de sulfamides hypoglycémiants de type sulfonylurée peut provoquer une anémie hémolytique. Dans la mesure où le glimépiride appartient à la classe des sulfonylurées, l'administration du médicament chez les patients présentant un déficit en G-6-PD doit être effectuée avec précaution, et une autre classe de médicaments doit être envisagée.

GLIMEPIRIDE EG 1 mg, comprimé contient du lactose monohydraté. Les patients présentant des maladies héréditaires rares à type d'intolérance au galactose, déficit en lactase Lapp ou malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

Risques liés au diabète

Une glycémie anormale pendant la grossesse est associée à une augmentation de l'incidence des malformations congénitales et de la mortalité périnatale. La glycémie doit par conséquent être étroitement surveillée pendant la grossesse afin de réduire le risque tératogène. Une insulinothérapie doit donc être instaurée pendant toute la grossesse. Les patientes qui envisagent une grossesse doivent en informer leur médecin.

Risques liés au glimépiride

Il n'existe pas actuellement de données suffisantes sur l'utilisation du glimépiride chez la femme enceinte. Les études chez l'animal ont mis en évidence une toxicité vraisemblablement liée à l'action pharmacologique (hypoglycémie) du glimépiride (voir rubrique Données de sécurité précliniques).

Par conséquent, le glimépiride ne doit pas être utilisé pendant toute la durée de la grossesse.

Si une grossesse est envisagée ou découverte pendant le traitement par le glimépiride, le traitement doit être remplacé le plus rapidement possible par une insulinothérapie.

Allaitement

Chez l'homme, aucune donnée n'est disponible sur le passage du glimépiride dans le lait maternel. Chez le rat, le glimépiride est excrété dans le lait maternel. Dans la mesure où d'autres sulfonylurées sont excrétées dans le lait maternel et compte tenu du risque d'hypoglycémie chez les enfants allaités, l'allaitement est contre-indiqué pendant le traitement par le glimépiride.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

L'administration simultanée de glimépiride avec certains autres médicaments peut entraîner une augmentation ou une diminution indésirable de l'action hypoglycémique du glimépiride. C'est la raison pour laquelle les autres médicaments doivent être administrés après avoir envisagé les interactions éventuelles, et sur prescription d'un médecin.

Le glimépiride est métabolisé par l'isoenzyme 2C9 du cytochrome P450 (CYP2C9). Son métabolisme est modifié par l'administration concomitante d'inducteurs (par exemple, la rifampicine) ou d'inhibiteurs (par exemple, le fluconazole) de l'isoenzyme CYP2C9.

Les résultats des études d'interactions in vivo publiées dans la littérature montrent que le fluconazole, l'un des plus puissants inhibiteurs de l'isoenzyme CYP2C9, entraîne un doublement de l'aire sous la courbe (AUC) du glimépiride.

Sur la base de l'expérience clinique avec le glimépiride et les autres sulfonylurées, les interactions suivantes doivent être mentionnées.

Potentialisation de l'effet hypoglycémiant et par conséquent risque d'hypoglycémie dans certains cas en cas d'administration simultanée de l'un des médicaments suivants :

·         phénylbutazone, azapropazone et oxyphenbutazone,

·         insuline et antidiabétiques oraux, notamment la metformine,

·         salicylés et acide para-aminosalicylique,

·         stéroïdes anabolisants et androgènes,

·         chloramphénicol, certains sulfamides d'action prolongée, tétracyclines, quinolones et clarithromycine,

·         anticoagulants coumariniques,

·         fenfluramine,

·         fibrates,

·         inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine,

·         fluoxétine, inhibiteurs de la monoamine oxydase,

·         allopurinol, probénécide, sulfinpyrazone,

·         sympatholytiques,

·         cyclophosphamide, trophosphamide et iphosphamide,

·         miconazole, fluconazole

·         pentoxifylline (à forte dose par voie parentérale),

·         tritoqualine.

