Exforge hct 10 mg/160 mg/12,5 mg, comprimé pelliculé, boîte de 30
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Exforge hct est un médicament sous forme de comprimé pelliculé (30) à base de Amlodipine + valsartan + hydrochlorothiazide (10 mg/160 mg/12,5 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 16/10/2009 par NOVARTIS PHARMA SA. Ce médicament n’est pas remboursé par la sécurité sociale.
À propos
- Amlodipine
- Valsartan
- Hydrochlorothiazide
Principes actifs
- Noyau :
- Cellulose microcristalline (E460)
- Crospovidone (E1202)
- Silice (E551)
- Magnésium stéarate (E572)
- Pelliculage :
- Hypromellose (E464)
- Macrogol
- Talc (E553b)
- Titane dioxyde (E171)
- Fer oxyde (E172)
- Fer oxyde (E172)
Excipients
système cardiovasculaire
médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine
antagonistes de l'angiotensine ii en association
antagonistes de l'angiotensine ii et autres associations
valsartan, amlodipine et hydrochlorothiazide
Classification ATC
Statut
Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 16/10/2009.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Hypertension artérielle essentielle
Indications thérapeutiques
Traitement de l'hypertension artérielle essentielle en tant que traitement de substitution chez les patients adultes dont la pression artérielle est suffisamment contrôlée par l'association de l'amlodipine, du valsartan et de l'hydrochlorothiazide (HCTZ), pris soit sous forme de trois composants seuls soit sous forme d'un composant double et d'un composant seul.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
- Hypersensibilité aux substances actives, aux autres sulfamides, aux dérivés de la dihydropyridine, ou à l'un des excipients.
- 2ème et 3ème trimestres de grossesse (voir rubriques Mises en garde et précautions d'emploi et Grossesse et allaitement).
- Altération de la fonction hépatique, cirrhose biliaire ou cholestase.
- Altération sévère de la fonction rénale (DFG < 30 ml/min/1,73 m2), anurie et patients sous dialyse.
- Hypokaliémie réfractaire, hyponatrémie, hypercalcémie, et hyperuricémie symptomatique.
Posologie et mode d'administration
Posologie
La dose recommandée d'Exforge HCT est d'un comprimé par jour, à prendre de préférence le matin.
Avant de passer à Exforge HCT les patients doivent être contrôlés par des doses stables de monothérapies prises en même temps. La dose d'Exforge HCT doit être basée sur les doses des composants individuels de l'association au moment du passage à Exforge HCT.
La dose maximale recommandée d'Exforge HCT est 10 mg/320 mg/25 mg.
Populations particulières
Altération de la fonction rénale
Du fait du composant hydrochlorothiazide, Exforge HCT est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (voir rubriques Contre-indications et Propriétés pharmacocinétiques). Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une altération de la fonction rénale légère à modérée. Chez les patients présentant une altération modérée de la fonction rénale, il est conseillé de surveiller les taux de potassium et de créatinine.
Altération de la fonction hépatique
Du fait des composants hydrochlorothiazide et valsartan, Exforge HCT est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère (voir rubrique Contre-indications). Chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique légère à modérée sans cholestase, la dose maximale recommandée de valsartan est de 80 mg, et par conséquent Exforge HCT n'est pas adapté à ce groupe de patients (voir rubriques Contre-indications, Mises en garde et précautions d'emploi et Propriétés pharmacocinétiques).
Insuffisance cardiaque et coronaropathies
Les données concernant l'utilisation d'Exforge HCT chez les patients présentant une insuffisance cardiaque et des coronaropathies sont limitées, notamment en cas d'utilisation de la dose maximale. La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance cardiaque et des coronaropathies, notamment en cas d'utilisation de la dose maximale d'Exforge HCT, 10 mg/320 mg/25 mg.
Sujets âgés (65 ans et plus)
Des mesures de précaution, comprenant des contrôles plus fréquents de la pression artérielle, sont recommandées chez les patients âgés, notamment en cas d'utilisation de la dose maximale d'Exforge HCT, 10 mg/320 mg/25 mg, car les données disponibles dans cette population sont limitées.
Population pédiatrique
11 n'existe pas de données concernant l'utilisation d'Exforge HCT chez la population pédiatrique (patients en dessous de 18 ans) dans l'indication de l'hypertension artérielle essentielle.
Mode d'administration
Exforge HCT peut être pris au cours ou en dehors des repas. Les comprimés doivent être avalés tels quels avec un peu d'eau, au même moment de la journée et de préférence le matin.
Comprimés ovaloïdes, biconvexes, de couleur jaune clair et à bords biseautés portant l’inscription « NVR » sur une face et « VDL » sur l’autre face.
Mises en garde et précautions d'emploi
Déplétion sodée et/ou volémique
Dans une étude contrôlée menée chez des patients présentant une hypertension modérée à sévère sans complications, une hypotension excessive, y compris une hypotension orthostatique, a été observée chez 1,7 % des patients traités par Exforge HCT à la dose maximale (10 mg/320 mg/25 mg) par rapport à 1,8 % des patients traités par valsartan/hydrochlorothiazide (320 mg/25 mg), 0,4 % des patients traités par amlodipine/valsartan (10 mg/320 mg) et 0,2 % des patients traités par hydrochlorothiazide/amlodipine (25 mg/10 mg). Une hypotension symptomatique peut survenir chez des patients avec un système rénine-angiotensine activé (tels que les patients présentant une déplétion volémique et/ou sodée recevant des doses élevées de diurétiques) qui reçoivent un traitement par antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II). Il est recommandé de corriger cette hypotension avant l'administration d'Exforge HCT ou d'instaurer une surveillance médicale étroite au début du traitement.
En cas de survenue d'une hypotension excessive avec Exforge HCT, placer le patient en position couchée et perfuser au besoin du sérum physiologique en intraveineux. Le traitement peut être repris, une fois la pression artérielle stabilisée.
