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Delprim 300 mg, comprimé, boîte de 3

Delprim est un médicament sous forme de comprimé (3) à base de Triméthoprime (300 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 21/03/1983 par DB PHARMA au prix de 5,18€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Triméthoprime

    Excipients

  • Calcium hydrogénophosphate
  • Mannitol (E421)
  • Polyvidone (E1201)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Carboxyméthylamidon

    Classification ATC

    • anti-infectieux generaux à usage systémique

      • antibactériens à usage systémique

        • sulfamides et triméthoprime

          • triméthoprime et dérivés

            • triméthoprime

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 21/03/1983.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Cystite aiguë non compliquée de la femme et de l'adolescente pubère

Indications thérapeutiques

DELPRIM 300 mg comprimé est indiqué chez la femme adulte et l'adolescente dans le traitement d'infections urinaires.

Une attention particulière doit être portée aux informations disponibles sur la sensibilité microbiologique aux antibiotiques des bactéries impliquées dans l'infection et sur la sécurité d'emploi du triméthoprime

 (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Contre-indications, Mises en garde et précautions d'emploi, Effets indésirables et Propriétés pharmacodynamiques)

 

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

·         Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition.

·         Déficit en glucose-6-phosphate-deshydrogénase (G6PD) : risque de déclenchement d'hémolyse.

·         Pendant l'allaitement dans le cas où la mère ou l'enfant présente un déficit en G6PD, afin de prévenir la survenue d'hémolyse.

·         Anémie macrocytaire.

·         Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 15mL/mn).

·         Insuffisance hépatique sévère.

·         Association avec le methotrexate (voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions).

 

Posologie et mode d'administration

Posologie

Les recommandations thérapeutiques doivent être respectées.

 

Chez la femme adulte et l'adolescente :

Indications

Posologie

Cystites aigues non compliquées

 

300 mg par jour, en une prise quotidienne, pendant 3 jours

 

Le schéma d'administration optimal chez le sujet normo-rénal et chez le sujet insuffisant rénal n'est pas établi.

 

Mode d'administration

 

Voie orale

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Limites du cadre d'utilisation de cette spécialité

Il est attendu qu'une monothérapie antibiotique soit privilégiée à une association d'antibiotiques chaque fois que possible.

L'utilisation du triméthoprime seul est envisagée dans des recommandations thérapeutiques dans le traitement prophylactique des cystites récidivantes, dans le traitement curatif des cystites à risque de complication dont les cystites gravidiques, les bactériuries asymptomatiques gravidiques, selon une dose unitaire et/ou une durée de traitement différentes de celles du traitement curatif des cystites aiguës non compliquées.

Population pédiatrique

Les données sont limitées chez l'adolescente.

Surveillance biologique particulière

Le triméthoprime sera utilisé avec précaution chez les sujets présentant une dyscrasie sanguine, une insuffisance hépatique ou rénale. Une surveillance biologique devra être effectuée.

Affections hématologiques

Le triméthoprime peut induire la survenue de troubles hématologiques notamment une leucopénie, une thrombocytopénie ou encore une anémie mégaloblastique (voir rubrique Effets indésirables). Le triméthoprime interfère dans le métabolisme de l'acide folique, ce qui peut provoquer une altération de l'hématopoïèse, en particulier lors de traitement prolongé ou à forte dose. Les accidents hématologiques sont plus fréquents chez les sujets ayant une carence préexistante en folates : sujet âgé, alcoolisme, insuffisance hépatique chronique, dénutrition, malabsorption chronique, grossesse. Un contrôle hématologique est nécessaire en cas de :

·         Traitement itératif

·         Chez le sujet âgé de plus de 65 ans

·         Et chez les sujets carencés en folates.

Les manifestations hématologiques sévères imposent l'arrêt immédiat et définitif du traitement. Les modifications hématologiques mineures sont généralement réversibles après traitement par l'acide folinique. L'utilisation du triméthoprime est contre-indiqué en association avec le méthotrexate (voir rubriques Contre-indications et Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions) et est contre-indiquée en cas d'anémie macrocytaire (voir rubrique Contre-indications).

Kaliémie

Une surveillance de la kaliémie est nécessaire chez certains patients à risque notamment les sujets insuffisants rénaux et les sujets âgés, ce d'autant qu'ils peuvent recevoir d'autres médicaments hypokaliémiants (voir rubriques Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions et Effets indésirables).

Réactions de photosensibilité

Les patients devront être informés du risque potentiel de réactions de photosensibilité. L'exposition au soleil ou aux rayonnements UV devra être évitée et le port de vêtement pour se protéger de toute exposition directe importante au soleil est recommandé pendant toute la durée du traitement et jusqu'à 2 jours suivant l'arrêt.