Diminution de l'effet hypoglycémiant et par conséquent risque d'hyperglycémie en cas d'administration simultanée de l'un des médicaments suivants :

·         oestrogènes et progestatifs,

·         salidiurétiques et diurétiques thiazidiques,

·         agents thyréotropes, glucocorticoïdes,

·         dérivés de la phénothiazine, chlorpromazine,

·         adrénaline et sympathomimétiques,

·         acide nicotinique (fortes doses) et dérivés de l'acide nicotinique,

·         laxatifs (utilisation à long terme),

·         phénytoïne, diazoxide,

·         glucagon, barbituriques et rifampicine,

·         acétazolamide.

Les antihistaminiques H2, les bêtabloquants, la clonidine et la réserpine peuvent entraîner une potentialisation ou une diminution de l'effet hypoglycémiant.

Sous l'influence des sympatholytiques, notamment les bêtabloquants, la clonidine, la guanéthidine et la réserpine, les signes d'une contre-régulation adrénergique de l'hypoglycémie peuvent être réduits ou absents.

La consommation d'alcool peut potentialiser ou diminuer l'effet hypoglycémique du glimépiride de façon imprévisible.

Le glimépiride peut soit potentialiser soit diminuer les effets des dérivés coumariniques.

 

Effets indésirables

Les effets indésirables suivants sont basés sur les données disponibles avec le glimépiride et les autres sulfonylurées :

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare : thrombocytopénie, leucopénie, granulocytopénie, agranulocytose, érythrocytopénie, anémie hémolytique et pancytopénie, en général réversibles à l'arrêt du traitement.

Affections du système immunitaire

Très rare : vascularite leucocytoclasique, réactions d'hypersensibilité légères pouvant évoluer vers des réactions graves accompagnées de dyspnée, diminution de la pression artérielle et parfois choc.

Une allergie croisée avec les sulfonylurées, les sulfamides et les substances apparentées est possible.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Rare : Hypoglycémie.

Ces épisodes hypoglycémiques apparaissent le plus souvent immédiatement, peuvent être sévères et sont parfois difficiles à corriger. La survenue de ces épisodes hypoglycémiques dépend, comme pour tout traitement hypoglycémiant, de facteurs individuels comme les habitudes alimentaires et la dose de l'hypoglycémiant (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

Affections oculaires

Les modifications de la glycémie peuvent entraîner, surtout en début de traitement, des troubles visuels transitoires.

Affections gastro-intestinales

Très rare : nausées, vomissements, diarrhée, distension abdominale, gêne abdominale et douleurs abdominales pouvant rarement conduire à l'arrêt du traitement.

Affections hépatobiliaires

Élévation des enzymes hépatiques.

Très rare : atteinte de la fonction hépatique (avec par exemple cholestase et ictère), hépatite et insuffisance hépatique.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir, notamment prurit, urticaire, éruptions cutanées et photosensibilité.

Investigations

Très rare : hyponatrémie.

 

Surdosage

Un surdosage peut provoquer une hypoglycémie pouvant durer de 12 à 72 h, susceptible de récidiver après la récupération initiale. Les symptômes peuvent se déclencher jusqu'à 24 heures après l'ingestion. En général, une surveillance est recommandée. Des nausées, des vomissements et des douleurs épigastriques peuvent se produire. L'hypoglycémie peut s'accompagner de symptômes neurologiques, notamment agitation, tremblements, troubles visuels, problèmes de coordination, somnolence, coma et convulsions.

Le traitement est tout d'abord destiné à empêcher l'absorption en induisant des vomissements, puis en faisant boire au patient de l'eau ou de la limonade contenant du charbon actif (adsorbant) et du sulfate de sodium (laxatif). Si des quantités importantes de médicament ont été ingérées, un lavage gastrique est indiqué, suivi par l'administration de charbon actif et de sulfate de sodium. En cas de surdosage important (sévère), l'hospitalisation dans une unité de soins intensifs est nécessaire. L'administration de glucose doit être effectuée dès que possible, le cas échéant par l'administration intraveineuse en bolus de 50 ml d'une solution à 50 %, suivie par la perfusion d'une solution à 10 % sous strict contrôle glycémique. Les soins seront poursuivis par un traitement symptomatique.

Lors du traitement d'une hypoglycémie due à une ingestion accidentelle de GLIMEPIRIDE EG 1 mg, comprimé chez les nourrissons et les jeunes enfants, la quantité de glucose ingérée doit être soigneusement contrôlée afin d'éviter la survenue d'une hyperglycémie dangereuse. La glycémie doit être étroitement surveillée.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.

