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Nimotop 30 mg, comprimé pelliculé, boîte de 90

Nimotop est un médicament sous forme de comprimé pelliculé (90) à base de Nimodipine (30 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 15/07/1987 par BAYER HEALTHCARE au prix de 45,81€.

 

À propos

    Principes actifs

  • Nimodipine

    Excipients

  • Amidon de maïs
  • Cellulose microcristalline (E460)
  • Povidone (E1201)
  • Polyvinylpyrrolidone (E1201)
  • Magnésium stéarate (E572)
  • Pelliculage :
  • Méthylhydroxypropylcellulose (E464)
  • Polyéthylèneglycol 4000
  • Titane dioxyde (E171)
  • Fer oxyde (E172)

    Classification ATC

    • système cardiovasculaire

      • inhibiteurs calciques

        • inhibiteurs calciques sélectifs a effets vasculaires

          • dérivés de la dihydropyridine

            • nimodipine

    Statut

    Ce médicament est autorisé sur le marché depuis le 15/07/1987.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Déficit neurologique consécutif à une hémorragie sous-arachnoïdienne anévrismale

Indications thérapeutiques

Prévention des déficits neurologiques ischémiques sévères consécutifs à une hémorragie sous-arachnoïdienne d'origine anévrismale.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

·         Hypersensibilité à la nimodipine ou à l'un des excipients du médicament.

 

Posologie et mode d'administration

L'administration de nimodipine doit débuter le plus rapidement possible après le saignement méningé.

La posologie usuelle est de 2 comprimés toutes les 4 heures soit 360 mg par jour. La durée habituelle de traitement est de 3 semaines.

En cas de survenue d'effets indésirables, il convient de réduire la dose si nécessaire ou d'arrêter le traitement.

Sujet âgé, insuffisance hépatique

Les effets pharmacologiques attendus et les effets indésirables de la nimodipine, comme la diminution de la pression artérielle, peuvent être plus prononcés chez ces patients.

Il est recommandé de diminuer la posologie, par exemple la moitié de la posologie moyenne peut être suffisante ou d'envisager d'arrêter le traitement, si nécessaire.  (Cf. rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

Voie orale.

Les comprimés doivent être avalés avec un peu de liquide.

Comprimé pelliculé jaune.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

Mises en garde

Hypotension artérielle

Un risque de baisse de la tension artérielle est possible lors de l'utilisation de ce médicament. Une vigilance particulière sur le niveau de la tension artérielle systolique s'impose, notamment si celle-ci est inférieure à 100 mm Hg ; cette chute tensionnelle pouvant entrainer une baisse de la pression de perfusion cérébrale.

Pression intracrânienne

Une augmentation majorée de la pression intracrânienne par la nimodipine est théoriquement possible. Ceci justifie une surveillance étroite en cas d'hypertension intracrânienne et a fortiori en cas d'oedème cérébral généralisé

Allaitement

L'allaitement est déconseillé pendant le traitement par la nimodipine. 

Précautions particulières d'emploi

Populations à risque

Affections cardio-vasculaires

Une surveillance attentive clinique et électrocardiographique devra être réalisée si le médicament est prescrit à des patients souffrant d'une insuffisance cardiaque évoluée ou de troubles de la conduction intracardiaque (Cf. rubrique Effets indésirables Effets indésirables)

Sujet âgé, insuffisance hépatique (Cf. rubrique Posologie et mode d'administration Posologie et Propriétés pharmacocinétiques Propriétés pharmacocinétiques).

Insuffisance rénale sévère

En l'absence de données suffisantes, il est conseillé d'utiliser la nimodipine avec prudence : surveillance clinique renforcée et réduction des doses si nécessaire.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse

Compte tenu des données disponibles, il est préférable  par mesure de prudence d'éviter d'utiliser la nimodipine au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.

En effet, les données cliniques sont insuffisantes et les données animales rassurantes.

Fertilité

Des anomalies réversibles de la réaction acrosomique des spermatozoïdes pouvant entrainer une altération de la fécondation ont été rapportées chez quelques patients sous antagonistes calciques.

Allaitement

La nimodipine passant dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant le traitement par la nimodipine. 

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Association déconseillée

+        Dantrolène (perfusion)

Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.

+        Rifampicine et autres inducteurs enzymatiques

Diminution des concentrations plasmatiques de la nimodipine par augmentation de son métabolisme hépatique.

Associations nécessitant des précautions d'emploi

+        Baclofène

Majoration de l'effet antihypertenseur.

Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.

+        Itraconazole , Kétoconazole

Risque majoré d'effets indésirables notamment d'oedèmes par diminution du métabolisme hépatique de la dihydropyridine.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la dihydropyridine pendant le traitement par l'itraconazole ou le kétoconazole et après leur arrêt.

