Navigation

Insuman basal 100 ui/ml, suspension injectable en stylo prérempli, boîte de 5 stylos préremplis de 3 ml

Insuman basal optiset est un médicament sous forme de suspension injectable (5) (100 UI/mL).
Autorisation de mise sur le marché le 20/03/2000 par SANOFI-AVENTIS FRANCE au prix de 36,92€ et retiré du marché le 03/10/2012.

 

À propos

    Principes actifs

  • Insuline humaine

    Excipients

  • Protamine
  • Métacrésol
  • Phénol
  • Zinc chlorure
  • Phosphate monosodique
  • Glycérol (E422)
  • Sodium hydroxyde (E524)
  • Chlorhydrique acide (E507)
  • Eau pour préparations injectables
  • Substrats d'origine :
  • Protéines d'Escherichia coli

    Classification ATC

    • voies digestives et métabolisme

      • médicaments du diabète

        • insulines et analogues

          • insulines et analogues pour injection, d'action intermédiaire

            • insuline humaine d'action intermédiaire

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 20/03/2000 et le 03/10/2012.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Diabète nécessitant un traitement à l'insuline

Indications thérapeutiques

Diabète sucré nécessitant un traitement à l'insuline.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.

 

Posologie et mode d'administration

L'objectif glycémique, les préparations d'insuline à utiliser et la posologie de l'insuline (doses et horaires d'administration) doivent être déterminées pour chaque individu, et adaptées au régime alimentaire, à l'activité physique et au mode de vie du patient.

Doses quotidiennes et horaire d'administration

Il n'existe aucune règle fixe concernant la posologie de l'insuline. Cependant, les besoins moyens en insuline sont souvent de l'ordre de 0,5 à 1,0 UI par kilo de poids corporel par jour. Les besoins métaboliques de base représentent 40 à 60% du total des besoins quotidiens. Insuman Basal est injecté par voie sous-cutanée 45 à 60 minutes avant un repas.

OptiSet délivre une dose unitaire allant de 2 UI jusqu'à un maximum de 40 UI.

Passage à Insuman Basal

Un ajustement posologique peut être nécessaire lors du passage d'une préparation d'insuline à une autre. C'est le cas par exemple lors du passage:

-                 d'une préparation d'insuline animale (notamment d'origine bovine) à une insuline humaine,

-                 d'une préparation d'insuline humaine à une autre,

-                 d'un traitement par l'insuline en solution à un traitement par une insuline de plus longue durée d'action.

La nécessité d'ajuster (par exemple de réduire) la dose peut se manifester dès le passage à la nouvelle préparation, ou, au contraire, apparaître progressivement sur une période de plusieurs semaines.


Après passage d'une insuline animale à une insuline humaine, une réduction de la posologie peut être nécessaire, en particulier chez les patients:

-                 déjà équilibrés avec une glycémie relativement faible au moment du passage,

-                 ayant une tendance à l'hypoglycémie,

-                 ayant nécessité antérieurement des doses élevées d'insuline du fait de la présence d'anticorps anti-insuline.

Il est recommandé d'assurer une surveillance métabolique étroite pendant la période de transition et les premières semaines qui suivent. Chez les patients nécessitant des doses élevées d'insuline du fait de la présence d'anticorps anti-insuline, il faut envisager d'effectuer le passage sous surveillance médicale en milieu hospitalier ou dans un cadre de soins similaire.

Ajustement posologique ultérieur

Une amélioration de l'équilibre métabolique peut conduire à une sensibilité accrue à l'insuline, et donc à une réduction des besoins en insuline. Un ajustement posologique peut également s'avérer nécessaire par exemple en cas de:

-                 modification du poids corporel du patient,

-                 modification du mode de vie du patient,

-                 toute autre circonstance pouvant augmenter la susceptibilité à l'hypo- ou à l'hyperglycémie (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Utilisation chez certains types de patients

En cas d'insuffisance hépatique ou rénale, ainsi que chez les personnes âgées, les besoins en insuline peuvent être diminués (voir rubrique Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).

Administration

Insuman Basal est administré par voie sous-cutanée. Insuman Basal ne doit jamais être injecté par voie intraveineuse.

