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Cefuroxime flavelab 250 mg, poudre pour solution injectable (im - iv), boîte de 10 flacons de poudre de 250 mg

Cefuroxime flavelab est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de poudre pour solution injectable (im-iv) (10) à base de Céfuroxime (250 mg).
Mis en vente le 01/12/1997 par FLAVELAB et retiré du marché le 27/08/2013. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.

 

À propos

    Principes actifs

  • Céfuroxime

    Excipients

  • Présence de :
  • Sodium

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • autres bétalactamines

          • céphalosporines de deuxième génération

            • céfuroxime

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 01/12/1997 et le 27/08/2013.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Infection à l'exclusion des méningites

Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la céfuroxime. Elles tiennent compte à la fois, des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées au traitement des infections dues aux germes sensibles à la céfuroxime à l'exclusion des méningites.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Allergie aux antibiotiques du groupe des céphalosporines.

 

Posologie et mode d'administration

Posologie :
CHEZ LES SUJETS AUX FONCTIONS RENALES NORMALES :
- Adultes : 1,5 à 2 g/jour en moyenne.
- Enfants et nourrissons : 30 à 60 mg/kg/jour en moyenne.
CHEZ LES INSUFFISANTS RENAUX :
En cas d'insuffisance rénale, la posologie est adaptée en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie (voir tableau) :
Créatininémie : Nourrisson et enfant Posologie minimum / maximum // Adulte Posologie maximum.
- Inférieure à 2,5 mg% : 30 mg/kg/j en 4 prises / 60 mg/kg/j en 4 prises // 750 mg à 1500 mg 3 fois/j.
- 2,5 à 6,0 mg% : 15 mg/kg/j / 30 mg/kg/j en 2 prises // 750 mg à 1500 mg 2 fois/j.
- Supérieure à 6,0 mg% : 15 mg/kg/48 h / 30 mg/kg/36 h // 750 mg à 1500 mg 1 fois/j.
- Anurie : 15 mg/kg/48 h / 30 mg/kg/36 h // 750 mg à 1500 mg 1 fois/36 h.
- Dialyse : 250 mg/48 h + 125 mg en fin de dialyse / 250 mg/36 h + 250 mg en fin de dialyse // 750 mg à 1500 mg par 24 h + la même dose en fin de dialyse.
Mode d'administration :
- IV : la poudre doit être dissoute dans 2 ml de solvant.
- IM : la poudre doit être dissoute dans 1 ml de solvant.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

- La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt du traitement.
- La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.
- L'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas :
. l'utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillinosensibles ; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration,
. l'emploi des céphalosporines et de pénicilines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d'allergie de type immédiat aux céphalosporines.
En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration afin de traiter l'accident anaphylactique possible.
. les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales.
- En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie (voir posologie et mode d'administration).
- Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cours de traitement en cas d'association de la céfuroxime avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique.
- La survenue exceptionnelle d'une diarrhée grave et persistante pendant ou après l'emploi de l'antibiotique peut être symptomatique d'une colite pseudomembraneuse et impose l'arrêt du traitement. Le diagnostic établi après coloscopie nécessite la mise en route d'une antibiothérapie spécifique.
- Comme avec d'autres antibiotiques, l'utilisation prolongée du céfuroxime sodique peut causer la sélection de germes sensibles (par exemple, entérocoque, Clostridium difficile, Candida), ce qui peut nécessiter l'interruption du traitement.
- La teneur en sodium par gramme de céfuroxime est de 51,5 mg soit 12,87 mg par flacon de 250 mg.
- Examens paracliniques :
. Une positivité du test de Coombs a été observée au cours du traitement par des céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par la céfuroxime.
. Glycosurie : il peut se produire une réaction faussement positive avec les méthodes de dosage biochimique utilisant des substances réductrices ; en revanche, il n'y a pas d'interférences avec les méthodes enzymatiques type "glucose oxydase" ou "hexokinase".
- Grossesse : les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces. En clinique, l'utilisation de la céfuroxime au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse. En conséquence, l'utilisation de la céfuroxime ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
- Allaitement : le passage dans le lait maternel est faible (< 5%), et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de ce médicament. Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d'éruption cutanée.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation de la céfuroxime au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour.
Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l'utilisation de la céfuroxime ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement :
Le passage dans le lait maternel est faible (< 5%), et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques.
En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de ce médicament.
Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d'éruption cutanée.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cours de traitement en cas d'association de la céfuroxime avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique.
PROBLEMES PARTICULIERS DU DESEQUILIBRE DE L'INR :
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

