Glimepiride ratio 3 mg, comprimé, boîte de 30
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Glimepiride ratio est un médicament générique sous forme de comprimé (30) à base de Glimépiride (3 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 08/03/2006 par TEVA SANTE au prix de 5,27€ et retiré du marché le 03/04/2014.
À propos
- Glimépiride
Principes actifs
- Lactose
- Amidon de maïs
- Carboxyméthylamidon
- Povidone (E1201)
- Polysorbate (E433)
- Talc (E553b)
- Magnésium stéarate (E572)
- Agent colorant :
- Fer oxyde (E172)
Excipients
voies digestives et métabolisme
médicaments du diabète
antidiabétiques systémiques, insulines exclues
sulfonylurées
glimépiride
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 08/03/2006 et le 03/04/2014.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Diabète de type 2
Indications thérapeutiques
Ce médicament est indiqué dans le diabète sucré non-insulino-dépendant (de type 2) chez l'adulte, lorsque le régime alimentaire, l'exercice physique et la réduction pondérale seuls ne sont pas suffisants pour rétablir l'équilibre glycémique.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
GLIMEPIRIDE RATIO ne doit pas être utilisé dans les cas suivants:
· diabète insulino-dépendant,
· coma diabétique,
· acido-cétose,
· insuffisance rénale ou hépatique sévère: dans ces situations, il est recommandé de recourir à l'insuline,
· hypersensibilité connue au glimépiride ou à l'un des constituants, aux autres sulfonylurées, aux sulfamides.
Posologie et mode d'administration
La base d'un traitement efficace du diabète est un régime alimentaire adapté, une activité physique régulière ainsi que des contrôles sanguins et urinaires réguliers. Le non respect du régime alimentaire ne peut être compensé par la prise de comprimés ou un traitement par l'insuline.
La posologie dépend des résultats de la glycémie et de la glycosurie.
La posologie initiale de glimépiride est de 1 mg par jour, soit 1 comprimé à 1 mg par jour:
· si le contrôle glycémique est satisfaisant, cette posologie peut être adoptée comme traitement d'entretien;
· si le contrôle glycémique est insuffisant, la posologie doit être augmentée en fonction du bilan métabolique à 2, 3 ou 4 mg par jour, par paliers successifs, en respectant un intervalle d'environ 1 à 2 semaines entre chaque palier.
Une posologie supérieure à 4 mg/jour de glimépiride ne donne de meilleurs résultats que dans des cas exceptionnels. La dose maximale recommandée est de 6 mg de glimépiride par jour.
Chez des patients non équilibrés par des doses maximales de metformine, l'association du glimépiride peut être initiée. Tout en maintenant la posologie de la metformine, le glimépiride sera commencé à faibles doses, puis augmenté progressivement jusqu'à des doses maximales, en fonction de l'équilibre métabolique recherché. L'association sera débutée sous contrôle médical strict.
Chez les patients insuffisamment équilibrés par GLIMEPIRIDE RATIO à la dose maximale, un traitement par l'insuline peut être associé si nécessaire. Tout en maintenant la posologie du glimépiride, l'insulinothérapie sera débutée à faible dose.
La dose d'insuline sera adaptée en fonction du niveau glycémique souhaité. L'association à l'insuline devra être instaurée sous stricte surveillance médicale.
En règle générale, une prise unique quotidienne de GLIMEPIRIDE RATIO suffit. Il est recommandé de prendre le médicament immédiatement avant ou pendant un petit-déjeuner substantiel ou - si le patient ne prend pas de petit-déjeuner - immédiatement avant ou pendant le premier repas principal. Les comprimés sont à avaler entiers avec un peu de liquide.
L'oubli d'une dose ne doit jamais être compensé par la prise d'une dose plus élevée.
Si le patient présente une réaction hypoglycémique après la prise d'un comprimé de GLIMEPIRIDE RATIO 1 mg, un traitement par régime seul peut éventuellement être envisagé chez ce patient.
Les besoins en GLIMEPIRIDE RATIO peuvent diminuer au cours du traitement, l'amélioration du contrôle glycémique entraînant une plus grande sensibilité à l'insuline. Afin de diminuer le risque d'hypoglycémie, une diminution de la posologie ou une interruption du traitement peuvent alors être envisagées.