Modifications des électrolytes sériques
Amlodipine/valsartan/hydrochlorothiazide
Dans l'étude contrôlée d'Exforge HCT, les effets contraires de 320 mg de valsartan et de 25 mg d'hydrochlorothiazide sur la kaliémie se sont à peu près compensés mutuellement chez de nombreux patients. Chez d'autres patients, l'un ou l'autre effet peut être dominant. Les électrolytes sériques doivent être contrôlés régulièrement à des intervalles appropriés afin de détecter un éventuel déséquilibre électrolytique.
Les électrolytes sériques et notamment le potassium doivent être contrôlés régulièrement à des intervalles appropriés afin de détecter un éventuel déséquilibre électrolytique, en particulier chez les patients présentant d'autres facteurs de risque tels qu'une altération de la fonction rénale, un traitement avec d'autres médicaments ou des antécédents de déséquilibre électrolytique.
Valsartan
L'administration concomitante de suppléments potassiques, de diurétiques épargneurs de potassium, de substituts du sel contenant du potassium ou d'autres agents pouvant augmenter les taux de potassium (héparine, etc.) est déconseillée. Un contrôle du potassium doit être mis en oeuvre le cas échéant.
Hydrochlorothiazide
Des cas d'hypokaliémie ont été rapportés pendant le traitement par des diurétiques thiazidiques, y compris l'hydrochlorothiazide.
L'administration de diurétiques thiazidiques, incluant l'hydrochlorothiazide, a été associée à une hyponatrémie et à une alcalose hypochlorémique. Les diurétiques thiazidiques, y compris l'hydrochlorothiazide, augmentent l'excrétion urinaire du magnésium, ce qui peut entraîner une hypomagnésémie. Les diurétiques thiazidiques diminuent l'excrétion du calcium, ce qui peut provoquer une hypercalcémie.
Altération de la fonction rénale
Aucun ajustement posologique d'Exforge HCT n'est nécessaire en cas d'altération faible à modérée de la fonction rénale (DFG > 30 ml/min/1,73 m²). Il est recommandé de surveiller régulièrement la kaliémie, la créatininémie et le taux d'acide urique en cas d'administration d'Exforge HCT chez des patients présentant une insuffisance rénale.
Sténose de l'artère rénale
Aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation d'Exforge HCT chez des patients présentant une sténose de l'artère rénale unilatérale ou bilatérale ou une sténose artérielle sur rein fonctionnellement unique.
Transplantation rénale
Il n'existe à ce jour aucune expérience de la sécurité d'emploi d'Exforge HCT chez des patients ayant récemment subit une transplantation rénale.
Altération de la fonction hépatique
Le valsartan est essentiellement éliminé sous forme inchangée par voie biliaire, tandis que l'amlodipine est presque entièrement métabolisée par le foie. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée sans cholestase, la dose maximale recommandée est 80 mg de valsartan, par conséquent, Exforge HCT n'est pas approprié pour ce groupe de patients (voir rubriques Posologie et mode d'administration, Contre-indications et Propriétés pharmacocinétiques).
Insuffisance cardiaque et coronaropathie
Du fait de l'inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone, des modifications de la fonction rénale sont à prévoir chez les individus à risque. Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque sévère dont la fonction rénale peut dépendre de l'activité du système rénine-angiotensine-aldostérone, le traitement par des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC) et par des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine a été associé à une oligurie et/ou une augmentation progressive de l'urée sanguine et (dans de rares cas) à une insuffisance rénale aiguë et/ou au décès. Des résultats similaires ont été rapportés avec le valsartan.
Dans une étude à long terme de l'amlodipine, contrôlée contre placebo (PRAISE-2), réalisée chez des patients présentant une insuffisance cardiaque d'origine non ischémique de grade III ou IV de la classe NYHA (New York Heart Association Classification), l'amlodipine a été associée à une augmentation des cas rapportés d'oedème pulmonaire ; l'incidence de l'aggravation de l'insuffisance cardiaque versus placebo n'était cependant pas significative.
La prudence est recommandée chez les patients présentant une insuffisance cardiaque et des coronaropathies, notamment en cas d'utilisation de la dose maximale d'Exforge HCT, 10 mg/320 mg/25 mg, puisque les données disponibles pour cette population de patients sont limitées.
Rétrécissement aortique et mitral, cardiomyopathie hypertrophique obstructive
Comme avec tous les autres vasodilatateurs, les patients présentant un rétrécissement aortique ou mitral ou une cardiomyopathie hypertrophique obstructive devront faire l'objet d'une attention particulière.
Grossesse
Les Antagonistes des Récepteurs de l'Angiotensine II (ARA II) ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques Contre-indications et Grossesse et allaitement).
Hyperaldostéronisme primaire
Les patients présentant un hyperaldostéronisme primaire ne doivent pas être traités par le valsartan (antagoniste de l'angiotensine II) ; leur système rénine-angiotensine est altéré par cette maladie. Par conséquent, l'utilisation d'Exforge HCT est déconseillée dans cette population.
Lupus érythémateux
Des cas d'exacerbation ou d'activation d'un lupus érythémateux disséminé ont été rapportés avec les diurétiques thiazidiques, incluant l'hydrochlorothiazide.
Autres troubles métaboliques
Les diurétiques thiazidiques, y compris l'hydrochlorothiazide, peuvent diminuer la tolérance au glucose et augmenter les taux sériques de cholestérol, de triglycérides et d'acide urique. Il peut être nécessaire d'adapter la posologie de l'insuline ou des hypoglycémiants oraux chez les patients diabétiques.
Les diurétiques thiazidiques peuvent diminuer l'excrétion de calcium urinaire et entraîner une élévation légère et transitoire de la calcémie en l'absence de troubles connus du métabolisme calcique. Une hypercalcémie sévère peut être le signe d'une hyperparathyroïdie masquée. Les diurétiques thiazidiques doivent être arrêtés avant les explorations de la fonction parathyroïdienne.
Photosensibilité
Des cas de réactions de photosensibilité ont été rapportés avec les diurétiques thiazidiques (voir rubrique Effets indésirables). Il est recommandé d'arrêter le traitement en cas de survenue d'une réaction de photosensibilité lors du traitement par Exforge HCT. Si la réintroduction du diurétique est jugée nécessaire, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.