Associations à prendre en compte

+        Acide valproïque (et par extrapolation valpromide)

Risque de majoration de l'effet hypotenseur de la nimodipine par augmentation de ses concentrations (inhibition du métabolisme  de la nimodipine par le valproate).

+        Médicaments abaissant la pression artérielle : les antihypertenseurs (antagonistes du calcium, bêta-bloquants, diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion, antagonistes de l'angiotensine II), les antidépresseurs imipraminiques, les neuroleptiques, les alpha-bloquants à visée urologique, amifostine, les bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque, les dérivés nitrés et apparentés

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

+        Corticoïdes

Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

+        Bêta-bloquants

Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants). La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.

 

Effets indésirables


Description clinique

Peu fréquent

> 0,1 % à < 1 %

Rare

> 0.01 % à < 0,1 %

Affections hématologiques et du système lymphatique

Modifications des numérations des cellules sanguines

Thrombopénie

 

Affections du système immunitaire

Réactions d'hypersensibilité aiguë

Réaction allergique

Éruption cutanée

 

Affections du système nerveux

Symptômes vasculaires cérébraux aspécifiques

Céphalées

 

 

Affections cardiaques

Arythmies aspécifiques

Tachycardie

Bradycardie

Affections vasculaires

Symptômes cardiovasculaires aspécifiques

Hypotension

Vasodilatation

(incluant flush ,sudation, bouffées de chaleur)

 


Affections gastro-intestinales

Symptômes gastro-intestinaux

Nausées

Iléus

 

Affections hépatobiliaires

Réactions hépatiques légères à modérées

 

Augmentation transitoire des transaminases, des phosphatases alcalines et des gamma GT

Effets sur le système nerveux : vertiges, céphalées, des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés avec certains inhibiteurs calciques.

 

Surdosage

Signes et symptômes

·         baisse de la pression artérielle,

·         tachycardie ou bradycardie,

·         douleurs gastro-intestinales et nausées.

Conduite à tenir

Interrompre immédiatement le traitement par la nimodipine. En l'absence d'antidote connu, évacuation gastrique si nécessaire, administration de charbon activé et, en cas de baisse importante de la pression artérielle, injection IV de dopamine ou de noradrénaline.

 

Propriétés pharmacologiques

INHIBITEUR CALCIQUE SELECTIF A EFFETS VASCULAIRES PREDOMINANTS

(C : Système cardio-vasculaire)

La nimodipine est une dihydropyridine possédant, comme tous les médicaments appartenant à cette classe thérapeutique, une activité «antagoniste du calcium». Elle inhibe l'entrée du flux calcique au niveau des cellules musculaires lisses des vaisseaux. Cette activité s'exerce préférentiellement au niveau du lit artériel cérébral.

La nimodipine exerce une action spasmolytique et vasodilatatrice au niveau des petites artères cérébrales, qui provoque une augmentation des flux sanguins cérébraux et une plus grande résistance à l'hypoxie. Ceci est particulièrement net lors des spasmes des vaisseaux cérébraux consécutifs à une hémorragie méningée.

Par voie orale, la nimodipine est pratiquement complètement absorbée toutefois sa biodisponibilité absolue est faible (5 à 15 %) en raison d'un effet de premier passage hépatique important.

Le principe actif et ses premiers métabolites sont détectés dans le plasma 10 à 15 minutes après ingestion du comprimé.

Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.

Chez les sujets jeunes, après administration de doses uniques de 30 et 60 mg, les Cmax atteignent respectivement 16 ± 8 ng/ml et 31 ± 12 ng/ml.

Le taux de liaison de la nimodipine aux protéines plasmatiques est de 97 - 99 %.

La nimodipine est fortement métabolisée essentiellement au niveau hépatique, aboutissant à la formation de produits dénués d'activité pharmacologique.

Les métabolites sont excrétés à 50 % environ par voie rénale et 30 % par voie biliaire.

La demi-vie d'élimination de la nimodipine est comprise entre 1,1 et 1,7 h.

Après administrations répétées, on n'observe pas d'accumulation significative de la nimodipine.

Il existe une variabilité interindividuelle importante de la cinétique.

Sujets âgés : la biodisponibilité peut être multipliée par deux chez les sujets âgés.

Insuffisant hépatique : le métabolisme de la nimodipine est ralenti. La clairance a été observée réduite de moitié en cas de cirrhose hépatique.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :

5 ans.

Précautions particulières de conservation :

Conserver à l'abri de la lumière.

90 comprimés sous plaquettes thermoformées (PP/Aluminium).