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Ropinirole teva 2 mg, comprimé pelliculé, boîte de 1 flacon de 21

Ropinirole teva est un médicament générique sous forme de comprimé pelliculé (21) à base de Ropinirole (2 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 24/03/2009 par TEVA SANTE au prix de 8,60€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Ropinirole

    Excipients

  • Noyau :
  • Lactose
  • Cellulose microcristalline (E460)
  • Hydroxypropylcellulose (E463)
  • Croscarmellose sodique (E468)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Pelliculage :
  • OPADRY rose (II 85G34363) :
  • Polyvinylique alcool
  • Titane dioxyde (E171)
  • Macrogol
  • Talc (E553b)
  • Lécithine de soja
  • Carmin (E120)
  • Fer oxyde (E172)
  • Fer oxyde (E172)

    Classification ATC

    • système nerveux

      • antiparkinsoniens

        • dopaminergiques

          • agonistes dopaminergiques

            • ropinirole

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 24/03/2009.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Maladie de Parkinson
  • Syndrome des jambes sans repos idiopathique modéré à sévère

Indications thérapeutiques

·         Traitement de la maladie de Parkinson dans les conditions suivantes :

o   traitement de première intention en monothérapie pour différer l'instauration de la dopathérapie ;

o   association à la lévodopa en cours d'évolution de la maladie lorsque l'effet de la dopathérapie s'épuise ou devient inconstant, et qu'apparaissent des fluctuations de l'effet thérapeutique (fluctuations de type « fin de dose » ou effets « on-off »).

·         Traitement symptomatique du Syndrome des Jambes Sans Repos idiopathique modéré à sévère (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques).

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

·         Hypersensibilité à la substance active, au soja, aux arachides ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Composition.

·         Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) sans hémodialyse régulière.

·         Insuffisance hépatique.

 

Posologie et mode d'administration

Posologie

Maladie de Parkinson

Adultes

La posologie doit être adaptée individuellement, en fonction de l'efficacité et de la tolérance. ROPINIROLE TEVA doit être administré en trois prises par jour, de préférence au cours des repas pour améliorer la tolérance gastro-intestinale.

Début du traitement

La dose initiale de ropinirole recommandée est de 0,25 mg, 3 fois par jour pendant la première semaine. La dose de ropinirole est ensuite augmentée de 0,25 mg par prise, 3 fois par jour selon le schéma suivant :

 

SEMAINE

1

2

3

4

Dose de ropinirole par prise (mg)

0,25

0,5

0,75

1

Dose de ropinirole quotidienne totale (mg)

0,75

1,5

2,25

3

Poursuite du traitement

Après la phase d'instauration du traitement, la dose de ropinirole peut être augmentée chaque semaine de 0,5 à 1 mg par prise, 3 fois par jour (soit 1,5 à 3 mg/jour).

Une réponse thérapeutique peut être obtenue pour des doses de ropinirole allant de 3 à 9 mg/jour. Si les symptômes ne sont pas ou plus suffisamment contrôlés après la phase d'instauration décrite ci-dessus, la dose de ropinirole peut être progressivement augmentée jusqu'à 24 mg par jour.

Des doses quotidiennes de ropinirole supérieures à 24 mg n'ont pas été étudiées.

Si le traitement est interrompu pendant un jour ou plus, la reprise du traitement devra se faire selon le même schéma posologique (décrit plus haut).

Lorsque le ropinirole est administré en association à la lévodopa, la dose de lévodopa peut être progressivement réduite en fonction de la réponse symptomatique. Dans les essais cliniques, la dose de lévodopa a été progressivement réduite d'environ 20 % chez les patients traités par ropinirole en tant que traitement adjuvant. Chez les patients présentant une maladie de Parkinson à un stade avancé recevant le ropinirole en association avec la lévodopa, des dyskinésies sont possibles durant la phase initiale d'instauration du traitement par ropinirole. Dans les essais cliniques, il a été montré qu'une réduction de la dose de lévodopa peut améliorer la dyskinésie (se reporter également à la rubrique Effets indésirables).

Lorsque le ropinirole est utilisé en remplacement d'un autre agoniste dopaminergique, ce dernier doit être arrêté selon les recommandations qui s'y rattachent avant de commencer le traitement par le ropinirole.

Comme pour les autres agonistes dopaminergiques, il est nécessaire d'arrêter progressivement le traitement par le ropinirole en réduisant le nombre de prises quotidiennes sur une période d'une semaine.

