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Amisulpride rpg 100 mg, comprimé sécable, boîte de 30

Amisulpride rpg est un médicament sous forme de comprimé sécable (30) à base de Amisulpride (100 mg).
Autorisation de mise sur le marché le 30/07/2004 par RANBAXY PHARMA GENERIQUES au prix de 10,33€ et retiré du marché le 16/02/2011.

 

À propos

    Principes actifs

  • Amisulpride

    Excipients

  • Amidon de maïs
  • Lactose
  • Méthylcellulose (E461)
  • Silice (E551)
  • Magnésium stéarate (E572)

    Classification ATC

    • système nerveux

      • psycholeptiques

        • antipsychotiques

          • benzamides

            • amisulpride

    Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 30/07/2004 et le 16/02/2011.

 

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation
  • Troubles schizophréniques

Indications thérapeutiques

Traitement des psychoses, en particulier troubles schizophréniques aigus ou chroniques, caractérisés par des symptômes positifs (par exemple délire, hallucinations, troubles de la pensée) et/ou des symptômes négatifs (par exemple émoussement affectif, retrait émotionnel et social), y compris lorsque les symptômes négatifs sont prédominants.

 

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants :
- Hypersensibilité connue à l'amisulpride ou à tout autre constituant du produit.
- Des accidents hypertensifs graves ont été signalés chez les porteurs de phéochromocytome avec des médicaments antidopaminergiques dont certains benzamides. Il est donc prudent de s'abstenir de prescrire ce produit chez les porteurs, connus ou suspectés, de phéochromocytome.
- Enfants de moins de 15 ans, en l'absence de données cliniques concernant cette classe d'âge.
- Tumeur prolactinodépendante connue ou suspectée par exemple adénome hypophysaire à prolactine et cancer du sein.
- Insuffisance rénale sévère (Clcr < 10 ml/min).
- Allaitement : en l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, l'allaitement est contre-indiqué.
- En association avec :
. le sultopride,
. les agonistes dopaminergiques sauf lévodopa (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, quinagolide, ropinirole, sélégiline) en dehors du cas du patient parkinsonien.
(voir interactions).
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
DECONSEILLE :
Associations déconseillées : médicaments pouvant donner des torsades de pointes [anti-arythmiques de classe la (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), et de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol), autres : érythromycine IV, spiramycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, moxifloxacine, gatifloxacine, bépridil, cisapride, diphémanil, mizolastine, vincamine IV] ; alcool ; lévodopa ; agonistes dopaminergiques sauf lévodopa (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, quinagolide, ropinirole, sélégiline) chez le patient parkinsonien.

 

Posologie et mode d'administration

De façon générale, si la dose quotidienne est < = 400 mg l'administration se fera en une prise, au-delà de 400 mg, l'administration se fera en 2 prises par jour.
- Episodes négatifs prédominants :
La posologie recommandée est de 50 à 300 mg/j. Les posologies seront adaptées individuellement. La posologie optimale se situe autour de 100 mg par jour.
- Episodes mixtes avec symptômes positifs et négatifs :
Au début du traitement, la posologie sera celle permettant de contrôler les symptômes positifs, soit 400 à 800 mg par jour. Puis la posologie sera adaptée individuellement en fonction de la réponse du patient, afin d'obtenir la dose minimale efficace.
- Episodes psychotiques aigus :
Au début de traitement,
. il est possible de commencer par voie IM pendant quelques jours à une dose maximale de 400 mg/jour puis relais par la voie orale,
. la posologie recommandée par voie orale est de 400 à 800 mg, la posologie maximale ne devra pas dépasser 1200 mg.
Par la suite,
la posologie est maintenue ou adaptée en fonction de la réponse du patient.
Dans tous les cas, la posologie du traitement d'entretien sera établie individuellement avec la dose minimale efficace.
- Insuffisance rénale :
. En raison de l'élimination rénale de l'amisulpride, la posologie chez l'insuffisant rénal devra être réduite de moitié chez les patients dont la clairance de la créatinine (Clcr) est comprise entre 30 et 60 ml/min et au tiers chez les patients dont la clairance de la créatinine est comprise entre 10 et 30 ml/min.
. En l'absence de données chez les patients présentant une insuffisance rénale grave (Clcr < 10 ml/min), l'amisulpride est contre-indiqué (voir contre-indications).
- Insuffisance hépatique :
L'amisulpride étant faiblement métabolisé, une réduction de la posologie n'est pas nécessaire chez les patients insuffisants hépatiques.