L'absorption de l'insuline, et donc l'effet hypoglycémiant d'une dose donnée, peut varier d'un site d'injection à un autre (par exemple la paroi abdominale par rapport à la cuisse). Dans une même zone d'injection, on doit effectuer une rotation des sites d'injection d'une dose à l'autre.

Les Instructions d'Utilisation mentionnées dans la notice doivent être lues avec attention avant toute utilisation d'OptiSet.

Pour plus de détails sur la manipulation, voir rubrique Précautions particulières d'élimination et de manipulation.

Après remise en suspension, suspension d'aspect blanc laiteux.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Les patients présentant une hypersensibilité à Insuman Basal et pour qui il n'existe pas de préparation mieux tolérée ne doivent poursuivre le traitement que sous surveillance médicale stricte et - si nécessaire - en association à un traitement anti-allergique.

Chez les patients présentant une allergie à l'insuline d'origine animale, il est recommandé de procéder à des tests intradermiques avant de passer à Insuman Basal, en raison de la possibilité de réactions immunologiques croisées.


En cas d'insuffisance rénale, les besoins en insuline peuvent être diminués en raison d'une réduction du métabolisme de l'insuline. Chez les patients âgés, une altération progressive de la fonction rénale peut provoquer une diminution régulière des besoins en insuline.

En cas d'insuffisance hépatique sévère, les besoins en insuline peuvent être diminués en raison d'une réduction de la capacité de néoglycogenèse et d'une réduction du métabolisme de l'insuline.

Si l'équilibre glycémique n'est pas optimal ou si le patient a tendance à présenter des épisodes hyperglycémiques ou hypoglycémiques, il faut d'abord vérifier le respect par le patient du traitement prescrit, les sites et les techniques d'injection et l'ensemble des autres facteurs susceptibles d'augmenter la tendance à l'hyper- ou l'hypoglycémie, avant d'envisager l'ajustement de la dose d'insuline.

Hypoglycémie

Une hypoglycémie peut survenir si la dose d'insuline est trop élevée par rapport aux besoins en insuline.

Il faut être particulièrement prudent et intensifier la surveillance de la glycémie chez les patients pour lesquels les épisodes hypoglycémiques risqueraient d'avoir des conséquences cliniques particulièrement graves, par exemple en cas de sténose serrée des artères coronaires ou carotidiennes (risque de complications cardiaques ou cérébrales de l'hypoglycémie), de même qu'en cas de rétinopathie proliférante, surtout si celle-ci n'est pas traitée par photocoagulation (risque d'amaurose transitoire après une hypoglycémie).

Les patients doivent connaître les circonstances dans lesquelles les symptômes précurseurs de l'hypoglycémie sont atténués. Les symptômes précurseurs de l'hypoglycémie peuvent être modifiés, atténués ou absents dans certains groupes à risque, à savoir par exemple:

-                 chez les patients dont l'équilibre glycémique a été nettement amélioré,

-                 en cas d'installation progressive de l'hypoglycémie,

-                 chez les patients âgés,

-                 après passage d'une insuline animale à une insuline humaine,

-                 en cas de neuropathie végétative,

-                 chez les patients diabétiques de longue date,

-                 chez les patients présentant des troubles psychiatriques,

-                 chez les patients recevant un traitement associé par certains médicaments (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions). Dans de telles situations, il peut apparaître une hypoglycémie sévère (avec éventuellement perte de conscience) avant que le patient ne se rende compte de l'hypoglycémie.

Si le taux d'hémoglobine glycosylée est normal ou abaissé, la possibilité d'épisodes hypoglycémiques récidivants passés inaperçus (surtout la nuit) doit être évoquée.