Pour des doses non réalisables/faisables avec cette spécialité, d'autres dosages ou d'autres formes pharmaceutiques sont disponibles.

Syndrome des Jambes Sans Repos

Adultes

La posologie doit être adaptée individuellement, en fonction de l'efficacité et de la tolérance. Le ropinirole doit être administré au moment du coucher mais pas plus de 3 heures avant celui-ci. Le ropinirole peut être pris au cours du repas afin d'améliorer la tolérance gastro-intestinale.

Instauration du traitement (semaine 1) :

La dose initiale recommandée est de 0,25 mg, une fois par jour (comme indiqué ci-dessous) pendant deux jours. Si cette dose est bien tolérée, elle sera augmentée à 0,5 mg, une fois par jour jusqu'à la fin de la première semaine.

Poursuite du traitement (à partir de la semaine 2) :

Après la phase d'instauration du traitement, la dose quotidienne sera augmentée jusqu'à l'obtention d'une réponse thérapeutique optimale. Dans les essais cliniques, la dose moyenne utilisée, chez les patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos modéré à sévère, a été de 2 mg une fois par jour.

La dose peut être augmentée jusqu'à 1 mg une fois par jour à la deuxième semaine. La dose peut ensuite être augmentée de 0,5 mg par semaine sur les deux semaines suivantes, jusqu'à atteindre une dose de 2 mg une fois par jour. Chez certains patients, pour obtenir une amélioration optimale, la dose pourra être augmentée progressivement jusqu'à 4 mg au maximum, en une prise par jour. Au cours des essais cliniques, la dose a été augmentée de 0,5 mg par semaine jusqu'à atteindre la dose de 3 mg une fois par jour, puis de 1 mg jusqu'à atteindre la dose maximale recommandée de 4 mg une fois par jour, comme le montre le tableau 1.

Les doses supérieures à 4 mg une fois par jour n'ont pas été étudiées chez les patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos.

Adaptation posologique

Semaine

2

3

4

5*

6*

7*

Dose quotidienne (mg/jour en une prise

1,0

1,5

2,0

2,5

3,0

4,0

*Pour atteindre une amélioration optimale chez certains patients.

L'efficacité du traitement par ropinirole n'a pas été démontrée au-delà de 12 semaines (voir rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Après 12 semaines de traitement, la réponse du patient et la nécessité de poursuivre le traitement devront être réévaluées. Si le traitement est interrompu pendant plus de quelques jours, la reprise du traitement devra se faire selon le même schéma posologique que celui décrit plus haut.

Information générale pour toutes les indications thérapeutiques

Insuffisants rénaux :

Chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min), il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie, aucune modification de la clairance du ropinirole n'ayant été observée chez ces patients.

Maladie de Parkinson

Une étude sur l'utilisation du ropinirole chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale (patients sous hémodialyse) a montré qu'un ajustement de la dose chez ces patients est nécessaire selon la description ci-après : la dose initiale recommandée de ropinirole est de 0,25 mg trois fois par jour. Ensuite, les augmentations de doses seront basées sur la tolérance et l'efficacité. Chez les patients régulièrement hémodialysés, la dose maximale recommandée est de 18 mg par jour. Après l'hémodialyse, des doses supplémentaires ne sont pas nécessaires (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Syndrome des Jambes Sans Repos

Une étude sur l'utilisation du ropinirole chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale (patients sous hémodialyse) a montré qu'un ajustement de la dose chez ces patients est nécessaire selon la description ci-après : la dose initiale recommandée de ropinirole est de 0,25 mg trois fois par jour. Ensuite, les augmentations de doses seront basées sur la tolérance et l'efficacité. Chez les patients régulièrement hémodialysés, la dose maximale recommandée de ropinirole est de 3 mg par jour. Après l'hémodialyse, des doses supplémentaires ne sont pas nécessaires (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

L'utilisation du ropinirole chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min) sans hémodialyse régulière n'a pas été étudiée.

Personnes âgées

La clairance du ropinirole est diminuée de 15 % approximativement chez les patients de 65 ans et plus. Bien qu'un ajustement de la dose ne soit pas nécessaire, la posologie de ropinirole doit être adaptée individuellement pour une réponse clinique optimale avec une surveillance étroite de la tolérance.