Comprimé sécable rond blanc.

 

Mises en garde et précautions d'emploi

MISES EN GARDE :
- Syndrome malin :
Comme avec les autres neuroleptiques, la survenue d'un syndrome malin (hyperthermie, rigidité musculaire, troubles neurovégétatifs, altération de la conscience, augmentation des CPK) est possible. En cas d'hyperthermie, en particulier avec des doses journalières élevées, tout traitement antipsychotique doit être interrompu.
- Allongement de l'intervalle QT :
L'amisulpride prolonge de façon dose-dépendante l'intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves à type de torsade de pointes est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QTc).
Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
. bradycardie inférieure à 55 battements par minute,
. hypokaliémie,
. allongement congénital de l'intervalle QT,
. traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QTc.
- Il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités au long cours par un neuroleptique.
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- En raison de l'élimination rénale du produit, il est recommandé de réduire la posologie chez l'insuffisant rénal (voir posologie et mode d'administration). Il n'y a pas de donnée chez l'insuffisant rénal grave (voir contre-indications).
- Les neuroleptiques sont connus pour diminuer le seuil épileptogène. Les patients ayant des antécédents de crises convulsives doivent donc être étroitement surveillés pendant le traitement.
- Prudence chez les sujets âgés, en raison de leur importante sensibilité (sédation et hypotension).
- Prudence chez les parkinsoniens où le produit ne sera employé que si le traitement neuroleptique est indispensable.
- Grossesse : le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse. L'analyse des grossesses exposées n'a révélé aucun effet malformatif particulier de l'amisulpride. Bien qu'aucun cas n'ait été décrit chez le nouveau-né, l'amisulpride pourrait en théorie être responsable s'il est poursuivi en fin de grossesse, en particulier à fortes doses : de signes liés à ses propriétés atropiniques, qui sont majorés en cas d'association aux correcteurs antiparkinsoniens : tachycardie, hyperexcitabilité, distension abdominale, retard à l'émission du méconium ; de signes extrapyramidaux : hypertonie, trémulations ; de sédation. En conséquence, l'utilisation d'amisulpride est envisageable quel que soit le terme de la grossesse. La surveillance du nouveau-né tiendra compte des effets mentionnés ci-dessus.

 

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.
L'analyse des grossesses exposées n'a révélé aucun effet malformatif particulier de l'amisulpride.
Bien qu'aucun cas n'ait été décrit chez le nouveau-né, l'amisulpride pourrait en théorie être responsable s'il est poursuivi en fin de grossesse, en particulier à fortes doses :
- de signes liés à ses propriétés atropiniques, qui sont majorés en cas d'association aux correcteurs antiparkinsoniens : tachycardie, hyperexcitabilité, distension abdominale, retard à l'émission du méconium,
- de signes extrapyramidaux : hypertonie, trémulations,
- de sédation.
En conséquence, l'utilisation d'amisulpride est envisageable quel que soit le terme de la grossesse. La surveillance du nouveau-né tiendra compte des effets mentionnés ci-dessus.
Allaitement :
En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, l'allaitement est contre-indiqué.

 

Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

ASSOCIATIONS CONTRE-INDIQUEES :
- Agonistes dopaminergiques sauf lévodopa (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, quinagolide, ropinirole, sélégiline) en dehors du cas du patient parkinsonien :
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par agoniste dopaminergique mais utiliser un anticholinergique.
- Sultopride (neuroleptique benzamide) :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Médicaments pouvant donner des torsades de pointes : anti-arythmiques de classe la (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), et de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol), autres : érythromycine IV, spiramycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, moxifloxacine, gatifloxacine, bépridil, cisapride, diphémanil, mizolastine, vincamine IV.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre le médicament torsadogène non anti-infectieux. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
- Alcool :
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
- Lévodopa :
Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.
Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
- Agonistes dopaminergiques sauf lévodopa (amantadine, apomorphine, bromocriptine, cabergoline, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, quinagolide, ropinirole, sélégiline) chez le patient parkinsonien.
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
L'agoniste dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques.
En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez les parkinsoniens traités par agonistes dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (l'arrêt brutal des dopaminergiques expose à un risque de syndrome malin des neuroleptiques).
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Médicaments bradycardisants [antagonistes du calcium bradycardisants : diltiazem, vérapamil ; bêtabloquants sauf sotalol (voir Associations déconseillées) ; clonidine ; guanfacine ; méfloquine ; digitaliques, anticholinestérasiques : donépézil, rivastigmine, tacrine, ambénonium, galantamine, pyridostigmine, néostigmine] :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
- Médicaments hypokaliémiants [diurétiques hypokaliémiants, laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV), glucocorticoïdes, tétracosactide] :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Antihypertenseurs (tous) :
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effet additif).
- Autres dépresseurs du système nerveux central :
Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; barbituriques ; benzodiazépines ; anxiolytiques autres que benzodiazépines ; hypnotiques ; neuroleptiques ; antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine) ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; autres : baclofène, thalidomide, pizotifène
.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
- Bêtabloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol) :
Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

 

Effets indésirables

TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL :
- Fréquents :
. Insomnie, anxiété, agitation.
. Des symptômes extrapyramidaux (tremblements, hypertonie, hypersalivation, akathisie, hypokinésie) peuvent apparaître. Ces symptômes sont généralement modérés aux posologies d'entretien et partiellement réversibles, sans arrêt de AMISULPRIDE RPG, avec un traitement antiparkinsonien anticholinergique.
La fréquence des symptômes extrapyramidaux qui sont dose-dépendants, est très faible chez les patients recevant des doses entre 50 et 300 mg/j dans le traitement des symptômes déficitaires prédominants.
Dans les études, les patients traités par l'amisulpride ont présenté une plus faible incidence de symptômes extrapyramidaux que les patients traités par l'halopéridol.
- Occasionnellement :
somnolence diurne.
- Très rarement :
. Une dystonie aiguë (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus...) peut apparaître. Elle est réversible sans arrêt du traitement sous l'effet d'un antiparkinsonien anticholinergique.
. Des dyskinésies tardives caractérisées par des mouvements involontaires de la langue et/ou du visage ont été rapportées, surtout après administration prolongée.
. Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
. Des cas de crises convulsives.
. Des cas de syndrome malin (voir mises en garde et précautions d'emploi : hyperthermie, rigidité musculaire, troubles neurovégétatifs, altération de la conscience, augmentation des CPK).
TROUBLES ENDOCRINIENS ET METABOLIQUES :
Fréquents :
- Augmentation de la prolactinémie réversible à l'arrêt du traitement, pouvant entraîner au plan clinique : galactorrhée, aménorrhée, gynécomastie, tension mammaire, impuissance, frigidité.
- Prise de poids.
TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX :
Occasionnellement :
constipation, nausées, vomissements, sécheresse de la bouche.
TROUBLES CARDIAQUES :
Très rarement :
- Des cas d'hypotension et de bradycardie.
- Des cas d'allongements de l'intervalle QT, et de très rares cas de torsades de pointes ont été rapportés (voir mises en garde et précautions d'emploi).
TROUBLES HEPATIQUES :
Très rarement :
Des élévations des enzymes hépatiques et principalement des transaminases ont été rapportées.
TROUBLES GENERAUX :
Très rarement :
des réactions allergiques.

 

Surdosage

- A ce jour, les données concernant le surdosage aigu avec l'amisulpride sont limitées. Les signes et symptômes qui ont été rapportés résultaient généralement d'une augmentation des effets pharmacologiques du médicament, se traduisant au plan clinique par : somnolence, sédation, coma, hypotension et symptômes extrapyramidaux.
- Il n'existe pas d'antidote spécifique connu à l'amisulpride. En cas de surdosage aigu, l'association à d'autres médicaments doit être recherchée et des mesures appropriées doivent être mises en oeuvre :
. Surveillance étroite des fonctions vitales.
. Surveillance cardiaque sous monitorage (risque d'allongement de l'intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu'à rétablissement du patient.
. En cas d'apparition de symptômes extrapyramidaux sévères, un traitement anticholinergique doit être administré.
. L'amisulpride étant faiblement dialysable, l'hémodialyse a un intérêt limité pour éliminer le produit.

