Trulicity 1,5 mg, solution injectable en stylo prérempli, boîte de 4 stylos préremplis de ½ ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Trulicity est un médicament sous forme de solution injectable (4) à base de Dulaglutide (1,5 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 21/11/2014 par LILLY FRANCE SAS au prix de 86,13€.
À propos
- Dulaglutide
Principes actifs
- Sodium citrate (E331)
- Acide citrique (E330)
- Mannitol (E421)
- Polysorbate 80 (E433)
- Eau pour préparations injectables
Excipients
voies digestives et métabolisme
médicaments du diabète
antidiabétiques systémiques, insulines exclues
analogues du glucagon-like peptide-1
dulaglutide
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 21/11/2014.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Diabète de type 2
Indications thérapeutiques
Trulicity est indiqué chez l'adulte atteint de diabète de type 2 pour améliorer le contrôle de la glycémie en :
Monothérapie
Lorsque le régime alimentaire et l'exercice physique ne permettent pas d'obtenir un contrôle adéquat de la glycémie chez les patients qui ne peuvent recevoir un traitement par metformine du fait d'une intolérance ou de contre-indications.
Association
En association avec d'autres hypoglycémiants, y compris l'insuline, lorsque ces derniers, associés à un régime alimentaire et à une activité physique, ne permettent pas d'obtenir un contrôle adéquat de la glycémie (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques pour plus d'informations sur les différentes associations).
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition.
Posologie et mode d'administration
Posologie
En monothérapie
La dose recommandée est de 0,75 mg une fois par semaine.
En association
La dose recommandée est de 1,5 mg une fois par semaine.
Pour les populations potentiellement vulnérables, tels que les patients de 75 ans et plus, la dose de 0,75 mg une fois par semaine peut être envisagée comme dose initiale.
Lorsque Trulicity est ajouté à un traitement en cours par metformine et/ou pioglitazone, la dose de metformine et/ou de pioglitazone peut être conservée. Lorsqu'il est ajouté à un traitement en cours par sulfamide hypoglycémiant ou insuline prandiale, une diminution de la dose de sulfamide hypoglycémiant ou d'insuline peut être envisagée afin de réduire le risque d'hypoglycémie (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Effets indésirables).
L'utilisation de Trulicity ne nécessite pas d'auto-surveillance de la glycémie. Une auto-surveillance peut être nécessaire pour ajuster la dose de sulfamide hypoglycémiant ou d'insuline prandiale.
Patients âgés
Aucun ajustement de la dose n'est requis en fonction de l'âge (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques). En revanche, l'expérience thérapeutique chez les patients de 75 ans et plus étant très limitée (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques), la dose de 0,75 mg une fois par semaine peut être envisagée comme dose initiale chez ces patients.
Insuffisants rénaux
Aucun ajustement de la dose n'est requis chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère à modérée.
L'expérience chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (eGFR [par CKD-EPI] < 30 ml/min/1,73 m2 ) ou une insuffisance rénale terminale étant très limitée, Trulicity n'est pas recommandé chez ces patients (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Insuffisants hépatiques
Aucun ajustement de la dose n'est requis chez les patients atteints d'insuffisance hépatique.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité du dulaglutide chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration
Trulicity doit être administré par injection sous-cutanée dans l'abdomen, la cuisse ou le haut du bras. Il ne doit pas être administré par injection intraveineuse ou intramusculaire.
La dose peut être administrée à toute heure de la journée, au moment ou en dehors des repas.
En cas d'oubli, la dose doit être administrée le plus rapidement possible si le délai avant la date de la prochaine dose est d'au moins 3 jours (72 heures). Si la dose suivante est prévue dans moins de 3 jours (72 heures), la dose omise ne doit pas être administrée et la dose suivante doit être administrée selon le calendrier prévu. Dans tous les cas, les patients peuvent reprendre le rythme hebdomadaire d'administration.
Le jour de la semaine prévu pour l'injection peut être éventuellement modifié, dans la mesure où la dernière dose a été administrée au moins 3 jours (72 heures) avant.
Solution limpide, incolore.
Mises en garde et précautions d'emploi
Le dulaglutide ne doit pas être utilisé chez les patients atteints de diabète de type 1 ou pour le traitement d'une acidocétose diabétique.
L'utilisation d'agonistes du récepteur du GLP-1 peut être associée à des effets indésirables gastrointestinaux. Cela doit être pris en compte lors du traitement des patients atteints d'insuffisance rénale dans la mesure où ces effets indésirables (nausées, vomissements et/ou diarrhée) peuvent provoquer une déshydratation pouvant détériorer la fonction rénale. Le dulaglutide n'a pas été étudié chez les patients atteints de maladie gastro-intestinale sévère, notamment de gastroparésie sévère, et n'est donc pas recommandé chez ces patients.
Pancréatite aiguë
L'utilisation d'agonistes du récepteur du GLP-1 a été associée à un risque de développement de pancréatite aiguë. Dans les essais cliniques, des cas de pancréatite aiguë ont été rapportés sous dulaglutide (voir rubrique Effets indésirables).
Les patients doivent être informés des symptômes caractéristiques de la pancréatite aiguë. En cas de suspicion de pancréatite, le traitement par dulaglutide doit être interrompu. Si la pancréatite est confirmée, le traitement par dulaglutide ne doit pas être réinitié. En l'absence d'autres signes et symptômes de pancréatite aiguë, des élévations des enzymes pancréatiques seules ne sont pas prédictives d'une pancréatite aiguë (voir rubrique Effets indésirables).
Hypoglycémie
Les patients traités par dulaglutide en association avec un sulfamide hypoglycémiant ou de l'insuline peuvent présenter un risque accru d'hypoglycémie. Le risque d'hypoglycémie peut être limité en réduisant la dose de sulfamide hypoglycémiant ou d'insuline (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Effets indésirables).
Populations non étudiées
L'expérience chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque congestive est limitée.
Teneur en sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose de 1,5 mg, et peut donc être considéré comme « sans sodium ».
Grossesse et allaitement
Grossesse
Il n'existe peu ou pas de données concernant l'utilisation du dulaglutide chez la femme enceinte. Les études chez les animaux ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Par conséquent, l'utilisation du dulaglutide n'est pas recommandée pendant la grossesse.