Pour réduire le risque d'hypoglycémie, il faut absolument que le patient respecte les consignes posologiques et diététiques, administre correctement l'insuline et connaisse les symptômes de l'hypoglycémie. Les facteurs qui augmentent la susceptibilité à l'hypoglycémie exigent une surveillance particulièrement stricte et peuvent nécessiter un ajustement posologique. Ces facteurs sont les suivants, par exemple:

-                 changement de zone d'injection,

-                 amélioration de la sensibilité à l'insuline (par exemple, après élimination des facteurs de stress),

-                 exercice physique inhabituel, majoré ou prolongé,

-                 maladie intercurrente (par exemple vomissements, diarrhée),

-                 écarts de régime,

-                 repas omis,

-                 prise d'alcool,

-                 certains troubles non compensés du système endocrinien (par exemple en cas d'hypothyroïdie, d'hypopituitarisme ou d'insuffisance surrénale),

-                 administration conjointe de certains autres médicaments.


Maladies intercurrentes

Toute maladie intercurrente nécessite un renforcement de la surveillance métabolique. Il est souvent indiqué de rechercher la présence de corps cétoniques dans les urines et souvent nécessaire d'ajuster les doses d'insuline. Les besoins en insuline sont souvent accrus. Les patients diabétiques de type 1 doivent continuer à consommer régulièrement au moins une faible quantité de glucides, même s'ils ne peuvent pas ou presque pas s'alimenter, souffrent de vomissements, etc. Ils ne doivent jamais arrêter complètement l'insuline.

Manipulation du stylo

Les Instructions d'Utilisation mentionnées dans la notice doivent être lues avec attention avant toute utilisation d'OptiSet. OptiSet doit être utilisé tel que recommandé dans ces Instructions d'Utilisation (voir rubrique Précautions particulières d'élimination et de manipulation).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

Pour l'insuline humaine, il n'existe pas de données sur l'utilisation de ce médicament chez la femme enceinte. L'insuline ne traverse pas la barrière placentaire. Insuman Basal ne sera prescrit qu'avec prudence chez la femme enceinte

En cas de diabète préexistant ou de diabète gravidique, il faut impérativement maintenir un bon équilibre métabolique pendant toute la grossesse. Les besoins en insuline peuvent diminuer au cours du premier trimestre de la grossesse et augmentent généralement pendant le deuxième et le troisième trimestres. Immédiatement après l'accouchement, les besoins en insuline diminuent rapidement (risque accru d'hypoglycémie). Une surveillance soigneuse de l'équilibre glycémique est indispensable.

Allaitement


Aucun effet est attendu chez l'enfant allaité. Insuman Basal peut être utilisé au cours de l'allaitement. Une adaptation de la dose d'insuline et du régime alimentaire peut s'avérer nécessaire pendant l'allaitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Diverses substances affectent le métabolisme du glucose, ce qui peut exiger un ajustement de la dose d'insuline humaine.

Les médicaments susceptibles de provoquer une augmentation de l'effet hypoglycémiant et de la sensibilité à l'hypoglycémie sont, entre autres, les antidiabétiques oraux, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), le disopyramide, les fibrates, la fluoxétine, les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO), la pentoxifylline, le propoxyphène, les salicylés et les antibiotiques de type sulfamides.

Les médicaments susceptibles de réduire l'effet hypoglycémiant sont, entre autres, les corticoïdes, le danazol, le diazoxide, les diurétiques, le glucagon, l'isoniazide, les oestrogènes et progestatifs (par exemple contraceptifs oraux), les phénothiazines, la somatropine, les agents sympathomimétiques (par exemple épinéphrine [adrénaline], salbutamol, terbutaline), les hormones thyroïdiennes, les inhibiteurs de protéase et les antipsychotiques atypiques (par exemple olanzapine et clozapine).

Les bêta-bloquants, la clonidine, les sels de lithium ou l'alcool peuvent soit potentialiser soit atténuer l'effet hypoglycémiant de l'insuline. La pentamidine peut provoquer une hypoglycémie, parfois suivie d'une hyperglycémie.

D'autre part, sous l'influence d'agents sympatholytiques tels que les bêta-bloquants, la clonidine, la guanéthidine et la réserpine, les signes de réaction adrénergique compensatrice peuvent être atténués, voire absents.

 

Effets indésirables

Une hypoglycémie, en général l'effet indésirable le plus fréquent de toute insulinothérapie, peut survenir si les doses d'insuline sont supérieures aux besoins. Dans les essais cliniques et pendant l'utilisation depuis la mise sur le marché, la fréquence varie en fonction de la population de patients et de la posologie. Ainsi, il n'est pas possible de présenter de fréquence spécifique.

