Ranitidine winthrop 150 mg, comprimé enrobé, boîte de 30
- À propos
- Indications: pourquoi le prendre?
- Contre indications: pourquoi ne pas le prendre?
- Posologie et mode d'administration
- Mises en garde et précautions d'emploi
- Grossesse et allaitement
- Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
- Effets indésirables
- Surdosage
- Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
- Propriétés pharmacologiques
- Durée et précautions particulières de conservation
Ranitidine winthrop est un médicament sous forme de comprimé enrobé (30) (150 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 28/08/1997 par SANOFI-AVENTIS FRANCE au prix de 8,19€ et retiré du marché le 16/07/2008.
À propos
- Ranitidine
Principes actifs
- Cellulose microcristalline (E460)
- Croscarmellose sodique (E468)
- Magnésium stéarate (E572)
- Silice (E551)
- Macrogol
- Hypromellose (E464)
- Polydextrose (E1200)
- Titane dioxyde (E171)
- Vanilline
- Cire de carnauba (E903)
Excipients
voies digestives et métabolisme
anti-acides, médicaments de l'ulcère peptique et des flatulences
médicaments pour le traitement de l'ulcère peptique
antagonistes des récepteurs h2
ranitidine
Classification ATC
Statut
Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 28/08/1997 et le 16/07/2008.
Indications : pourquoi le prendre?
Indications d’utilisation- Ulcère duodénal
- Ulcère gastrique
- Oesophagite par reflux gastro-oesophagien
- Syndrome de Zollinger-Ellison
Indications thérapeutiques
- Ulcère duodénal et ulcère gastrique évolutifs.
- Oesophagite par reflux gastro-oesophagien.
- Traitement d'entretien de l'ulcère duodénal.
- Syndrome de Zollinger-Ellison.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
CONTRE-INDIQUE :
- Hypersensibilité à la ranitidine.
- Un cas de crise de porphyrie aiguë intermittente a été rapporté avec la prise de ce médicament. Dans le doute, il convient de s'abstenir d'utiliser ce médicament chez les personnes ayant des antécédents de porphyrie aiguë intermittente.
DECONSEILLE :
Allaitement : le passage dans le lait maternel des antihistaminiques H2 est documenté, avec un rapport de concentrations lait/plasma élevé mais les doses ingérées par l'enfant restent faibles (environ 1% de la dose maternelle). Néanmoins, seules des données cinétiques sont disponibles. La tolérance chez l'enfant en cas de traitement maternel, a fortiori s'il est prolongé ou à doses élevées, n'est pas connue. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter ce médicament au cours de l'allaitement.
Posologie et mode d'administration
L'absorption n'étant pas influencée par l'alimentation, les comprimés peuvent être pris au cours ou en dehors des repas.
- Ulcère duodénal évolutif :
2 comprimés de ranitidine 150 mg le soir, pendant 4 semaines.
- Ulcère gastrique évolutif :
2 comprimés de ranitidine 150 mg le soir, pendant 4 à 6 semaines.
- Oesophagite :
2 comprimés de ranitidine 150 mg le soir, pendant 4 semaines avec une éventuelle seconde période de 4 semaines à la même posologie en fonction des résultats endoscopiques.
- Traitement d'entretien de l'ulcère duodénal :
1 comprimé de ranitidine 150 mg par jour, le soir.
- Syndrome de Zollinger-Ellison :
La dose initiale recommandée est de 600 mg par jour. La dose doit être ajustée individuellement, si nécessaire jusqu'à 1200 mg/jour, et le traitement poursuivi aussi longtemps que nécessaire cliniquement.
- En cas d'insuffisance rénale, réduire la posologie en fonction de la créatininémie, selon le schéma suivant :
. créatininémie de 25 à 60 mg/L (220 à 530 µmol/L) : 150 mg toutes les 24 heures,
. créatininémie supérieure à 60 mg/L (530 µmol/L) : 150 mg toutes les 48 heures ou 75 mg toutes les 24 heures.
Comprimé rond enrobé blanc gravé "150" sur une face.
Mises en garde et précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
- L'administration d'antisécrétoires de la classe des inhibiteurs des récepteurs H2 favorise le développement bactérien intragastrique par diminution de l'acidité gastrique.
- Un cas de crise de porphyrie aiguë intermittente a été rapporté avec la prise de ce médicament. Dans le doute, il convient de s'abstenir d'utiliser ce médicament chez les personnes ayant des antécédents de porphyrie aiguë intermittente.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- En cas d'ulcère gastrique, il est recommandé de vérifier la bénignité de la lésion avant traitement.
