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Trilifan retard 100 mg/1 ml, solution injectable, boîte de 1 ampoule de 1 ml

Trilifan retard est un médicament sous forme de solution injectable im (100 mg/1 mL).
Autorisation de mise sur le marché le 02/09/1999 par SCHERING-PLOUGH au prix de 5,72€ et retiré du marché le 28/04/2009.

 

À propos

    Principes actifs

  • Perphénazine

    Excipients

  • Parahydroxybenzoate de propyle (E216)
  • Huile de sésame

    Classification ATC

    • système nerveux

      • psycholeptiques

        • antipsychotiques

          • phénothiazines de structure pipérazinique

            • perphénazine

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 02/09/1999 et le 28/04/2009.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Etat psychotique chronique
  • Schizophrénie
  • Délire paranoïaque
  • Psychose hallucinatoire chronique

Indications thérapeutiques

Traitement au long cours des états psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les cas suivants :
- hypersensibilité à la perphénazine ou à l'un des autres constituants,
- risque de glaucome par fermeture de l'angle,
- risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques,
- antécédent d'agranulocytose,
- association avec les agonistes dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, quinagolide, ropinirole) en dehors du cas du patient parkinsonien (voir interactions).
Ne pas utiliser par voie intraveineuse.
DECONSEILLE :
Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE dans les cas suivants :
- allaitement : la perphénazine étant excrétée dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
- en association avec :
. l'alcool,
. la lévodopa,
. les agonistes dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, quinagolide, ropinirole) chez le parkinsonien (voir interactions).

 

Posologie et mode d'administration

Réservé à l'adulte.
Voie injectable intramusculaire profonde (muscle fessier).
Ne pas utiliser par voie intraveineuse.
- La posologie minimale efficace sera toujours recherchée.
- Le traitement sera instauré à dose faible, 1 ampoule de 1 ml toutes les 2 semaines.
Puis, en fonction de l'évolution et de la sensibilité du sujet, la posologie sera adaptée :
. la dose administrée : de 50 à 300 mg (soit de 0,5 à 3 ml).
. l'intervalle séparant 2 injections : de 2 à 4 semaines, voire plus.
- Chez le sujet âgé, les doses seront réduites.
- Comme pour toutes les solutions injectables à excipient huileux, il est recommandé d'utiliser des seringues en verre.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
Réservé à l'adulte.
- Tout patient doit être informé que l'apparition de fièvre, d'angine ou d'une autre infection impose d'avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l'hémogramme. En cas de modification franche de ce dernier (hyperleucocytose, granulopénie), l'administration de ce traitement sera interrompue.
- Syndrome malin : en cas d'hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l'un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).
Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d'appel précoces.
Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
- Allongement de l'intervalle QT : les neuroleptiques de la classe des phénothiazines prolongent de façon dose-dépendante l'intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire grave à type de torsade de pointes, est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QT).
Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
. bradycardie inférieure à 55 battements par minute,
. hypokaliémie,
. allongement congénital de l'intervalle QT,
. traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT.
Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.
- En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
- La survenue d'un iléus paralytique pouvant être révélé par une distension et des douleurs abdominales impose une prise en charge en urgence.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- La surveillance du traitement par perphénazine doit être renforcée :
. chez les épileptiques en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l'arrêt du traitement ;
. chez le sujet âgé présentant :
* une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, à la sédation et aux effets extrapyramidaux,
* une constipation chronique (risque d'iléus paralytique),
* une éventuelle hypertrophie prostatique ;
. chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits ;
. en cas d'insuffisances hépatique et/ou rénale sévères, en raison du risque d'accumulation.
- L'absorption d'alcool ainsi que la prise de médicament contenant de l'alcool sont fortement déconseillées pendant la durée du traitement.
- Grossesse : chez l'animal, les études expérimentales n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Dans l'espèce humaine, le risque tératogène de la perphénazine n'est pas évalué. Pour d'autres phénothiazines, les résultats des différentes études épidémiologiques prospectives sont contradictoires en ce qui concerne le risque malformatif. Il n'existe aucune donnée sur le retentissement cérébral foetal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse. Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques ont été rarement décrits : des signes liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines (distension abdominale, iléus méconial, retard à l'émission du méconium, difficulté de la mise en route de l'alimentation, tachycardies, troubles neurologiques...), des syndromes extrapyramidaux. En conséquence, le risque tératogène, s'il existe, semble faible. Il semble raisonnable d'essayer de limiter les durées de prescription pendant la grossesse. Si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse à la fois des neuroleptiques et des correcteurs antiparkinsoniens qui potentialisent les effets atropiniques des neuroleptiques. Il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Chez l'animal, les études expérimentales n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.
Dans l'espèce humaine, le risque tératogène de la perphénazine n'est pas évalué.
Pour d'autres phénothiazines, les résultats des différentes études épidémiologiques prospectives sont contradictoires en ce qui concerne le risque malformatif. Il n'existe aucune donnée sur le retentissement cérébral foetal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.
Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques ont été rarement décrits :
- des signes liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines (distension abdominale, iléus méconial, retard à l'émission du méconium, difficulté de la mise en route de l'alimentation, tachycardies, troubles neurologiques...),
- des syndromes extrapyramidaux.
En conséquence, le risque tératogène, s'il existe, semble faible. Il semble raisonnable d'essayer de limiter les durées de prescription pendant la grossesse.
Si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse à la fois des neuroleptiques et des correcteurs antiparkinsoniens qui potentialisent les effets atropiniques des neuroleptiques.
Il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
Allaitement :
La perphénazine étant excrétée dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES :
Agonistes dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, quinagolide, ropinirole) en dehors du cas du patient parkinsonien :
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par agoniste dopaminergique mais utiliser un anticholinergique.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Alcool :
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
- Lévodopa :
Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.
Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
- Agonistes dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, quinagolide, ropinirole) chez le parkinsonien :
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
L'agoniste dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques.
En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (l'arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de "syndrome malin des neuroleptiques").
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
Topiques gastro-intestinaux (Sels, oxydes et hydroxydes de magnésium, d'aluminium et de calcium) :
Diminution de l'absorption digestive des neuroleptiques phénothiaziniques.
Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance des neuroleptiques phénothiaziniques (plus de 2 heures, si possible).
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Antihypertenseurs :
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effet additif).
(Pour la guanéthidine, voir ci-dessous).
- Atropine et autres substances atropiniques :
Antidépresseurs imipraminiques, antihistaminiques H1 anticholinergiques, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide.
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche...
- Guanéthidine :
Inhibition de l'effet antihypertenseur de la guanéthidine (inhibition de l'entrée de la guanéthidine dans la fibre sympathique, site d'action).
- Autres dépresseurs du système nerveux central :
Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; barbituriques ; benzodiazépines ; anxiolytiques autres que benzodiazépines : carbamates, captodiame, étifoxine ; hypnotiques ; antidépresseurs sédatifs ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; baclofène ; thalidomide
.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