Population pédiatrique

ROPINIROLE TEVA n'est pas recommandé chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans en raison de l'absence de données de sécurité d'emploi et d'efficacité.

Mode d'administration

Voie orale.

Comprimés pelliculés roses, ronds, légèrement bombés, gravés « R 2 » sur une face, l'autre face étant lisse.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Les patients présentant des troubles psychiatriques ou psychotiques majeurs ou ayant des antécédents ne doivent être traités par des agonistes dopaminergiques que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risques encourus.

Le ropinirole ne devra pas être utilisé pour traiter l'akathisie, la tasikinésie (tendance compulsive à la marche induite par les neuroleptiques) ou un Syndrome des Jambes Sans Repos secondaire (par exemple : lié à une insuffisance rénale, à une anémie par carence martiale ou à une grossesse).

Une aggravation paradoxale des symptômes du Syndrome des Jambes Sans Repos décrite comme augmentation (début des symptômes plus précoce, intensité plus importante ou extension des symptômes à des membres précédemment non atteints) ou rebond en début de matinée (réapparition des symptômes tôt le matin) a été observée au cours du traitement par le ropinirole. Dans ce cas, l'intérêt d'un traitement par le ropinirole devra être réévalué et une adaptation de la posologie ou un arrêt du traitement devront être envisagés (voir rubrique Effets indésirables).

Le ropinirole utilisé dans la maladie de Parkinson a été peu fréquemment associé, à une somnolence et des accès de sommeil d'apparition soudaine, au cours des activités quotidiennes, dans certains cas sans prodrome (voir rubrique Effets indésirables). Cependant, ceci est très rare dans le Syndrome des Jambes Sans Repos. Néanmoins, les patients doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être prudents lors de la conduite automobile ou l'utilisation de machines pendant le traitement avec ropinirole. Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d'apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines. Une réduction de la posologie ou un arrêt du traitement pourra être envisagé.

Troubles du contrôle des impulsions

Le développement de troubles du contrôle des impulsions doit être surveillé régulièrement. Les patients et leurs soignants doivent être informés de la possibilité d'apparition de symptômes comportementaux de type troubles du contrôle des impulsions, incluant une dépendance pathologique au jeu, une augmentation de la libido, une hypersexualité, des dépenses ou achats compulsifs, une boulimie et une alimentation compulsive, chez les patients traités par des agonistes de la dopamine, dont ROPINIROLE TEVA. Une réduction posologique/un arrêt progressif doivent être envisagés en cas de développement de symptômes de ce type.

Des troubles du contrôle des impulsions ont été rapportés en particulier à doses élevées et étaient généralement réversibles lors de la diminution de la dose ou de l'arrêt du traitement. Dans quelques cas, des facteurs de risque étaient présents, tels que des antécédents de comportements compulsifs (voir rubrique Effets indésirables).

Syndrome malin des neuroleptiques

Des symptômes évocateurs d'un syndrome malin des neuroleptiques ont été rapportés en cas d'arrêt brutal des agonistes dopaminergiques. C'est pourquoi l'arrêt du traitement doit se faire progressivement (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Ce médicament contient également du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant  une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).

En raison du risque d'hypotension artérielle, une surveillance de la pression artérielle est recommandée, en particulier lors de l'instauration du traitement, chez les patients présentant une affection cardio-vasculaire sévère (en particulier insuffisance coronarienne).

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'y a pas de données sur l'utilisation du ropinirole chez la femme enceinte.

Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique Données de sécurité précliniques). Le risque potentiel dans l'espèce humaine étant inconnu, le ropinirole n'est pas recommandé pendant la grossesse à moins que le bénéfice attendu pour la patiente l'emporte sur le risque potentiel encouru par le foetus.

Allaitement

Le ropinirole ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent car il peut inhiber la lactation.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Les neuroleptiques et autres antagonistes dopaminergiques à action centrale, comme le sulpiride ou le métoclopramide, peuvent diminuer l'efficacité du ropinirole. Par conséquent, l'association du ropinirole à ces médicaments doit être évitée.

Il n'existe pas d'interaction pharmacocinétique entre le ropinirole et la lévodopa ou justifiant un ajustement de la posologie de l'un ou l'autre de ces médicaments.

Aucune interaction pharmacocinétique n'a été observée entre le ropinirole et la dompéridone (médicament indiqué dans le traitement des nausées et des vomissements), qui pourrait justifier un ajustement de la posologie de l'un ou l'autre de ces médicaments. La dompéridone antagonise périphériquement les actions dopaminergiques du ropinirole et ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique, d'où sa valeur en tant qu'agent antiémétique chez les patients traités par des agonistes dopaminergiques à action centrale.