- Troubles digestifs : diarrhée.
Comme avec d'autres antibiotiques à large spectre, de rares cas de colites pseudomembraneuses ont été rapportés.
- Manifestations allergiques : éruptions maculopapuleuses, urticaire, prurit, fièvre, maladie sérique, très rare cas d'anaphylaxie (voir mises en garde), érythème polymorphe, et, très exceptionnellement, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell.
- Manifestations hématologiques : hyperéosinophilie, leucopénie et neutropénie réversibles.
- Manifestations hépatiques et rénales : élévation transitoire des transaminases ASAT et ALAT ainsi que de la LDH, de la bilirubine, des phosphatases alcalines ou de la créatininémie.
- Néphrotoxicité : des altérations de la fonction rénale ont été observées avec des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitement associé avec les aminosides et les diurétiques puissants.
- L'administration de fortes posologies de bêtalactamines, en particulier chez l'insuffisant rénal, peut entraîner des encéphalopathies métaboliques (troubles de la conscience, mouvements anormaux, crises convulsives).
- Thrombophlébites après administration intraveineuse.
- Douleurs, gêne, induration au point d'injection intramusculaire.

 

Propriétés pharmacologiques

ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS de la famille des bêtalactamines du groupe des céphalosporines de deuxième génération.
(J : anti-infectieux).
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE :
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
. S < = 8 mg/L et R > 32 mg/L.
. CMI pneumocoque : S < = 0,5 mg/L et R > 2 mg/L (voie parentérale).
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram positif :
. Nocardia asteroïdes.
. Staphylococcus méti-S.
. Streptococcus.
. Streptococcus pneumoniae (20-60%).
- Aérobies à Gram négatif :
. Branhamella catarrhalis.
. Citrobacter freundii.
. Citrobacter koseri (30-50%).
. Enterobacter (30-50%).
. Escherichia coli.
. Haemophilus influenzae.
. Klebsiella (0-30%).
. Neisseria gonorrhoeae.
. Proteus mirabilis.
. Providencia (?).
- Anaérobies :
. Clostridium perfringens.
. Eubacterium (15%).
. Fusobacterium.
. Peptostreptococcus.
. Prevotella (30-70%).
. Propionibacterium acnes.
. Veillonella.
- Autres :
Actinomyces.
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram positif :
. Entérocoques.
. Listeria monocytogenes.
. Staphylococcus méti-R*.
- Aérobies à Gram négatif :
. Acinetobacter.
. Campylobacter.
. Legionella.
. Morganella morganii.
. Proteus vulgaris.
. Pseudomonas.
. Serratia.
. Vibrio.
. Yersinia enterocolitica.
- Anaérobies :
. Bacteroïdes fragilis.
. Clostridium difficile.
- Autres :
. Chlamydiae.
. Mycobactéries.
. Mycoplasma.
*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