 

Effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.

 

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : ANTIPSYCHOTIQUES, Code ATC : N05AL05.
(N : Système Nerveux Central).
- L'amisulpride est un antipsychotique, de la classe des benzamides substitués.
- Son profil pharmacodynamique se caractérise par une affinité sélective et prédominante sur les récepteurs dopaminergiques D2 et D3 du système limbique. L'amisulpride n'a pas d'affinité pour les récepteurs sérotoninergiques et pour d'autres neurorécepteurs de type histaminiques, cholinergiques et adrénergiques.
- A fortes doses, dans les études effectuées chez l'animal, l'amisulpride bloque préférentiellement les neurones dopaminergiques du système mésolimbique comparés à ceux du système striatal. Cette affinité spécifique pourrait expliquer les effets antipsychotiques prédominants de l'amisulpride comparés à ses effets extrapyramidaux.
- A faibles doses, l'amisulpride bloque préférentiellement les récepteurs présynaptiques dopaminergiques D2/D3, ce qui pourrait expliquer son action sur les symptômes négatifs.
- Dans une étude contrôlée en double aveugle versus halopéridol incluant 191 patients schizophrènes aigus, l'amisulpride a été associée à une amélioration de la symptomatologie négative secondaire significativement supérieure au comparateur.

- Chez l'homme, l'amisulpride présente deux pics d'absorption : un premier atteint rapidement une heure après la prise et un second atteint trois ou quatre heures après l'administration.
- Les taux plasmatiques correspondants sont respectivement de 39 +/- 3 et 54 +/- 4 ng/ml après l'administration d'une dose de 50 mg.
- Le volume de distribution est de 5,8 L/kg. Le taux de fixation aux protéines est faible (16%) et ne laisse pas envisager d'interactions médicamenteuses, au niveau de la fixation aux protéines plasmatiques. La biodisponibilité absolue est de 48%.
- L'amisulpride est faiblement métabolisé : deux métabolites inactifs ont été identifiés et représentent 4% de la quantité totale éliminée.
- Après administration répétée, l'amisulpride ne s'accumule pas et les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés.
- La demi-vie d'élimination est d'environ 12 heures après une administration orale.
- L'amisulpride est éliminée sous forme inchangée dans les urines. 50% de la dose administrée par voie IV est éliminée dans les urines, principalement au cours des premières 24 heures (90% de l'excrétion urinaire).
- La clairance rénale est de l'ordre de 330 ml/min.
- Un repas riche en glucides abaisse significativement l'ASC, le Tmax et la Cmax de l'amisulpride, tandis qu'un repas riche en graisses ne modifie pas ces paramètres, l'influence de ces résultats lors du traitement par amisulpride n'est pas connue.
- Insuffisance hépatique :
L'amisulpride étant faiblement métabolisé, une réduction de la posologie n'est pas nécessaire chez les patients insuffisants hépatiques.
- Insuffisance rénale :
. La demi-vie d'élimination n'est pas modifiée chez les patients insuffisants rénaux tandis que la clairance totale est réduite d'un facteur 2,5 à 3.
. L'ASC de l'amisulpride est multipliée par 2 chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère et de presque 10 fois en cas d'insuffisance rénale modérée.
. L'expérience est toutefois limitée et il n'existe pas de données disponibles pour des doses supérieures à 50 mg.
. L'amisulpride est faiblement dialysable.
- Sujet âgé :
. Les données de pharmacocinétiques disponibles chez le sujet âgé de plus de 65 ans montrent une augmentation de 10 à 30% de Cmax, T1/2 et ASC après une prise unique de 50 mg.
. Aucune donnée n'est disponible après des prises répétées.

 

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
Pas de précautions particulières de conservation.

Pas d'exigences particulières.

30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).