Tranxene 100 mg/5 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral, boîte de 5 flacons de lyophilisat + 5 ampoules de solvant de 5 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Tranxene est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de lyophilisat et solution pour usage parentéral (5) à base de Clorazépate (100 mg/5 mL).
Mis en vente le 14/11/1988 par SANOFI-AVENTIS FRANCE et retiré du marché le 05/09/2014. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.
À propos
- Lyophilisat :
- Clorazépate dipotassique
Principes actifs
- Lyophilisat :
- D-mannitol (E421)
- Carbonate dipotassique (E501i)
- Solvant :
- Trométamol
- Maléique acide
- Sodium hydroxyde (E524)
- Eau pour préparations injectables
Excipients
système nerveux
psycholeptiques
anxiolytiques
dérivés de la benzodiazépine
clorazépate potassique
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 14/11/1988 et le 05/09/2014.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Crise d'angoisse paroxystique
- Crise d'agitation
- Delirium tremens et autres manifestations du sevrage alcoolique lorsque la voie orale est impossible
- Delirium tremens en unité de soins intensifs ou de réanimation
- Prémédication à certaines explorations fonctionnelles
- Tétanos
Indications thérapeutiques
URGENCES NEUROPSYCHIATRIQUES :
- crise d'angoisse paroxystique,
- crise d'agitation,
- prévention et/ou traitement du delirium tremens et des autres manifestations du sevrage alcoolique :
. Prévention du delirium tremens ainsi que prévention et/ou traitement des autres manifestations du sevrage alcoolique seulement lorsque la voie orale est impossible.
. Traitement du delirium tremens, en unité de soins intensifs ou de réanimation ou dans les structures disposant de tous les moyens de réanimation.
PREMEDICATION A CERTAINES EXPLORATIONS FONCTIONNELLES.
TETANOS.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
CONTRE-INDIQUE :
RESERVE A L'ADULTE.
Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situations suivantes :
- hypersensibilité au principe actif ou à l'un des autres constituants,
- insuffisance respiratoire sévère,
- syndrome d'apnée du sommeil,
- insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenue d'une encéphalopathie),
- myasthénie.
DECONSEILLE :
- Allaitement : l'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.
- La prise d'alcool ou de produits en contenant est déconseillée (voir rubrique interactions).
Posologie et mode d'administration
RESERVE A L'ADULTE.
DOSE :
Dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible.
- Crise d'agitation/crise d'angoisse paroxystique :
20 à 200 mg par jour en IM ou IV puis relais par des formes orales si nécessaire.
. Prévention du delirium tremens ainsi que prévention et/ou traitement des autres manifestations du sevrage alcoolique seulement lorsque la voie orale est impossible :
50 à 100 mg sur 24 heures, si possible à la seringue électrique. Une surveillance clinique attentive est nécessaire.
. Traitement du delirium tremens, en unité de soins intensifs ou de réanimation ou dans les structures disposant de tous les moyens de réanimation : 50 à 100 mg toutes les 3 ou 4 heures, sans dépasser la dose journalière de 800 mg. Une surveillance en continu des paramètres vitaux, de la fonction respiratoire et du niveau de conscience est indispensable.
En fonction de la réponse clinique, dès que possible diminuer les doses et passer à la voie orale.
- Prémédication à certaines explorations fonctionnelles :
20 à 50 mg par jour en IM ou en IV, un quart d'heure à une demi-heure avant l'examen.
- Tétanos :
. tétanos bénins non trachéotomisés : 120 à 500 mg par jour en perfusion IV,
. tétanos graves trachéotomisés avec ventilation assistée : 500 à 2000 mg par jour en perfusion IV.
- Chez le sujet âgé, l'insuffisant rénal ou l'insuffisant hépatique : il est recommandé de réduire la posologie initiale, de moitié par exemple.
DUREE :
Le traitement doit être aussi bref que possible.
En cas de relais par la voie orale, l'indication sera réévaluée régulièrement.
MODE D'ADMINISTRATION :
- Voie intramusculaire ou intraveineuse lente ou perfusion.
En raison du risque d'apnée en cas d'injection intraveineuse rapide, l'injection intraveineuse doit être lente et faite dans une grosse veine (voir rubrique effets indésirables).
Les injections intramusculaires doivent être profondes.
Il est nécessaire de disposer d'un matériel de réanimation respiratoire.
- Eviter les mélanges dans la même seringue.
Utiliser le solvant spécifique à cette forme pharmaceutique.
Mises en garde et précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
TOLERANCE PHARMACOLOGIQUE :
L'effet anxiolytique des benzodiazépines et apparentés peut diminuer progressivement malgré l'utilisation de la même dose en cas d'administration durant plusieurs semaines.
