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Vogalene 15 mg, gélule, boîte de 20

Vogalene est un médicament sous forme de gélule (20) à base de Métopimazine (15 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 10/01/1977 par CEPHALON FRANCE au prix de 3,72€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Métopimazine

    Excipients

  • Cellulose microcristalline (E460)
  • Amidon de blé
  • Alginique acide (E400)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Silice (E551)
  • Talc (E553b)
  • Composition de la gélule :
  • Titane dioxyde (E171)
  • Gélatine

    Classification ATC

    • voies digestives et métabolisme

      • anti-émétiques et antinauséeux

        • anti-émétiques et antinauséeux

          • autres anti-émétiques

            • métopimazine

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 10/01/1977.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Nausées et vomissements

Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des nausées et vomissements.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

·         Risque de glaucome à angle fermé,

·         Risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro-prostatiques,

·         Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition,

·         Hypersensibilité ou intolérance au gluten, en raison de la présence d'amidon de blé (gluten),

·         Ce médicament est contre indiqué chez les patients présentant une allergie au blé (autre que la maladie coeliaque),

·         En association avec tous les dopaminergiques ou la lévodopa (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

 

Posologie et mode d'administration

La posologie est à adapter en fonction de l'horaire et de l'intensité des troubles avec la possibilité de renouveler l'administration jusqu'à 2 fois par jour.

Cesser le traitement dès la disparition des symptômes.

La durée de traitement maximale recommandée est de 5 jours.

Adultes et enfants de plus de 12 ans :

La dose maximale recommandée est de 15 à 30 mg par jour, soit une dose journalière de 1 à 2 gélules au maximum, répartie en 1 à 2 prises par jour c'est-à-dire 15 mg par prise, jusqu'à 2 fois par jour.

Enfants de 6 à 12 ans :

La dose maximale recommandée est de 7,5 à 15 mg/jour, soit une dose journalière d'1 gélule par jour au maximum.

Pour  une posologie inférieure à 15 mg par prise, la forme gélule n'est pas adaptée. Il est recommandé d'utiliser soit la forme suppositoire sécable, dosée à 5 mg, soit la forme lyophilisat oral dosée à 7,5 mg, soit la forme solution buvable.

Enfants de moins de 6 ans :

La forme gélule n'est pas adaptée en raison d'un risque de fausse route. Utiliser la forme suppositoire sécable, dosée à 5 mg ou la forme solution  buvable.

Mode d'administration

La prise se fera de préférence 15 minutes avant les repas avec un intervalle minimal de 4 à 6 heures entre 2 administrations.

Les gélules doivent être avalées avec un verre d'eau.

Ne pas ouvrir la gélule.

Gélule blanche opaque.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Précautions d'emploi

Ce médicament peut être administré en cas de maladie coeliaque. L'amidon de blé peut contenir du gluten mais seulement à l'état de trace et est donc considéré comme sans danger pour les sujets atteints d'une maladie coeliaque.

La prise de ce médicament est déconseillée avec des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

Prudence :

·         Chez les sujets âgés, en raison de leur sensibilité : risque d'effets sédatifs, d'hypotension.

·         En cas d'insuffisance rénale et/ou hépatique : risque de surdosage éventuel.

 

Grossesse et allaitement

Ce médicament doit être utilisé avec prudence pendant la grossesse et l'allaitement, en l'absence de données cliniques exploitables.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

Associations contre-indiquées :

+        Dopaminergiques (tous) : Antagonisme réciproque du dopaminergique et du neuroleptique antiémétique.

Utiliser un antiémétique dénué d'effets extrapyramidaux.

Associations déconseillées :

+        Alcool : majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

Associations à prendre en compte :

+        Anti-hypertenseurs : effet anti-hypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effet additif).

+        Autres dépresseurs du SNC : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; neuroleptiques ; barbituriques ; benzodiazépines ; anxiolytiques autres que benzodiazépines ; antidépresseurs sédatifs (amitryptilline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine) ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; autres : baclofène, pizotifène, thalidomide : majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+        Bêtabloquants (sauf esmolol et sotalol) : effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

+        Médicaments atropiniques

Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc…

Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.

+        Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

Associations nécessitant des précautions d'emploi :

+        Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon : diminution de l'absorption digestive des neuroleptiques. Prendre les topiques gastro-intestinaux, antiacides ou charbon à distance du neuroleptique (plus de 2 heures, si possible).

 

Effets indésirables

Selon les conventions en vigueur, les effets indésirables ont été classés en fonction de leur fréquence en utilisant la classification suivante :

Très fréquent (> 1/10), fréquent (> 1/100 et < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000 et < 1/100), rare (> 1/10 000 et < 1/1000), très rare (< 1/10 000).

Classe système/organe selon MedDRA

Rares

Très rares

Affections du système immunitaire

Manifestations aigues d'hypersensibilité : urticaire, gêne respiratoire ou laryngée  voire oedème de Quincke

 

Affections du système nerveux

Sédation ou somnolence

Symptômes extrapyramidaux :

dyskinésies précoces : torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus*

possibilité de dyskinésies tardives comme avec tous les neuroleptiques au cours de cures prolongées

 

Affections vasculaires (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)

Hypotension orthostatique (observée en particulier avec la forme injectable)

 

Affections gastro-intestinales

Sécheresse de la bouche

Constipation

Affections oculaires

 

Troubles de l'accommodation

Affections rénales et urinaires

 

Rétention urinaire

Affections endocriniennes

Hyperprolactinémie, gynécomastie, galactorrhée, aménorrhée

 

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rashs ou éruptions cutanées

 

Affections des organes de reproduction et du sein

Impuissance, frigidité

 

* Les symptômes extrapyramidaux ont été généralement rapportés en début de traitement et ont été réversibles à l'arrêt du traitement. Un traitement symptomatique peut être administré (benzodiazépine chez l'enfant et benzodiazépine et/ou antiparkinsonien anticholinergique chez l'adulte).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de Santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

 

Surdosage

A dose massive (5 fois la dose thérapeutique), la métopimazine entraîne une dépression du système nerveux central (somnolence, coma vigile), une hypotonie ou une hypotension artérielle. Aucun décès n'a été rapporté. En cas d'intoxication aiguë, un traitement symptomatique des troubles observés pourra être administré.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

L'attention des patients est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur le risque de somnolence.

 

Propriétés pharmacologiques

ANTIEMETIQUES ET ANTINAUSEEUX

(Code ATC: A04AD05, A: Appareil digestif et métabolisme)

Anti-émétique appartenant à la classe chimique des phénothiazines, la métopimazine se caractérise par une activité anti-dopaminergique élective (activité anti-apomorphine) en raison de son passage très limité de la barrière hémato-encéphalique.

Après administration orale, le pic plasmatique est atteint en 30 minutes. La valeur de ce pic comme la bio-disponibilité globale est proportionnelle à la quantité ingérée.

Après absorption, la métopimazine est rapidement métabolisée en acide de métopimazine qui possède lui-même une activité antiémétique. La demi-vie d'élimination du produit est de l'ordre de 4h30.

30 % de la dose administrée sont retrouvés dans les urines de 24 heures essentiellement sous forme de métabolite acide. Passages placentaire et dans le lait maternel non précisés. Passage très limité de la barrière hémato-encéphalique.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

3 ans

Précautions particulières de conservation :

Pas de précaution particulière de conservation.

Pas d'exigence particulière.

Gélule sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium) ; boîte de 20.

 

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