Allaitement
On ignore si le dulaglutide est excrété dans le lait maternel. On ne peut exclure un risque pour le nouveau-né/nourrisson. Le dulaglutide ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
Fertilité
L'effet du dulaglutide sur la fertilité chez l'Homme est inconnu. Chez le rat, aucun effet direct sur l'accouplement ou la fertilité n'a été observé après un traitement par dulaglutide (voir rubrique Données de sécurité précliniques).
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Le dulaglutide retarde la vidange gastrique et peut avoir une influence sur la vitesse d'absorption des médicaments administrés de façon concomitante par voie orale. Le dulaglutide doit être utilisé avec précaution chez les patients traités avec des médicaments administrés par voie orale nécessitant une absorption gastro-intestinale rapide. Pour certaines formulations à libération prolongée, une libération accrue due à un temps de séjour gastrique prolongé peut augmenter légèrement l'exposition au médicament.
Paracétamol
Après une première dose de 1 et 3 mg de dulaglutide, la Cmax du paracétamol a été réduite respectivement de 36 et 50 % ; le tmax moyen a également été plus long (de respectivement 3 et 4 heures). Après la co-administration avec une dose maximale de 3 mg de dulaglutide à l'état d'équilibre, aucune différence statistiquement significative de l'ASC(0-12), de la Cmax ou du tmax du paracétamol n'a été observée. Aucun ajustement de la dose de paracétamol n'est nécessaire lorsqu'il est administré avec le dulaglutide.
Atorvastatine
La co-administration de dulaglutide et d'atorvastatine a réduit la Cmax et l'ASC(0-∞) respectivement de 70 % et de 21 % au maximum pour l'atorvastatine et son principal métabolite, l'o-hydroxyatorvastatine. Le t1/2 moyen de l'atorvastatine et de l'o-hydroxyatorvastatine a été prolongé respectivement de 17 % et 41 % après l'administration de dulaglutide. Ces observations ne sont pas significatives d'un point de vue clinique. Aucun ajustement de la dose d'atorvastatine n'est nécessaire si elle est administrée avec le dulaglutide.
Digoxine
Après la co-administration de digoxine à l'état d'équilibre avec 2 doses consécutives de dulaglutide, l'exposition globale (ASCƬ) et le tmax de la digoxine n'ont pas été modifiés ; la Cmax a diminué jusqu'à 22 %. Ce changement ne devrait pas avoir de conséquences cliniques. Aucun ajustement de la dose de digoxine n'est nécessaire si elle est administrée avec le dulaglutide.
Anti -hypertenseurs
La co-administration de plusieurs doses de dulaglutide avec du lisinopril à l'état d'équilibre n'a donné lieu à aucun changement cliniquement significatif de l'ASC ou de la Cmax du lisinopril. Un allongement statistiquement significatif du tmax du lisinopril d'environ 1 heure a été observé au jour 3 et jour 24 de l'étude. L'administration concomitante d'une dose unique de dulaglutide et de métoprolol a donné lieu à une augmentation de l'ASC et de la Cmax du métoprolol respectivement de 19 % et 32 %. Néanmoins, l'allongement du tmax du métoprolol d'une heure n'était pas statistiquement significatif. Ces changements n'étaient pas cliniquement significatifs ; aucun ajustement de la dose de lisinopril ou de métoprolol n'est nécessaire en cas d'administration concomitante avec le dulaglutide.
Warfarine
Après co-administration de dulaglutide, l'exposition aux isomères S et R de la warfarine et la Cmax de l'isomère R de la warfarine n'ont pas été modifiées et la Cmax de l'isomère S de la warfarine a diminué de 22 %. L'ASCINR a augmenté de 2 %, ce qui n'est pas jugé cliniquement significatif ; aucun effet sur l'INRmax (Rapport International Normalisé maximum) n'a été observé. Le temps de réponse du Rapport International Normalisé (tINRmax) a été retardé de 6 heures, ce qui est compatible avec l'allongement du tmax d'environ 4 et 6 heures respectivement pour les isomères S et R de la warfarine. Ces changements ne sont pas significatifs d'un point de vue clinique. Aucun ajustement de la dose de warfarine n'est nécessaire en cas d'administration concomitante avec le dulaglutide.
Contraceptifs oraux
La co-administration de dulaglutide avec un contraceptif oral (norgestimate 0,18 mg/éthinylestradiol 0,025 mg) n'a pas affecté l'exposition globale à la norelgestromine, ni à l'éthinylestradiol. Des réductions statistiquement significatives de la Cmax de 26 % et 13 % et des allongements du tmax de 2 heures et 30 minutes ont été observés pour la norelgestromine et l'éthinylestradiol, respectivement. Ces observations ne sont pas significatives d'un point de vue clinique. Aucun ajustement de la dose de contraceptif oral n'est nécessaire en cas d'administration concomitante avec le dulaglutide.
Metformine
Après co-administration de plusieurs doses de dulaglutide avec de la metformine à l'état d'équilibre (formulation à libération immédiate [IR]), l'ASCƬ de la metformine a augmenté de 15 % maximum et la Cmax a diminué de 12 % maximum, respectivement, sans changement du tmax. Ces changements sont compatibles avec le retard de la vidange gastrique observé avec le dulaglutide et la variabilité des paramètres pharmacocinétiques de la metformine, et ne sont donc pas significatifs d'un point de vue clinique. Aucun ajustement de la dose de la metformine à libération immédiate n'est nécessaire en cas d'administration avec le dulaglutide.
Sitagliptine
L'exposition à la sitagliptine n'a pas été affectée par l'administration concomitante d'une dose unique de dulaglutide. Après l'administration concomitante de 2 doses consécutives de dulaglutide, l'ASC(0-Ƭ) et la Cmax de la sitagliptine ont diminué respectivement d'environ 7,4 % et 23,1 %. Le tmax de la sitagliptine a été allongé d'environ 30 minutes après l'administration concomitante de dulaglutide par rapport à l'administration de sitagliptine seule.
La sitagliptine peut produire une inhibition de 80 % maximum de la DPP-4 sur une période de 24 heures. L'administration concomitante de dulaglutide et de sitagliptine a entraîné des augmentations respectives de l'exposition au dulaglutide et de la Cmax d'environ 38 % et 27 % ; le tmax médian a été allongé d'environ 24 heures. Par conséquent, le dulaglutide présente un niveau de protection élevé contre l'inactivation de la DPP-4 (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). L'exposition accrue peut renforcer les effets du dulaglutide sur les taux de glycémie.
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Dans les études de phases II et III réalisées, 4 006 patients ont été exposés au dulaglutide seul ou en association avec d'autres agents hypoglycémiants. Les effets indésirables les plus souvent rapportés dans les essais cliniques ont été de nature gastro-intestinale, incluant nausées, vomissements et diarrhées. En général, ces effets ont été d'intensité légère à modérée et de nature transitoire.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été identifiés à partir des évaluations pendant toute la durée des études cliniques de phase II et de phase III. Ils sont listés dans le Tableau 1 selon la terminologie MedDRA par classe de système d'organe et par ordre décroissant de fréquence (très fréquent : ≥ 1/10 ; fréquent : ≥ 1/100, < 1/10 ; peu fréquent : ≥ 1/1 000 , < 1/100 ; rare : ≥ 1/10 000 , < 1/1 000 ; très rare : < 1/10 000 et fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Dans chaque groupe, les effets indésirables sont classés par ordre décroissant de fréquence.
Tableau 1 : Fréquence des effets indésirables du dulaglutide
Classe de système d'organe |
Très fréquent |
Fréquent |
Peu fréquent |
Rare | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
Hypoglycémie* (en cas d'utilisation concomitante avec de l'insuline prandiale, de la metformine† ou de la metformine plus glimépiride) |
Hypoglycémie* (en monothérapie ou en association avec metformine plus pioglitazone) |
|
| |
Affections gastro intestinales |
Nausée, diarrhée, vomissement†, douleur abdominale† |
Diminution de l'appétit, dyspepsie, constipation, flatulence, distension abdominale, reflux gastro- oesophagien, éructation |
|
Pancréatite aiguë | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
|
Fatigue |
Réactions au site d'injection |
| |
Investigations |
|
Tachycardie sinusale, bloc auriculo- ventriculaire (BAV) de 1er degré |
|
| |
* Hypoglycémie symptomatique documentée et glycémie ≤ 3,9 mmol/l
† Dose de 1,5 mg de dulaglutide uniquement. Avec le dulaglutide 0,75 mg, la fréquence des effets indésirables correspond à celle du groupe de fréquence immédiatement inférieur.
Description de certains effets indésirables
Hypoglycémie
Lorsque les doses de dulaglutide de 0,75 mg et de 1,5 mg ont été utilisées en monothérapie ou en association avec de la metformine seule ou de la metformine et de la pioglitazone, les incidences d'hypoglycémie symptomatique documentée ont été de 5,9 % et 10,9 % ; les taux étaient de 0,14 à 0,62 événement/patient/an et aucun épisode d'hypoglycémie sévère n'a été rapporté.
Les incidences d'hypoglycémie symptomatique documentée avec le dulaglutide aux doses respectives de 0,75 mg et de 1,5 mg, utilisée en association avec un sulfamide hypoglycémiant (plus metformine) ont été de 39,0 % et de 40,3 % ; les taux ont été de 1,67 et 1,67 événement/patient/an. L'incidence des épisodes d'hypoglycémie sévère a été de 0 et de 0,7 % et les taux de 0,00 et de 0,01 événement/patient/an.
Les incidences ont été de 85,3 % et de 80,0 % avec le dulaglutide utilisé en association avec de l'insuline prandiale aux doses respectives de 0,75 mg et de 1,5 mg ; les taux ont été de 35,66 et 31,06 événements/patient/an. L'incidence des événements d'hypoglycémie sévère a été de 2,4 et de 3,4 % et les taux de 0,05 et de 0,06 événement/patient/an.
Effets indésirables gastro-intestinaux
Les effets indésirables gastro-intestinaux cumulés sur une période jusqu'à 104 semaines avec une dose de dulaglutide de 0,75 mg et 1,5 mg, respectivement, incluaient nausées (12,9 % et 21,2 %), diarrhées (10,7 % et 13,7 %) et vomissements (6,9 % et 11,5 %). Ces effets ont été généralement d'intensité légère à modérée et principalement observés au cours des 2 premières semaines de traitement ; ils ont rapidement diminué au cours des 4 semaines suivantes, période après laquelle le taux est resté relativement stable.
Lors des études de pharmacologie clinique réalisées chez des patients atteints de diabète de type 2 pendant une durée maximale de 6 semaines, la majorité des effets indésirables gastro-intestinaux ont été observés au cours des 2 à 3 premiers jours après la dose initiale et ont diminué avec les doses suivantes.
Pancréatite aiguë
L'incidence des pancréatites aiguës dans les études cliniques de phases II et III a été de 0,07 % pour le dulaglutide versus 0,14 % pour le placebo et 0,19 % pour les comparateurs avec ou sans autre traitement antidiabétique concomitant de fond.
Enzymes pancréatiques
Le dulaglutide est associé à des augmentations moyennes des enzymes pancréatiques par rapport à la valeur à l'inclusion (lipase et/ou amylase pancréatique) de 11 à 21 % (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). En l'absence d'autres signes et symptômes de pancréatite aiguë, des élévations des enzymes pancréatiques seules ne sont pas prédictives d'une pancréatite aiguë.
Augmentation de la fréquence cardiaque
De légères augmentations de la fréquence cardiaque de 2 à 4 battements par minute (bpm) en moyenne et une incidence de 1,3 % et de 1,4 % de tachycardie sinusale, avec une augmentation concomitante ≥ 15 bpm par rapport à la valeur à l'inclusion, ont été observées avec le dulaglutide respectivement à la dose de 0,75 mg et de 1,5 mg.
Bloc auriculo-ventriculaire de premier degré/allongement de l'intervalle PR
De légères augmentations de l'intervalle PR de 2 à 3 msec en moyenne par rapport à la valeur à l'inclusion et une incidence de 1,5 % et de 2,4 % des blocs auriculo-ventriculaire de premier degré ont été observées avec le dulaglutide respectivement à la dose de 0,75 mg et de 1,5 mg.
Immunogénicité
Lors des études cliniques, le traitement par dulaglutide a été associé à une incidence de 1,6 % d'apparition d'anticorps anti-médicament dulaglutide, ce qui indique que les modifications structurelles des portions GLP-1 et IgG4 modifiées de la molécule dulaglutide, ainsi que la forte homologie avec le GLP-1 et l'IgG4 natifs, minimisent le risque de réponse immunitaire contre le dulaglutide. Les patients développant des anticorps anti-médicament dulaglutide présentaient généralement des titres faibles ; et bien que le nombre de patients développant des anticorps anti-médicament dulaglutide ait été limité, l'examen des données de phase III ne montre pas d'impact avéré des anticorps anti-médicament dulaglutide sur les changements de l'HbA1c.
Hypersensibilité
Lors des études cliniques de phases II et III, des événements d'hypersensibilité systémique (par ex., urticaire, oedème) ont été signalés chez 0,5 % des patients traités par dulaglutide. Aucun des patients ayant présenté une hypersensibilité systémique n'a développé d'anticorps anti-médicament dulaglutide.
Réactions au site d'injection
Des réactions au site d'injection ont été signalées chez 1,9 % des patients traités par dulaglutide. Des réactions indésirables au site d'injection à médiation immunitaire potentielle (par ex., éruption cutanée, érythème) ont été signalées chez 0,7 % des patients ; elles ont été généralement d'intensité légère.
Arrêt du traitement suite à un effet indésirable
Lors des études de 26 semaines, la fréquence des arrêts de traitement suite à des effets indésirables a été de 2,6 % (0,75 mg) et de 6,1 % (1,5 mg) pour le dulaglutide versus 3,7 % pour le placebo. Pendant toute la durée de l'étude (104 semaines maximum), la fréquence des arrêts de traitement suite à des effets indésirables a été de 5,1% (0,75 mg) et de 8,4 % (1,5 mg) pour le dulaglutide. Les effets indésirables les plus fréquents entraînant un arrêt du traitement pour le dulaglutide 0,75 mg et 1,5 mg, respectivement, étaient les nausées (1,0 % ; 1,9 %), les diarrhées (0,5 % ; 0,6 %) et les vomissements (0,4 % ; 0,6 %) ; et ont été généralement rapportés au cours des 4 à 6 premières semaines.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voirAnnexe V.
Surdosage
Les effets indésirables liés à un surdosage avec le dulaglutide observés au cours des études cliniques ont été des troubles gastro-intestinaux et une hypoglycémie. En cas de surdosage, un traitement symptomatique approprié doit être mis en place en fonction des signes et symptômes cliniques du patient.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Trulicity n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent être informés des précautions à prendre pour éviter une hypoglycémie lors de la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines lorsque Trulicity est utilisé en association avec un sulfamide hypoglycémiant ou de l'insuline prandiale (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments utilisés dans le traitement du diabète, autres médicaments hypoglycémiants, à l'exclusion des insulines.
Code ATC : A10BX14
Mécanisme d'action
Le dulaglutide est un agoniste du récepteur du GLP-1 (Glucagon-like peptide-1) à action prolongée. La molécule comprend deux chaînes identiques liées par des ponts disulfure, chacune contenant une séquence analogue du GLP-1 humain modifié liée de manière covalente par un petit peptide de liaison à un fragment (Fc) de chaîne lourde d'immunoglobuline humaine modifiée G4 (IgG4). La partie du dulaglutide analogue du GLP-1 présente une homologie d'environ 90 % avec le GLP-1 natif humain (7-37). Le GLP-1 natif a une demi-vie de 1,5 à 2 minutes du fait de sa dégradation par la DPP-4 et de la clairance rénale. Contrairement au GLP-1 natif, le dulaglutide résiste à la dégradation par la DPP-4, et sa grande taille ralentit son absorption et réduit son élimination rénale. Ces caractéristiques biotechnologiques donnent lieu à une formulation soluble et à une demi-vie prolongée de 4,7 jours, ce qui permet une administration sous-cutanée hebdomadaire. De plus, la molécule de dulaglutide a été conçue pour empêcher la réponse immunitaire dépendante du récepteur Fcg et réduire son potentiel immunogène.
Le dulaglutide présente plusieurs propriétés anti-hyperglycémiantes du GLP-1. En présence de concentrations élevées de glucose, le dulaglutide augmente l'AMP cyclique (AMPc) intracellulaire dans les cellules bêta pancréatiques, ce qui entraîne la libération d'insuline. Le dulaglutide bloque la sécrétion de glucagon, anormalement élevée chez les patients diabétiques de type 2. La baisse des concentrations de glucagon entraîne une diminution de la production de glucose hépatique. Le dulaglutide ralentit également la vidange gastrique.
Effets pharmacodynamiques
Le dulaglutide améliore le contrôle glycémique grâce aux effets prolongés de la diminution des concentrations de glucose à jeun, avant et après les repas chez les patients atteints de diabète de type 2 dès la première administration du médicament ; l'effet est maintenu pendant l'intervalle d'injection hebdomadaire.
Une étude pharmacodynamique avec le dulaglutide a permis d'observer chez des patients atteints de diabète de type 2, un rétablissement de la première phase de la sécrétion d'insuline à un niveau dépassant ceux observés chez des sujets sains sous placebo, et une amélioration de la deuxième phase de la sécrétion d'insuline en réponse à un bolus intraveineux de glucose. Dans la même étude, une dose unique de 1,5 mg de dulaglutide a permis d'augmenter la sécrétion maximale d'insuline par les cellules g et d'améliorer la fonction bêta-cellulaire chez des sujets atteints de diabète de type 2 par rapport aux sujets recevant le placebo.
Conformément à son profil pharmacocinétique, le dulaglutide a un profil pharmacodynamique adapté à une administration hebdomadaire (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).
Efficacité et sécurité clinique
Contrôle glycémique
La sécurité et l'efficacité du dulaglutide ont été étudiées lors de six études contrôlées et randomisées de phase III incluant 5 171 patients atteints de diabète de type 2. Parmi eux, 958 patients avaient 65 ans et plus, et parmi ces patients 93 avaient 75 ans et plus. Ces études ont inclus 3 136 patients traités par dulaglutide, dont 1 719 traités par Trulicity 1,5 mg une fois par semaine et 1 417 traités par Trulicity 0,75 mg une fois par semaine. Dans toutes les études, le dulaglutide a entrainé des améliorations cliniquement significatives du contrôle glycémique, mesurées par le taux d'hémoglobine glyquée (HbA1c).
Monothérapie
Le dulaglutide a été étudié dans une étude d'une durée de 52 semaines en monothérapie versus comparateur actif, le comparateur étant la metformine. Trulicity 1,5 mg et 0,75 mg ont été supérieurs à la metformine (1 500-2 000 mg/jour) dans la réduction de l'HbA1c ; la proportion de patients aux taux cibles d'HbA1c < 7,0 % et ≤ 6,5 % avec Trulicity 1,5 mg et Trulicity 0,75 mg était significativement plus élevée qu'avec la metformine au bout de 26 semaines.
Tableau 2 : Résultats d'une étude contrôlée de 52 semaines en monothérapie versus comparateur actif, comparant deux dosages de Trulicity à la metformine
|
HbA1c à l'inclusion (%) |
Changement moyen de l'HbA1c
(%) |
Patients atteignant une HbA1c cible |
Changemen t de la glycémie à jeun (mmol/l) |
Changeme nt du poids corporel (kg) | |
<7,0 % (%) |
≤6,5 % (%) | |||||
26 semaines | ||||||
Dulaglutide 1,5 mg une fois par semaine (n=269) |
7,63 |
-0,78†† |
61,5# |
46,0## |
-1,61 |
-2,29 |
Dulaglutide 0,75 mg une fois par semaine (n=270) |
7,58 |
-0,71†† |
62,6# |
40,0# |
-1,46 |
-1,36# |
Metformine 1 500-2 000 mg/jour (n=268) |
7,60 |
-0,56 |
53,6 |
29,8 |
-1,34 |
-2,22 |
52 semaines | ||||||
Dulaglutide 1,5 mg une fois par semaine (n=269) |
7,63 |
-0,70†† |
60,0# |
42,3## |
-1,56# |
-1,93 |
Dulaglutide 0,75 mg une fois par semaine (n=270) |
7,58 |
-0,55† |
53,2 |
34,7 |
-1,00 |
-1,09# |
Metformine 1 500-2 000 mg/jour (n=268) |
7,60 |
-0,51 |
48,3 |
28,3 |
-1,15 |
-2,20 |
† p value unilatérale ajustée pour tests multiples < 0,025, pour la non-infériorité
†† p value unilatérale ajustée pour tests multiples < 0,025, pour la supériorité du dulaglutide comparée à la metformine, évaluée seulement pour l'HbA1c
# p < 0,05, ## p < 0,001 pour la comparaison du groupe dulaglutide au groupe metformine
Les taux d'épisodes d'hypoglycémie symptomatique documentés avec Trulicity 1,5 mg et 0,75 mg et avec de la metformine ont été respectivement de 0,62, 0,15 et 0,09 épisode/patient/an. Aucun cas d'hypoglycémie sévère n'a été observé.
En association avec la metformine
La sécurité et l'efficacité du dulaglutide ont été étudiées dans une étude contrôlée contre placebo et avec comparateur actif (sitagliptine 100 mg, une fois par jour) d'une durée de 104 semaines, en association avec la metformine. Le traitement par Trulicity 1,5 mg et 0,75 mg a entrainé une réduction de l'HbA1c supérieure par rapport à la sitagliptine au bout de 52 semaines, ainsi qu'une proportion plus élevée de patients obtenant les taux cibles d'HbA1c < 7,0 % et ≤ 6,5 %. Ces effets se sont maintenus jusqu'à la fin de l'étude (104 semaines).
Tableau 3 : Résultats d'une étude contrôlée contre placebo et avec comparateur actif de 104 semaines comparant deux dosages de Trulicity à la sitagliptine
|
HbA1c à l'inclusion (%) |
Changement moyen de l'HbA1c (%) |
Patients atteignant une HbA1c cible |
Changemen t de la glycémie à jeun (mmol/l) |
Changeme nt du poids corporel (kg) |
|||||||
<7,0 % (%) |
≤6,5 %(%) |
|||||||||||
26 semaines |
|
|||||||||||
Dulaglutide 1,5 mg une fois par semaine (n=304) |
8,12 |
-1,22‡‡,## |
60 9**,## |
46 7**,## |
-2 38**,## |
-3 18**,## |
||||||
Dulaglutide 0,75 mg une fois par semaine (n=302) |
8,19 |
-1,01‡‡,## |
55,2**,## |
31 0**,## |
-1 97**,## |
-2 63**,## |
||||||
|
|
|
|
|
|
|
||||||
Placebo (n = 177) |
8,10 |
0,03 |
21,0 |
12,5 |
-0,49 |
-1,47 |
||||||
Sitagliptine 100 mg une fois par jour (n=315) |
8,09 |
-0,61 |
37,8 |
21,8 |
-0,97 |
-1,46 |
||||||
52 semaines |
||||||||||||
Dulaglutide 1,5 mg une fois par semaine (n=304) |
8,12 |
-1,10†† |
57,6## |
41,7## |
-2,38## |
-3,03## |
||||||
Dulaglutide 0,75 mg une fois par semaine (n=302) |
8,19 |
-0,87†† |
48,8## |
29,0## |
-1,63## |
-2,60## |
||||||
Sitagliptine 100 mg une fois par jour (n=315) |
8,09 |
-0,39 |
33,0 |
19,2 |
-0,90 |
-1,53 |
||||||
104 semaines |
||||||||||||
Dulaglutide 1,5 mg une fois par semaine (n=304) |
8,12 |
-0,99†† |
54,3## |
39,1## |
-1,99## |
-2,88## |
||||||
Dulaglutide 0,75 mg une fois par semaine (n=302) |
8,19 |
-0,71†† |
44,8## |
24,2## |
-1,39## |
-2,39 |
||||||
Sitagliptine 100 mg une fois par jour (n=315) |
8,09 |
-0,32 |
31,1 |
14,1 |
-0,47 |
-1,75 |
||||||
|
†† p value unilatérale ajustée pour tests multiples < 0,025, pour la supériorité du dulaglutide comparée à la sitagliptine, évaluée seulement pour l'HbA1c aux semaines 52 et 104.
‡‡ p value unilatérale ajustée pour tests multiples < 0,001, pour la supériorité du dulaglutide comparé au placebo, évaluée seulement pour l'HbA1c
** p < 0,001 pour la comparaison du groupe dulaglutide au groupe placebo
## p < 0,001 pour la comparaison du groupe dulaglutide au groupe sitagliptine
Les taux d'événements d'hypoglycémie symptomatique documentée avec Trulicity 1,5 mg et 0,75 mg et la sitagliptine ont été respectivement de 0,19, 0,18 et 0,17 épisode/patient/an. Aucun cas d'hypoglycémie sévère n'a été observé avec Trulicity.
La sécurité et l'efficacité du dulaglutide ont été également étudiées dans le cadre d'une étude d'une durée de 26 semaines avec comparateur actif (liraglutide 1,8 mg, une fois par jour), en association avec la metformine. Le traitement par Trulicity 1,5 mg a entrainé une baisse similaire de l'HbA1c ainsi que des proportions similaires des patients aux taux d'HbA1c cibles < 7,0 % et ≤ à 6,5 % par rapport au liraglutide.
Tableau 4 : Résultats d'une étude contrôlée de 26 semaines avec comparateur actif comparant une dose de Trulicity au liraglutide
|
HbA1c à l'inclusion (%) |
Changement moyen de l'HbA1c (%) |
Patients atteignant une HbA1c cible |
Changemen t de la glycémie à jeun (mmol/l) |
Changeme nt du poids corporel (kg) |
|||||||
<7,0 % (%) |
≤6,5 %(%) |
|||||||||||
26 semaines |
||||||||||||
Dulaglutide 1,5 mg une fois par semaine (n=299) |
8,06 |
-1,42‡ |
68,3 |
54,6 |
-1,93 |
-2,90# |
||||||
Liraglutide+ 1,8 mg une fois par jour (n=300) |
8,05 |
-1,36 |
67,9 |
50,9 |
-1,90 |
-3,61 |
||||||
|
‡ p value unilatérale ajustée pour tests multiples < 0,01, pour la non-infériorité du dulaglutide comparée au liraglutide, évaluée seulement pour l'HbA1c
# p < 0,05 pour la comparaison du groupe dulaglutide au groupe liraglutide
+ Les patients randomisés dans le groupe liraglutide ont débuté le traitement à la dose de 0,6 mg/jour. À la fin de la semaine 1, la dose a été augmentée à 1,2 mg/jour, puis à 1,8 mg/jour à la fin de la semaine 2.
Le taux d'hypoglycémie symptomatique documentée avec Trulicity 1,5 mg était de 0,12 épisode/patient/an contre 0,29 épisode/patient/an avec la liraglutide. Aucun cas d'hypoglycémie sévère n'a été observé.
En association avec la metformine et un sulfamide hypoglycémiant
Dans une étude avec comparateur actif d'une durée de 78 semaines, le dulaglutide a été comparé à l'insuline glargine, tous deux en association avec un traitement à base de metformine et de sulfamide hypoglycémiant. Au bout de 52 semaines, Trulicity 1,5 mg a été supérieur à l'insuline glargine pour abaisser l'HbA1c ; cette supériorité s'est maintenue jusqu'à la fin des 78 semaines de l'étude ; l'effet sur la baisse de l'HbA1c de Trulicity 0,75 mg était non inférieure à celui de l'insuline glargine. Le pourcentage de patients aux taux cibles d'HbA1c < 7,0 % et ≤ à 6,5 % au bout de 52 et 78 semaines était nettement plus élevé dans le groupe Trulicity 1,5 mg que dans le groupe insuline glargine.
Tableau 5 : Résultats d'une étude contrôlée de 78 semaines avec comparateur actif comparant deux dosages de dulaglutide à l'insuline glargine
|
HbA1c à l'inclusion (%) |
Changement moyen de l'HbA1c (%) |
Patients atteignant une HbA1c cible |
Changemen t de la glycémie à jeun (mmol/l) |
Changeme nt du poids corporel (kg) | |||
<7,0 % (%) |
≤6,5 % (%) | |||||||
52 semaines | ||||||||
Dulaglutide 1,5 mg une fois par semaine (n=273) |
|
8,18 |
-1,08†† |
53,2## |
27,0## |
-1,50 |
-1,87## | |
Dulaglutide 0,75 mg une fois par semaine (n=272) |
|
8,13 |
-0,76† |
37,1 |
22,5# |
-0,87## |
-1,33## | |
Insuline glargine+ une fois par jour (n=262) |
|
8,10 |
-0,63 |
30,9 |
13,5 |
-1,76 |
1,44 | |
78 semaines | ||||||||
Dulaglutide 1,5 mg une fois par semaine (n=273) |
8,18
|
-0,90†† |
49,0## |
28,1## |
-1,10# |
-1,96## | ||
Dulaglutide 0,75 mg une fois par semaine (n=272) |
8,13
|
-0,62† |
34,1 |
22,1 |
-0,58## |
-1,54## | ||
Insuline glargine+ une fois par jour (n=262) |
8,10
|
-0,59 |
30,5 |
16,6 |
-1,58 |
1,28 | ||
† p value unilatérale ajustée pour tests multiples < 0,025, pour la non-infériorité
†† p value unilatérale ajustée pour tests multiples < 0,025, pour la supériorité du dulaglutide comparée à l'insuline glargine, évaluée seulement pour l'HbA1c
# p < 0,05, ## p < 0,001 pour la comparaison du groupe dulaglutide au groupe insuline glargine
+ Les doses d'insuline glargine ont été ajustées en utilisant un algorithme avec une glycémie à jeun cible < 5,6 mmol/l
Les taux d'hypoglycémie symptomatique documentés avec Trulicity 1,5 mg et 0,75 mg et l'insuline glargine ont été respectivement de 1,67, 1,67 et 3,02 épisode/patient/an. Deux cas d'hypoglycémie sévère ont été observés dans chacun des groupes Trulicity 1,5 mg et insuline glargine.
En association avec la metformine et lapioglitazone
Dans une étude contre placebo et comparateur actif (exénatide deux fois par jour), tous deux en association avec la metformine et la pioglitazone, Trulicity 1,5 mg et 0,75 mg a démontré sa supériorité pour réduire l'HbA1c par rapport au placebo et à l'exénatide ; le pourcentage de patients aux taux cibles d'HbA1c < 7,0 % et ≤ à 6,5 % a été également significativement supérieur dans les groupes Trulicity.