Les épisodes d'hypoglycémie sévère, surtout s'ils sont répétés, peuvent entraîner des lésions neurologiques. Les épisodes d'hypoglycémie prolongée ou sévère peuvent engager le pronostic vital.

Chez de nombreux patients, les signes et symptômes de neuroglycopénie sont précédés par des signes de réaction adrénergique compensatrice. En règle générale, plus la chute de la glycémie est importante et rapide, plus le phénomène de réaction adrénergique compensatrice et ses symptômes sont marqués.

Les effets indésirables suivants, rapportés au cours des essais cliniques sont listés ci-dessous par classe de système-organe et par ordre d'incidence décroissante: très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1000) ; très rare (<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Affections du système immunitaire

Peu fréquent : choc

Fréquence indéterminée : réactions d'hypersensibilité immédiate (hypotension, oedème de Quincke, bronchospasme, réactions cutanées généralisées), anticorps anti-insuline.

Les réactions d'hypersensibilité immédiate à l'insuline ou aux excipients peuvent menacer le pronostic vital.

L'administration d'insuline peut provoquer la formation d'anticorps anti-insuline. Dans de rares cas, la présence de ces anticorps anti-insuline peut rendre nécessaire l'ajustement de la dose d'insuline, de manière à corriger une tendance à l'hyperglycémie ou à l'hypoglycémie

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent : oedème

Fréquence indéterminée : rétension sodée

L'insuline peut provoquer une rétention sodée et un oedème, en particulier si l'équilibre métabolique auparavant médiocre se trouve amélioré par une insulinothérapie intensive.


Affections oculaires

Fréquence indéterminée : rétinopathie proliférante, rétinopathie diabétique, altération de la vision.

Un changement prononcé de l'équilibre glycémique peut entraîner une altération transitoire de la vision, due à une atteinte temporaire de la turgescence et de l'index de réfraction du cristallin.

Une amélioration de l'équilibre glycémique à long terme diminue le risque de progression de la rétinopathie diabétique. Toutefois, une intensification de l'insulinothérapie induisant une amélioration brutale de l'équilibre glycémique peut provoquer une aggravation transitoire de la rétinopathie diabétique.

Affections de la peau et du tissus sous-cutané

Fréquence indéterminée : lipodystrophie

Comme avec toute insulinothérapie, une lipodystrophie peut survenir au site d'injection, ce qui peut retarder la résorption locale de l'insuline. Une rotation continue des sites d'injection dans une zone donnée peut aider à diminuer ou à éviter ces réactions.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent : réactions au site d'injection

Peu fréquent : urticaire au site d'injection

Fréquence indéterminée : inflammation au site d'injection, tuméfaction au site d'injection, douleur au site d'injection, prurit au site d'injection, érythème au site d'injection.

La plupart des réactions mineures aux insulines au site d'injection disparaissent généralement en l'espace de quelques jours à quelques semaines.

 

Surdosage

Symptômes

Un surdosage en insuline peut provoquer une hypoglycémie sévère, pouvant se prolonger et menacer le pronostic vital.

Conduite à tenir

On peut généralement traiter les épisodes d'hypoglycémie légère par un apport oral de glucides. Il peut être nécessaire d'ajuster la posologie du médicament, le régime ou l'activité physique.

Les épisodes plus sévères, s'accompagnant de coma, convulsions ou troubles neurologiques, peuvent être traités par du glucagon par voie intramusculaire ou sous-cutanée ou du glucose concentré par voie intraveineuse. Etant donné qu'une hypoglycémie peut récidiver après une amélioration clinique apparente, il peut être nécessaire de poursuivre l'apport de glucides et la surveillance.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Les capacités de concentration et les réflexes peuvent être diminués en cas d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie ou, par exemple, en cas de troubles visuels. Cela peut représenter un risque dans des situations où ces facultés sont de première importance (par exemple la conduite automobile ou l'utilisation de machines).

