Metformine eg labo 500 mg, comprimé pelliculé, boîte de 90
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Metformine eg est un médicament générique sous forme de comprimé pelliculé (90) à base de Metformine (500 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 06/05/1998 par EG LABO au prix de 4,71€ et retiré du marché le 24/07/2012.
À propos
- Metformine
Principes actifs
- Comprimé nu :
- Povidone (E1201)
- Magnésium stéarate (E572)
- Comprimé pelliculé :
- Hypromellose (E464)
Excipients
voies digestives et métabolisme
médicaments du diabète
antidiabétiques systémiques, insulines exclues
biguanides
metformine
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 06/05/1998 et le 24/07/2012.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Diabète non acidocétosique non insulinodépendant
- Diabète insulinotraité dans le diabète de type II
- Diabète insulinotraité dans le diabète de type I
Indications thérapeutiques
1) Diabète non acidocétosique non insulinodépendant de l'adulte (diabète de type II), en particulier avec surcharge pondérale, lorsque le régime prescrit n'est pas suffisant pour rétablir à lui seul l'équilibre glycémique.
2) Diabète insulinotraité en complément de l'insulinothérapie :
- dans le diabète de type I (DID),
- dans le diabète de type II, en particulier en cas de surcharge pondérale importante associée à une résistance secondaire à l'action de l'insuline.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :
- Insuffisance rénale même modérée, organique ou fonctionnelle (créatininémie > = 135 µmol/L chez l'homme et > = 110 µmol/L chez la femme : cette valeur limite est à réduire en fonction de l'âge physiologique et de la masse musculaire).
- Pathologie aiguë comportant un risque d'altération de la fonction rénale : déshydratation (diarrhées, vomissements), fièvre, états infectieux et/ou états hypoxiques sévères (état de choc, septicémie, infection urinaire, pneumopathie).
- Explorations par produit de contraste iodés (UIV, angiographies) : en règle générale, à éviter chez le diabétique ; en cas de nécessité, interrompre la metformine 48 h avant et ne reprendre que 48 h après l'examen.
- Décompensation acidocétosique, précoma diabétique.
- Expression clinique d'une affection aiguë ou chronique susceptible d'entraîner une hypoxie tissulaire sévère (insuffisance cardiaque ou respiratoire, infarctus du myocarde récent...).
- Insuffisance hépatocellulaire, intoxication alcoolique aiguë.
- Allaitement : en l'absence de données concernant le passage dans le lait maternel, ce médicament est contre-indiqué en cas d'allaitement.
DECONSEILLE :
- Ce médicament est généralement déconseillé en association avec le danazol et l'alcool.
- Grossesse :
. Risque lié au diabète : le diabète (gestationnel ou permanent), lorsqu'il n'est pas équilibré, est à l'origine d'une augmentation des malformations congénitales et de la mortalité périnatale. En période périconceptionnelle, un équilibre aussi bon que possible du diabète doit être réalisé, afin de réduire le risque malformatif.
. Risque lié à la metformine : les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.
En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces. En clinique, quelques séries portant sur de faibles effectifs n'ont pas montré d'effet malformatif propre de la metformine.
. Conduite à tenir : la rééquilibration du diabète permet de normaliser le déroulement de la grossesse dans cette catégorie de patientes. Elle fait appel impérativement à l'insuline, quel que soit le type de diabète, I ou II ou gestationnel. Dans ce dernier cas, il est recommandé d'effectuer le relais d'un traitement oral par l'insuline dès l'instant où une grossesse est envisagée ou en cas de découverte fortuite d'une grossesse exposée à ce médicament : dans ce cas, ceci ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée. Une surveillance néonatale de la glycémie est recommandée chez les nouveau-nés de mère diabétique.
Posologie et mode d'administration
- Diabète non insulinodépendant de type II :
La posologie moyenne est de 2 à 3 comprimés par jour (administrés au cours ou à la fin des repas) :
Au bout de 10 à 15 jours, la posologie sera adaptée en fonction des résultats biologiques.