Une modification de la posologie peut être également nécessaire dans les cas suivants: modification du poids du patient, modification du mode de vie, apparition de facteurs susceptibles d'augmenter les risques d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie.
Relais d'un autre antidiabétique oral par GLIMEPIRIDE RATIO
Le relais d'un antidiabétique oral par GLIMEPIRIDE RATIO peut généralement être envisagé.
Lors du passage à GLIMEPIRIDE RATIO, le dosage et la demi-vie de l'antidiabétique précédent doivent être pris en compte.
Dans certains cas, en particulier avec les antidiabétiques à demi-vie longue (ex: chlorpropamide), une fenêtre thérapeutique de quelques jours peut s'avérer nécessaire afin de minimiser le risque d'hypoglycémies liées à l'effet additif. Il est recommandé de commencer le traitement à la posologie de 1 mg/jour comme précédemment indiqué, puis augmenter la posologie par paliers successifs, en fonction de la réponse obtenue.
Relais de l'insuline par GLIMEPIRIDE RATIO
Un relais par GLIMEPIRIDE RATIO peut être indiqué dans des cas exceptionnels chez des patients diabétiques de type 2 équilibrés par l'insuline.
Ce relais doit être réalisé sous stricte surveillance médicale.
Utilisation chez l'insuffisant rénal ou hépatique: voir rubrique Contre-indications.
Plusieurs dosages de comprimés adaptés aux différentes posologies décrites sont disponibles.
Comprimé jaune clair, ovale, biplan, bord biseauté avec une barre de fractionnement sur une face.
La barre de cassure n'est là que pour faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en deux demi-doses égales.
Mises en garde et précautions d'emploi
GLIMEPIRIDE RATIO doit être pris peu de temps avant ou pendant un repas.
En cas de repas pris à intervalles irréguliers, en particulier en cas de saut d'un repas, le traitement par GLIMEPIRIDE RATIO peut entraîner une hypoglycémie. Les symptômes possibles d'une hypoglycémie sont: céphalées, faim intense, nausées, vomissements, fatigue, somnolence, troubles du sommeil, agitation, agressivité, diminution de la concentration, de la vigilance et des réactions, dépression, confusion, troubles visuels et de la parole, aphasie, tremblements, parésie, troubles sensoriels, vertiges, sensation de faiblesse, perte de la maîtrise de soi, délire, convulsions, et perte de connaissance pouvant aller jusqu'au coma, respiration superficielle et bradycardie.
Des signes de contre-régulation adrénergique peuvent être également observés: hypersudation, peau moite, anxiété, tachycardie, hypertension, palpitations, angine de poitrine et arythmie cardiaque.
Un malaise hypoglycémique sévère peut ressembler à un accident vasculaire cérébral.
Les symptômes peuvent en général disparaître après absorption d'hydrates de carbone (sucre).
Par contre, les édulcorants artificiels n'ont aucun effet. L'expérience avec les autres sulfonylurées montre que, malgré des mesures initialement efficaces, une hypoglycémie peut récidiver.
En cas d'hypoglycémie sévère ou prolongée, contrôlée uniquement temporairement par une absorption de sucre, un traitement médical immédiat voire une hospitalisation peuvent s'imposer.
Facteurs favorisant l'hypoglycémie:
· refus ou (en particulier chez les patients âgés) incapacité du patient à coopérer,
· malnutrition, horaires irréguliers des repas, saut de repas, ou périodes de jeûne,
· modification du régime alimentaire,
· déséquilibre entre exercice physique et prise d'hydrates de carbone,
· consommation d'alcool, en particulier en l'absence de repas,
· insuffisance rénale,
· insuffisance hépatique sévère,
· surdosage en GLIMEPIRIDE RATIO,
· anomalies non corrigées du système endocrinien affectant le métabolisme des hydrates de carbone ou la contre-régulation de l'hypoglycémie (anomalies de la fonction thyroïdienne, insuffisance anté-hypophysaire ou surrénalienne),
· administration concomitante de certains autres médicaments (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).