La capacité de concentration et les réflexes peuvent être diminués en cas d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie ou, par exemple, de troubles visuels. Cela peut représenter un risque dans des situations où ces facultés revêtent une importance particulière (par exemple, la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines).

Il est nécessaire d'informer les patients de prendre toutes les précautions possibles pour éviter une hypoglycémie pendant la conduite de véhicules. Ces précautions sont particulièrement importantes chez les patients n'ayant que peu ou pas conscience des symptômes d'alerte d'hypoglycémie ou présentant des épisodes d'hypoglycémie fréquents. Il n'est pas recommandé de conduire un véhicule ou d'utiliser des machines dans ces circonstances.

 

Propriétés pharmacologiques

Absorption : La biodisponibilité du glimépiride après une administration orale est complète. La prise d'aliments ne modifie pas l'absorption de manière significative, seule la vitesse d'absorption est légèrement diminuée. La concentration plasmatique maximale (Cmax) est atteinte environ 2 h 30 après l'administration orale (en moyenne 0,3 µg/ml après des administrations répétées d'une dose journalière de 4 mg). La relation est linéaire entre la dose administrée d'une part, et la valeur de la Cmax et de l'AUC (aire sous la courbe des concentrations en fonction du temps) d'autre part.

Distribution : Le volume de distribution du glimépiride est très faible (environ 8,8 l), comparable à celui de l'albumine. La liaison aux protéines plasmatiques est élevée (> 99 %) et la clairance faible (approximativement 48 ml/mn).

Chez l'animal, le glimépiride est excrété dans le lait maternel. Le glimépiride franchit la barrière placentaire, tandis que le passage de la barrière hémato-encéphalique est faible.

Biotransformation et élimination : La demi-vie d'élimination qui reflète les concentrations sériques après des administrations répétées, est de 5 à 8 heures. À doses élevées, des demi-vies légèrement plus longues ont été observées.

Après une administration unique de glimépiride radiomarqué, 58 % de la radioactivité sont récupérés dans les urines et 35 % dans les fèces. Aucune substance sous forme inchangée n'est détectée dans l'urine. Deux métabolites, l'hydroxyglimépiride et le carboxyglimépiride, vraisemblablement produits par le métabolisme hépatique (l'isoenzyme principale étant CYP2C9), ont été identifiés à la fois dans les urines et dans les fèces. Après une administration orale de glimépiride, les demi-vies terminales d'élimination de ces deux métabolites sont comprises respectivement entre 3 - 6 heures et 5 - 6 heures.

La comparaison d'administrations quotidiennes uniques et répétées n'a mis en évidence aucune différence significative dans les propriétés pharmacocinétiques, et la variabilité intra-individuelle a été très faible. Aucun phénomène d'accumulation significatif n'a été observé.

Populations spéciales

Les propriétés pharmacocinétiques sont similaires chez l'homme et chez la femme, ainsi que chez le patient jeune et âgé (> 65 ans). Chez les sujets dont la clairance de la créatinine est diminuée, il a été observé une tendance à l'augmentation de la clairance du glimépiride et à une diminution des concentrations sériques moyennes, probablement à cause d'une élimination plus rapide résultant d'une liaison plus faible aux protéines. L'élimination rénale des deux métabolites a été altérée. D'une manière générale, le risque d'accumulation ne semble pas majoré chez ces patients.

Les propriétés pharmacocinétiques mesurées chez 5 patients non diabétiques ayant subi une intervention chirurgicale au niveau des canaux biliaires ont été similaires à celles de sujets sains.

Enfants et adolescents

Une étude d'administration après un repas portant sur les propriétés pharmacocinétiques, la sécurité d'emploi et la tolérance d'une dose unique de 1 mg de glimépiride menée chez 30 patients pédiatriques (4 enfants âgés de 10 à 12 ans et 26 enfants âgés de 12 à 17 ans) atteints d'un diabète de type 2 a montré que l'AUC(0-dernier) moyenne, la Cmax et la t1/2 étaient similaires aux valeurs précédemment observées chez l'adulte.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

3 ans.

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température ne dépassant pas +30ºC.

30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC transparent/Aluminium).