La posologie maximale recommandée est de 2 à 3 g par jour de metformine.
Pour renforcer l'activité antidiabétique si nécessaire, remplacer la metformine dosée à 500 mg par de la metformine dosée à 850 mg selon le schéma :
. 1 comprimé de metformine 850 mg pour 2 comprimés de metformine 500 mg ;
. 2 comprimés de metformine 850 mg pour 3 à 4 comprimés de metformine 500 mg.
Adapter ensuite en fonction des résultats.
Association aux sulfamides hypoglycémiants : associer la metformine 500 mg à la posologie de 2 comprimés/jour, 1 le matin et 1 le soir. Augmenter à 3 comprimés/jour si nécessaire en ajoutant 1 comprimé à midi.
- Diabète insulinotraité :
Dans le diabète insulinodépendant, la metformine ne remplace jamais l'insuline mais son association avec elle permet d'en réduire les doses et d'obtenir une meilleure stabilisation de la glycémie. La mesure de la glycémie capillaire permet une adaptation quotidienne de la posologie d'insuline.
Lorsque le pancréas est encore fonctionnel, la substitution totale par la metformine peut parfois être réalisée :
. si la dose d'insuline est inférieure à 40 unités : ce médicament est administré à la posologie habituelle de 2 comprimés/jour. Simultanément, l'insuline est réduite à raison de 2 à 4 unités, puis adaptée en fonction de la glycémie capillaire.
. si la dose d'insuline dépasse 40 unités/jour, il est préférable d'hospitaliser le malade pour réaliser l'association. Les glycémies capillaires obtenues guideront la diminution progressive des doses d'insuline.
Comprimé pelliculé rond blanc.
Mises en garde et précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
Acidose lactique :
La metformine peut entraîner ou favoriser la survenue d'un état d'acidose lactique, complication métabolique entraînant une mortalité élevée en l'absence de traitement précoce. Son incidence peut et doit être réduite par une bonne surveillance des facteurs de risque.
- Circonstances :
. l'insuffisance rénale aiguë, organique ou fonctionnelle, joue un rôle prédominant, elle explique l'accumulation de metformine par défaut d'élimination urinaire ;
. le diabète mal équilibré, la cétose, le jeûne prolongé, l'éthylisme, l'insuffisance hépatocellulaire ainsi que tout état d'hypoxémie sont des facteurs prédisposants.
- Signes prémonitoires :
la survenue de crampes musculaires accompagnées de troubles digestifs, de douleurs abdominales et d'une grande asthénie chez un malade traité doit attirer l'attention du médecin.
Une lactacidémie veineuse supérieure à la normale accompagnée d'une élévation de la créatininémie, doit entraîner l'arrêt du traitement.
Nota : prélèvement pour dosage de la lactacidémie à effectuer au repos sans garrot, dosage immédiat ou transport sur glace.
- Diagnostic :
l'acidose lactique est caractérisée par une dyspnée acidosique, des douleurs abdominales, une hypothermie puis un état comateux. Le diagnostic biologique comporte un abaissement du pH sanguin, une lactacidémie supérieure à 5 mmol/L, une élévation du rapport lactates/pyruvates. Devant toute suspicion d'acidose métabolique, il convient d'arrêter la metformine et d'hospitaliser d'urgence le malade.
- Incidence :
en France, l'incidence apparente de l'acidose lactique chez les diabétiques traités par metformine est de un cas pour 40000 années/malade.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- L'utilisation de ce médicament ne dispense pas du régime hypoglucidique dans tous les cas, ou hypocalorique et hypoglucidique en cas de surpoids.
Les contrôles biologiques habituels du diabète doivent être régulièrement pratiqués.