Les patients doivent être informés des précautions à prendre avant de conduire pour éviter une hypoglycémie, en particulier si les symptômes précurseurs d'hypoglycémie sont absents ou diminués ou si les épisodes d'hypoglycémie sont fréquents. Il n'est pas recommandé de conduire un véhicule ou d'utiliser des machines dans ces circonstances.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique: Antidiabétiques. Insuline et ses analogues injectables, d'action intermédiaire, code ATC: A10AC01.


Mode d'action

L'insuline

-                 abaisse la glycémie et favorise les processus anaboliques, de même qu'elle diminue les processus cataboliques,

-                 intensifie le transport du glucose à l'intérieur des cellules ainsi que la formation du glycogène au niveau des muscles et du foie, et améliore l'utilisation du pyruvate. Elle inhibe la glycogénolyse et la néoglycogenèse,

-                 augmente la lipogenèse au niveau du foie et du tissu adipeux et inhibe la lipolyse,

-                 favorise le transport des acides aminés à l'intérieur des cellules et favorise la synthèse des protéines,

-                 favorise la pénétration intracellulaire du potassium.

Caractéristiques pharmacodynamiques

Insuman Basal est une suspension d'insuline isophane dont l'action est d'installation progressive et de longue durée. Son action débute 60 minutes après une injection sous-cutanée, atteint un effet maximal en 3 à 4 heures, et dure 11 à 20 heures.

Chez le sujet sain, la demi-vie sérique de l'insuline est d'environ 4 à 6 minutes. Elle est plus longue chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère. Il faut cependant rappeler que la pharmacocinétique de l'insuline ne reflète pas son action métabolique.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation:

2 ans.


Durée de conservation du stylo après première utilisation :

Le stylo en cours d'utilisation ou celui emporté en réserve peut être conservé jusqu'à 4 semaines maximum, à une température ne dépassant pas 25°C et à l'abri de la chaleur directe ou de la lumière

directe..

Les stylos en cours d'utilisation ne doivent pas être conservés au réfrigérateur.

Le capuchon du stylo doit être remis sur le stylo après chaque injection pour le protéger de la lumière.

Précautions particulières de conservation :

Stylos avant utilisation :

A conserver au réfrigérateur (2°C - 8°C).

Ne pas congeler.

Ne pas mettre Insuman Basal à côté du compartiment congélateur ou d'une poche de congélation.

Conserver le stylo pré-rempli dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.

Stylos en cours d'utilisation :

Pour les précautions de conservation, voir rubrique Durée de conservation.

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés dans la rubrique Précautions particulières d'élimination et de manipulation : comme toutes les insulines, Insuman Basal ne doit pas être mélangé avec des solutions contenant des agents réducteurs tels que les thiols et les sulfites. Il convient de rappeler que les cristaux d'insuline protamine se dissolvent à pH acide.

En ce qui concerne le mélange ou la compatibilité avec les autres insulines, voir rubrique Précautions particulières d'élimination et de manipulation. Il faut veiller à ne pas introduire d'alcool ni d'autre produit désinfectant dans la suspension d'insuline.

Avant la première utilisation, Insuman Basal doit être conservé à température ambiante pendant 1 à 2 heures, puis remis en suspension pour en vérifier le contenu. La meilleure façon de le faire est d'incliner lentement le stylo d'avant en arrière (au moins une dizaine de fois). Chaque cartouche comporte trois petites billes de métal qui facilitent le mélange rapide et efficace du contenu. Par la suite, l'insuline doit de nouveau être remise en suspension avant chaque injection.

Après remise en suspension, le liquide doit avoir un aspect laiteux uniforme. Insuman Basal ne doit pas être utilisé si tel n'est pas le cas, par exemple si la suspension reste claire ou si des agrégats, des particules ou des flocons apparaissent dans l'insuline ou restent collés à la paroi ou au fond de la cartouche. Ces modifications donnent parfois un aspect dépoli à la cartouche. Dans ce cas, un nouveau stylo contenant une suspension uniforme doit être utilisé. Il est également nécessaire d'utiliser un nouveau stylo si les besoins en insuline venaient à changer de façon importante.