Générales
La prudence s'impose chez les patients ayant des antécédents d'hypersensibilité à d'autres antagonistes des récepteurs à l'angiotensine II. Les patients allergiques et asthmatiques sont plus susceptibles de présenter des réactions d'hypersensibilité à l'hydrochlorothiazide.
Sujets âgés (65 ans et plus) :
Des mesures de précaution, comprenant des contrôles plus fréquents de la pression artérielle, sont recommandées chez les patients âgés, notamment en cas d'utilisation de la dose maximale d'Exforge HCT, 10 mg/320 mg/25 mg, car les données disponibles dans cette population sont limitées.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Il n'a pas été mené d'études d'interactions médicamenteuses avec Exforge HCT. Par conséquent, seules les informations relatives aux interactions médicamenteuses connues pour chaque substance active sont présentées dans cette rubrique.
Il est toutefois important de tenir compte du fait qu'Exforge HCT peut majorer l'effet hypotenseur des autres agents antihypertenseurs.
Associations déconseillées
|
| |||||
Composant individuel d'Exforge HCT |
Interactions connues avec les agents ci-dessous |
Effet de l'interaction médicamenteuse |
| |||
Valsartan et HCTZ |
Lithium |
Des augmentations réversibles de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques ont été rapportées en cas d'administration concomitante d'IEC et de thiazides tels que l'hydrochlorothiazide. Malgré le manque de données sur l'utilisation concomitante de valsartan et du lithium, cette association est déconseillée. Si l'usage d'une telle association s'avère nécessaire, une surveillance stricte de la lithémie est recommandée (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). |
| |||
Valsartan |
Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques, substituts du sel contenant du potassium et autres substances susceptibles d'augmenter les taux de potassium |
Une surveillance fréquente de la kaliémie est conseillée si une association concomitante d'un médicament modifiant les taux de potassium avec le valsartan est considérée comme nécessaire. |
| |||
Associations nécessitant des précautions d'emploi
|
| |||||
Composant d'Exforge HCT |
Interactions connues avec les agents ci-dessous |
Effet de l'interaction médicamenteuse |
| |||
Amlodipine |
Inhibiteurs du CYP3A4 (c'est-à-dire kétoconazole, itraconazole, ritonavir) |
Une étude réalisée chez des patients âgés a montré que le diltiazem inhibe le métabolisme de l'amlodipine, probablement via le CYP3A4 (la concentration plasmatique augmente d'environ 50 % et l'effet de l'amlodipine est augmenté). La possibilité que des inhibiteurs plus puissants du CYP3A4 (à savoir, kétoconazole, itraconazole, ritonavir) puissent augmenter la concentration plasmatique de l'amlodipine de manière plus importante que le diltiazem n'est pas exclue. |
| |||
|
Inducteurs du CYP3A4 (anticonvulsivants [ex. carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone], rifampicine, Hypericum perforatum [extrait de millepertuis]) |
L'administration simultanée peut entraîner une diminution des concentrations plasmatiques d'amlodipine. Une surveillance clinique et une adaptation éventuelle de la posologie d'amlodipine pendant le traitement par l'inducteur et après son interruption sont indiqués. |
| |||
Valsartan et HCTZ |
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris inhibiteurs sélectifs de COX-2, acide acétylsalicylique (> 3 g/jour) et AINS non sélectifs |
Les AINS peuvent atténuer l'effet antihypertenseur des d'antagonistes de l'angiotensine II et de l'hydrochlorothiazide en cas d'administration concomitante. De plus, l'utilisation concomitante d'Exforge HCT et d'AINS peut conduire à une aggravation de la fonction rénale et à une augmentation de la kaliémie. Par conséquent, une surveillance de la fonction rénale en début de traitement et une hydratation du patient sont recommandées. |
| |||
Médicaments affectés par des perturbations de la kaliémie |
Une surveillance régulière de la kaliémie et de l'électrocardiogramme est recommandée en cas d'administration d'un médicament contenant de l'hydrochlorothiazide avec des substances affectées par des perturbations de la kaliémie (ex. glucosides digitaliques, antiarythmiques) et avec les substances ci-dessous qui induisent des torsades de pointe (y compris certains antiarythmiques), l'hypokaliémie étant un facteur prédisposant aux torsades de pointe. - Antiarythmiques de classe Ia (par exemple quinidine, hydroquinidine, disopyramide) - Antiarythmiques de classe III (par exemple amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide) - Certains neuroleptiques (par exemple thioridazine, chlorpromazine, lévomepromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, sultopride, amisulpride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol, méthadone) - Autres (par exemple bepridil, cisapride, diphémanil, érythromycine i.v., halofantrine, kétansérine, mizolastine, pentamidine, moxifloxacine, terfénadine, vincamine i.v.) |
| ||||
HCTZ |
Alcool, anesthésiques et sédatifs |
Une potentialisation de l'hypotension orthostatique peut survenir. |
| |||
Amantadine |
Les diurétiques thiazidiques, y compris l'hydrochlorothiazide, peuvent majorer le risque de réactions indésirables de l'amantadine. |
| ||||
Anticholinergiques (par exemple atropine, bipéridène) |
Les agents anticholinergiques (ex. atropine, bipéridène) peuvent augmenter la biodisponibilité des diurétiques thiazidiques, du fait apparemment de la diminution de la motilité gastro-intestinale et de la vitesse de vidange gastrique. |
| ||||
Médicaments antidiabétiques (ex. insuline et antidiabétiques oraux) |
Il peut s'avérer nécessaire de réadapter la dose d'insuline et des antidiabétiques oraux. | |||||
- Metformine |
La metformine doit être utilisée avec prudence en raison du risque d'acidose lactique induite par l'éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée à l'hydrochlorothiazide. | |||||