- La créatinine sérique doit être mesurée avant l'établissement du traitement (créatininémie normale < 135 µmol/L chez l'homme et < 110 µmol/L chez la femme) et ensuite régulièrement surveillée :
. une fois par an chez les sujets à fonction rénale normale,
. deux à quatre fois par an, lorsque la créatininémie est à la limite supérieure de normalité, particulièrement chez les sujets âgés pour lesquels cette limite est abaissée.
Chez le sujet âgé, la survenue d'une insuffisance rénale est fréquente et asymptomatique, il convient d'utiliser la metformine sous couvert d'un contrôle régulier de la créatininémie.
Une élévation de la créatininémie, par exemple au début d'un traitement diurétique antihypertenseur, impose la prudence.
- En cas de radiographie avec produits de contraste iodés IV (urographie intraveineuse, angiographie ...), le traitement par la metformine doit être suspendu 48 h avant l'exploration pour n'être réinstauré que 2 jours après l'examen radiologique afin d'éviter la survenue d'une acidose lactique.
- En cas d'intervention chirurgicale ou d'autres causes de décompensation du diabète, la mise à l'insuline doit être envisagée.
- Certains produits hyperglycémiants (corticoïdes, diurétiques thiazidiques, contraceptifs oraux, danazol...) sont susceptibles de modifier l'évolution du diabète et de nécessiter soit une augmentation des doses, soit l'association à des sulfamides hypoglycémiants, soit une mise à l'insuline.
- La metformine utilisée seule n'entraîne jamais d'hypoglycémie : toutefois il faut se méfier des potentialisations d'action en cas d'administration du produit en association avec l'insuline ou les sulfamides hypoglycémiants.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
- Risque lié au diabète :
Le diabète (gestationnel ou permanent), lorsqu'il n'est pas équilibré, est à l'origine d'une augmentation des malformations congénitales et de la mortalité périnatale.
En période périconceptionnelle, un équilibre aussi bon que possible du diabète doit être réalisé, afin de réduire le risque malformatif.
- Risque lié à la metformine :
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.
En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours des études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, quelques séries portant sur de faibles effectifs n'ont pas montré d'effet malformatif propre de la metformine.
- Conduite à tenir :
La rééquilibration du diabète permet de normaliser le déroulement de la grossesse dans cette catégorie de patientes.
Elle fait appel impérativement à l'insuline, quel que soit le type de diabète, I ou II ou gestationnel.
Dans ce dernier cas, il est recommandé d'effectuer le relais d'un traitement oral par l'insuline dès l'instant où une grossesse est envisagée ou en cas de découverte fortuite d'une grossesse exposée à ce médicament : dans ce cas, ceci ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
Une surveillance néonatale de la glycémie est recommandée chez les nouveau-nés de mère diabétique.
Allaitement :
En l'absence de données concernant le passage dans le lait maternel, ce médicament est contre-indiqué en cas d'allaitement.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Danazol :
Effet diabétogène du danazol.
Si l'association ne peut être évitée, prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique et urinaire. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par le danazol et après son arrêt.
- Alcool :
Risque majoré d'acidose lactique lors d'intoxication alcoolique aiguë, particulièrement en cas de :
. jeûne ou dénutrition,
. insuffisance hépatocellulaire.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
ASSOCIATIONS NECESSITANT DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Chlorpromazine :
A fortes posologies (100 mg par jour de chlorpromazine).
Elévation de la glycémie (diminution de la libération d'insuline).
Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance sanguine et urinaire. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par le neuroleptique et après son arrêt.
- Corticoïdes (gluco-) [voies générale et locale (intra-articulaire, cutanée et lavement rectal)] et tétracosactide :
Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes). Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance sanguine, surtout en début de traitement.
Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
- Diurétiques :
Acidose lactique due à la metformine, déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle, liée aux diurétiques et plus spécialement aux diurétiques de l'anse.
Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 135 µmol/L chez l'homme, et 110 µmol/L chez la femme.
- Produits de contraste iodés :
Acidose lactique déclenchée par l'insuffisance rénale fonctionnelle, induite par l'exploration radiologique chez un diabétique.