ABSORPTION :
- Après injection intramusculaire, l'absorption du produit est rapide et complète : la biodisponibilité de la céfuroxime administrée à la posologie de 500 mg est de 92%.
Chez l'adulte, après administration intramusculaire d'une dose unique de 750 mg, la concentration plasmatique moyenne est de 17 mg/L et après injection de 500 mg de 12,3 mg/L ; elle est atteinte en moyenne en 60 minutes.
- Après administration IV d'une dose unique de 750 mg et de 1,5 g, les valeurs extrêmes des Cmax sont respectivement de 53-73 mg/L et de 101-168 mg/L.
- Après administration IV et IM de doses multiples, les paramètres pharmacocinétiques sériques de la céfuroxime ne sont pas modifiés, traduisant l'absence d'accumulation du principe actif.
DISTRIBUTION :
- Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible, de l'ordre de 33%.
- Le volume apparent de distribution de la céfuroxime est de 25 à 30 L chez le sujet sain.
- Diffusion tissulaire : la céfuroxime a une bonne diffusion dans les tissus de l'appareil respiratoire permettant d'obtenir des concentrations supérieures aux CMI des germes habituellement responsables d'infections respiratoires.
Une à 4 heures après injection IM d'une dose unique de 500 mg, les concentrations varient de 1,6 à 13,7 mg/L dans le parenchyme pulmonaire ; 0,4 à 5,6 mg/L dans les sécrétions bronchiques.
La céfuroxime diffuse également bien dans la peau et le secteur interstitiel ainsi que dans la bile et la vésicule biliaire, le tissu osseux et articulaire, le tissu utérin et prostatique, le tissu rénal, le tissu cardiaque et l'humeur aqueuse.
Elle traverse facilement la barrière foetoplacentaire. Le passage dans le lait maternel est extrêmement faible.
Elle ne traverse pas la barrière hématoméningée sauf en cas d'inflammation des méninges.
ELIMINATION :
La céfuroxime n'est pas métabolisée dans l'organisme et est éliminée à plus de 95% par voie rénale sous forme inchangée. L'élimination se fait à la fois par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire.
- Chez l'adulte, la demi-vie d'élimination plasmatique varie de 1,3 à 1,6 heure après injection IM et est en moyenne de 1,1 heure après injection IV.
- Chez l'enfant de plus d'un mois, elle est de l'ordre de 1,1 heure après injection IM de 10 mg/kg.
- Chez le nouveau-né de moins d'un mois, la demi-vie d'élimination de la céfuroxime est 3 à 5 fois plus élevée que chez l'adulte, de l'ordre de 4,5 heures chez le nouveau-né de 4 jours.
- Chez le sujet âgé à fonction rénale normale, la demi-vie d'élimination plasmatique est légèrement augmentée ne justifiant aucune réduction de la posologie tant que la clairance de la créatinine est supérieure à 20 ml/min.
- En cas d'insuffisance rénale, la demi-vie d'élimination augmente proportionnellement à la clairance de la créatinine justifiant une réduction de la posologie de moitié dès que la clairance de la créatinine devient inférieure à 20 ml/min.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
6 mois.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température inférieure à 25°C et à l'abri de la lumière.
Les suspensions reconstituées pour injection IM et les solutions reconstituées pour injection IV sont à utiliser extemporanément.
Fraîchement préparée, la suspension est jaunâtre, des variations dans l'intensité de cette couleur n'indiquent aucun changement dans l'activité du produit.
Pour l'injection IM, la suspension doit être préparée par adjonction de 3 ml de solution de lidocaïne à 1%.

La céfuroxime et les aminosides ne doivent pas être mélangés dans la même seringue ou la même poche à perfusion.
Compatibilité :
La céfuroxime est compatible avec la plupart des solutions couramment utilisées pour les injections. En particulier :
- solution de chlorure de sodium à 0,9% pour injection ;
- solution de dextrose à 5% pour injection ;
- solution mixte de chlorure de sodium à 0,18% et de dextrose à 4% pour injection ;
- solution de Hartmann (lactate de sodium).

263 mg de poudre en flacon (verre de type I) de 15 ml avec bouchon en chlorobutyle, capsule en aluminium à opercule plastique arrachable (type flip-off) ; boîte de 10.