Bêta-bloquants et diazoxide |
Le risque d'hyperglycémie peut être majoré en cas d'administration concomitante de diurétiques thiazidiques, y compris l'hydrochlorothiazide, avec des bêta-bloquants. Les diurétiques thiazidiques, y compris l'hydrochlorothiazide, peuvent potentialiser l'effet hyperglycémiant du diazoxide. | |||||
Carbamazépine |
Les patients recevant de façon concomitante de l'hydrochlorothiazide et de la carbamazépine peuvent développer une hyponatrémie. Ces patients doivent donc être avertis de la possibilité de réactions d'hyponatrémie et être surveillés en conséquence. | |||||
Résines de cholestyramine et colestipol |
L'absorption des diurétiques thiazidiques, y compris l'hydrochlorothiazide, est réduite par la cholestyramine et les autres résines échangeuses d'anions. | |||||
Ciclosporine |
Le risque d'hyperuricémie et de complications de type goutte peut être majoré en cas d'administration concomitante avec la ciclosporine. | |||||
Agents cytotoxiques (par exemple cyclophosamide, méthotrexate) |
Les diurétiques thiazidiques, y compris l'hydrochlorothiazide, peuvent diminuer l'excrétion rénale des agents cytotoxiques (ex. cyclophosphamide, méthotrexate), et potentialiser leurs effets myélosuppresseurs. | |||||
Digitaliques |
Des effets indésirables d'hypokaliémie ou d'hypomagnésémie induites par les thiazidiques peuvent survenir et favoriser l'apparition d'arythmies cardiaques induites par les digitaliques. | |||||
Produits de contraste iodés |
En cas de déshydratation induite par les diurétiques, il existe un risque accru d'insuffisance rénale aiguë, en particulier en cas d'administration de doses élevées de produits contenant de l'iode. Les patients doivent être réhydratés avant l'administration. | |||||
Médicaments agissant sur le potassium (par exemple diurétiques kaliurétiques, corticoïdes, laxatifs, ACTH, amphotéricine, carbénoxolone, pénicilline G, dérivés de l'acide salicylique) |
L'effet hypokaliémiant de l'hydrochlorothiazide peut être exacerbé par des diurétiques kaliurétiques, corticoïdes, laxatifs, hormone adrénocorticotrope (ACTH), amphotéricine, carbénoxolone, pénicilline G et dérivés de l'acide salicylique. Une surveillance de la kaliémie est recommandée si ces médicaments doivent être prescrits avec l'association amlodipine /valsartan /hydrochlorothiazide. | |||||
Médicaments anti-goutteux (probénécide, sulfinpyrazone et allopurinol) |
Il peut être nécessaire d'adapter la posologie des médicaments uricosuriques car l'hydrochlorothiazide peut augmenter le taux sérique d'acide urique. Une augmentation de la dose de probénécide ou de sulfinpyrazole peut être nécessaire. L'incidence de réactions d'hypersensibilité à l'allopurinol peut être majorée en cas d'administration concomitante de diurétiques thiazidiques, y compris l'hydrochlorothiazide. |
| ||||
Méthyldopa |
Des cas isolés d'anémie hémolytique ont été rapportés lors de l'utilisation concomitante d'hydrochlorothiazide et de méthyldopa. |
| ||||
Myorelaxants non dépolarisants (par exemple tubocurarine) |
Les diurétiques thiazidiques, y compris l'hydrochlorothiazide, potentialisent l'action des dérivés du curare. |
| ||||
Amines pressives (par exemple noradrénaline, adrénaline) |
L'effet des amines pressives peut être diminué. |
| ||||
Vitamine D et sels de calcium |
L'administration de diurétiques thiazidiques, incluant l'hydrochlorothiazide, avec la vitamine D ou avec des sels de calcium peut majorer l'élévation de la calcémie. |
| ||||
Absence d'intéraction
|
| |||||
Composant d'Exforge HCT |
Interactions connues avec les agents ci-dessous |
Effet de l'interaction médicamenteuse |
| |||
Valsartan |
Autres (cimétidine, warfarine, furosémide, digoxine, aténolol, indométacine, hydrochlorothiazide, amlodipine, glibenclamide) |
Aucune interaction cliniquement significative n'a été mise en évidence entre le valsartan administré en monothérapie et les substances suivantes : cimétidine, warfarine, furosémide, digoxine, aténolol, indométacine, hydrochlorothiazide, amlodipine, glibenclamide. Certaines de ces substances pourraient interagir avec le composant hydrochlorothiazide d'Exforge HCT (se reporter aux interactions liées à l'HCTZ). |
| |||
Effets indésirables
Le profil de sécurité d'emploi d'Exforge HCT présenté ci-dessous est basé sur les études cliniques conduites avec Exforge HCT et sur le profil de sécurité connu de chaque composant individuel amlodipine, valsartan et hydrochlorothiazide.
Informations concernant Exforge HCT
La sécurité d'emploi d'Exforge HCT a été évaluée à la dose maximale de 10 mg/320 mg/25 mg dans une étude clinique contrôlée de courte durée (8 semaines) menée chez 2 271 patients, dont 582 ont reçu le valsartan en association avec l'amlodipine et l'hydrochlorothiazide. Les réactions indésirables ont été généralement d'intensité légère et de nature transitoire et elles n'ont nécessité que peu fréquemment un arrêt du traitement. Dans cette étude clinique contrôlée contre comparateur actif, les raisons les plus fréquentes d'arrêt du traitement par Exforge HCT ont été des sensations vertigineuses et une hypotension (0,7 %).
Dans l'étude clinique contrôlée de 8 semaines, aucune réaction indésirable significative nouvelle ou inattendue n'a été observée avec la trithérapie par rapport aux effets connus de la monothérapie ou des composants de la bithérapie.
Dans l'étude clinique contrôlée de 8 semaines, les modifications des constantes biologiques observées avec l'association d'Exforge HCT ont été mineures et conformes au mécanisme d'action pharmacologique de chaque agent administré en monothérapie. La présence de valsartan dans la triple association a atténué l'effet hypokaliémant de l'hydrochlorothiazide.
Les réactions indésirables suivantes, présentées par classe de systèmes d'organes MedDRA et fréquence, concernent Exforge HCT (amlodipine/valsartan/HCTZ) ainsi que l'amlodipine, le valsartan et l'hydrochlorothiazide individuellement.