Les stylos vides ne doivent jamais être réutilisés et devront être jetés de manière appropriée.

Afin de prévenir la transmission éventuelle de maladies, chaque stylo ne doit être utilisé que par un seul patient.

Comme toutes les insulines, Insuman Basal ne doit pas être mélangé avec des solutions contenant des agents réducteurs tels que les thiols et les sulfites. Il convient de rappeler que les cristaux d'insuline protamine se dissolvent à pH acide.

Mélange des insulines

Insuman Basal ne doit pas être mélangé à d'autres insulines ou à des analogues de l'insuline. Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


Manipulation du stylo

Il doit être conseillé au patient de lire avec attention les instructions d'utilisation mentionnées dans la notice avant toute utilisation d'OptiSet.

Informations importantes pour l'utilisation d'OptiSet:

•          Une nouvelle aiguille doit toujours êre fixée avant chaque utilisation. Seules les aiguilles compatibles avec OptiSet doivent être utilisées.

•          Un test de sécurité doit toujours être effectué avant chaque injection.

•          Si un nouvel OptiSet est utilisé, le test initial de sécurité doit être effectué avec les 8 unités préselectionnées par le fabricant.

•          Le sélecteur de dose ne peut être tourné que dans un seul sens.

•          Le sélecteur de dose (changement de dose) ne doit jamais être tourné après avoir tiré le bouton d'injection.

•          Ce stylo est stylo est réservé à l'utilisation d'un patient. Il ne doit pas être partagé entre plusieurs personnes.

•          Si l'injection est faite par tiers, des précautions particulières doivent être prises par cette personne afin d'éviter toute blessure accidentelle avec l'aiguille ainsi que tout risque de transmission infectieuse.

•          OptiSet ne doit jamais être utilisé si il est endommagé ou si le patient n'est pas certain qu'il fonctionne correctement.

•          Le patient doit toujours avoir un OptiSet de rechange au cas où l'OptiSet serait endommagé ou perdu.

Instructions de conservation

Se reporter à la rubrique Précautions particulières de conservation de ce RCP pour les instructions de conservation d'OptiSet.

Si OptiSet est conservé au frais, il devrait être sorti 1 à 2 heures avant l'injection pour lui permettre de se réchauffer.

L'injection d'une insuline froide est plus douloureuse.

L'OptiSet usagé doit être jeté conformément aux consignes de vos autorités locales.

Entretien

OptiSet doit être à l'abri de la poussière et de la saleté

L'extérieur de l'OptiSet peut être nettoyé en l'essuyant avec un linge humide.

Le stylo ne doit pas être trempé, lavé ou lubrifié, cela peut l'endommager

OptiSet a été conçu pour fonctionner avec précision et en toute sécurité. Il doit être manipulé avec précautions. Le patient doit éviter les situations où l'OptiSet peut être endommagé. Si le patient pense que l'OptiSet est endommagé, il doit utiliser un nouveau stylo.


Etape 1.     Vérifier et mélanger l'insuline

Après avoir retiré le capuchon du stylo, vérifier les mentions portées sur le stylo et le réservoir d'insuline afin de s'assurer qu'il s'agit de la bonne insuline.

L'insuline doit être mélangée en retournant l'OptiSet doucement du haut vers le bas au moins 10 fois.

L'apparence de l'insuline doit être vérifiée : la suspension d'insuline doit avoir un aspect blanc laiteux uniforme.

Etape 2.     Fixer l'aiguille

L'aiguille doit être soigneusement fixée de façon bien droite sur le stylo.

Etape 3.     Effectuer un test de sécurité

Avant chaque injection, un test de sécurité doit être effectué.

Avec un OptiSet neuf et n'ayant jamais servi, une dose de 8 unités est déjà présélectionnée par le fabricant, pour le premier test de sécurité.

Avec un OptiSet en cours d'utilisation , une dose de 2 unités doit être sélectionnée en tournant le sélecteur de dose dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que la flèche indicatrice de la dose indique le chiffre 2. Le sélecteur de dose ne peut tourner que dans un seul sens.