Le traitement par GLIMEPIRIDE RATIO nécessite des dosages réguliers du glucose sanguin et urinaire. De plus, le dosage du taux d'hémoglobine glycosylée est recommandé.
Un contrôle régulier de la numération sanguine (en particulier leucocytes et plaquettes) et de la fonction hépatique est nécessaire pendant le traitement par GLIMEPIRIDE RATIO. Dans des situations de stress (accident, opérations graves, infections avec fièvre, etc...), un passage temporaire à l'insuline peut être nécessaire.
Aucune expérience n'est disponible concernant l'utilisation de GLIMEPIRIDE RATIO chez des patients ayant une insuffisance hépatique sévère et chez des patients dialysés. Chez les patients en insuffisance rénale ou hépatique sévère, un passage à l'insuline est recommandé.
En raison de la présence de lactose, ce médicament ne doit pas être administré en cas d'intolérance au galactose, de déficit en lactase ou de malabsorption du glucose et du galactose.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Une glycémie anormale pendant la grossesse est associée à une augmentation de l'incidence des malformations congénitales et de la mortalité périnatale. Afin d'éviter un risque tératogène, la glycémie doit être étroitement surveillée pendant la grossesse. Chez la femme enceinte le diabète nécessite une insulinothérapie pendant toute la durée de la grossesse. Les patientes qui envisagent une grossesse doivent en informer leur médecin.
Risque lié au glimépiride
Il n'existe pas actuellement de données suffisantes sur l'utilisation du glimépiride chez la femme enceinte. Les études chez l'animal ont mis en évidence une toxicité probablement plus liée à l'action pharmacologique (hypoglycémie) du glimépiride qu'à la toxicité intrinsèque de la molécule (voir rubrique Données de sécurité précliniques).
En conséquence, le glimépiride ne doit pas être utilisé pendant toute la durée de la grossesse.
Si une grossesse est envisagée ou en cas de découverte fortuite d'une grossesse lors du traitement par glimépiride, le traitement doit être remplacé le plus rapidement possible par une insuline.
Allaitement
Chez l'Homme, aucune donnée concernant le passage du glimépiride dans le lait maternel n'est disponible. Les données obtenues chez le rat mettent en évidence un passage dans le lait maternel. Etant donné que d'autres sulfonylurées sont excrétées dans le lait maternel et compte tenu du risque d'hypoglycémie néonatale, l'allaitement est contre-indiqué en cas de traitement par ce médicament.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
La prise simultanée de GLIMEPIRIDE RATIO avec d'autres médicaments peut entraîner une augmentation ou une diminution non souhaitée de l'effet hypoglycémiant du glimépiride. Ainsi, la prise de tout autre médicament ne doit se faire qu'avec l'accord (ou sur prescription) d'un médecin.
Le glimépiride est métabolisé par le cytochrome P450 2C9 (CYP2C9). Son métabolisme est modifié en cas d'association avec des inducteurs du CYP2C9 (comme la rifampicine) ou des inhibiteurs (comme le fluconazole).
Les résultats d'une étude publiée d'interaction réalisée in-vivo montre que l'aire sous la courbe (AUC) du glimépiride est environ doublée en présence de fluconazole, l'un des plus puissants inhibiteurs du CYP2C9.
D'après l'expérience connue avec GLIMEPIRIDE RATIO et les sulfonylurées, les interactions suivantes doivent être mentionnées: Potentialisation de l'effet hypoglycémiant en cas d'association du glimepiride avec l'un des traitements suivants pouvant entraîner une hypoglycémie:
· phénylbutazone, azapropazone et oxyphenbutazone,
· insuline et antidiabétiques oraux,
· metformine,
· salicylés et acide para-amino salicylique,
· stéroïdes anabolisants et hormones sexuelles mâles,
· chloramphénicol,
· anticoagulants coumariniques,
· fenfluramine,
· fibrates,
· inhibiteurs de l'enzyme de conversion,
· fluoxétine,
· allopurinol,
· sympatholytiques,
· Cyclo-, tro- et iphosphamides,
· sulphinpyrazone,
· certains sulfamides à durée d'action prolongée,
· tétracyclines,
· IMAO,
· antibiotiques de la famille des quinolones,
· probénécide,
· miconazole,
· pentoxifylline (à forte dose par voie parentérale),
· tritoqualine
· fluconazole.