Très fréquent : ≥ 1/10 ; fréquent : ≥ 1/100 à < 1/10 ; peu fréquent : ≥ 1/1 000 à < 1/100 ; rare : ≥ 1/10 000 à < 1/1 000 ; très rare : < 1/10 000, fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classes de systèmes d'organes MedDRA | Effets indésirables | Fréquence | ||||
Exforge HCT | Amlodipine | Valsartan | HCTZ | |||
Affections hématologiques et du système lymphatique | Agranulocytose, aplasie médullaire | -- |
| -- | Très rare | |
Diminution de l'hémoglobine et de l'hématocrite |
|
| Fréquence indéterminée |
| ||
Anémie hémolytique |
|
|
| Très rare | ||
Leucopénie |
| Très rare |
| Très rare | ||
Neutropénie | -- | -- | Fréquence indéterminée | -- | ||
Thrombopénie | -- | Très rare | Fréquence indéterminée | Rare | ||
Affections du système immunitaire | Hypersensibilité |
| Très rare | Fréquence indéterminée | Très rare | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Anoréxie | Peu fréquent |
|
|
| |
Hypercalcémie | Peu fréquent | -- | -- | Rare | ||
Hyperglycémie |
| Très rare |
| Rare | ||
Hyperlipidémie | Peu fréquent |
|
|
| ||
Hyperuricémie | Peu fréquent |
|
| Peu fréquent | ||
Alcalose hypochlorémique |
|
|
| Très rare | ||
Hypokaliémie | Fréquent |
|
| Fréquent | ||
Hypomagnésémie |
|
|
| Peu fréquent | ||
Hyponatrémie | Peu fréquent |
|
| Peu fréquent | ||
Affections psychiatriques | Depression |
|
|
| Rare | |
Insomnie/troubles du sommeil | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | Rare | ||
Troubles de l'humeur | -- | Peu fréquent | -- | -- | ||
Affections du système nerveux | Troubles de la coordination | Peu fréquent | -- | -- | -- | |
Sensations vertigineuses | Fréquent | Fréquent | -- | Rare | ||
Sensations vertigineuses orthostatiques, sensations vertigineuses à l'effort | Peu fréquent |
|
|
| ||
Dysgeusie | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | -- | ||
Syndrome extra-pyramidal | -- | Fréquence indéterminée | -- | -- | ||
Maux de tête | Fréquent | Fréquent | -- | Rare | ||
Hypertonie | -- | Très rare | -- | -- | ||
Léthargie | Peu fréquent | -- | -- | -- | ||
Paresthésies | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | Rare | ||
Neuropathie périphérique, neuropathie | Peu fréquent | Très rare | -- | -- | ||
Somnolence | Peu fréquent | Fréquent | -- | -- | ||
Syncope | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | -- | ||
Tremblements | -- | Peu fréquent | -- | -- | ||
Affections oculaires | Troubles visuels | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | Peu fréquent | |
Affections de l'oreille et du labyrinthe | Acouphènes | -- | Peu fréquent | -- | -- | |
Vertiges | Peu fréquent | -- | Peu fréquent | -- | ||
Affections cardiaques | Palpitations | -- | Fréquent | -- | -- | |
Tachycardie | Peu fréquent | -- | -- | -- | ||
Arythmies (notamment bradycardie, tachycardie ventriculaire et fibrillation auriculaire) |
| Très rare |
| Rare | ||
Infarctus du myocarde | -- | Très rare | -- | -- | ||
Affections vasculaires | Bouffées vasomotrices | -- | Fréquent | -- | -- | |
Hypotension | Fréquent | Peu fréquent | -- | -- | ||
Hypotension orthostatique | Peu fréquent | -- | -- | Peu fréquent | ||
Phlébite, thrombophlébite | Peu fréquent | -- | -- | -- | ||
Vascularite | -- | Très rare | Fréquence indéterminée | -- | ||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Toux | Peu fréquent | Très rare | Peu fréquent | -- | |
Dyspnée | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | -- | ||
Détresse respiratoire, oedème pulmonaire, pneumopathie | -- | -- | -- | Très rare | ||
Rhinite | -- | Peu fréquent | -- | -- | ||
Irritation de la gorge | Peu fréquent | -- | -- | -- | ||
Affections gastro-intestinales | Gêne abdominale, douleurs abdominales hautes | Peu fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Rare | |
|
|
|
| |||
Halitose | Peu fréquent | -- | -- | -- | ||
Modifications du transit | -- | Peu fréquent | -- | -- | ||
intestinal |
|
|
|
| ||
Constipation | -- | -- | -- | Rare | ||
Perte d'appétit | -- | -- | -- | Peu fréquent | ||
Diarrhées | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | Rare | ||
Sécheresse buccale | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | -- | ||
Dyspepsie | Fréquent | Peu fréquent | -- | -- | ||
Gastrite | -- | Très rare | -- | -- | ||
Hyperplasie gingivale | -- | Très rare | -- | -- | ||
Nausées | Peu fréquent | Fréquent | -- | Peu fréquent | ||
Pancréatite | -- | Très rare | -- | Très rare | ||
Vomissements | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | Peu fréquent | ||
Affections hépatobiliaires | Elévation des enzymes hépatiques, incluant hyperbilirubinémie |
| Très rare | Fréquence indéterminée |
| |
Hépatite | -- | Très rare | -- | -- | ||
Cholestase intrahépatique, | -- | Très rare | -- | Rare | ||
ictère |
|
|
|
| ||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Alopécie | -- | Peu fréquent | -- | -- | |
Angioedème | -- | Très rare | Fréquence indéterminée | -- | ||
Réactions de type lupus érythémateux disséminé cutané, réactivation d'un lupus érythémateux cutané | -- | -- | -- | Très rare | ||
Erythème polymorphe | -- | Très rare | -- | -- | ||
Exanthème | -- | Peu fréquent | -- | -- | ||
Hyperhidrose | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | -- | ||
Réactions de photosensibilité* | -- | -- | -- | Rare | ||
|
|
|
| |||
Prurit | Peu fréquent | Peu fréquent | Fréquence indéterminée | -- | ||
Purpura | -- | Peu fréquent | -- | Rare | ||
Rash cutané | -- | Peu fréquent | Fréquence indéterminée | Peu fréquent | ||
Décoloration de la peau | -- | Peu fréquent | -- | -- | ||
Urticaire | -- | Très rare | -- | Peu fréquent | ||
Vascularite nécrosante et syndrome de Lyell | -- | -- | -- | Très rare | ||
|
|
|
| |||
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Arthralgie | -- | Peu fréquent | -- | -- | |
Douleur dorsale | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | -- | ||