- En cas d'insuffisance rénale, il convient de réduire la posologie en fonction de la clairance à la créatinine ou de la créatininémie (voir posologie et mode d'administration).
- Chez le sujet âgé et l'insuffisant rénal, interrompre le traitement si un état confusionnel survient.
- En cas d'insuffisance hépatocellulaire sévère, surtout s'il existe une insuffisance rénale associée, il est préférable de réduire la posologie (voir posologie et mode d'administration).
- Grossesse : les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces. En clinique, l'utilisation de la ranitidine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse. En conséquence, l'utilisation de la ranitidine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
- Association nécessitant une précaution d'emploi : topiques gastro-intestinaux ; itraconazole, kétoconazole.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l'utilisation de la ranitidine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour.
Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l'utilisation de la ranitidine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement :
Le passage dans le lait maternel des antihistaminiques H2 est documenté, avec un rapport de concentrations lait/plasma élevé mais les doses ingérées par l'enfant restent faibles (environ 1% de la dose maternelle).
Néanmoins, seules des données cinétiques sont disponibles. La tolérance chez l'enfant en cas de traitement maternel, a fortiori s'il est prolongé ou à doses élevées, n'est pas connue.
En conséquence, par mesure de précaution, il convient d'éviter ce médicament au cours de l'allaitement.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
ASSOCIATIONS NECESSITANT UNE PRECAUTION D'EMPLOI :
- Topiques gastro-intestinaux :
Diminution de l'absorption digestive de la ranitidine. Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance de la ranitidine (plus de 2 heures si possible).
- Itraconazole, Kétoconazole :
Diminution de l'absorption digestive de l'azolé antifongique, par augmentation du pH intragastrique par l'antisécrétoire.
Effets indésirables
Ont été rapportés dans de rares cas :
- nausées, diarrhées, constipation, élévation transitoire des transaminases, hépatite et très exceptionnellement, pancréatite aiguë,
- bradycardie sinusale, bloc auriculoventriculaire avec pause sinusale (surtout par voie injectable),
- leucopénie, thrombopénie, agranulocytose ou pancytopénie (très rares), parfois avec hypoplasie médullaire,
- céphalées, vertiges, asthénie, excitation et exceptionnellement, en particulier chez les sujets âgés ou ayant une insuffisance rénale sévère, confusion mentale, hallucinations, syndrome dépressif, mouvements involontaires réversibles (tremblements, myoclonie ou mouvements oculaires réversibles),
- rares réactions anaphylactoïdes (parfois dès la première administration), érythème cutané, érythème polymorphe, rares cas de vascularite, d'alopécies,
- rares cas d'impuissance réversible,
- douleurs musculaires et tension mammaire (en association à des traitements connus pour avoir ces effets).
Ces effets sont habituellement réversibles à l'arrêt du traitement.
Surdosage
Des doses orales de 6 grammes par jour ont déjà été administrées sans effet néfaste dans le syndrome de Zollinger-Ellison. En cas de surdosage, un traitement symptomatique est recommandé. Si nécessaire, la ranitidine absorbée peut être éliminée par hémodialyse.
Propriétés pharmacologiques
ANTAGONISTE DES RECEPTEURS H2, Code ATC : A02BA02.
(A : appareil digestif et métabolisme).
- La ranitidine est un antagoniste des récepteurs H2 à l'histamine.
- La ranitidine inhibe la sécrétion d'acide gastrique provoquée non seulement par l'histamine, mais également par la pentagastrine, l'insuline, la caféine ou par les aliments.
- La ranitidine n'altère pas la production de mucus, n'affecte pas la sécrétion pancréatique et semble sans effet sur le sphincter inférieur de l'oesophage.
- L'absorption digestive après administration par voie orale est bonne, la biodisponibilité est de 55%. La demi-vie d'élimination est d'environ 2,5 heures.
- L'élimination de la ranitidine se fait essentiellement par voie rénale (50% sous forme inchangée). La ranitidine traverse le placenta. La ranitidine passe dans le lait. Le rapport des concentrations lait/plasma est de : 2ème heure : 1,92 ; 4ème heure : 2,78 ; 8ème heure : 6,70.
- Chez le sujet âgé, la demi-vie d'élimination plasmatique est augmentée : cela est lié à la diminution de la filtration glomérulaire.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
Pas de précautions particulières de conservation.
Pas d'exigences particulières.
Plaquettes thermoformées (Polyamide/PVC/Aluminium) ; boîte de 30.