Le bouton d'injection doit être tiré à fond afin de charger la dose. Le sélecteur de dose ne doit jamais être tourné après avoir tiré le bouton d'injection.

Les capuchons extérieur et intérieur de l'aiguille doivent être retirés. Le capuchon extérieur doit être conservé pour retirer l'aiguille usagée.

Afin que toute éventuelle bulle d'air remonte vers l'aiguille, le réservoir d'insuline doit être tapoté avec le doigt tout en maintenant le stylo avec l'aiguille pointée vers le haut.

Le bouton d'injection doit alors être poussé à fond.

Si l'insuline a été expulsée à l'extrémité de l'aiguille, alors le stylo et l'aiguille fonctionnent correctement. Si aucune insuline n'apparaît à l'extrémité de l'aiguille, répéter l'étape 3 deux fois de plus jusqu'à ce que de l'insuline apparaisse à l'extrémité de l'aiguille. Si l'insuline ne sort toujours pas, changer l'aiguille car elle peut être bouchée et ré-essayer. Si l'insuline ne sort pas après le changement de l'aiguille, l'OptiSet est peut être endommagé. Cet OptiSet ne doit pas être utilisé.

Etape 4.     Sélectionner la dose d'insuline

La sélection de la dose s'effectue par intervalles de 2 unités, d'un minimum de 2 unités à un maximum de 40 unités. Si une dose supérieure à 40 unités est souhaitée, elle devra être administrée en deux ou plus de deux injections.

Le patient doit toujours vérifier qu'il a suffisamment d'insuline pour la dose.

L'échelle indicatrice de l'insuline résiduelle figurant sur le réservoir transparent d'insuline indique approximativement combien d'insuline reste dans l'OptiSet. Cette échelle ne doit pas être utilisée pour sélectionner la dose d'insuline.

Si le piston noir se trouve au début de la marque colorée, alors il y a environ 40 unités d'insuline disponible.

Si le piston noir se trouve à la fin de la marque colorée, alors il y a environ 20 unités d'insuline disponible.


Le sélecteur de dose doit être tourné dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que la flèche indicatrice de la dose indique la dose souhaitée.

Etape 5.     Charger la dose d'insuline

Le bouton d'injection doit être tiré aussi loin que possible pour charger le stylo.

le patient doit vérifier si la dose sélectionnée est complètement chargée. Noter que le bouton d'injection sort seulement aussi loin que la quantité d'insuline restant dans le réservoir.

Le bouton d'injection permet de vérifier la dose réellement chargée et doit être maintenu sous tension pendant cette vérification. Le dernier trait gras visible sur le bouton d'injection indique la quantité d'insuline chargée. Lorsque le bouton d'injection est maintenu tiré, seul le haut de ce trait gras est visible.

Etape 6.     Injecter la dose

Le patient doit être éduqué sur les techniques d'injection par son professionnel de santé. L'aiguille doit être introduite dans la peau.

Le bouton d'injection doit être enfoncé à fond. On entend alors un déclic qui s'arrête lorsque le bouton d'injection a été complètement poussé. Le bouton d'injection doit ensuite être maintenu enfoncé pendant 10 secondes avant de retirer l'aiguille de la peau. Ceci garantit que la dose entière a été injectée.

Etape 7.     Retirer et jeter l'aiguille

Après chaque injection, l'aiguille doit être retirée et jetée. Cette mesure vise à prévenir tout risque de contamination et/ou infection, d'entrée d'air dans le réservoir d'insuline et des fuites d'insuline qui peuvent être à l'origine de doses inexactes. Les aiguilles ne doivent pas être réutilisées.

Le capuchon du stylo doit être replacé sur le stylo.

3 ml de suspension en cartouche (verre classe 1 incolore), avec un piston (bromobutyle (type 1)), un sertissage (aluminium) et un bouchon (bromobutyle ou bromobutyle laminé polyisoprène (type 1)). La cartouche est scellée dans un stylo injecteur jetable. Les aiguilles ne sont pas fournies dans la boîte.

Chaque cartouche contient 3 billes (acier inoxydable).

Disponible en boîte de 5 stylos.