Gonflement articulaire | Peu fréquent | -- | -- | -- | ||
Spasmes musculaires | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | -- | ||
Faiblesse musculaire | Peu fréquent | -- | -- | -- | ||
Myalgie | Peu fréquent | Peu fréquent | Fréquence indéterminée | -- | ||
Douleur aux extrémités | Peu fréquent | -- | -- | -- | ||
Affections du rein et des voies urinaires | Elévation de la créatininémie | Peu fréquent | -- | Fréquence indéterminée | -- | |
|
|
| ||||
Troubles de la miction | -- | Peu fréquent | -- | -- | ||
Nycturie | -- | Peu fréquent | -- | -- | ||
Pollakiurie | Fréquent | Peu fréquent | -- | -- | ||
Insuffisance rénale aigue | Peu fréquent | -- | -- | -- | ||
Insuffisance rénale et altération de la fonction rénale |
|
| Fréquence indéterminée | Rare | ||
Affections des organes de reproduction et du sein | Dysfonction érectile | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | Peu fréquent | |
Gynécomastie |
| Peu fréquent |
|
| ||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Abasie, troubles de la | Peu fréquent | -- | -- | -- | |
démarche |
|
|
|
| ||
Asthénie | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | -- | ||
Gêne, malaise | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | -- | ||
Fatigue | Fréquent | Fréquent | Peu fréquent | -- | ||
Douleur thoracique non cardiaque | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | -- | ||
|
|
|
| |||
Oedème | Fréquent | Fréquent | -- | -- | ||
Douleur | -- | Peu fréquent | -- | -- | ||
Investigations | Hyperlipidémie | -- | -- | -- | Fréquent | |
Elévation de l'azote uréique | Peu fréquent | -- | -- | -- | ||
du sang |
|
|
|
| ||
Elévation du taux sérique | Peu fréquent | -- | -- | -- | ||
d'acide urique |
|
|
|
| ||
Glycosurie | -- | -- | -- | Rare | ||
Hypokaliémie | Peu fréquent | -- | -- | -- | ||
Hyperkaliémie | -- | -- | Fréquence indéterminée | -- | ||
Prise de poids | Peu fréquent | Peu fréquent | -- | -- | ||
Perte de poids | -- | Peu fréquent | -- | -- | ||
* Voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi Photosensibilité
Surdosage
Symptômes
Il n'y a pas de données concernant le surdosage avec Exforge HCT. Le tableau clinique du surdosage avec le valsartan serait probablement dominé par une hypotension prononcée avec des sensations vertigineuses. Le surdosage avec l'amlodipine pourrait provoquer une importante vasodilatation périphérique et, peut-être, une tachycardie réflexe. Une hypotension systémique prononcée et probablement prolongée, notamment un choc fatal ont été rapportés avec l'amlodipine.
Traitement
Amlodipine/valsartan/hydrochlorothiazide
En cas d'hypotension cliniquement significative due à un surdosage avec Exforge HCT, il faut instituer un traitement de soutien cardiovasculaire actif, avec une surveillance fréquente de la fonction cardiaque et respiratoire, surélever les extrémités et contrôler la volémie et la diurèse. Un vasoconstricteur peut être utilisé pour restaurer le tonus vasculaire et la pression artérielle, à condition qu'il n'y ait pas de contre-indication à son utilisation. Le gluconate de calcium administré par voie intraveineuse peut être utile pour inverser les effets du blocage des canaux calciques.
Amlodipine
En cas d'ingestion récente, l'éventualité de provoquer un vomissement et d'effectuer un lavage gastrique devra être considérée. L'administration de charbon activé à des volontaires sains immédiatement après l'ingestion d'amlodipine ou dans les deux heures qui ont suivi a diminué de manière significative l'absorption de l'amlodipine. Il est peu probable que l'amlodipine puisse être éliminée par hémodialyse.
Valsartan
Il est peu probable que le valsartan puisse être éliminé par hémodialyse.
Hydrochlorothiazide
Le surdosage avec l'hydrochlorothiazide est associé à une déplétion électrolytique (hypokaliémie, hypochlorémie) et à une hypovolémie due à une diurèse excessive. Les signes et symptômes les plus courants d'un surdosage sont des nausées et une somnolence. L'hypokaliémie peut entraîner des spasmes musculaires et/ou accentuer une arythmie associée à l'administration concomitante de glucosides digitaliques ou de certains médicaments antiarythmiques.
La quantité d'hydrochlorothiazide qui peut être éliminée par hémodialyse n'a pas été établie.
Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines doivent être informés qu'ils peuvent être occasionnellement sujets à des sensations vertigineuses ou une fatigue.
Propriétés pharmacologiques
Classe pharmacothérapeutique : antagonistes de l'angiotensine II, simples (valsartan), associations avec des dihydropyridines (amlodipine) et diurétiques thiazidiques (hydrochlorothiazide), code ATC : C09DX01 valsartan, amlodipine et hydrochlorothiazide.
Exforge HCT associe trois antihypertenseurs dotés de mécanismes complémentaires pour contrôler la pression artérielle chez les patients présentant une hypertension artérielle essentielle : l'amlodipine appartient à la classe des inhibiteurs calciques, le valsartan à la classe des antagonistes de l'angiotensine II et l'hydrochlorothiazide appartient à la classe des diurétiques thiazidiques. L'association de ces substances a un effet antihypertenseur synergique.
Amlodipine/valsartan/hydrochlorothiazide
Exforge HCT a été étudié chez des patients hypertendus dans une étude en double aveugle contrôlée contre comparateur actif. Au total, 2 271 patients présentant une hypertension modérée à sévère (la pression systolique/diastolique initiale moyenne était de 170/107 mmHg) ont reçu un traitement par 10 mg/320 mg/25 mg d'amlodipine/valsartan/hydrochlorothiazide, 320 mg/25 mg de valsartan/hydrochlorothiazide, 10 mg/320 mg d'amlodipine/valsartan, ou 25 mg/10 mg d'hydrochlorothiazide/amlodipine. Au début de l'étude les patients ont reçu des doses plus faibles de leur traitement en association et la posologie a été augmentée à la pleine dose thérapeutique à la semaine 2.