Le traitement par la metformine doit être suspendu 48 h avant l'exploration, pour n'être réinstauré que 2 jours après l'examen radiologique.
- Ritodrine, salbutamol, terbutaline (voie injectable) (sympathomimétiques bêta2) :
Elévation de la glycémie par le bêta2 stimulant.
Renforcer la surveillance sanguine et urinaire. Passer éventuellement à l'insuline.
Effets indésirables
- Troubles gastro-intestinaux à type de nausées, vomissements, diarrhées : ils surviennent le plus souvent lors de l'installation du traitement ; ils régressent spontanément dans la plupart des cas. Il est possible de les atténuer par absorption, à titre momentané, de poudres inertes (assurant un pansement de la muqueuse gastro-intestinale) ou de dérivés atropiniques, ou d'antispasmodiques.
Pour prévenir ces troubles digestifs, il est recommandé d'administrer la metformine en 2 ou 3 prises dans la journée, au cours ou à la fin des repas. Leur persistance impose l'arrêt du traitement.
- Acidose lactique (voir mises en garde et précautions d'emploi : la survenue de crampes musculaires accompagnées de troubles digestifs, de douleurs abdominales et d'une grande asthénie chez un malade traité doit attirer l'attention du médecin ; l'acidose lactique est caractérisée par une dyspnée acidosique, des douleurs abdominales, une hypothermie puis un état comateux).
Surdosage
Même avec des doses de metformine atteignant 85 g, il n'a pas été observé d'hypoglycémie mais une acidose lactique est survenue dans ces conditions.
En cas d'intoxication, la metformine est dialysable.
Propriétés pharmacologiques
ANTIDIABETIQUES ORAUX.
(A10BA02 : Appareil digestif et métabolisme).
- La metformine est un biguanide antidiabétique à distinguer des sulfamides hypoglycémiants par son mécanisme d'action, ses indications et ses précautions d'emploi.
- Contrairement aux sulfamides, la metformine ne stimule pas la sécrétion d'insuline : elle n'a pas d'effet hypoglycémiant chez le sujet non diabétique ; chez le diabétique, elle permet de réduire l'hyperglycémie sans entraîner d'accident hypoglycémique (sauf en cas de jeûne ou d'association synergique : voir mises en garde et précautions d'emploi).
- Le mode d'action périphérique de la metformine est objectivé par :
. une augmentation de la sensibilité périphérique à l'insuline et de l'utilisation cellulaire du glucose,
. une diminution de la production hépatique de glucose,
. un ralentissement de l'absorption intestinale du glucose.
- Chez l'homme, indépendamment de son action sur la glycémie, la metformine a des effets favorables sur le métabolisme lipidique. Ceci a été démontré à doses thérapeutiques dans des études contrôlées à moyen ou long terme : la metformine réduit le cholestérol total et le LDL-cholestérol, ainsi que les triglycérides totaux.
ABSORPTION :
Après administration par voie orale l'absorption de la metformine est saturable et incomplète. 20 à 30% de la dose ingérée étant retrouvée dans les fèces. La biodisponibilité absolue est d'environ 50 à 60%.
La prise concomitante de nourriture réduit et ralentit l'absorption de la metformine.
DISTRIBUTION :
La metformine diffuse rapidement dans les tissus. Sa fixation aux protéines plasmatiques est négligeable.
METABOLISME ET ELIMINATION :
- La metformine est très faiblement métabolisée. Elle est essentiellement éliminée par voie rénale. Sa clairance chez le sujet sain est environ de 440 ml/min (4 fois celle de la créatinine), montrant l'existence d'une existence d'une sécrétion tubulaire active.
- La demi-vie d'élimination varie de 9 à 12 heures.
- En cas d'insuffisance rénale, la demi-vie de la metformine est augmentée, exposant à un risque d'accumulation.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
5 ans.
90 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium).