Atropine sulfate renaudin 0,25 mg/ml injectable boîte de 100 ampoules bouteilles de 1 ml
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Atropine sulfate renaudin est un médicament mis à disposition dans le milieu hospitalier sous forme de solution injectable (100) à base de Atropine sulfate (0,25 mg/mL).
Mis en vente le 16/01/1996 par RENAUDIN. Médicament pris en charge par les collectivités et rétrocédable par les pharmacies hospitalières par prolongation des conditions d'inscription.
À propos
- Sulfate d'atropine
Principes actifs
- Sulfurique acide
- Sodium chlorure
- Eau pour préparations injectables
Excipients
voies digestives et métabolisme
antispasmodiques, anticholinergiques et stimulants de la motricité intestinale
belladone et dérivés
alcaloides de la belladone : aminés tertiaires
atropine
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 16/01/1996.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Bradycardie à l'induction
- Bloc auriculoventriculaire
- Bradycardie sinusale
- Manifestation douloureuse aiguë du tube digestif
- Manifestation douloureuse aiguë des voies biliaires
- Manifestation spasmodique douloureuse des voies urinaires
Indications thérapeutiques
- Pré-anesthésie : protection des manifestations vagales (bradycardie à l'induction).
- Bloc auriculoventriculaire ou atrioventriculaire.
- Dans l'infarctus : prévention et traitement des blocs auriculoventriculaires et des bradycardies sinusales.
- Traitement symptomatique des manifestations douloureuses aiguës liées aux troubles fonctionnels du tube digestif et des voies biliaires.
- Traitement symptomatique des manifestations spasmodiques et douloureuses aiguës des voies urinaires.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
CONTRE-INDIQUE :
- Absolues ou relatives en fonction des indications :
. risque de glaucome par fermeture de l'angle,
. iléus paralytique,
. troubles urétroprostatiques avec risque de rétention urinaire.
- Allaitement : du fait du passage de l'atropine dans le lait, il existe des effets atropiniques chez l'enfant aux doses thérapeutiques. L'utilisation en période d'allaitement est donc déconseillée.
DECONSEILLE :
Grossesse : des études prospectives n'ont pas mis en évidence dans l'espèce humaine d'embryotoxicité ni de foetotoxicité. En fin de grossesse, l'administration doit être prudente en raison du risque d'effets atropiniques chez l'enfant (iléus méconiaux).
Posologie et mode d'administration
Administration parentérale (voie sous-cutanée ou intraveineuse lente selon l'indication).
La spécialité doit être administrée sous contrôle médical.
- Antispasmodique :
. chez l'adulte : 0,25 à 1 mg toutes les 6 heures par voie sous-cutanée.
posologie maximale 2 mg par 24 heures.
. chez l'enfant :
entre 2 et 6 ans : 0,25 mg en dose unique par voie sous-cutanée.
au-dessus de 6 ans : 0,50 mg en dose unique par voie sous-cutanée.
- Médication pré-anesthésique :
. chez l'adulte : 1 mg par voie sous-cutanée.
. chez l'enfant :
de 1 mois à 30 mois : 0,1 mg à 0,3 mg par voie sous-cutanée.
de 30 mois à 15 ans : 0,1 mg à 0,5 mg par voie sous-cutanée.
- En cardiologie :
chez l'adulte : 0,5 à 1 mg en IV lente.
Mises en garde et précautions d'emploi
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Ne pas mélanger avec d'autres médicaments au moment de l'emploi.
- Utiliser avec prudence en cas de :
. hypertrophie prostatique,
. insuffisance hépatique ou insuffisance rénale,
. insuffisance coronaire, troubles du rythme, hyperthyroïdie,
. bronchite chronique (en raison de l'accroissement de la viscosité des sécrétions bronchiques),
. atonie intestinale chez les sujets âgés, mégacôlon toxique.
. grossesse et allaitement : des études prospectives n'ont pas mis en évidence dans l'espèce humaine d'embryotoxicité ni de foetotoxicité. En fin de grossesse, l'administration doit être prudente en raison du risque d'effets atropiniques chez l'enfant (iléus méconiaux).
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Des études prospectives n'ont pas mis en évidence dans l'espèce humaine d'embryotoxicité ni de foetotoxicité. En fin de grossesse, l'administration doit être prudente en raison du risque d'effets atropiniques chez l'enfant (iléus méconiaux).
Allaitement :
Du fait du passage de l'atropine dans le lait, il existe des effets atropiniques chez l'enfant aux doses thérapeutiques. L'utilisation en période d'allaitement est donc déconseillée.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
ASSOCIATION A PRENDRE EN COMPTE :
Autres substances atropiniques : antiparkinsoniens anticholinergiques, antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques phénothiaziniques, antihistaminiques H1 sédatifs, disopyramide, méquitazine.
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche...
Effets indésirables
· Sécheresse buccale,
· troubles de l'accommodation,
· diminution de la sécrétion lacrymale,
· rétention d'urine,
· constipation,
· épaississement des sécrétions bronchiques,
· tachycardie, palpitations,
· excitabilité,
· irritabilité, confusion mentale chez les personnes âgées.
Un ajustement de la posologie peut permettre de diminuer ou de faire disparaître ces effets.
Déclaration des effets secondaires
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Surdosage
- Signes cliniques : sécheresse de la bouche, mydriase, paralysie de l'accommodation, tarissement des sécrétions et surtout tachycardie, agitation, confusion et hallucinations allant jusqu'au délire, dépression respiratoire.
- Traitement symptomatique avec surveillance cardiaque et respiratoire, en milieu hospitalier.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Prudence en raison d'éventuels troubles de l'accommodation.
Propriétés pharmacologiques
ANTISPASMODIQUE / ANTICHOLINERGIQUE / PREMEDICATION EN ANESTHESIE / ANTI-ARYTHMIQUE.
(A : appareil digestif et métabolisme).
- Antispasmodique.
- L'atropine s'oppose de façon compétitive aux effets muscariniques de l'acétylcholine.
- Spasmolytique et antidote des anticholinestérasiques.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Ne pas mélanger avec d'autres médicaments au moment de l'emploi.
1 ml en ampoule "bouteille" (verre) ; boîte de 100.