Interférences biologique

Le triméthoprime peut interférer avec le dosage de la clairance à la créatinine plasmatique quand la réaction à l'acide picrique est utilisée. Il en résulte une surestimation de l'ordre de 10 %.

.Le triméthoprime peut interférer avec le dosage du méthotrexate, qui utilise la méthode compétitive de liaison protéique, lorsque la dihydrofolate réductase bactérienne est utilisée comme protéine de liaison. Cependant il n'y a pas d'interférence si le méthotrexate est dosé par une méthode radio-immunologique.

 

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :

Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser le triméthoprime au cours du premier trimestre de grossesse.

Aux 2ème et 3ème trimestres, l'utilisation peut être envisagée si besoin.

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène.

Le recul clinique et les données publiées sur un effectif encore limité de patientes ne mettent en évidence aucune augmentation de fréquence globale des malformations ou de troubles néonataux.

Deux études récentes évoquent cependant une possibilité d'atteintes spécifiques touchant le tube neural et le coeur, en cas d'exposition au cours des trois mois suivant les dernières règles. Le mécanisme d'action incriminé serait celui d'une interférence avec les folates. Ces résultats doivent être confirmés et ne justifient pas à eux seuls de conseiller une interruption de grossesse. Néanmoins, si le triméthoprime est utilisé en début de grossesse, une supplémentation en acide folique peut être proposée pendant la durée du traitement, sans évaluation à ce jour de son efficacité dans la prévention des anomalies évoquées.

 

En cas de déficit congénital en G6PD, la survenue d'une hémolyse néonatale est possible. Aucun ictère néonatal n'a été rapporté à ce jour lors de l'administration à proximité de l'accouchement.

 

Allaitement :

 

En raison du passage dans le lait du triméthoprime, l'allaitement est contre-indiqué dans le cas où la mère ou l'enfant présente un déficit en G6PD afin de prévenir la survenue d'hémolyses.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Association contre-indiquée

+ Méthotrexate

Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate par l'inhibition additive de la dihydrofolate réductase et par la diminution de son excrétion rénale

Association déconseillée

.+ Répaglinide

Augmentation des concentrations plasmatiques du répaglinide pouvant être responsable d'une augmentation ou d'une prolongation de l'effet hypoglycémiant. Si une utilisation concomitante est nécessaire un suivi glycémique et médical attentif doit être réalisé.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Pyriméthamine

Anémie mégaloblastique, plus particulièrement à fortes doses des deux produits (déficit en acide folique par administration de deux 2-4 diaminopyrimidines). Contrôle régulier de l'hémogramme et association d'un traitement par l'acide folinique (injections IM régulières).

Associations à prendre en compte

+ Ciclosporine

Augmentation de la créatininémie avec diminution possible des concentrations plasmatiques de ciclosporine.

+ Autres Hyperkaliémiants (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)

Risque de majoration de l'hyperkaliémie potentiellement létale.

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine,  le tacrolimus et le triméthoprime.

La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs co-associés. Le triméthoprime peut agir comme facteur favorisant lorsqu'il est associé à d'autres médicaments tels que suscités.

 

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR :

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

 

Effets indésirables

Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1000, <1/100), rare (≥1/10000, <1/1000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Système-organe

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

 

 

 

 

Leucopénie, neutropénie

Thrombocytopénie,  anémie mégaloblastique, méthémoglobinémie

(voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

 

 

 

 

Hyperkaliémie (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)

Affections oculaires

 

 

 

 

Cas exceptionnels d'uvéite rapidement réversibles après traitement local et arrêt du triméthoprime.

 

Affections gastro - intestinales

 

Nausées, vomissements, gastralgies

 

 

 

Affections hépatobiliaires

 

 

 

 

Augmentation des transaminases, ictère cholestatique

 

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

 

 

 

 

Démangeaisons, prurit, urticaire, érythème, réactions de photosensibilité

 

 

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr

 

Surdosage

Symptômes

Les symptômes de surdosage ne sont pas différents des effets indésirables décrits précédemment. Dans le cas d'un surdosage aigu ou chronique, une dépression médullaire peut survenir se manifestant par une thrombopénie, leucopénie ou une anémie mégaloblastique qui serait liée à la carence  en acide folique. Des cas d'hyperkaliémie ont été rapportés à des posologies élevées avec des augmentations de la kaliémie progressive et une réversibilité à l'arrêt du traitement.