Le ropinirole est principalement métabolisé par l'enzyme CYP1A2 du cytochrome P450. Dans une étude pharmacocinétique (menée chez des patients atteints de maladie de Parkinson avec du ropinirole à une posologie de 2 mg, 3 fois par jour) la ciprofloxacine a augmenté la Cmax et l'aire sous la courbe du ropinirole, respectivement de 60 et 84 %, avec un risque potentiel d'effets indésirables. Ainsi, chez les patients recevant déjà du ropinirole, il peut être nécessaire d'ajuster la posologie du ropinirole quand des médicaments inhibiteurs du CYP1A2 (tels que la ciprofloxacine, l'énoxacine ou la fluvoxamine) sont introduits ou arrêtés.

Une étude d'interaction pharmacocinétique menée chez des patients atteints de maladie de Parkinson, entre le ropinirole (à une posologie de 2 mg, 3 fois par jour) et la théophylline (un substrat du CYP1A2) n'a pas mis en évidence de modification de la pharmacocinétique du ropinirole ou de la théophylline. Par conséquent, il n'est pas attendu que le ropinirole interagisse avec les autres médicaments métabolisés par le cytochrome CYP1A2.

Une augmentation des concentrations plasmatiques du ropinirole a été observée chez les patientes traitées par de fortes doses d'estrogènes. Chez les patientes recevant déjà une hormonothérapie substitutive, le traitement par le ropinirole peut être commencé de façon habituelle. Toutefois, une adaptation de la posologie du ropinirole pourra être nécessaire, au regard de la clinique, en cas de début ou d'arrêt de l'hormonothérapie substitutive.

Les données in vitro ont montré qu'aux doses thérapeutiques, le ropinirole a un faible potentiel inhibiteur du cytochrome P450. Il est donc peu probable que le ropinirole altère la pharmacocinétique des autres médicaments par la voie du cytochrome P450.

Fumer provoque une induction du métabolisme de l'isoenzyme CYP1A2. Ainsi, lorsqu'un patient arrête ou commence à fumer pendant un traitement par ropinirole, une adaptation de la posologie peut être nécessaire.

Chez les patients recevant l'association : antagonistes de la vitamine K et ropinirole, des cas de déséquilibre de l'INR ont été rapportés. Une augmentation de la surveillance clinique et biologique (INR) est justifiée.

 

Effets indésirables

Les événements indésirables qui ont été rapportés sont classés ci-dessous par classe de systèmes d'organes et par fréquence. Les fréquences sont définies selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

Syndrome des Jambes Sans Repos

Au cours des essais cliniques chez les patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos, les effets indésirables les plus fréquemment observés ont été des nausées (environ 30 % des patients). En général, les effets indésirables ont été d'intensité légère à modérée et sont survenus en début de traitement ou lors de l'augmentation de la posologie. Peu de patients sont sortis d'essai en raison d'effets indésirables.

Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables rapportés à une fréquence supérieure ou égale à 1,0 % par rapport à celle du placebo lors des essais cliniques sur 12 semaines chez les patients traités par ropinirole, ou ceux rapportés de manière peu fréquente mais connus pour être associés au ropinirole.

Effets indésirables rapportés lors des essais cliniques sur 12 semaines chez les patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos (ropinirole : n = 309 ; placebo : n = 307).

Système de classe d'organes

Fréquence

 

Très fréquent

(≥ 1/10)

Fréquent

(≥ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquent

(≥ 1/1 000 à < 1/100)

Affections psychiatriques

 

Nervosité

Confusion

Affections du système nerveux

 

Syncope, somnolence, étourdissements (y compris vertige)

 

Affections vasculaires

 

 

Hypotension orthostatique, hypotension

Troubles gastro-intestinaux

Vomissements, nausées

Douleur abdominale

 

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

 

Fatigue

 

Effets indésirables rapportés lors d'autres essais cliniques sur le Syndrome des Jambes Sans Repos

Système de classe d'organes

Fréquence

Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)

Troubles psychiatriques

 

Hallucinations

Troubles nerveux

Augmentation, rebond en début de matinée (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi)

 

Données post-commercialisation

Classe de systèmes d'organes

Fréquence

 

Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

Très rare (< 1/10 000)

Fréquence indéterminée

Affections du système immunitaire

 

 

Réactions d'hypersensibilité (incluant urticaire, angio-oedème, éruption cutanée, prurit).