+ Diminution de l'effet hypoglycémiant en cas d'association du glimepiride avec l'un des traitements suivants pouvant entraîner une hyperglycémie:
· oestrogènes et progestatifs,
· salidiurétiques et diurétiques thiazidiques,
· thyréomimétiques, glucocorticoïdes,
· dérivés de la phénothiazine, chlorpromazine,
· adrénaline et sympathicomimétiques,
· acide nicotinique (forte posologie) et dérivés de l'acide nicotinique,
· laxatifs (usage à long terme),
· phénytoïne, diazoxide,
· glucagon, barbituriques et rifampicine,
· acétazolamide.
Les anti-H2, les bêta-bloquants, la clonidine, et la réserpine peuvent entraîner soit une potentialisation, soit une diminution de l'effet hypoglycémiant.
Médicaments sympatholytiques (bêta-bloquants, clonidine, réserpine, guanéthidine).
Les signes de contre-régulation adrénergique à l'hypoglycémie peuvent être diminués ou absents sous médicaments sympatholytiques.
La prise d'alcool peut potentialiser ou diminuer de manière non prévisible l'effet hypoglycémiant du glimépiride.
Le glimépiride peut potentialiser ou atténuer les effets des anticoagulants coumariniques.
Effets indésirables
D'après l'expérience de l'utilisation de Glimepiride et d'autres sulfonylurées, les effets indésirables suivants ont été observés, classés selon la convention suivante:
Très fréquent >1/10
Fréquent >1/100, <1/10
Peu fréquent >1/1 000, <1/100
Rare >1/10 000, <1/1 000
Très rare <1/10 000, y compris les cas isolés
| Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Très rare |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
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| anomalies du bilan hématologique1) |
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Affections du système immunitaire |
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| Réactions d'hypersensibilité légères2), Vascularite allergique, |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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| Réactions Hypoglycémique3) |
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Affections oculaires |
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| Troubles visuels4) |
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Affections gastro-intestinales |
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| nausées, vomissements, diarrhée, sensations de pesanteur ou de plénitude gastrique, douleurs abdominales5) |
Affections hépatobiliaires |
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| Augmentation du taux des enzymes hépatiques | Altération de la fonction hépatique (avec cholestase et ictère par exemple), hépatite.6) |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
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| Réactions d'hypersensibilité cutanée, telles que: prurit, rash, urticaire. Photosensibilité. |
Investigations |
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| hyponatrémie |
1)Modérées à sévères thrombocytopénie, leucopénie, érythrocytopénie, agranulopénie, agranulocytose, anémie hémolytique, pancytopénie peuvent se produire, généralement réversibles à l'arrêt du traitement.
2)Réactions d'hypersensibilité légères pouvant évoluer vers des réactions d'hypersensibilité sévères avec dyspnée, chute de la pression sanguine, choc.
3)Ces réactions se produisent en général immédiatement après administration de GLIMEPIRIDE RATIO, peuvent être graves et ne sont pas toujours facile à corriger. La survenue de ces réactions d'hypoglycémie dépend, comme pour tout traitement hypoglycémiant, de facteurs individuels tels que les habitudes alimentaires et le dosage (voir paragraphe Mises en garde et précautions d'emploi).
4)Troubles visuels transitoires, en particulier lors de l'instauration du traitement en raison de variations de la glycémie.
5)Ces troubles gastriques conduisent rarement à l'arrêt du traitement.
6)Hépatite pouvant conduire à l' insuffisance hépatique.
Surdosage
Un surdosage conduit à une hypoglycémie, pouvant durer de 12 à 72 h et récidiver après récupération. Les symptômes peuvent survenir jusqu'à 24 heures après l'ingestion. En général, une surveillance en milieu hospitalier est recommandée.
Des nausées, des vomissements ainsi que des douleurs épigastriques peuvent survenir.
L'hypoglycémie peut généralement s'accompagner de symptômes neurologiques tels qu'agitation, tremblements, troubles visuels, problèmes de coordination, somnolence, coma et convulsions.