DEPENDANCE :
- Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plus particulièrement en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique.
- Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :
. durée du traitement,
. dose,
. antécédents d'autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique.
- Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque individualisé.
Cet état peut entraîner à l'arrêt du traitement un phénomène de sevrage.
Certains symptômes sont fréquents et d'apparence banale : insomnie, céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire, irritabilité.
- D'autres symptômes sont plus rares : agitation voire épisode confusionnel, paresthésies des extrémités, hyperréactivité à la lumière, au bruit, et au contact physique, dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires, convulsions.
- Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l'arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à durée d'action brève, et surtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent même se manifester dans l'intervalle qui sépare deux prises ; ceci n'a pas été observé avec le clorazépate dipotassique compte tenu de sa longue demi-vie (voir rubrique propriétés pharmacocinétiques).
- L'association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu'en soit l'indication anxiolytique ou hypnotique, d'accroître le risque de pharmacodépendance.
Des cas d'abus ont également été rapportés.
PHENOMENE DE REBOND :
Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d'une exacerbation de l'anxiété qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines et apparentés.
AMNESIE ET ALTERATIONS DES FONCTIONS PSYCHOMOTRICES :
Une amnésie antérograde ainsi que des altérations des fonctions psychomotrices sont susceptibles d'apparaître dans les heures qui suivent la prise.
TROUBLES DU COMPORTEMENT :
- Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent entraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération de l'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire :
- Peuvent être observés :
. aggravation de l'insomnie, cauchemars, agitation, nervosité,
. idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes de type psychotique,
. désinhibition avec impulsivité,
. euphorie, irritabilité,
. amnésie antérograde,
. suggestibilité.
- Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour le patient ou pour autrui, à type de :
. comportement inhabituel pour le patient,
. comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment si l'entourage tente d'entraver l'activité du patient,
. conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.
Ces manifestations imposent l'arrêt du traitement.
RISQUE D'ACCUMULATION :
. Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistent dans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (voir rubrique propriétés pharmacocinétiques).
. Chez des personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique, la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'un plateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité et la sécurité du médicament.
Une adaptation posologique peut être nécessaire (voir rubrique posologie et mode d'administration).
SUJET AGE :
Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d'effet myorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souvent graves dans cette population.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Ce médicament contient 22 mg, soit moins de 1 mmol (39 mg) de potassium par flacon de 100 mg/5 ml de solution reconstituée, c'est-à-dire qu'il est essentiellement "sans potassium".
- Ce médicament contient 1,6 mg, soit moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon de 100 mg/5 ml de solution reconstituée, c'est-à-dire qu'il est essentiellement "sans sodium".
- La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolisme ou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (voir rubrique interactions).
CHEZ LE SUJET PRESENTANT UN EPISODE DEPRESSIF MAJEUR :
Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être prescrits seuls car ils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance ou majoration du risque suicidaire.
MODALITES D'ARRET PROGRESSIF DU TRAITEMENT :
Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.
Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin de minimiser l'anxiété qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.
Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.
SUJET AGE, INSUFFISANT RENAL OU HEPATIQUE :
Le risque d'accumulation conduit à réduire la posologie, de moitié par exemple (voir mises en garde).
INSUFFISANT RESPIRATOIRE :
Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effet dépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété et l'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).
- La prise d'alcool ou de produits en contenant est déconseillée (voir rubrique interactions).
- Grossesse : à ce jour, aucun effet malformatif n'est attribué à l'exposition aux benzodiazépines au cours du 1er trimestre de la grossesse. En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2ème et/ou 3ème trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs foetaux et de la variabilité du rythme cardiaque foetal ont été décrits. Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépine même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une mauvaise prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie réversibles peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néonatal est possible, même en l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue. Compte tenu de ces données, l'utilisation de clorazépate est envisageable au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme, dans le strict respect des indications et des posologies. En fin de grossesse, s'il s'avère nécessaire d'instaurer un traitement par clorazépate, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
A ce jour, aucun effet malformatif n'est attribué à l'exposition aux benzodiazépines au cours du 1er trimestre de la grossesse.
En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2ème et/ou 3ème trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs foetaux et de la variabilité du rythme cardiaque foetal ont été décrits.
Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépine même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une mauvaise prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie réversibles peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néonatal est possible, même en l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue.
Compte tenu de ces données, l'utilisation de clorazépate est envisageable au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme, dans le strict respect des indications et des posologies.
En fin de grossesse, s'il s'avère nécessaire d'instaurer un traitement par clorazépate, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.