A la semaine 8, les réductions moyennes de la pression artérielle systolique/diastolique ont été de 39,7/24,7 mmHg avec Exforge HCT, 32,0/19,7 mmHg avec le valsartan/hydrochlorothiazide, 33,5/21,5 mmHg avec l'amlodipine/valsartan, et 31,5/19,5 mmHg avec l'amlodipine/hydrochlorothiazide. La trithérapie a été statistiquement supérieure à chacune des trois bithérapies pour faire diminuer la pression artérielle diastolique et systolique. Les réductions de la pression artérielle systolique/diastolique avec Exforge HCT ont été supérieures de 7,6/5,0 mmHg par rapport au valsartan/hydrochlorothiazide, de 6,2/3,3 mmHg par rapport à l'amlodipine/valsartan, et de 8,2/5,3 mmHg par rapport à l'amlodipine/hydrochlorothiazide. Le plein effet hypotenseur a été atteint deux semaines après le début de l'administration de la dose maximale d'Exforge HCT. Le pourcentage de patients obtenant un contrôle tensionnel (< 140/90 mmHg) a été statistiquement supérieur avec Exforge HCT (71 %) par rapport à chacune des trois bithérapies (45-54 %) (p < 0,0001).
Dans un sous-groupe de 283 patients visant à évaluer la mesure ambulatoire de la pression artérielle, des réductions cliniquement et statistiquement supérieures de la pression systolique et diastolique sur 24 heures ont été observées avec la triple association par rapport au valsartan/hydrochlorothiazide, au valsartan/amlodipine, et à l'hydrochlorothiazide/amlodipine.
Amlodipine
L'amlodipine contenue dans Exforge HCT inhibe l'entrée transmembranaire des ions calcium dans le muscle cardiaque et le muscle lisse vasculaire. Le mécanisme de l'action antihypertensive de l'amlodipine est lié à un effet relaxant direct au niveau du muscle lisse vasculaire, entraînant une diminution des résistances vasculaires périphériques et de la pression artérielle. Les données expérimentales suggèrent que l'amlodipine se lie aux sites de fixation à la fois à ceux des dihydropyridines et des non dihydropyridines. La contraction du muscle cardiaque et du muscle lisse vasculaire dépendent de l'entrée des ions calcium extracellulaires dans ces cellules par des canaux ioniques spécifiques.
Après l'administration de doses thérapeutiques à des patients hypertendus, l'amlodipine entraîne une vasodilatation qui se traduit par une réduction des valeurs tensionnelles en position couchée ou debout. Ces baisses de la pression artérielle ne s'accompagnent pas d'une modification significative de la fréquence cardiaque ou des taux plasmatiques de catécholamines en cas d'administration au long cours.
Les concentrations plasmatiques sont corrélées à l'effet chez les patients jeunes comme chez les patients âgés.
Chez les patients hypertendus avec une fonction rénale normale, des doses thérapeutiques d'amlodipine ont entraîné une diminution des résistances vasculaires rénales et des augmentations du taux de filtration glomérulaire et du flux plasmatique rénal efficace, sans modification de la fraction de filtration ou de la protéinurie.
Valsartan
Le valsartan est un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II actif par voie orale, puissant et spécifique. Il agit de manière sélective sur le récepteur AT1 responsable des effets connus de l'angiotensine II.
L'administration de valsartan à des patients hypertendus permet d'obtenir une baisse tensionnelle sans modification de la fréquence cardiaque.
L'effet antihypertenseur se manifeste dans les 2 heures chez la plupart des patients après une dose orale unique, la réduction tensionnelle maximale étant obtenue dans les 4 à 6 heures. L'effet antihypertenseur persiste pendant les 24 heures qui suivent la prise. Lors d'administration répétée, une baisse tensionnelle maximale est généralement obtenue en 2 à 4 semaines, quelle que soit la dose choisie.
Hydrochlorothiazide
Le tube contourné distal du rein est le site d'action principal des diurétiques thiazidiques. Il a été démontré qu'un récepteur à haute affinité présent dans le cortex rénal est le site de liaison principal pour l'action diurétique des thiazidiques et l'inhibition du transport du NaCl dans les tubes contournés distaux. On pense que le mode d'action des thiazidiques est l'inhibition du cotransporteur du Na+Cl-, peut-être par compétition pour le site Cl-, ce qui affecte ainsi les mécanismes de réabsorption des électrolytes : directement en augmentant l'excrétion de sodium et de chlorure en quantités sensiblement égales, et indirectement, en réduisant le volume plasmatique, par cette action diurétique, avec par conséquent une augmentation de l'activité rénine plasmatique (ARP), de la sécrétion d'aldostérone et de la perte de potassium urinaire et une diminution du potassium sérique.
L'Agence Européenne des Médicaments a dispensé de l'obligation de soumettre les résultats des études menées avec Exforge HCT dans l'hypertension artérielle essentielle chez tous les sous-groupes de la population pédiatrique. Voir rubrique Posologie et mode d'administration pour des informations concernant l'utilisation chez les enfants.
Linéarité
La pharmacocinétique de l'amlodipine, du valsartan et de l'hydrochorothiazide sont linéaires.
Amlodipine/valsartan/hydrochlorothiazide
Après administration orale d'Exforge HCT chez des adultes volontaires sains, les concentrations plasmatiques maximales d'amlodipine, de valsartan et d'hydrochlorothiazide sont atteintes en 6 à 8 heures, 3 heures et 2 heures, respectivement. La vitesse et l'amplitude de l'absorption de l'amlodipine, du valsartan et de l'hydrochlorothiazide contenus dans Exforge HCT sont comparables à celles de chaque produit administré séparément.
Amlodipine
Absorption : après administration orale de doses thérapeutiques d'amlodipine seule, les concentrations plasmatiques maximales d'amlodipine sont atteintes en 6 à 12 heures. La biodisponibilité absolue varie de 64 à 80 %. La biodisponibilité de l'amlodipine n'est pas modifiée par la prise de nourriture.