Tableau 6 : Résultats d'une étude contrôlée de 52 semaines avec comparateur actif comparant deux dosages de dulaglutide à l'exénatide
|
HbAlc à l'inclusion (%) |
Changement moyen de l'HbA1c (%) |
Patients atteignant une HbA1c cible |
Changemen t de la glycémie à jeun (mmol/l) |
Changeme nt du poids corporel | ||
<7,0 % (%) |
≤6,5 % (%) |
(kg) | |||||
26 semaines | |||||||
Dulaglutide 1,5 mg une fois par semaine (n=279) |
8,10
|
-1,51‡‡,†† |
78 2**,## |
62 7**,## |
-2 36**,## |
-1,30** | |
Dulaglutide 0,75 mg une fois par semaine (n=280) |
8,05
|
-1,30‡‡/†† |
65,8**/## |
53,2**/## |
-1,90**/## |
0,20 */## | |
Placebo (n = 141) |
8,06 |
-0,46 |
42,9 |
24,4 |
-0,26 |
1,24 | |
Exénatide+ 10 mcg deux fois par jour (n=276) |
8,07
|
-0,99 |
52,3 |
38,0 |
-1,35 |
-1,07 | |
52 semaines | |||||||
Dulaglutide 1,5 mg une fois par semaine (n=279) |
8,10
|
-1,36†† |
70,8## |
57,2## |
-2,04## |
-1,10 | |
Dulaglutide 0,75 mg une fois par semaine (n=280) |
8,05
|
-1,07†† |
59,1# |
48,3## |
-1,58# |
0,44# | |
Exénatide+ 10 mcg deux fois par jour (n=276) |
8,07
|
-0,80 |
49,2 |
34,6 |
-1,03 |
-0,80 | |
†† p value unilatérale ajustée pour tests multiples < 0,025, pour la supériorité du dulaglutide comparée à l'exénatide, évaluée seulement pour l'HbA1c
‡‡ p value unilatérale ajustée pour tests multiples < 0,001, pour la supériorité du dulaglutide comparée au placebo, évaluée seulement pour l'HbA1c
*p < 0,05, **p < 0,001 pour la comparaison du groupe dulaglutide au groupe placebo
#p < 0,05, ##p < 0 ,001 pour la comparaison du groupe dulaglutide au groupe exénatide
+ La dose d'exénatide était de 5 mcg deux fois par jour pendant les 4 premières semaines, puis de 10 mcg deux fois par jour par la suite
Les taux d'hypoglycémie symptomatique documentés avec Trulicity 1,5 mg et 0,75 mg, et l'exénatide deux fois par jour ont été respectivement de 0,19, 0,14 et 0,75 épisode/patient/an. Aucun cas d'hypoglycémie sévère n'a été obseré avec le dulaglutide et deux cas d'hypoglycémie sévère ont été observés avec l'exénatide deux fois par jour.
En association avec l'insuline prandiale, avec ou sans metformine
Dans cette étude, des patients traités par 1 ou 2 injections quotidiennes d'insuline avant l'entrée dans l'étude ont arrêté leur traitement par insuline préalable et ont été randomisés pour recevoir soit du dulaglutide une fois par semaine, soit de l'insuline glargine une fois par jour, tous deux en association avec de l'insuline prandiale lispro trois fois par jour, avec ou sans metformine. Au bout de 26 semaines, Trulicity 1,5 mg et 0,75 mg ont été supérieurs à l'insuline glargine pour abaisser les taux d'HbAlc ; cet effet était maintenu à la fin des 52 semaines de l'étude. Le pourcentage de patients aux taux cibles d'HbAlc < 7,0 % ou ≤ à 6,5 % au bout de 26 semaines et < 7,0 % au bout de 52 semaines était plus élevé dans le groupe Trulicity que dans le groupe insuline glargine.
Tableau 7 : Résultats d'une étude contrôlée de 52 semaines avec comparateur actif comparant deux dosages de dulaglutide à l'insuline glargine
|
HbA1c à l'inclusion (%)
|
Changement moyen de l'HbA1c (%) |
Patients atteignant une cible HbA1 c <7,0 % ≤6,5 (%) (%) |
Changemen t de la glycémie à jeun (mmol/l) |
Changeme nt du poids corporel (kg) | ||
26 semaines | |||||||
Dulaglutide 1,5 mg une fois par semaine (n=295) |
8,46
|
-1,64†† |
67,6# |
48,0# |
-0,27## |
-0,87## | |
Dulaglutide 0,75 mg une fois par semaine (n=293) |
8,40
|
-1,59†† |
69,0# |
43,0 |
0,22## |
0,18## | |
Insuline glargine+ |
8,53 |
-1,41 |
56,8 |
37,5 |
-1,58 |
2,33 | |
52 semaines | |||||||
Dulaglutide 1,5 mg une fois par semaine (n=295) |
8,46
|
-1,48†† |
58,5# |
36,7 |
0,08## |
-0,35## | |
Dulaglutide 0,75 mg une fois par semaine (n=293) |
8,40
|
-1,42†† |
56,3 |
34,7 |
0,41## |
0,86## | |
Insuline glargine+ une fois par jour (n=296) |
8,53 |
-1,23 |
49,3 |
30,4 |
-1,01 |
2,89 | |
†† p value unilatérale ajustée pour tests multiples < 0,025, pour la supériorité du dulaglutide comparée à l'insuline glargine, évaluée seulement pour l'HbA1c
# p < 0,05, ## p < 0,001 pour la comparaison du groupe dulaglutide au groupe insuline glargine
+ Les doses d'insuline glargine ont été ajustées en utilisant un algorithme avec une valeur cible de glycémie à jeun cible inférieure à 5,6 mmol/l
Les taux d'hypoglycémie symptomatique documentée avec Trulicity 1,5 mg et 0,75 mg et l'insuline glargine ont été respectivement de 31,06, 35,66 et 40,95 épisodes/patient/an. Une hypoglycémie sévère a été signalée chez dix patients du groupe Trulicity 1,5 mg, sept du groupe Trulicity 0,75 mg et quinze du groupe insuline glargine.
Glycémie à jeun
Le traitement par dulaglutide a entrainé des réductions significatives de la glycémie à jeun par rapport à la valeur à l'inclusion. La majeure partie de l'effet sur la glycémie à jeun a été observée à 2 semaines du début du traitement. L'amélioration de la glycémie à jeun s'est maintenue jusqu'à la fin de l'étude la plus longue, à savoir 104 semaines.
Glycémie post-prandiale
Le traitement par dulaglutide a entrainé une diminution significative de la glycémie post-prandiale moyenne à la fin de la période d'évaluation principale par rapport à la valeur à l'inclusion (variations de -1,95 mmol/l à -4,23 mmol/l).
Fonctionnement des cellules bêta
Les études cliniques avec le dulaglutide ont fait état d'une amélioration du fonctionnement des cellules bêta, mesurée par l'évaluation du modèle d'homéostasie (HOMA2-%B). L'effet sur le fonctionnement des cellules bêta s'est maintenu jusqu'à la fin de l'étude la plus longue, à savoir 104 semaines.
Poids corporel
Trulicity 1,5 mg a été associé à une baisse soutenue du poids sur toute la durée des études (entre la valeur à l'inclusion et la fin de la période d'évaluation finale entre -0,35 kg et -2,90 kg). Les changements du poids corporel observés avec Trulicity 0,75 mg étaient compris entre 0,86 kg et - 2,63 kg. Une diminution du poids corporel a été observée chez les patients traités par dulaglutide, indépendamment de la présence de nausées, bien que la diminution ait été numériquement plus importante dans le groupe de patients avec nausées.