Allaitement :
L'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Alcool :
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des benzodiazépines et apparentés. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Autres dépresseurs du système nerveux central : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution autres que buprénorphine) ; neuroleptiques ; barbituriques ; autres anxiolytiques ; hypnotiques ; antidépresseurs sédatifs ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; baclofène ; thalidomide ; pizotifène.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
De plus, pour les dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), barbituriques : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
- Buprénorphine :
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale.
Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association. Informer le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.
Effets indésirables
Ils sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
- Effets indésirables neuropsychiatriques (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi) :
. amnésie antérograde, qui peut survenir aux doses thérapeutiques, le risque augmentant proportionnellement à la dose,
. troubles du comportement, modifications de la conscience, irritabilité, agressivité, agitation,
. dépendance physique et psychique, même à doses thérapeutiques avec syndrome de sevrage ou de rebond à l'arrêt du traitement,
. sensations ébrieuses, céphalées, ataxie,
. confusion, baisse de vigilance voire somnolence (particulièrement chez le sujet âgé), insomnie, cauchemars, tension,
. modifications de la libido.
- Effets indésirables cutanés :
éruptions cutanées, prurigineuses ou non.
- Effets indésirables généraux :
. hypotonie musculaire, asthénie,
. risque d'apnée en cas d'injection intraveineuse rapide.
- Effets indésirables oculaires :
diplopie.
Surdosage
- Le pronostic vital peut être menacé, notamment dans les cas de poly-intoxication impliquant d'autres dépresseurs du système nerveux central (y compris l'alcool).
- En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestent principalement par une dépression du SNC pouvant aller de la somnolence jusqu'au coma, selon la quantité ingérée.
- Les cas bénins se manifestent par des signes de confusion mentale, une léthargie.
Les cas plus sérieux se manifestent par une ataxie, une hypotonie, une hypotension, une dépression respiratoire, exceptionnellement un décès.
- En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l'induction de vomissement sera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastrique avec protection des voies aériennes.
Passé ce délai, l'administration de charbon activé peut permettre de réduire l'absorption.
Une surveillance particulière des fonctions cardiorespiratoires en milieu spécialisé est recommandée.
- L'administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou le traitement d'un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.
L'antagonisme par le flumazénil de l'effet des benzodiazépines peut favoriser l'apparition de troubles neurologiques (convulsions), notamment chez le patient épileptique.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Prévenir les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines du risque possible de somnolence.
- L'association avec d'autres médicaments sédatifs doit être déconseillée ou prise en compte en cas de conduite automobile ou d'utilisation de machines (voir rubrique interactions).
- Si la durée de sommeil est insuffisante, le risque d'altération de la vigilance est encore accru.
Propriétés pharmacologiques
ANXIOLYTIQUES.
Code ATC : N05BA05.
(N : système nerveux central).
- Le clorazépate appartient à la classe des 1-4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe :
. myorelaxante,
. anxiolytique,
. sédative,
. hypnotique,
. anticonvulsivante,
. amnésiante.
- Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe "récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA", également appelés BZ1 et BZ2 et modulant l'ouverture du canal chlore.
DISTRIBUTION :
- Après injection IM ou IV de 50 mg de clorazépate dipotassique, celui-ci et son principal métabolite le desméthyldiazépam atteignent des concentrations plasmatiques maximales entre une 1/2 heure et une heure pour la voie intramusculaire, beaucoup plus précocement pour la voie intraveineuse.
- Le volume de distribution du desméthyldiazépam est de l'ordre de 1 L/kg.
La liaison aux protéines est importante, supérieure à 97%.
- Une relation concentration-effet n'a pu être établie pour cette classe de produits, en raison de l'intensité de leur métabolisme et du développement d'une tolérance.
Les benzodiazépines passent la barrière hémato-encéphalique ainsi que dans le placenta et le lait maternel.
METABOLISME ET ELIMINATION :
Le métabolite principal du clorazépate est le desméthyldiazépam, également actif, dont la demi-vie est plus importante que celle de la molécule-mère (entre 30 et 150 heures).
L'hydroxylation de cette molécule donne naissance à un autre métabolite actif, l'oxazépam.
L'inactivation se fait par glucuroconjugaison, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines.
POPULATIONS A RISQUES :
- Sujet âgé :
Le métabolisme hépatique diminue ainsi que la clairance totale avec augmentation des concentrations à l'équilibre, de la fraction et des demi-vies. Il importe de diminuer les doses, au moins dans un premier temps.
- Insuffisant hépatique :
On note une augmentation de la demi-vie, avec baisse de la clairance plasmatique totale.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Après reconstitution de la solution, la solution reconstituée doit être utilisée immédiatement.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à l'abri de la lumière.
Eviter les mélanges dans la même seringue.
5 flacons de lyophilisat ponctionnables (verre brun) + 5 ampoules (verre) de solvant de 5 ml.