Affections psychiatriques

 

 

Réactions psychotiques (autres que des hallucinations) incluant délires, illusions, et paranoïa, syndrome de dysrégulation dopaminergique, agression*

Affections du système nerveux

 

Somnolence diurne excessive, accès de sommeil d'apparition soudaine

 

Affections vasculaires

Hypotension orthostatique ou hypotension, rarement sévères

 

 

Affections hépatobiliaires

 

Réactions hépatiques, principalement élévation des enzymes hépatiques

 

* L'agression a été associée à des réactions psychotiques ainsi que des symptômes compulsifs.

Troubles du contrôle des impulsions (fréquence indéterminée)

Jeu pathologique, augmentation de la libido, hypersexualité, dépenses ou achats compulsifs, hyperphagie boulimique et compulsions alimentaires peuvent survenir chez des patients traités par des agonistes dopaminergiques, incluant ROPINIROLE TEVA (voir rubrique  Mises en garde et précautions d'emploi).

Prise en charge des effets indésirables

Une réduction de la posologie devra être envisagée en cas de survenue d'effets indésirables significatifs. Après amélioration de l'effet indésirable, la posologie pourra être ré-augmentée progressivement. Des médicaments anti-nauséeux qui ne sont pas des antagonistes dopaminergiques d'action centrale, tels que la dompéridone, peuvent être utilisés, si nécessaire.

Maladie de Parkinson

Les événements indésirables ci-dessous sont classés ci-dessous par classe de systèmes d'organes et par fréquence. Il est précisé s'ils ont été rapportés au cours d'essais cliniques du ropinirole en monothérapie ou en association avec la lévodopa.

Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables rapportés dans la maladie de Parkinson

Système de classe d'organes

Monothérapie ou thérapie adjuvante

Fréquence

Très fréquent

(≥ 1/10)

Fréquent

(≥ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquent

(≥ 1/1 000 à < 1/100)

Inconnu

Affections du système immunitaire

Les deux

 

 

 

Réactions d'hypersensibilité (incluant urticaire, angio-oedème, éruption cutanée, prurit)

Affections psychiatriques

Les deux

 

Hallucinations

Réactions psychotiques (autres que les hallucinations) y compris délire, erreurs de perception et paranoïa,

Agressivité*, syndrome de dysrégulation dopaminergique**

Thérapie adjuvante

 

Confusion

 

 

Affections du système nerveux

Les deux

Somnolence

Etourdissements (y compris le vertige)

Accès de sommeil d'apparition soudaine, somnolence excessive en cours de journée***

 

Monothérapie

Syncope

 

 

 

Thérapie adjuvante

Dyskinésie****

 

 

 

Affections vasculaires

Les deux

 

 

Hypotension posturale, hypotension.

L'hypotension posturale et l'hypotension sont rarement sévères.

 

Troubles gastro-intestinaux

Les deux

Nausées

Brûlures d'estomac

 

 

Monothérapie

 

Vomissements, douleurs abdominales

 

 

Troubles hépatobiliaires

Les deux

 

 

 

Réactions hépatiques, principalement une élévation des enzymes hépatiques

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Monothérapie

 

Œdème périphérique (y compris oedème des jambes)

 

 

Les deux : en monothérapie et en association

* L'agressivité a été associée à des réactions psychotiques ainsi que des symptômes compulsifs

** Rapporté au cours de l'expérience post-commercialisation

*** Le ropinirole est associé à une somnolence et a été peu fréquemment associé avec une somnolence diurne excessive et des accès de sommeil d'apparition soudaine.

**** Chez les patients présentant une maladie de Parkinson à un stade avancé, des dyskinésies sont possibles durant la phase initiale d'instauration du traitement par ropinirole. Dans les essais cliniques, il a été montré qu'une réduction de la dose de lévodopa peut améliorer la dyskinésie (se reporter à la rubrique Posologie et mode d'administration).

Troubles du contrôle des impulsions

Une dépendance pathologique au jeu, une augmentation de la libido, une hypersexualité, des dépenses ou achats compulsifs, une boulimie et une alimentation compulsive peuvent survenir chez les patients traités par des agonistes de la dopamine, dont ROPINIROLE TEVA (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi « Mises en garde spéciales et précautions d'emploi »).