Distribution : le volume de distribution est d'environ 21 l/kg. Les études in vitro ont montré que l'amlodipine circulante est liée à environ 97,5 % aux protéines plasmatiques.
Biotransformation : l'amlodipine est presque entièrement (à environ 90 %) métabolisée dans le foie en métabolites inactifs.
Elimination : l'élimination plasmatique de l'amlodipine est biphasique, avec une demi-vie d'élimination terminale d'environ 30 à 50 heures. Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont atteintes après 7 à 8 jours d'administration continue. Dix pour cent de la molécule mère et 60 % des métabolites sont excrétés dans les urines.
Valsartan
Absorption : après administration orale de valsartan seul, les concentrations plasmatiques maximales de valsartan sont atteintes en 2 à 4 heures. La biodisponibilité absolue moyenne est de 23 %. La nourriture diminue l'exposition (mesurée par l'ASC) au valsartan d'environ 40 % et la concentration plasmatique maximale (Cmax) d'environ 50 %, même si 8 h environ après l'administration, les taux plasmatiques de valsartan sont similaires, que le patient ait été à jeun ou non. Toutefois, cette réduction de l'ASC ne s'accompagne pas d'une réduction cliniquement significative de l'effet thérapeutique et le valsartan peut donc être administré au cours ou en dehors des repas.
Distribution : le volume de distribution à l'état d'équilibre du valsartan après administration intraveineuse est d'environ 17 litres, ce qui indique que le valsartan ne diffuse pas de manière importante dans les tissus. La liaison du valsartan aux protéines sériques est forte (94 à 97 %) ; il se lie principalement à l'albumine.
Biotransformation : le valsartan ne subit pas de transformation importante puisqu'environ 20 % seulement de la dose sont récupérés sous forme de métabolites. Un métabolite hydroxy a été identifié dans le plasma à faibles concentrations (moins de 10 % de l'ASC du valsartan). Ce métabolite est pharmacologiquement inactif.
Elimination : le valsartan est principalement éliminé dans les fèces (environ 83 % de la dose) et dans les urines (environ 13 % de la dose), essentiellement sous forme inchangée. Après administration intraveineuse, la clairance plasmatique du valsartan est d'environ 2 l/h et sa clairance rénale est de 0,62 l/h (environ 30 % de la clairance totale). La demi-vie du valsartan est de 6 heures.
Hydrochlorothiazide
Absorption : Après administration d'une dose orale, l'hydrochlorothiazide est absorbé rapidement (Tmax d'environ 2 heures). L'augmentation de l'ASC moyenne est linéaire et dose-proportionnelle dans l'intervalle thérapeutique. La pharmacocinétique de l'hydrochlorothiazide n'est pas modifiée après des administrations répétées et l'accumulation est minime lorsque le médicament est pris une fois par jour. Il a été rapporté que l'administration avec un repas peut augmenter ou diminuer la disponibilité systémique de l'hydrochlorothiazide par rapport à l'administration à jeun. L'amplitude de ces effets est faible et a peu de signification clinique. Après administration orale, la biodisponibilité absolue de l'hydrochlorothiazide est de 60 % à 80 %.
Distribution : Le volume apparent de distribution est de 4 à 8 l/kg. L'hydrochlorothiazide circulant est lié aux protéines sériques (40 % à 70 %), essentiellement à l'albumine sérique. L'hydrochlorothiazide s'accumule également dans les érythrocytes à une concentration représentant environ 1,8 fois la concentration plasmatique.
Biotransformation : l'hydrochlorothiazide est éliminé sous forme inchangée.
Elimination : Plus de 95 % de la dose absorbée sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. La clairance rénale implique une filtration passive et une sécrétion active dans les tubules rénaux. La demi-vie terminale est de 6 à 15 heures.
Groupes de populations spécifiques
Enfants (moins de 18 ans)
Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez l'enfant.
Sujets âgés (65 ans et plus)
Le temps d'obtention de la concentration plasmatique maximale d'amlodipine est similaire chez les patients jeunes et chez les patients âgés. Chez les patients âgés, la clairance de l'amlodipine a tendance à diminuer, entraînant des augmentations de l'aire sous la courbe (ASC) et de la demi-vie d'élimination. L'exposition systémique moyenne (ASC) du valsartan est supérieure de 70 % chez le sujet âgé par rapport au sujet jeune ; dès lors, la prudence est requise lors de l'augmentation de la posologie.
L'exposition systémique au valsartan est légèrement augmentée chez les sujets âgés par rapport aux sujets jeunes, sans toutefois que cela ait une signification clinique.
Des données limitées semblent indiquer que la clairance systémique de l'hydrochlorothiazide est diminuée chez les sujets âgés sains ou hypertendus par rapport à des volontaires sains jeunes.
Puisque les trois composants sont aussi bien tolérés chez les patients jeunes et âgés, la posologie usuelle est recommandée (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Altération de la fonction rénale
La pharmacocinétique de l'amlodipine n'est pas influencée de manière significative par l'altération de la fonction rénale. Aucune corrélation n'a été constatée entre la fonction rénale et l'exposition systémique au valsartan, ce qui était attendu avec une substance dont la clairance rénale ne représente que 30 % de la clairance plasmatique totale.
La dose initiale habituelle peut donc être administrée chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde et précautions d'emploi).
Altération de la fonction hépatique
Les patients insuffisants hépatiques présentent une diminution de la clairance de l'amlodipine avec pour conséquence une augmentation d'environ 40 à 60 % de l'ASC. Chez les patients atteints de maladie hépatique chronique légère à modérée, l'exposition (mesurée par les valeurs de l'ASC) au valsartan est en moyenne deux fois plus importante que celle retrouvée chez les volontaires sains (appariés pour l'âge, le sexe et le poids). Il convient d'administrer le produit avec précaution chez les patients atteints de maladie hépatique (voir rubrique Posologie et mode d'administration).
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
18 mois
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de l'humidité.
Plaquettes thermoformées PVC/PVDC. Une plaquette thermoformée contient 10 comprimés pelliculés.
30 comprimés pelliculés.