 

Effets indésirables

DES LES FAIBLES DOSES :
- Troubles neuropsychiques :
. Syndrome extrapyramidal :
    . akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,
    . hyperkinéto-hypertonique, excito-moteur,
    . akathisie.
. Dyskinésies précoces (torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus...),
. Dyskinésies tardives, survenant lors de cures prolongées. Ces dyskinésies tardives surviennent parfois à l'arrêt du neuroleptique et disparaissent lors de sa réintroduction ou à l'augmentation de la posologie.
Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
. Sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement.
. Indifférence, réactions anxieuses, variation de l'état thymique.
- Troubles endocriniens et métaboliques :
. Hyperprolactinémie : aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie, impuissance, frigidité.
. Prise de poids.
. Dysrégulation thermique.
. Hyperglycémie, altération de la tolérance au glucose.
A DOSES PLUS ELEVEES :
- Troubles neurovégétatifs :
. Hypotension orthostatique.
. Effets anticholinergiques à type de sécheresse de bouche, constipation voire iléus paralytique (voir mises en garde), troubles de l'accommodation, risque de rétention urinaire.
- Trouble cardiaque :
risque d'allongement de l'intervalle QT.
PLUS RAREMENT ET NON DOSE-DEPENDANTS :
- Troubles cutanés :
. Réactions cutanées allergiques.
. Photosensibilisation.
- Troubles hématologiques :
. Agranulocytose exceptionnelle : des contrôles réguliers de la formule sanguine sont recommandés.
. Leucopénie.
- Troubles ophtalmologiques :
Dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l'oeil, dus à l'accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.
- Autres troubles observés :
. Positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique.
. Possibilité d'ictère cholestatique.
. Syndrome malin des neuroleptiques (voir mises en garde : pâleur, hyperthermie, altération de la conscience, rigidité musculaire, sudation et instabilité artérielle).
- En raison de la présence d'huile de sésame, risque de survenue de réaction d'hypersensibilité (choc anaphylactique, urticaire).
- En raison de la présence de parahydroxybenzoate de propyle, risque d'eczéma de contact ; exceptionnellement, réactions immédiates avec urticaire et bronchospasmes.

 

Surdosage

Syndrome parkinsonien gravissime, coma.
Traitement symptomatique, réanimation sous étroite surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d'allongement de l'intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu'à rétablissement du patient.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence liés à ce médicament, surtout en début de traitement.

 

Propriétés pharmacologiques

ANTIPSYCHOTIQUE NEUROLEPTIQUE.
PHENOTHIAZINE DE STRUCTURE PIPERAZINIQUE.
(N : Système Nerveux).
- Les neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques qui sont responsables :
. de l'effet antipsychotique recherché en thérapeutique,
. d'effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).
- Dans le cas de la perphénazine, ces propriétés antidopaminergiques sont importantes : l'activité antipsychotique et les effets extrapyramidaux sont marqués.
- La molécule possède également des propriétés antihistaminiques (à l'origine d'une sédation), adrénolytiques et anticholinergiques très modérées.

- Après injection intramusculaire, la perphénazine est lentement libérée à partir de l'énanthate, par action des hydrolases tissulaires. Les taux plasmatiques maxima de la perphénazine libre sont obtenus 12 heures à 5 jours après l'injection. Ces concentrations plasmatiques décroissent progressivement. Au bout de 15 jours, les concentrations résiduelles par voie intramusculaire sont comparables à celles obtenues par voie orale.
La biodisponibilité présente une forte variabilité interindividuelle.
- Le produit est éliminé par l'organisme dans les urines et les fèces après métabolisation hépatique (oxydation, hydroxydation, déméthylation, formation de sulfoxyde de conjugaison avec l'acide glucuronique).

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.

Comme pour toutes les solutions injectables à excipient huileux, il est recommandé d'utiliser des seringues en verre.

Ampoule (verre) de 1 ml ; boîte de 1.