La lécithine de soja peut très rarement provoquer des réactions allergiques.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

 

Surdosage

Les symptômes d'un surdosage en ropinirole sont liés à son activité dopaminergique. Ces symptômes peuvent être atténués par un traitement approprié par des antagonistes dopaminergiques, tels que les neuroleptiques ou le métoclopramide.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

ROPINIROLE TEVA a une influence importante sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients traités par ropinirole présentant une somnolence et/ou des accès de sommeil d'apparition soudaine, doivent être informés qu'ils ne doivent pas conduire de véhicules ni exercer une activité où une altération de leur vigilance pourrait les exposer eux-mêmes ou d'autres personnes à un risque d'accident grave ou de décès (par exemple l'utilisation de machines), jusqu'à la disparition de ces effets (voir également rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : Antiparkinsoniens, Agonistes dopaminergiques, code ATC : N04BC04.

Mécanisme d'action

Le ropinirole est un agoniste dopaminergique non ergoté D2/D3 qui stimule les récepteurs dopaminergiques du striatum.

Le ropinirole pallie la déplétion en dopamine qui caractérise la maladie de Parkinson par stimulation des récepteurs striataux dopaminergiques.

Le ropinirole inhibe la sécrétion de prolactine par action au niveau de l'hypothalamus et de l'hypophyse.

Efficacité clinique dans le cadre du Syndrome des Jambes sans Repos

Le ropinirole doit être seulement prescrit aux patients présentant un Syndrome des Jambes Sans Repos idiopathique modéré à sévère. Les patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos idiopathique modéré à sévère se plaignent généralement d'insomnie ou de gêne sévère au niveau des membres.

Dans quatre études randomisées sur 12 semaines évaluant l'efficacité du ropinirole versus placebo chez des patients présentant un Syndrome de Jambes Sans Repos, les effets sur les scores de l'échelle IRLS (International Restless Syndrome Scale) ont été comparés à la 12ème semaine par rapport à l'état initial. La dose moyenne de ropinirole chez les patients présentant un Syndrome des Jambes Sans Repos modéré à sévère était de 2,0 mg/jour. Dans une analyse combinée de ces quatre études sur 12 semaines chez des patients présentant un Syndrome des Jambes Sans Repos modéré à sévère, la différence ajustée entre les traitements pour la variation entre l'état initial et la semaine 12 du score total sur l'échelle IRLS en analyse LOCF (Last Observation Carried Forward) dans la population en intention de traiter a été de ‑4,0 points (IC95 % [-5,6 ; -2,4], p<0,0001 ; score moyen d'IRLS en analyse LOCF à l'état initial et à la semaine 12 : ropinirole 28,4 et 13,5 ; placebo 28,2 et 17,4).

Une étude de polysomnographie sur 12 semaines, contrôlée contre placebo, chez des patients ayant un Syndrome des Jambes Sans Repos, a évalué l'effet du traitement par le ropinirole sur les mouvements périodiques des jambes durant le sommeil. Des différences statistiquement significatives ont été observées entre l'état initial et la semaine 12 pour l'indice des mouvements périodiques des jambes durant le sommeil.

L'analyse regroupée des données des quatre études randomisées sur 12 semaines évaluant le ropinirole versus placebo chez des patients présentant un Syndrome des Jambes Sans Repos modéré à sévère, a montré que les patients traités par ropinirole ont présenté une amélioration significative par rapport au placebo sur les domaines de l'échelle MOS Sleep (Medical Outcome Study Sleep) (Scores de 0 à 100 pour chaque domaine excepté pour la quantité de sommeil). Les différences ajustées entre les bras ropinirole et placebo ont été : de ‑15,2 (IC à 95 % [-19,37 ; -10,94] ; p < 0,0001) pour les troubles du sommeil, de 0,7 heure (IC à 95 % [0,49 ; 0,94] ; p < 0,0001) pour la quantité de sommeil, de 18,6 (IC à 95 % [13,77 ; 23,45] ; p < 0,0001) pour la qualité du sommeil et de -7,5 (IC à 95 % [-10,86 ; -4,23] ; p < 0,0001) pour la somnolence diurne.

L'efficacité à long terme a été évaluée dans une étude clinique  randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo sur 26 semaines. Les résultats globaux sont difficiles à interpréter en raison d'un effet centre/traitement important et de la forte proportion de données manquantes. Un maintien de l'efficacité à 26 semaines, comparativement au placebo n'a pu être démontré.