Questionnaire patients
Le dulaglutide a été associé à une amélioration significative de la satisfaction à l'égard du traitement par rapport à l'exénatide deux fois par jour. De plus, la fréquence perçue de l'hyperglycémie et de l'hypoglycémie a été nettement plus faible par rapport à l'exénatide deux fois par jour.
Pression artérielle
L'effet du dulaglutide sur la pression artérielle, mesuré par la surveillance continue de la pression artérielle en ambulatoire, a été évalué dans une étude de 755 patients atteints de diabète de type 2. Le traitement par dulaglutide a permis d'obtenir des réductions de la pression artérielle systolique (PAS) (différence de -2,8 mmHg par rapport au placebo) au bout de 16 semaines. Aucune différence n'a été observée sur la pression artérielle diastolique (PAD). Des résultats similaires pour la PAS et la PAD ont été obtenus à 26 semaines au temps d'évaluation final de l'étude.
Evaluation cardiovasculaire
Dans une méta-analyse d'études de phases II et III, 51 patients au total (dulaglutide : 26 [N = 3,885] ; tous comparateurs confondus : 25 [N = 2,125]) ont été confrontés à au moins un épisode cardiovasculaire (CV) (décès dû à des causes CV, IDM non fatal, accident vasculaire cérébral non fatal ou hospitalisation pour angor instable). Les résultats n'indiquent pas d'augmentation du risque CV avec le dulaglutide par rapport aux thérapies habituelles (HR: 0,57 ; IC : [0,30, 1,10]).
Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec Trulicity dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement du diabète de type 2 (voir rubrique Posologie et mode d'administration pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
Absorption
Après l'administration sous-cutanée chez des patients atteints de diabète de type 2, le dulaglutide a atteint les concentrations plasmatiques maximales au bout de 48 heures. Les expositions maximales moyenne (Cmax) et totales (ASC) ont été d'environ 114 ng/ml et 14 000 ngh/ml, respectivement, après plusieurs injections sous-cutanées de doses de 1,5 mg de dulaglutide chez des patients atteints de diabète de type 2. Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre ont été atteintes 2 à 4 semaines après l'administration hebdomadaire de dulaglutide (1,5 mg). Les expositions après administration sous-cutanée de doses uniques de dulaglutide (1,5 mg) dans l'abdomen, la cuisse ou le haut du bras ont été comparables. La biodisponibilité moyenne absolue du dulaglutide après l'administration sous- cutanée de doses uniques de 1,5 mg et de 0,75 mg a été respectivement de 47 et 65 %.
Distribution
Les volumes moyens de distribution après administration sous-cutanée de dulaglutide 0,75 mg et 1,5 mg à l'état d'équilibre chez des patients atteints de diabète de type 2 ont été d'environ 19,2 l et 17,4 l.
Biotransformation
Le dulaglutide est supposé être dégradé en différents acides aminés qui le composent par les voies cataboliques générales des protéines.
Élimination
La clairance apparente moyenne du dulaglutide 0,75 mg et 1,5 mg à l'état d'équilibre a été de 0,111 l/h et de 0,107 l/h, avec une demi-vie d'élimination de 4,5 et 4,7 jours, respectivement.
Populations particulières
Patients âgés
L'âge n'a pas eu d'effet cliniquement pertinent sur les propriétés pharmacocinétiques et pharmacodynamiques du dulaglutide.
Sexe et origine ethnique
Le sexe et l'origine ethnique n'ont eu aucun effet cliniquement significatif sur les paramètres pharmacocinétiques du dulaglutide.
Poids corporel et indice de masse corporelle
Les analyses pharmacocinétiques ont mis en évidence une relation inverse statistiquement significative entre le poids corporel ou l'indice de masse corporelle (IMC) et l'exposition au dulaglutide, en dépit de l'absence d'impact cliniquement significatif du poids ou de l'IMC sur le contrôle de la glycémie.
Insuffisants rénaux
Les paramètres pharmacocinétiques du dulaglutide ont été évalués dans une étude de pharmacologie clinique et ont été généralement similaires chez les sujets en bonne santé et les patients présentant une insuffisance rénale légère à sévère (ClCr < 30 ml/min), y compris une insuffisance rénale terminale (nécessitant une dialyse). Lors des études cliniques, le profil de sécurité du dulaglutide chez les patients atteints d'une insuffisance rénale modérée était similaire à celui de la population globale atteinte de diabète de type 2. Ces études n'incluaient aucun patient avec une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance rénale terminale.
Insuffisants hépatiques
Les paramètres pharmacocinétiques du dulaglutide ont été évalués dans une étude de pharmacologie clinique, dans laquelle des sujets atteints d'insuffisance hépatique ont présenté des baisses statistiquement significatives de l'exposition au dulaglutide pouvant atteindre 30 % à 33 % respectivement pour la Cmax et l'ASC par rapport aux témoins contrôles. Le tmax du dulaglutide était allongé à mesure de l'aggravation de l'insuffisance hépatique. Néanmoins, aucune tendance concernant l'exposition au dulaglutide n'a été observée en ce qui concerne le degré d'insuffisance hépatique. Ces effets n'ont pas été considérés comme cliniquement significatifs.
Population pédiatrique
Aucune étude caractérisant les paramètres pharmacocinétiques du dulaglutide chez des patients pédiatriques n'a été réalisée.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
2 ans
Précautions particulières de conservation :
A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Ne pas congeler.
Conserver dans son emballage d'origine à l'abri de la lumière.
Lors de l'utilisation : Trulicity peut être conservé en dehors du réfrigérateur pendant une durée maximale de 14 jours à une température ne dépassant pas 30 °C.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé à d'autres médicaments.
:
Trulicity ne doit pas être utilisé si la solution contient des particules ou si elle est trouble et/ou colorée.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Instructions pour l'utilisation
Le stylo pré-rempli est à usage unique.
Suivre attentivement les instructions d'utilisation du stylo, jointes à la notice.
Trulicity ne doit pas être utilisé si la solution contient des particules ou si elle est trouble et/ou colorée. Trulicity ne doit pas être utilisé s'il a été congelé.
Seringue en verre (type I) contenue dans un stylo jetable.
Chaque stylo pré-rempli contient 0,5 ml de solution.
Boîtes de 4 stylos pré-remplis.