 

 

 

 

Traitement

 

En fonction des symptômes, les mesures thérapeutiques suivantes peuvent être envisagées : lavage gastrique, induction de l'excrétion rénale par acidification des urines, hémodialyse (la dialyse péritonéale n'est pas efficace) et surveillance hématologique et électrolytique. Si une dyscrasie sanguine significative survient, des injections d'acide folinique peuvent être indiquées.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

DELPRIM n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude de conduire des véhicules et à utiliser des machines.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : TRIMETHOPRIME et dérivés

Code ATC : J01EA01

Le triméthoprime est un antibiotique de la famille des diaminopyrimidines.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

Recommandations EUCAST (v.5.0..2015.01.01)

Enterobacteriaceae

S ≤ 2 mg/l          et      R > 4 mg/l

 

Staphylococcus spp

S ≤ 2 mg/l           et      R > 4 mg/l

 

Enterococcus spp

S ≤ 0.03(1) mg/l    et      R > 1 mg/l

 

Streptococcus des groupes A,B,C et G

S ≤ 2 (2) mg/l         et     R > 2 (2) mg/l

 

 

(1) L'activité du triméthoprime est incertaine vis-à-vis des entérocoques

(2) Concentrations critiques définies pour S. agalactiae (streptocoques du Groupe B)

  

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l'intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.

Classes

 

 

ESPECES  HABITUELLEMENT SENSIBLES

 

Aérobies à Gram positif

Corynebactéries

Staphylococcus aureus

 

 

ESPECES INCONSTAMMENT SENSIBLES

(RESISTANCE ACQUISE ≥ 10%)

 

Aérobie à Gram positif

Enterococcus sp

Staphylococcus coagulase négative

Streptococcus sp

Aérobies à Gram négatif

Citrobacter freundii

Enterobacter aerogenes (+)

Enterobacter cloacae

Escherichia coli

Klebsiella sp

Morganella morganii

Proteus sp

Serratia sp

 

ESPECES  NATURELLEMENT RESISTANTES

 

Aérobie à gram négatif

 

Acinetobacter sp

Pseudomonas aeruginosa

 

Autres

Chlamydia sp

Mycoplasma sp

(+) La prévalence de la résistance bactérienne est ≥ 50 % en France

Absorption

Après administration per os, le triméthoprime est rapidement et presque totalement absorbé. La présence du bol alimentaire ne semble pas retarder l'absorption.

Distribution

  • Les concentrations sériques maximales sont atteintes en 1 à 4 heures et sont fonction de la dose administrée ; après une prise unique par voie orale de 300 mg, elles sont comprises entre 3 et 3,60 µg/mL.
  • La demi-vie plasmatique  est comprise entre 9 et 17h. Par rapport à l'adulte, la demi-vie est plus courte chez l'enfant.
  • Diffusion tissulaire et humorale :

- Les concentrations tissulaires en triméthoprime sont généralement supérieures aux concentrations plasmatiques correspondantes, notamment, dans les poumons, reins et tissus prostatiques.

- Les concentrations en triméthoprime sont également supérieures aux concentrations plasmatiques dans la bile, la salive, les expectorations, le liquide prostatique, l'urine et les sécrétions vaginales. Le triméthoprime diffuse, également, dans le liquide céphalorachidien et le placenta.

 

  • Liaison aux protéines plasmatiques : environ 45-50 pour cent..

 

Biotransformation

 

Les voies métaboliques consistent en une O-déméthylation, une N-oxydation, une alpha-hydroxylation. Cette biotransformation ne concerne que 10 pour cent à 20 pour cent du trimethoprime absorbé. Certains dérivés seraient biologiquement actifs.

 

Elimination

 

L'élimination du triméthoprime est principalement urinaire (60% de la dose administrée en 24h) et se fait surtout sous forme non métabolisée (80% de la dose éliminée).

Seule une faible fraction est éliminée dans les feces.

Une partie est excrétée par la bile ou les concentrations sont proches des concentrations plasmatiques mais, étant donné la réabsorption intestinale, seule une faible fraction de triméthoprime (4%) est éliminée dans les fécès.

Le triméthoprime est hémodialysable.

La concentration urinaire en triméthoprime après une prise unique par voie orale de 300 mg se maintient pendant 24 heures au-dessus des C.M.I de la plupart des germes responsables d'infections urinaires (40,5 mcg/ml en moyenne entre la 16ème et la 24ème heure).xxx

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

36 mois

Précautions particulières de conservation :

Pas de précautions particulières de conservation.

3 comprimés sous plaquettes thermoformées (Aluminium + PVC/PVDC)