Étude de l'effet du ropinirole sur la repolarisation cardiaque

Une étude approfondie basée sur l'intervalle QT conduite chez des volontaires sains de sexe masculin et féminin ayant reçu des doses de 0,5, 1, 2 et 4 mg de comprimés pelliculés de ropinirole (à libération immédiate) une fois par jour a montré une augmentation maximale de la durée de l'intervalle QT avec la dose de 1 mg de 3,46 millisecondes (estimation ponctuelle), comparativement au placebo. La limite supérieure de l'intervalle de confiance unilatéral à 95 % pour l'effet moyen maximal était inférieure à 7,5 millisecondes. L'effet du ropinirole aux doses supérieures n'a pas fait l'objet d'une évaluation systématique.

Les données cliniques disponibles tirées d'une étude approfondie basée sur l'intervalle QT n'indiquent pas de risque de prolongation de l'intervalle QT aux doses de ropinirole allant jusqu'à 4 mg/jour. Un risque de prolongation de l'intervalle QT ne peut pas être exclu, car il n'a pas été conduit d'étude approfondie basée sur cet intervalle à des doses allant jusqu'à 24 mg/jour.

Dans les études cliniques, la plupart des patients étaient d'origine caucasienne.

Absorption

La biodisponibilité du ropinirole est d'environ 50 % (36 % à 57 %). L'absorption orale du ropinirole comprimé pelliculé (à libération immédiate) est rapide, avec uneCmax médiane de 1,5 heure après la prise. Un repas riche en graisse diminue l'absorption de ropinirole, comme l'indique le retard du Tmax moyen de 2,6 heures et la diminution moyenne de 25 % de la Cmax.

Distribution

En raison de sa forte lipophilie, le ropinirole a un volume de distribution important (approximativement 7 l/kg). La fixation du ropinirole aux protéines plasmatiques est faible (10 - 40 %).

Biotransformation

Le ropinirole est principalement métabolisé par l'isoforme CYP1A2 du cytochrome P450 et ses métabolites sont essentiellement éliminés par voie urinaire. Le métabolite principal est au moins 100 fois moins puissant que le ropinirole dans les modèles animaux explorant la fonction dopaminergique.

Élimination

La demi-vie d'élimination du ropinirole de la circulation systémique est d'environ 6 heures en moyenne. Aucun changement dans la clairance du ropinirole n'est observé après une administration orale unique ou répétée. Une large variabilité inter-individuelle des paramètres pharmacocinétiques a été observée.

Linéarité/non-linéarité

La pharmacocinétique du ropinirole est globalement linéaire (Cmax et ASC) dans l'intervalle thérapeutique entre 0,25 mg et 4 mg après dose unique et doses répétées.

Populations particulières

Personnes âgées

La clairance orale du ropinirole  est réduite d'environ 15 % chez les personnes âgées (65 ans ou plus) par rapport aux patients plus jeunes. Une adaptation posologique n'est pas nécessaire chez les personnes âgées.

Insuffisance rénale

Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min), aucun changement de la pharmacocinétique du ropinirole n'est observé.

La clairance du ropinirole orale est réduite d'environ 30 % chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale, hémodialysés régulièrement. La clairance orale des métabolites SKF-104557 et SKF-89124 est également réduite d'environ 80 % et 60 %, respectivement.

Maladie de Parkinson

La dose maximale recommandée est limitée à 18 mg par jour chez ces patients atteints de maladie de Parkinson (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Syndrome des Jambes Sans Repos

La dose maximale recommandée est limitée à 3 mg par jour chez ces patients présentant un Syndrome des Jambes Sans Repos (voir rubrique Posologie et mode d'administration).

Population pédiatrique examinée pour un Syndrome des Jambes Sans Repos

Les données limitées de pharmacocinétique obtenues chez l'adolescent (12-17 ans, n = 9) ont montré que l'exposition systémique après administration d'une dose unique de 0,125 mg et 0,25 mg était identique à celle observée chez l'adulte (voir également rubrique Posologie et mode d'administration ; sous-paragraphe « Enfants et adolescents »).

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

18 mois.

Précautions particulières de conservation :

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C. A conserver dans l'emballage d'origine.

21 comprimés sous plaquettes thermoformées (aluminium -OPA/Aluminium/PVC).