Afin d'empêcher l'absorption gastrique du glimépiride, le traitement initial consiste à provoquer des vomissements, puis à faire boire au patient de l'eau ou de la limonade contenant du charbon actif (adsorbant) et du sulfate de sodium (laxatif).
Dans le cas où d'importantes quantités seraient ingérées, un lavage gastrique est indiqué, le charbon actif et le sulfate de sodium étant utilisés ultérieurement.
En cas de surdosage important (grave), une hospitalisation dans une unité de soins intensifs s'impose. Une administration de glucose doit être commencée dès que possible en commençant, si besoin est, par 50 ml d'une solution à 50 % en bolus suivie d'une solution à 10 % en perfusion sous contrôle strict de la glycémie. Poursuivre ensuite par un traitement symptomatique.
Lors du traitement d'une hypoglycémie due à une ingestion accidentelle de GLIMEPIRIDE RATIO chez les nourrissons et les jeunes enfants, la quantité de glucose ingérée doit être soigneusement recherchée et dosée afin d'éviter la survenue d'une hyperglycémie dangereuse pour l'enfant.
Une surveillance étroite de la glycémie doit être effectuée.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les capacités de concentration et les réflexes peuvent être diminués en cas d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie ou, par exemple, de troubles visuels. Cela peut représenter un risque dans des situations où ces facultés sont de première importance (par exemple la conduite automobile ou l'utilisation de machines).
Les patients doivent être informés des précautions à prendre avant de conduire pour éviter une hypoglycémie, en particulier si les symptômes précurseurs d'hypoglycémie sont absents ou diminués ou si les épisodes d'hypoglycémie sont fréquents. Il n'est pas recommandé de conduire un véhicule ou d'utiliser des machines dans ces circonstances.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique: ANTIDIABETIQUE ORAL
Code ATC: A10BB12
(A: Appareil digestif et métabolisme)
Le glimépiride est un sulfamide hypoglycémiant appartenant à la classe des sulfonylurées. Il est utilisé dans le diabète sucré non-insulino-dépendant. Il agit principalement en stimulant la libération d'insuline par les cellules bêta des îlots de Langerhans pancréatiques. Comme les autres sulfonylurées, cet effet repose sur une augmentation de la réponse de ces cellules au stimulus physiologique dû au glucose.
De plus, le glimépiride, comme d'autres sulfonylurées, semble exercer d'importants effets extrapancréatiques.
Effets sur la libération d'insuline
Les sulfonylurées régulent la sécrétion d'insuline en fermant les canaux potassiques dépendants de l'ATP au niveau de la membrane de la cellule bêta. La fermeture de ces canaux potassiques induit une dépolarisation de la membrane, entraînant une augmentation de l'entrée de calcium dans la cellule (par ouverture des canaux calciques). L'augmentation de la concentration du calcium intracellulaire stimule la libération d'insuline par exocytose.
Le glimépiride se lie (avec un renouvellement rapide) à une protéine membranaire de la cellule bêta. Cependant la protéine de liaison, associée aux canaux potassiques dépendants de l'ATP est différente de celle des autres sulfonylurées.
Effets extra-pancréatiques
Les effets extra-pancréatiques sont une amélioration de la sensibilité des tissus périphériques à l'insuline ainsi qu'une diminution de la captation d'insuline par le foie.
La captation du glucose sanguin par les myocytes et les adipocytes se fait par l'intermédiaire de protéines de transport membranaires localisées dans les membranes cellulaires; la captation du glucose limitant la vitesse d'utilisation du glucose.
Le glimépiride augmente très rapidement le nombre de transporteurs actifs dans les membranes des cellules musculaires et adipeuses, stimulant ainsi la captation du glucose.
Le glimépiride augmente l'activité de la phospholipase C spécifique du glycosyl-phosphatidylinositol; cette augmentation pourrait être en rapport avec la lipogenèse et la glycogénogenèse induites par le médicament dans les cellules adipeuses et musculaires isolées. Le glimépiride inhibe la production hépatique de glucose en augmentant la concentration intracellulaire de fructose 2,6-diphosphate, qui à son tour inhibe la néoglucogénèse.
Action générale
Chez l'homme sain, la dose minimale efficace par voie orale est de 0,6 mg. L'effet du glimépiride est dose-dépendant et reproductible. La réponse physiologique à l'effort, c'est-à-dire une diminution de l'insulinosécrétion, persiste sous glimépiride.
L'effet est similaire si le médicament est administré au moment du repas ou 30 minutes avant celui-ci. Chez le diabétique, une dose quotidienne unique permet un contrôle métabolique satisfaisant pendant toute la durée du nycthémère.
Le métabolite hydroxy du glimépiride exerce un effet hypoglycémiant faible, mais significatif chez le sujet sain et ne contribue que pour une faible part à l'effet hypoglycémiant total.
Utilisation en association à un traitement par metformine
Une étude clinique a montré que chez des patients insuffisamment équilibrés par la metformine à la dose maximale tolérée, une amélioration de l'équilibre métabolique lors de l'association du glimépiride à la metformine comparativement à un traitement par metformine seule.
Utilisation en association à l'insuline
Les données relatives à une association à un traitement par l'insuline sont limitées. Chez les patients insuffisamment contrôlés avec une posologie maximale de glimépiride, une association à l'insuline peut être instaurée.
Deux études ont montré que cette association entraîne un contrôle métabolique identique au traitement par insuline seule; cependant, la dose moyenne d'insuline utilisée était plus faible avec l'association.
Absorption
La biodisponibilité du glimépiride est totale.
La prise d'aliments ne modifie pas l'absorption de manière significative; seule la vitesse d'absorption est légèrement ralentie.
La concentration plasmatique maximale (Cmax) est atteinte environ 2 h 30 après la prise (en moyenne 0,3 µg/ml après administration répétée d'une dose journalière de 4 mg).
Il existe une relation linéaire entre la dose administrée, la valeur du Cmax et l'aire sous la courbe des concentrations en fonction du temps (AUC).
Distribution
Le glimépiride a un volume de distribution très faible (environ 8,8 l) comparable à celui de l'albumine, une fixation aux protéines plasmatiques importante (> 99 %) ainsi qu'une clairance faible (approximativement 48 ml/min).
Chez l'animal, le glimépiride est retrouvé dans le lait maternel. Le glimépiride franchit la barrière placentaire; le passage de la barrière hémato-encéphalique est faible.
Biotransformation et élimination
En cas d'administrations répétées, la demi-vie d'élimination est de 5 à 8 heures. Cependant, à très fortes doses, des demi-vies légèrement plus longues ont été observées.
Après administration de glimépiride radiomarqué, 58 % de la radioactivité est retrouvé dans les urines et 35 % dans les fèces. Les urines ne contiennent aucune trace de produit initial. Deux métabolites, probablement issus du métabolisme hépatique (l'enzyme principale étant le CYP2C9), ont été identifiés à la fois dans les urines et dans les fèces. Il s'agit d'un dérivé hydroxy et d'un dérivé carboxy du glimépiride. Après administration orale de glimépiride, les demi-vies terminales d'élimination des deux métabolites sont comprises respectivement entre 3 et 6 heures et 5 et 6 heures.
Il n'a pas été observé de différence des paramètres cinétiques après administration orale unique ou répétée de glimépiride (1 prise quotidienne), la variabilité intraindividuelle étant très faible. Aucune donnée faisant suspecter un risque d'accumulation n'a été observée.
Aucune modification des paramètres cinétiques n'a été observée en fonction du sexe ou de l'âge (plus de 65 ans). Chez les sujets ayant une clairance de la créatinine diminuée, la clairance plasmatique du glimépiride augmente alors que les concentrations plasmatiques moyennes diminuent, en raison d'une élimination plus rapide due à une diminution de la fixation protéique. Ainsi, l'élimination rénale des deux métabolites est diminuée. Cependant, il ne semble pas y avoir de risque d'accumulation chez ces patients.
La cinétique du glimépiride chez cinq patients non diabétiques ayant subi une intervention chirurgicale au niveau des canaux biliaires est identique à celle observée chez des sujets sains.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation:
4 ans.
Précautions particulières de conservation :A conserver dans l'emballage d'origine à une température ne dépassant pas +25°C.
30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).